@Hera Goldberg Quoi de mieux que de monopoliser le bureau des présidents pour un date qui promet d'être... coloré. Dans tous les sens du terme, croyez-moi. J'ai tout installé. J'ai fait de place en bougeant des meubles et que j'ai mis du papier journal un peu partout pour ne pas transformer le bureau en terrain de paintball. Je crois que ça va être le rendez-vous le plus épique qui existe. De toute ma vie. Je ressens un peu la pression quand même. Cette demoiselle a fait fort lors de notre première rencontre. Je ne lui ai malheureusement pas donné ce qu'elle attendait donc peut-être qu'elle cherchera à me rendre la pareille. J'en sais rien. Je suis fou de faire ça un peu non ? Je ne la connais pas. J'ai appris qu'elle s'appelait Hera sur les réseaux sociaux. C'est comme ça que je l'ai trouvé, en fouillant, mettant ma casquette comme Joe Goldberg. Et je dois dire qu'elle m'intrigue. Aucune fille ne m'a sauté dessus comme elle l'a fait. Elle, elle prend les choses en mains, elle ose et n'a pas peur du ridicule. Ni d'un rejet. Vu qu'elle est sensée me rejoindre dans dix minutes exactement. J'espère qu'elle ne sera pas en retard, je déteste les gens qui ne sont pas ponctuels. Le Mahoneyr, croyez-moi, il ne faut pas le faire attendre. Je dépose les pots de peinture sur le bureau, oublie les pinceaux puisque je lui ai dit qu'on allait se peindre avec les doigts. J'ai hâte, je suis déjà tout émoustillé. Lorsqu'elle m'envoie un message pour prévenir de son arrivée, je dévale les escaliers de la Dudley House pour lui ouvrir la porte. " ma commande est arrivée. " sourire aux lèvres, je lui attrape la main pour la tirer vers moi et remonter à l'étage, comme si Hera était devenue un courant d'air. Je pousse la porte du bureau des présidents et la laisse découvrir à son aise. " c'est ici que va se dérouler le crime. " que je dis d'une voix amusée. Car mine de rien, toutes ces protections sur le sol, on pourrait croire qu'on va commettre un meurtre et nettoyer tout le sang après.

@Gustin Mahoney tentation à son paroxysme. tentation qui grandit à mesure que tu t'approches de lui. du lieu fixé comme point de rencontre. espérant ne pas t'être trompée d'endroit. n'ayant pas l'habitude de fréquenter cette confrérie. serpent fébrile qui sommeille en toi. désirant jouer. frustrée par cette fin inattendue la dernière fois. s'évaporant en quelque secondes. te filant entre les doigts. t'espérai qu'il ne s'enfuit pas cette fois-ci. pas certaine que t'arriverai à accepter un deuxième rejet. première fois que t'étais autant intriguée par un inconnu. ne sachant pas concrètement jusqu'où cette deuxième fois vous mènerait. l'incertitude de cette issue te faisait davantage frémir. rendant cette attente encore plus insupportable. sms envoyé, lui indiquant que tu venais enfin d'arriver. léger stress qui s'invite inutilement, décontenancée par ses actions. bouleversée par ses agissements. son visage qui finit par te faire face, vos regards qui s'entrechoquent en quelques secondes. et t'as ce sourire béat qui vient éclairer ton faciès. instinctivement. sa main qui saisit la tienne, geste encore une fois qui te déstabilise. le laissant vous entrainer jusqu'au fameux bureau. porte poussée rapidement, te permettant de découvrir l'endroit qui deviendrait très prochainement votre terrain de jeu. les opales amusées qui observent l'intégralité de la pièce avant de se poser sur lui. — je vois que t'as pas chômé... aucun risque de tâcher ton bureau avec tout ce papier journal. ta main toujours prisonnière de la sienne, tu viens t'asseoir sur le bureau en marbre à peine reconnaissable, l'entrainant avec toi. lui faisant face. détachant tes doigts des siens pour venir enlacer sa nuque. l'inciter à se rapprocher. — avant de commencer le cours de peinture, y'a un truc que je veux faire... sans attendre tu viens capturer furtivement ses lippes. baiser éphémère qu'il te devait comme excuse pour t'avoir planté. espérant réveiller ce désir qui s'était éveillé la dernière fois. jouer avec ses nerfs. observer la moindre de ses réactions. et vérifier que vos désirs convergeaient dans la même direction. cette fois-ci. les mains qui finissent par repousser son torse. lui gratifiant d'un sourire ravageur. — tu préfères que je te peigne quelle partie du corps ? tu demandes, sautant du bureau pour te pencher vers l'un des pots de peinture.

@Hera Goldberg L'ouragan est là. Quand elle marche, on la remarque. Elle dégage quelque chose, une énergie qui vous attire et qui vous donne envie de vous en approcher. Comme quelque chose qui brille mais qu'il faut manier avec délicatesse. Ce genre de personnage, je connais. Au début, c'est dynamique, c'est tout ce qu'on aime, mais mettez un élément extérieur qui pourrait la perturber, et elle peut se briser au sol et faire voler les morceaux en éclats. J'ai raison ? Peut-être que je me trompe. C'est la première - enfin non, deuxième - impression qu'elle me donne. Hera Goldberg. La blonde aux baisers endiablés et aux mains baladeuses. Aucun problème d'être tactile avec moi, alors c'est pareil pour moi. Je lui attrape la main, l'emmène dans notre entre secret et inspecte sa réaction. J'en ai trop fait, mais je me suis amusé à organiser tout ça. " la vice-présidente me tuerait si on met de la couleur jaune sur le bureau. " les dudleys n'aiment pas les pforzheimers. Alors imaginez un peu le choc si notre siège devient doré. Non pas doré, un jaune caca d'oie. Hera occupe la pièce et sans que je puisse le prévoir, je me retrouve penché sur ses lèvres. Elle m'embrasse comme si c'était naturel et je peine à retrouver l'équilibre quand elle lâche ma nuque. Dans ma tête je me dis wow. Qu'est-ce que j'ai loupé ? Je l'observe, intrigué, le regard qui en demande plus. " c'est en quelle occasion ? " flatte-moi, fais-le. Dis-le que je te fais toujours d'effets et que tu rêves de m'embrasser tous les soirs, dans tes rêves les plus fous. Hera quitte le siège et découvre les pots de couleurs. " fais donc selon tes envies. mais je te préviens, je suis un frileux. " je risque de gigoter les premières secondes lorsqu'elle étalera la peinture froide sur mon corps. Je me mets face à elle et je retire mon t-shirt, inspecte mon corps pour vérifier qu'aucun défaut n'est apparu entre temps. " tu peux y aller, je suis tout à toi. " j'espère que je ne vais pas regretter d'avoir dit ça. Elle pourrait me dessiner une bite sur le torse, faire une photo, se moquer et se barrer en me laissant pourrir là comme un con. Non Gustin, elle n'est pas comme elle, ne flippe pas. Profite. Et arrête d'être tendu. Peut-être que si elle se déshabillerait aussi, j'arriverais à penser à quelque chose de plus agréable, mh.

@Gustin Mahoney prunelles de gustin qui semblaient si sombres en cet instant. au point que t'aurais pu t'y noyer, tel un lac sans fond. les opales qui se rencontrent, empreints d'une telle intensité qui te déstabilise. faisant frissonner ton épiderme. renforçant ton excitation. en quelques secondes. contrôle-toi hera. fais taire ces pensées qui te hantent depuis que ta main s'est emparée de la tienne. tu déglutis pour te donner une contenance, comme si ce simple geste pouvait dissimuler cette chaleur qui s'installe sur tes pommettes.  — promis on évitera de refaire la tapisserie en jaune. je m'en voudrais que tu disparaisses aussi vite alors qu'on vient à peine de se rencontrer. lui gratifiant d'un sourire taquin avant de venir t'emparer de ses lèvres. comme un dû qu'il te devait. te réconfortant dans cette idée qu'il pouvait être à la hauteur de tes attentes sexuelles.  — de un, tu me devais bien ça pour m'avoir lâché la dernière fois. de deux, j'en avais envie. de trois, j'ai pas l'impression que ça te dérange tant que ça que je prenne autant mes aises avec toi je me trompe ? si c'était le cas, qu'il te le dise maintenant. parce que tu ne comptais pas arrêter cette frénésie. cette envie démesurée de le posséder. pas ce soir. le corps penché en avant pour tremper tes doigts dans la peinture de couleur rose, tu lâches un rire cristallin quand il te fait part de son côte frileux. qu'il se rassure, t'avais bien l'intention de le réchauffer juste après. la cruauté ne faisant pas partie de tes principales habitudes.  — promis t'auras froid juste les premières secondes. et ensuite tu devrais avoir subitement chaud. mais tu devrais fermer les yeux, ce sera plus simple, t'ordonnes à moitié, venant promener librement tes doigts non entachées sur son dos désormais dénudé. désirant le rendre fou d'un simple toucher. d'une simple caresse. les doigts qui se baladent des épaules jusqu'au bas de son dos. remontant progressivement pour chatouiller ses bras. tes lippes qui viennent marquer sa clavicule. — t'as l'air tendu non ? je compte pas te faire du mal... bien au contraire... ton corps qui vient se positionner devant lui. prenant une inspiration avant de venir poser les doigts contenant la peinture sur son torse. prenant ton temps pour y dessiner ton prénom. apposant ta marque d'une certaine façon.  — c'est bon tu peux les ouvrir. admire mon chef d'oeuvre ! satisfaite de ton travail, lui adressant un sourire chaleureux. avant de venir retirer ton tee-shirt à ton tour. histoire de vous mettre sur le même pied d'égalité. — allez à ton tour, fais toi plaisir.

@Hera Goldberg Ce genre d'activité, jamais j'aurais pu la faire avec mon ex. Car elle a des principes, elle a ce côté un peu prude et elle fait attention à son image. Quoi que, maintenant, elle a bien changée. Je l'ai défleurée, lui ai donné goût au plaisir de la chaire et on ne l'arrête plus. Moi j'ai besoin de ça, d'une fille qui ose, qui veut impressionner, qui veut m'en mettre plein la vue. J'ai besoin de magie, j'ai besoin que ça gronde à l'intérieur. Qu'on puisse me déstabiliser. Prendre les devants, me dire oui, me dire non. Autoritaire. Quelqu'un qui me tienne à la baguette. Je croyais que ce genre de filles n'existait pas. Puis j'en ai rencontré une, et en voici une deuxième. J'ai laissé passé la première, je ne compte pas laisser passer la deuxième. Y'en aura pas trois. Je souris à sa réponse, elle pousse ma curiosité. " et tu agis comme ça avec tous les garçons que tu croises ? " c'est pas une attaque. Je suis intrigué. Si elle me répond oui, que grand bien lui fasse, je préfère une fille qui ose qu'une qui s'efface. Et si je fais partie d'un lot de garçons qu'elle fréquente et bien j'en suis tout bonnement honoré. Je m'estime chanceux qu'elle se soit approché de moi. C'est parti, elle prend de la peinture sur le bout de ses doigts et je soupire. " fermer les yeux, okay. " que je répète en les fermant. J'ai du mal à lâcher prise, à me laisser aller. Je vous jure. Quand on me demande de me détendre, j'y arrive pas. Pourtant, je suis pas un angoissé, du moins, je ne crois pas. Mais souffler et me relaxer, c'est pas dans mes habitudes. J'ai un frisson qui me prend la colonne vertébrale au touché de ses doigts froids. J'ai pas bougé, je me suis retenu de ne pas me dandiner. Je saisis son poignet pour la stopper quand elle se tourne vers moi et je guette son regard perçant. Les yeux rouverts, j'ai triché. " et si j'aime avoir mal ? " Je lâche sa main, peau douce, et la laisse continuer son dessin. Je me mets à rire quand je lis son prénom à l'envers. " on peut dire que je t'ai presque dans la peau. " grande première d'écrire son nom sur moi. D'habitude, les filles sont connues pour mordre ou griffer pour faire passer un message. Elle retire son haut et m'offre une jolie vue sur sa dentelle de sous-vêtements. Couleur que j'apprécie particulièrement. " attache tes cheveux. " moi aussi je peux donner un ordre. J'attends qu'elle s'exécute et je prends de la peinture bleue. Je commence d'abord par tracer une ligne de couleur, de son front jusqu'à son menton. Une petite indienne. Cela donne un côté sauvage. Puis je recule, je la contourne et une fois dos à elle, je mets du bleu tout le long de sa colonne vertébrale en descendant doucement jusqu'à ses reins. " moi aussi j'ai écrit quelque chose. " pas très inspiré sur le coup, j'ai dessiné un S puis un E et enfin un X. Je m'amuse. Si elle ne peut pas le voir de dos, elle l'a peut-être deviné au tracé à l'aveugle.

@Gustin Mahoney sensualité brute qui te liquéfie sur place. déglutissant avec cette impression d'avaler du sable. raison et modération muselées. sans scrupule. faisant disparaître toute incertitude. l'odeur de sa peau, un délice de fraicheur. épiderme qui te tiraille. les lippes mordillées, réfrénant ce désir de réinvestir sa bouche. débordée par ces émotions qui parlent de frustration et de maîtrise de soi. —  pas tous t'admets, tes billes qui demeurent accrochées aux siennes. seulement ceux qui valent la peine que je les embrasse. les mots qui sortent avec fluidité, droit au but. sans équivoque. c'était presque trop facile. cette alchimie inexplicable qui semblait se créer alors que vous veniez à peine de vous rencontrer. son corps disposé entre tes doigts. complètement à ta merci. les muscles qui se contractent instinctivement quand tes mains viennent caresser sa peau dénudée. les lippes qui remplacent les doigts à certains endroits. venant tendrement embrasser son épiderme. les gestes rassurants qui tentent d'apaiser cette crainte qui l'empêchait de se détendre complètement. la proie devenue le prédateur qui attrape ton poignet, vil trompeur. n'ayant pas respecté les termes du contrat. éclat d'un sourire qui ne faiblissait pas. si te fixer de ces prunelles avec avidité lui permettaient de se laisser aller, t'y voyais pas d'inconvénients. — je peux être plus violente, mais je risque d'y laisser une autre marque. une marque qui ne partira pas sous la douche, tu préviens, désignant d'un sourire énigmatique la trace rouge peinte sur son torse. pouvant sentir son souffle sur la base de ta nuque. palpitation qui nait dans ta gorge, gagne ta clavicule et ta poitrine. fébrile. nullement certaine d'être capable de maitriser la virulence de ce désir qui t'assaille de toute part. — presque c'est pas suffisant t'ajoutes, amusée par le ton impérieux qu'il prend à ton encontre. lui aussi pouvait se montrer autoritaire. et bordel qu'est-ce que tu pouvais aimer ça. exécutant ses ordres, venant docilement attacher tes cheveux. laissant ton tortionnaire venir à son tour marquer ton corps. envie qui se multiplie dès que lors que tu ressens son toucher. lorsque ses doigts viennent se poser sur ton nez. accalmie qui perdure quelques secondes. opales qui se ferment automatiquement. essayant de te concentrer sur le tracé. mots qui t'extirpent de tes pensées obscènes. — sex c'est ça ? persuadée d'avoir raison. faisant volte-face pour te mettre face à lui. pulpe rosée de ses lèvres qui t'attirent. —  tu sais que ça en devient compliqué de ne plus te toucher autrement qu'avec mes doigts ? les lippes qui viennent néanmoins se déposer dans le creux de sa nuque. les doigts qui s'entremêlent aux siens. un court instant. ne bougeant plus. — je te propose qu'on écrive chacun à notre tour ce qu'on a envie de faire à l'autre. par exemple. le corps qui recule pour venir tremper les doigts dans de la peinture de couleur verte. ça, c'est la première chose que je ferai après cette activité. dessinant kiss sur son bras. pour qu'il puisse voir de lui-même que tu n'étais pas là pour plaisanter. tu savais ce que tu désirais. et il venait de se placer en une soirée en haut de cette pyramide de convoitises.  

@Hera Goldberg Donc j'en vaux la peine. Je ne crois pas qu'elle ait raison. Dorénavant, les seules filles qui m'ont approché de si près, auxquelles je me suis intéressé, elles m'ont jetés. La dernière en date a toujours sa trace sur moi. Arriveras-tu à l'effacer ? De quelques coups de peinture ou de l'empreinte de tes lèvres. J'espère y arriver. Mais je ne veux pas que tu sois un bouche-trou. C'est pas dans mon envie, ni dans mes idées. A vrai dire, j'ai aucune mauvaise intention ni aucune intention particulière envers Hera. Elle me plait, c'est sûr, et je sais que c'est une joueuse et qu'elle aussi a besoin de distraction. Soyons le jeu de l'autre, le plaisir pour nous faire oublier. Si cependant, tu as quelque chose à oublier. " mh t'es du genre à aimer laisser ta marque. " ça tombe bien, moi aussi. A mon tour, je lui demande d'attacher ses cheveux pour ne pas les colorer, et puis ça donne un petit côté sauvage, j'adore ça. A mon tour de joué. Je prends de la peinture sur le bout des doigts et écris des lettres sur le bas de son dos. Maligne, elle a deviné. Sourire diabolique qui se dessine sur mon visage. " alors fais quelque chose de plus simple. " la peinture de nos doigts se mélangent et nos regardes se lancent des flammes. Sa proposition m'amuse et je ferme les yeux. " okay. " je ne bouge pas et ferme les yeux pour la laisser faire. Mh, elle dessine sur mon bras. Quatre lettres. Les deux dernières forment la même lettre. J'ai trouvé. " facile. " je rouvre mes yeux et regarde ce qu'elle a noté. C'était bien ça. A mon tour, maintenant. Je prends la peinture et j'agenouille, le regardé rivé vers elle. Ses jambes sont encore intactes, je dois changer ça. D'abord un L, puis un I, puis CK. Et quand je termine, je ne me redresse pas, j'attends de voir sa réaction.

@Gustin Mahoney tes doigts qui parcourent sa peau, devenue familière. le corps qui s'électrise de lui-même. dessinant tes envies sur ce corps encore inatteignable. inaccessible. pour le moment. tension palpable. intense. les regards qui se cramponnent. les doigts qui se lient. les âmes qui s'assemblent. en l'espace d'une soirée. tout semble si simple avec lui. si naturel. n'ayant pas ce besoin de réfléchir sur tes actes. ou de penser aux conséquences. tu vis l'instant présent. et t'espères sincèrement qu'il ne sera pas le dernier en sa compagnie. — suis-je si prévisible ? tu commences déjà à me cerner. trop rapidement. trop facilement... les ordres scandés. sex. kiss. chacun obéissant aux demandes de l'autre. son visage qui se trouvait si près du tien, à présent que tu pouvais sentir son haleine tiède sur tes lèvres. son regard noir qui t'envoûte, le dessin parfait de sa bouche qui t'attire, avec une telle force que t'es forcée de lutter pour résister au désir de la goûter de nouveau. n'arrivant plus à endurer la proximité troublante avec gustin. — fais grimper la température, je commence à avoir froid t'ajoutes, lueur taquine qui pétille dans tes rétines. attachant tes cheveux à sa demande, attendant impatiemment qu'il vienne apposer sa marque en retour. son corps agenouillé, face à tes jambes. c'est finalement sur l'une d'entre elles qu'il finit par peindre. désir qui grimpe subitement. endroit relativement plus sensible. quatre lettres si t'avais bien suivi. fin sourire qui vient naître sur tes lèvres, tes doigts qui s'agrippent à ses cheveux, à hauteur de ton ventre. — avant que tu ne commences à me lécher, je vais tricher un peu et récupérer le premier mot inscrit sur ton torse. les mains qui l'obligent à se redresser, son visage désormais à hauteur du tien. et avant même qu'il ne puisse riposter, tes lèvres se renferment sur les siennes. ta raison avait démissionné. te laissant submerger par les émotions qui déferlent en toi. par les sensations qu'il crée. sans même s'en rendre compte.   baiser fougueux que tu prolonges. prenant les commandes d'un geste spontané. il en fera de même quand ce sera son tour. les bouches qui s'écartent, vous permettant de reprendre votre souffle. — tu peux reprendre ce que tu t'apprêtais à faire. désignant d'un sourire taquin ta jambe marquée.

@Hera Goldberg A-t-elle vraiment froid ? Moi je bouillonne. La peinture ne réchauffe pas mais pourtant, je suis de braise sous la peau. Elle pourrait s'évaporer à vitesse folle. C'était quoi déjà cette idée ? Ah oui, on devait aller au paint bar pour faire plus ample connaissance, le tableau était déjà tout tracé ; quelques bières, cocktails, des dessins et rien de bien méchant. Mais nous, on a mis la vitesse supérieure, on a fait le rendez-vous à notre sauce. Et croyez-moi, je n'ai jamais eu un date aussi intéressant avec qui que ce soit. C'est atypique, c'est sensuel, intense, ça pousse la curiosité à son maximum. " on peut faire autre chose que la peinture, si tu veux. " je dis avec un sourire angélique tout en venant écrire le dernier mot sur sa jambe. Elle vient à peine de le lire qu'elle m'attrape par le visage pour me redresser. Mon souffle coupé, ses lèvres adoptent les miennes et je la laisse faire. Je suis pas surpris, enfin si agréablement. Elle est spontanée et j'aime ça. Cela peut-être une très bonne qualité mais aussi un vilain défaut. Je réceptionne Hera contre moi, mélangeant nos couleurs lorsque nos corps se touchent. Baiser que je lui rends, torride. Je mords ma lèvre à ses dires, ou son autorisation. Le jeu est excitant, on peut crier victoire et passer aux choses sérieuses. " j'espère que tu auras meilleur goût que la peinture. " pas envie de m'intoxiquer en la nettoyant de ma langue. Le feu vert lancé, je la porte pour l'asseoir sur le bureau, mon bureau, et je viens me caler entre ses jambes. Je réclame encore un baiser puis je l'invite à s'incliner en arrière pour me donner accès à son ventre. J'embrasse la peau intacte et au niveau de son nombril, je laisse l'empreinte de ma langue. J'embrasse aussi l'intérieur de ses cuisses, sans trop m'attarder sur son sous-vêtement. Je veux la faire languir, qu'elle me supplie de lui faire du bien. Mais je tiens mon pari, je la lèche du bout de la langue sans toucher l'élastique de sa culotte.