Comment tout ça avait commencé ?Tout ça parce que Lyosh refusait d’admettre avoir passé quelques heures vulnérables et dénudés avec ce gars ? Lui qui voulait garder son image impeccable, garder le contrôle de la situation, il faisait quoi là maintenant ? Il se retenait de faire quelques bruits indécents qui confirmeraient que ce type avait raison, qu’il aimait ça, qu’ils avaient passé du temps ensembles, pire qu’il était ce genre de mec : gays. Et pourtant, il était là tout contre lui, le coinçant contre le mur, à torturer délicieusement son lobe trop sensible. Rien n’allait plus. Il ne sentit pas l’hésitation de son acolyte,  parce que chaque instant d’hésitations de Rafael était des bouffés d’airs que Lyosh saisissait pour essayer de calmer ses esprits qui s’échauffaient. Il suffirait de repousser Rafael violemment de préférence, de lui dire d’aller au diable lui et toute son engeance. Mais non, au lieu de ça, ces deux petits mots susurrer à son oreille lui donna la chaire de poule, et s’il écoutait ses envies, ses impulsions ça allait mal finir. Il s’entendit lui répondre fermement « Non. » Supplier ? Lyoshka pourrait être outré, s’il ne désirait pas tant que son bourreau recommence à le torturer. En fait il était outré, un mec comme Lyosh ça ne suppliait personne, il donnait des ordres lui, les autres le suppliaient, pas l’inverse. Pourtant à la seconde où Rafael pressa son corps contre son entre-jambe, il étouffa de justesse d’un gémissement gênant qui tentait de s’échapper. Tout ceci était gênant, embarrassant, affligeant et un brin malsain, aussi Lyosh préférait tourner son visage en contemplation d’un mur. Si Lyosh avait été sujet aux rougissements, il aurait été rouge d’embarras, heureusement ce n’était pas le cas. Les mouvements imposés par son partenaire le forcèrent à se mordre la lèvre inférieure, avant qu’il ne décide de répliquer un peu. Il écarta ses cuisses de façon a créer un espace suffisamment grand pour y engouffrer celle de Rafael, et rendre son petit jeu équitable. Le Russe sentait l’espace dans son pantalon se réduire à mesure des va et vient tissus contre tissus, pas de doute, le désir grandissait, son désir pour ce mec, ce désir de plus dans cet endroit trop public. Sa garde s’étant abaissé et étant remplacé par cette envie, Lyosh n’avait pas été capable de retenir plus longtemps des gémissements qui pourraient lui coûter trop chers, et pourtant c’était si… agréable. Il perdait la tête, et dans sa position ce n’était vraiment pas la chose à faire, il préféra alors lâcher sa prise sur le haut de Rafael et le repoussé, respirer et se calmer, mais en réalité, ce n’était pas forcément la meilleure décision. Ce mec était pas mal objectivement, mais à ce moment précis, Lyosh n’avait aucunes pensées normales en tête. C’était pourtant si simple, il prenait ses affaires et se barrait en courant, si simple, et pourtant il restait là collé contre ce mur. Son regard glissa à la ceinture de son vis-à-vis avant de s’attarder sur ses lèvres, et dans un geste qui n’avait rien de réfléchit, Lyosh attira Rafael à lui, crashant ses lèvres contre les siennes. C’était foutu, Alyoshka voulait plus, il voulait la totale, quitte à perdre l’esprit autant que ça soit ici et maintenant avec ce mec qui semblait vouloir ça aussi, il n’y avait personne à cette heure, alors autant en profiter. Le baiser de Lyosh était demandeur, impatient, et un brin désespéré par le besoin de plus de contact, de plus de peau, de plus de plaisir, de plus de tout…

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Rafael s'était sentit coupable au début de lui imposer quoi que ce soit. Parce que Rafael n'est pas du tout un mauvais garçon, bien au contraire, alors forcément il n'avait aucune idée de pourquoi il lui avait demandé de le supplier. A croire que son esprit avait glitcher pendant quelques secondes. La réponse du Russe, ferme le rassura au moins. Si Alyoshka ne voulait pas quelque chose, il le ferait savoir, c'est comme ça que Rafael le prit, et ça calma ses doutes et sa petite culpabilité du début. Et tandis que Rafael s'appliquait à le rendre fou, il sentit son acolyte tournée son regard au loin, et le prit mal. Peut être que tout ça gênait Alyoshka, mais Rafael et son besoin constant de réassurance, le prirent mal et pourtant ça ne l'arrêta pas. Il fut agréablement surpris quand alyoshka lui fit de la place entre ses cuisses pour s'y engouffrer gentiment. Ce frottement entre eux le rendait dingue, et tout ce que Rafael entendait était leur bruit de respirations trop courtes, ou son coeur tambourinant à ses tempes. Il pouvait sentir le désir du Russe grandir à chaque instant de concert avec son propre besoin. Ce n'était pas le genre de Rafael de faire ce genre de choses n'importes où, mais il devait avoué qu'il se délectait de ce moment privilégié entre eux. Son propre désir commençait aussi a venir à court de place pour grandir, et les gémissements qui émanaient de Alyoshka, aussi bien que de Rafael ne lui laissait aucun répit. Rafael luttait contre son envie de glisser sa mains sous les affaires de ce type et d'aller caresser ses parties intimes. Il luttait contre lui-même et ses folles envies de beaucoup plus de peau contre peau, de plus de gémissement, de plus de plaisir, de goûter à nouveau à tous ce que la douce folie des orgasmes lui procurait. Quand le Russe le repoussa, toute cette folie, cette frénésie délectable s'arrêta soudainement, laissant Rafael frustré, et surprit. Il aurait aimé avoir une réplique, ou quelque chose dans ce goût là, mais tout ce qu'il arrivait à faire c'était de fixé le Russe, et de suivre le chemin de ses yeux. Rafael n'avait nullement besoin lui, de poser les yeux sur la ceinture de son vis-à-vis pour savoir que Alyoshka était tout autant excité que lui. Ils avaient partagés cette proximité trop restrictives qui faisait qu'il savait exactement à quel point ils étaient à court d'espace dans leurs pantalons trop étroits pour eux désormais et Rafael ne rêvait que de lui rendre sa liberté à cet instant. Le silence plana, mais heureusement ce fut un moment de courte durée avant que le brun face à lui ne l'attira à lui à nouveau, mais cette fois pour échanger un baiser plus langoureux qu'autre chose. Il ne fallut pas longtemps à Rafael pour prendre les devant et approfondir ce baiser, scellant de leurs langues cette intimité pas vraiment nouvelle qu'ils avaient déjà partagé, tandis qu'il essayait désespérément de ne pas aller trop vite malgré son envie d'unir leurs corps dans la seconde. Il ne résista pas à l'envie de glisser ses mains sous le t-shirt de son acolyte et de parcourir, à nouveau, les prairies si douces de sa peau, des caresses qui ne durèrent pas longtemps parce que Rafael n'avait aucun contrôle sur lui-même et qu'il se retrouva en deux secondes à s'attaquer à la ceinture du Russe, dans la seule optique de pouvoir profiter très rapidement de la seule partie qui l'intéressait vraiment chez ce mec.


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Lyosh complètement perdu dans cet instant intime et luxurieux ne prit absolument pas mal l’initiative de Rafael, bien au contraire. Son désespoir dans cette quête effréné du plaisir accueillit avec positivité la langue de son acolyte. A vrai dire si il avait pas prit les devants le Russe aurait finit par s'imposer là aussi. Alyoshka n'était pas un homme qui appréciait qu'on le fasse trop attendre, ou qu'on lui dise non. Ne vous trompez pas, abuser de quelqu'un n'était pas vraiment son genre, mais il était trop habitué à prendre ce qu'il voulait par la force, heureusement il n'avait jamais été eu de l'intérêt ni le penchant pour abuser sexuellement de qui que ce soit. Lyoshka ne pouvait pas avoir tous les défauts du monde, heureusement. Lyosh quant à lui se laissait complètement consumé par le besoin et le désir ne retenant pas des frissons au contact des mains de Rafael sur sa peau. Ce simple contact que Lyosh repousserait si il était dans un état normal, le rendait complètement nécessiteux d'un peau à peau. Il aurait préféré que Rafael continue de toucher toute cette pauvre peau qui ne réclamait que ça mais le plus vieux commençait déjà à défaire la ceinture du Russe. Un sourire traversa son visage malgré qu'ils continuaient de s'embrasser avidement , Lyosh ne supporterait pas que ce baiser langoureux s'arrête pour une quelconque raison. D'ailleurs il décida de s'occuper lui aussi des vêtements de Rafael qui était beaucoup trop encombrant et commença aussi par la ceinture du Dominicain. A court d'air, les poumons prêt à exploser à cause de toute cette activité, Lyoshka n'était toujours pas prêt de laisser les lèvres de Rafael ou encore moins sa langue tranquille. Au contraire, il en voulait plus, encore plus de Rafael, plus près, plus dénudé. Et il était sur le bon chemin, il avait réussit à débarrassé son acolyte de cet affreux ceinture et s'attaquait à mettre à jour ses hanches quand quelque chose perturba Lyosh. Des bruits. Il crut avoir rêvé, pourtant il resta bloqué, a l’affût, quand ses oreilles confirmèrent ce qu'il redoutait plus que tout. Des éclats de voix, de rires, de conversations à l'extérieur cette pièce. Et malgré tout le besoin vitale que Lyoshka avait de faire l'amour avec ce type, son cerveau prima sur tout le reste, son instinct de survie et de protection se déclenchèrent en une fraction de seconde. Il repoussa Rafael violemment loin de lui, et se rhabilla en deux secondes chronos. Ajustant sa pokerface habituel, bien qu'un brin toujours dans la rêverie d'un moment de pur bonheur qui n'arriverait pas, il ramassa ses affaires de sports, et décida qu'il était temps de prendre la tangente en direction de la porte, mais c'était sans compter sur son partenaire de crime dans la pièce....

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Ils n'étaient plus très loin de ce que Rafael et Alyoshka désiraient plus que tout au monde en cet instant. Chacun s'occupant des vêtements encombrant de l'autres, ce baiser passionné et fiévreux ne semblait s'arrêter pour rien au monde, et Rafael devenait fébrile à l'idée d'obtenir un autre éclat intime avec ce type, un autre petit moment privé volé a ajouté aux souvenirs un peu brumeux d'une nuit passée il y a des années. Dans cet océan de sensations et de silences entrecoupés par leurs respirations et leurs appréciations mutuelles, Rafael ne comprit pas la soudaine immobilité de Alyoshka, ce moment où le Russe se transforma en statue comme le félin qu'il était à l'affut de sa prochaine victime. A l'instant où Rafael voulu lui demander ce qui se passait, il entendit aussi des bruits de voix, et la réaction de son partenaire de laissa pantois. En un bref instant, il fut repoussé par l'homme qui l'avait attiré à lui quelque instant plus tôt, et sous son regard confus il pu voir Alyoshka se rhabillé par une vitesse déconcertante. L'instant d'après son visage ne laissait même plus paraître les stigmates du besoins viscérales qui tenaillaient encore Rafael. Au moment où il le vit ramasser ses affaires, le dominicain comprit qu'il devait le retenir ou il ne le reverrait jamais. Pourquoi ? Comment ? Rafael n'en savait rien, alors il lui attrapa le bras quand il passa devant lui, le retenant, il sortit alors la seule chose que son cerveau réussit à pondre en deux secondes chronos. « Donnes moi ton numéro. » Il se doutait que Alyoshka lui dirait d'aller brûler en enfer, et voyant sa réaction au fait d'être presque surpris dans une position compromettante, il rajouta. « Sinon je leur balance que tu m'a sucé. » A la seconde où ses paroles traversèrent sa bouche, Rafael fut consterné par lui-même. Il faisait chanté ce gars pourquoi ? Pour le revoir? Pour l'emmerder ? Lui donner une leçon? Aucune raisons valables ne pouvaient se trouver pour justifier de outer quelqu'un par la force. Et pourtant, il venait d'utiliser cet argument. Rafael était pathétique, mais pour sa défense, bien que rien ne puisse atténuer ce qu'il venait de faire, il avait encore ce désir et ce besoin d'Alyoshka qui ne s'était pas évanoui. D'ailleurs, il était encore débraillé, le pantalon sur les hanches laissant bien apparaitre ses sous-vêtement ne couvrant absolument pas son désir. Il allait probablement regretter plus que ses mots d'ailleurs



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