@Roman H.-Abbott La voilà arrivée cette fameuse soirée d'Halloween. Un mois qu'elle en entend parler et sûrement un mois que toute la ville se prépare pour ce grand moment. Elle appréciait l'horreur tout comme le paranormal, il lui arrivait même de visiter des lieux abandonnés de temps en temps, donc elle était plutôt impatiente de découvrir l'hôtel. Des yeux émerveillés une fois les lieux retrouvés, elle n'était pas déçue. L'ambiance était aussi bonne que morbide. Habillée de sa longue robe dorée, elle s'infiltrait dans la foule pour tenter de rejoindre le bar et se prendre un verre. Les yeux qui font le tour de la salle et un petit soupire qui s'échappe. Heureuse d'être ici mais effrayée de passer une soirée trop vide. Elle voulait découvrir tout l'hôtel et il fallait qu'elle déniche un acolyte de soirée, elle appréciait peut-être les lieux, mais peut-être pas assez pour se balader en louve solitaire. Un nouveau soupire qui s'échappe lorsqu'elle reconnait la silhouette du loup au loin. Elle était pas du genre jalouse d'habitude, mais elle a bien du mal à s'empêcher de lever les yeux au ciel en voyant le petit chaperon rouge accrochée à son bras. Elle aimait pas ce sentiment, elle savait pas pourquoi elle ressentait ça. Peut-être parce qu'elle aurait préférée être à la place du chaperon, celle qui va se faire dévorer par le loup ce soir. C'était peut-être mieux de l'ignorer et de garder cette colère au fond d'elle, parce que ça passera sûrement et qu'elle s'habituera un jour à passer ce genre de soirée toute seule. Quelques conversations qui s'échangent avec des amis qu'elle croise et les yeux noisettes qui se posent finalement sur la carrure masculine de Roman qui vient prendre un verre à son tour. Cette fois seul, elle se retenait de lui envoyer quelques mots, alors elle restait silencieuse, espérant qu'elle n'était qu'un élément du décor parmi tant d'autres. Parce qu'elle a aucunement envie d'expliquer pourquoi elle est en colère, elle a elle-même du mal à le comprendre.

Même s’il n’y croyait pas une seule seconde, peut-être que Roman aurait dû s’inscrire au Ouija et y suivre sa partenaire du jour afin de ne pas se retrouver seul au bar très rapidement. Trop, sans doute. L’idée de l’y rejoindre lui traversait rapidement l’esprit mais l’étudiant savait qu’il ne ferait que ruiner l’expérience pour les autres participants, ce qui était un peu dommage. Une part de lui espérait, aussi, tomber sur sa meilleure amie qu’il n’avait pas eu l’occasion de voir beaucoup dernièrement. Entre les cours et les olympiades, le mois d’octobre avait été chargé et Roman se doutait que, en tant que vice-présidente, cela devait être pire pour elle que pour lui. Il n’empêche que le brun commençait sincèrement à s’inquiéter et espérait que ce n’était pas lié à sa rupture avec Easton. Peut-être qu’Aly était tout simplement avec les autres, au Ouija, car peu de personnes étaient présentes à la soirée pour l’instant. Un verre à la main, son regard balayait la pièce à la recherche de la brune mais c’est Orphéa, un peu plus loin, qui capta son attention. Un sourire pris place directement sur ses lèvres, se dirigeant vers son amie dont la tenue était à tomber. Si certains avaient misé sur la terreur, beaucoup sur la vulgarité, Orphéa était juste sublime et bien que dénudée, très classe dans sa robe dorée. « Toi aussi, tu te décides à devenir une Pfo ? » Il lui demanda, narquois, une fois à sa hauteur, avant de lui tendre le verre qu’il avait récupéré au bar pour elle juste avant d’aller à sa rencontre. Sous son masque de loup, son visage à lui n’était pas visible mais il comptait sur la présidente pour reconnaître sa voix et se souvenir de ce costume dont il avait brièvement parlé par messages. « Je pensais que tu participais au Ouija? » C’est en tout cas ce qu’il avait compris lorsqu’elle avait tenté de le convaincre de l'existence des esprits.
@Orphéa Wertheimer

@Roman H.-Abbott Elle l'avait bien vu pendant la course d'orientation cette tension étrange qui se trouve entre Roman et Wendy. Le brun lui avait déjà parlé de leur relation et c'est bien pour ça qu'elle s'en voulait de ressentir une tel jalousie en les voyant arrivés ensemble ce soir. Peut-être trop naïve, elle avait l'espoir que ça n'arrive pas. Pauvre enfant mise de côté, t'es pas celle qu'on choisis et il faudrait que tu t'y habitues Wertheimer. Peut-être que le mieux était de prendre ses distances, les laisser vivre leur idylle toxique et comme ça, éviter toute haine qu'elle pourrait recevoir. Miss pacifiste, elle veut pas de problème. Elle le savait et elle lui avait dis, mettre de l'ambiguïté dans une amitié ça peut tout détruire et c'est le sentiment qu'elle ressent ce soir. Les yeux dirigés vers la foule, les pensées qui se perdent. La tête qui se secoue légèrement et l'esprit qui revient sur terre lorsqu'elle reconnaissait la voix du Abbot lui énoncer quelques mots. Hein ? Une pfo ? Lorsqu'elle avait pris sa robe, elle n'y avait pas vraiment pensée. C'était comme un petit coup d'oeil pour prouver que le dorée ne leur appartient pas. Sois proche de tes amis, mais encore plus de tes ennemies n'est c'pas ? Les épaules qui se haussent, elle ne lui offrait pas la bonne humeur qu'elle lui offrait d'habitude, elle arrivait pas à se forcer. Un faible sourire qui s'affiche lorsqu'il vint lui tendre un verre, comment tu sais que j'en avais besoin ? Merci. Regard qui se pose sur son visage masquée, il fallait qu'elle se détende, elle voulait pas tout ruiner, mais c'était plus fort qu'elle. Une grande gorgée qui s'avale et les épaules qui se haussent à ses mots. Je trouve le ouija malsain, c'est le meilleur moyen de provoquer des esprits qui préfèrent rester tranquille. Voir les lieux et les découvrir, pourquoi pas. Mais pas directement communiquer avec eux. Tu te retrouves tout seul c'est ça ? Donc tu viens me voir, c'est si simple hein.

En temps normal, c’est tout sourire que Roman retrouverait Orphéa mais si elle semblait motivée, encore hier, à travers ses messages dans le groupe de la Adams, c’est une toute histoire aujourd’hui. La jeune femme lui donne l’impression d’être totalement blasée par sa remarque, ou sa présence, et Romi ne peut s’empêcher de se demander si un nouvel article a fait son apparition sur Veritas, qu’il surveille pour sa part rarement. Il ne prend pas la peine de répondre à sa remarque sur les Pfo et sourit lorsque la présidente le remercie, même si elle ne peut pas le voir derrière son masque. Nouveau haussement d’épaules qui confirme que la blonde n’est pas d’excellente humeur aujourd’hui. « Si tu le dis. » Lui, les esprits, il n’y croit pas une seule seconde, il n’y a donc aucune crainte de venir les déranger, pas plus qu’il ne trouve intéressant de prétendre qu’ils sont parmi eux. « Pour un moment, oui. Et toi ? Il est passé ou ton cavalier ? » Ce n’est pas un drame, il y a un tas de personnes qu’il connaît et à qui il peut aisément faire la conversation. S’ils sont venus à deux avec Wendy, ça reste une soirée, le but n’est pas de ne pas adresser la parole aux autres. « T’as laissé ta bonne humeur au placard ? » Ne peut-il s’empêcher de demander, afin d’aller à la pêche aux infos sur ce qui met tant son amie de mauvaise humeur. « Il me semblait qu’on était là pour fêter comme il se doit la participation aux olympiades. » La participation mais surtout les deux victoires sur quatre épreuves, leur maison s’en sort plus que bien et il espère que le lui rappeler pourra lui rendre le sourire car il n’aime pas la voir comme ça. Surtout pas en sachant qu’elle attendait impatiemment cette soirée.

@Roman H.-Abbott Poupée solaire, sourire qui se sépare rarement de ses lèvres. Lorsque ça n'allait pas, c'était toujours voyant sur son visage. Sa façon de parler et ses mimiques qui trahissent ses émotions. Parce qu'elle aurait mieux fait de s'éloigner pour ne pas croiser ta route Roman. Parce que c'était mieux de cacher ce mal-être, mal-être qu'elle avait du mal à comprendre et expliquer. Alors c'est ça la jalousie ? C'est pas quelque chose qui l'a touche en général, même avec son ex. Mais il faut croire qu'il y a un début à tout. Parce que c'est surement dans ce genre de moment que l'amitié déraille. Elle pensait pouvoir mêler cette ambiguïté à cette amitié, mais encore ce soir, elle voit bien qu'elle en est pas capable. Parce qu'elle s'attache beaucoup trop vite. Petit coeur d'artichaut sûrement bien trop sensible. J'ai pas de cavalier. Mots froid qui s'échappent, pourquoi voulait-il remuer le couteau dans la plaie ? parce que ça fait quelques mois maintenant qu'elle s'est habituée à faire cavalière seule. Sentiment qu'elle n'apprécie pas forcement, préférant la compagnie et la chaleur humaine face au froid de la solitude. Les yeux qui se détournent lorsqu'il lui faisait remarquer sa mauvaise humeur, évidemment Orphéa, sois pas idiote, c'est une évidence qu'il se pose des questions. J'suis pas d'humeur finalement, je pense que je vais pas rester longtemps. Elle arrivait pas à s'ouvrir et dire ce qui tiraille son coeur. L'alcool n'était certainement pas assez présent pour lui donner du courage. C'était déjà compliqué, elle ne voulait pas empirer leur relation. Ecoutes, laisses tomber Roman, t'as certainement mieux à faire que me parler, alors passes une bonne soirée. Couper cours à la conversation avec l'envie de s'éloigner. Parce que c'était plus simple de fuir que d'assumer cette jalousie qui l'a ronge.

Décidément, l’humeur n’est pas vraiment à la fête à cette soirée d’halloween. Roman est heureux d’avoir croisé, un peu plus tôt, Jessie qui l’a, lui, accueilli tout sourire. Avec Orphéa, c’est la douche froide et l’allemand à un peu de mal à se dire que ce n’est en rien lié à lui lorsqu’elle lui dit sèchement ne pas avoir de cavalier. Est-ce que c’est ça, le problème ? Peut-être que la présidente s’attendait à reçevoir une invitation de la part du Adams mais la décision d’y aller avec Wendy a été prise il y a plusieurs semaines déjà. Et puis, il n’a aucune obligation envers elle et Romi espère sincèrement que les quelques nuits passées à s'essouffler dans les bras l’un de l’autre ne lui donne pas l’impression que c’est le cas. Il hésite à lui dire que c’est d’autant plus fun, de venir en solo, mais s’abstient, à peu près certain qu’Orphéa ne partage pas son avis. « Oh. C’est dommage, t’avais hâte. » Et elle le lui a fait savoir, tant en privé que dans la conversation de la confrérie. « Si j’avais mieux à faire, je ne serais pas venu vers toi mais je te laisse tranquille. » N’étant pas venu ici pour se prendre la tête, Romi préfère baisser les bras sans même d’essayer de définir ce qui la dérange car il n’est pas certain de savoir quoi faire de sa réponse s’il est concerné d’une manière ou d’une autre. Il n’a certainement pas envie que les choses se compliquent mais sans doute qu’il aurait dû le voir venir, lorsque Orphéa parlait du Summer Camp comme d’une erreur. « Tu sais où me trouver si tu veux parler. » Pas ce soir, mais de manière générale. Car il est bien conscient de ne pas être le centre du monde et sa mauvaise humeur peut venir de toute autre chose, peut-être grave, qu’elle aimerait confier. Romi se rapproche pour déposer un baiser sur sa tempe et lui adresse ensuite un sourire forcé. « Essaye de profiter un peu de la soirée. » Il souffle et fais un pas en arrière pour rompre leur contact, attendant qu’elle le congédie une bonne fois pour toute avant de prendre la décision de s’éloigner. Il s'en veut un peu de la laisser seule dans un état misérable mais Roman ne souhaite pas, non plus, lui imposer sa présence et sait que sa cavalière risque de lui faire la misère si elle le trouve en compagnie de leur présidente à son retour.