épuisée par cette longue journée, tu t'empresses de rentrer chez toi. cours qui s'étaient succédés sans fin. l'esprit confus par cet apport d'informations beaucoup trop importantes.  ouvrant la porte d'entrée à la volée, prenant le temps de ranger correctement ton manteau et tes chaussures à leur emplacement prévu. perfectionniste jusqu'au bout. le sourcil arqué quand tu vois ton colocataire kobe allongé sur le canapé. avait-il décidé de passer toute la journée avachi de la sorte ? ça n'allait plus. tu te devais d'agir. le bouger, le secouer. lui donner envie de de se battre et de se changer les idées. sa tête tournée vers le plafond, son corps allongé sur le dos, il semblait somnoler. alors tu viens t'accroupir à sa hauteur. posant délicatement tes deux mains sur ses yeux. et venant souffler à son oreille. "devine qui c'est ?"
@Kobe Langford.     

Depuis un peu plus d'une dizaine de jours seulement, Susie avait débuté ses séances chez le psychologue. Elle voulait s'y rendre de son propre chef, tant que tu lui promettes de venir la rechercher. Promesse liées par vos deux petits doigts et le sourire gagnant de la fillette. N'ayant pas cours cet après-midi tu avais profité de ces deux heures de temps libre pour rentrer et reposer à la coloc. Tu avais mis en fond sonore la dernière composition que tu avais créer, histoire de corriger certaines notes par la suite mais tu avais fini par t'endormir. En fond sonore même si la musique est mis à son minimum, tu entends la porte claquer au loin, signe qu'un de tes colocataires est rentré. Quelques minutes plus tard, la voix chantonné de Hera te donne l'indice suffisant pour répondre à sa question. « Un adorable petit trublion ? ». Ton timbre de voix est amusé, alors que tu soulèves la paume de la main de la Goldberg, un mince sourire amusé aux coins des lèvres.
@Hera Goldberg

ton myocarde ébranlé quand tu le voyais si attristé. peinée par cette situation chaotique qui l'accablait. désirant lui apporter tout le réconfort qu'il méritait. bonheur et sérénité semblaient le fuir en ce moment. te sentant investie d'une mission de la plus haute importance. chasser ses pensées sombres et moroses. lui prodiguer affection et tendresse. à volonté. sourire qui s'élargit face à l'évocation de ce surnom affectueux qu'il aimait te donner. "adorable, merveilleuse, fabuleuse, parfaite petite trublion tu voulais dire ?" ta paume prise dans sa main, les opales qui s'ancrent mutuellement. traits fatigués d'un visage perdu qui te sautent aux yeux. "je sais que t'es fatigué mais tu crois que t'aurais encore un peu d'énergie pour être avec moi ? hors de question de te laisser tout seul..." le visage penché en avant, tes lippes qui se déposent sur sa joue la plus proche. avant de reculer de quelques pas pour le laisser se relever. "t'as mangé un bout ? tu veux que je te prépare quelque chose ? ou tu préfères sortir ? ou sinon je te fais couler un bain chaud ? je peux même te frotter le dos si t'es trop fatigué. hera goldberg à ton service" t'ajoutes, malice dans le regard, taquinerie dans le sourire adressé. plaisantant, presque à moitié. surtout la fin.
@Kobe Langford  

Beaucoup de choses ont changés depuis ta séparation avec la Beauregard, en autre le fait que tu retrouves les joues de la colocation dont fait partie la jolie blonde. Hera a toujours eu le sens de l'exagération mais dans un registre qui la rend encore plus lumineuse et étrangement vos caractères s'accordent plutôt bien. « Oserais-tu lire dans la profondeur de mes pensées Goldberg ? ». L'interroges-tu d'un air amusé tout en la considérant d'un clin d’œil de la même note. Tu te relèves alors en position assise sur le canapé ses prunelles figées sur les tiennes. L'air angélique de la blondinette est parfois déconcertant mais la neutralité de ta conscience se pose uniquement sur l'horizon de ses dires. «  J'ai toujours un peu de temps pour toi depuis qu'on se connaît. J'ai un peu plus d'une heure car après je dois aller chercher susie ... ». Ses lippes se posent délicatement sur ta joue gauche alors qu'elle s'éloigne la seconde d'après. Tu te lèves alors pour aller éteindre le morceau que tu avais lancé sur ton ordinateur portable. Sa tirade t'arrache un mince rictus amusé aux coins des lèvres alors que tu reviens vers elle, votre proximité ne se résumant à une poignée de centimètres. Tu te penches à ton tour vers elle pour lui glisser à l'oreille. « Ne dis pas des mots qui pourrait être plus lointain que de simples mots, Hera. ». Tes mots sont un murmure de véracité car entre la métaphore et la réalité il n'y a parfois qu'un pas. « Néanmoins, je veux bien manger un morceau, je meurs de faim. ». Et pour cause tu n'avais pas mangé depuis la veille de l'après midi.
@Hera Goldberg

"Je me permettrai pas de m'immiscer dans tes pensées langford voyons… pourquoi ? Tu pensais à moi ?" sourires complices échangés. Le laissant se relever pour te faire face. Ayant toujours apprécié cette complicité évidente entre vous. Cette facilité déconcertante pour communiquer. Et vous apprivoiser mutuellement. La musique désormais éteinte, il ne vous reste que vos sourires et vos regards pour formuler ces pensées intérieures. Plongeant tes opales émoustillées dans les siennes. N'arrivant pas à déchiffrer ces intentions. Ni à comprendre lorsqu'il se jouait de toi. Lui qui d'ordinaire était si sérieux. Revoir ce bout de personnalité semblait loin de te rendre indifférente. Charme qui opérait. Bien trop aisément. Le laissant venir jusqu'à toi. Semblant être sur la même longueur d'ondes. Égarés dans ce jeu du chat et de la souris. Toi qui t'approche, lui qui s'éloigne. Lui qui vient à toi, et toi qui ne recule pas. Pas cette fois-ci. Intriguée de voir jusqu'où il serait lui aussi capable d'aller. "je pensais chacun des mots que j'ai dit kobe. À toi de me croire ou non" tu répliques, réprimant un frisson alors que son souffle chatouille ta nuque. "tu veux sortir ou je te prépare un truc rapidement ? Ou on peut se faire livrer aussi" t'ajoutes, réduisant encore plus cette distance. Le regard intense qui le fixe sans se départir de ce sourire énigmatique.
@Kobe Langford.  

instantanément tu arques un sourcil à ses propos car s'il y avait bien quelque chose que tu appréciais chez l'une de tes nouvelles colocataires c'était sa spontanéité, sa fraîcheur de vivre sans la moindre complication. Une simplicité apparente qui plaît cela va de soit. « Permets moi d'en douter ma belle, si tu avais ce don ta curiosité te pousserait à le faire, ou bien je suis carrément dans l'erreur ? ». Lui dis-tu tout en la considérant d'un clin d’œil mutin et amusé alors que tu éteins le morceau de piano de ta propre composition. Le silence est une dorure que tu apprécies de façon coutumière et alors que scintillent vos sourires communs, vos répliques respectives laissent œuvrer un jeu. Un jeu de charme, de séduction où l'implicite ne demande qu'à ne devenir explicite sans langue de bois. Depuis le début de votre rencontre et amitié, la jeune blonde te connaît silencieux et sérieux tout à la fois, une énigme qu'il est compliqué de rédigé. Seulement, les dernières semaines qui ce sont écoulées ont été rudes si on peut le dire ainsi. Le myocarde ayant été mis à rude épreuve tant par la perte de ta meilleure amie, que par la garde de sa propre gamine – sans oublier ta rupture avec celle que tu pensais être la femme de ton existence. Les mots sont profonds mais tu l'as toujours été après tout. Aujourd'hui, le cœur a repris ses habitudes d'autrefois et s'est de nouveau muraillé derrière son roc de glace et son armure pour panser ses failles.  Tu n'es pas surpris par ses paroles, elle attend juste un mot ou un acte de ta part suite à tes derniers dires. Tes obsidiennes prennent plaisir à se perdre dans l'océan coloré de ses iris délicieuses. Un rictus mystérieux au coin des lippes, ton attitude d'ange rigolard reprend ses aisances. Votre proximité s’accroît lorsque tu scelles tes lèvres aux siennes. Une douceur de pression que tu veux légères car tu ne veux rien lui imposer. Un baiser à la fois séducteur, pensé certes mais avant délicat d'un charme qui reprend naissance. « Maintenant c'est désormais à toi de vouloir y croire – ou pas. ». Lui dis-tu d'un léger murmure contre ses lèvres avant de reculer en direction de la cuisine. « On peut se faire livrer, qu'est-ce que tu veux manger ? ».
@Hera Goldberg

— je vais opter pour l'option du mystère. après tout ta colocataire est une chiromancienne, la magie elle connait plutôt bien. sourire énigmatique qui fleurit sur tes lippes. le laissant se rapprocher. venir jusqu'à toi. brebis égarée qui semblait être attirée par la lumière du loup, délivré de sa cage. libéré de ce poids qui pesait sur ses épaules depuis quelques semaines. intriguée par son comportement. lui qui d'habitude s'enfermait dans le silence et le mutisme. il était rare de le voir s'ouvrir à toi. et c'était pas pour te déplaire. décontenancée par ce jeu de séduction qui venait de se mettre en place. les âmes qui se rapprochent, les coeurs qui semblent battre à l'unisson. à cet instant précis où il vient déposer ses lèvres sur les tiennes. baiser chaste. bref. mais plutôt révélateur de ses intentions dissimulées. l'étonnement vient se peindre sur les traits de ton visage abasourdi. n'ayant pas eu le temps d'y répondre. tu ne t'y attendais pas du tout. revirement de situation. les iris bleutées qui s'écarquillent de stupéfaction. goût inachevé qui te reste en travers de la gorge alors qu'il s'éloigne déjà pour rejoindre la cuisine. tes pas qui talonnent les siens. ne comptant pas en rester là. — viens par là toi. le ton direct et abrupt. les mains qui viennent se plaquer contre son torse. le poussant contre le frigo. tes lèvres qui viennent chercher ses jumelles dans un baiser beaucoup plus intense que le premier. ton corps avide qui se colle contre le sien. les souffles qui se mêlent. le corps qui s'enflamme. brièvement. avant de reculer. pour reprendre ton souffle. — italien ça te va ? tu ne cherches même pas à comprendre ces impulsions. t'en avais envie. et t'allais clairement pas t'excuser pour ça. surtout quand il avait initié le premier baiser. quand il avait franchi de lui même la ligne.
@Kobe Langford 

Ces paroles ont le don de t'arracher un rictus amusé, voir un brin moqueur à la commissure des lèvres. Il faut dire que depuis que tu vis en colocation, la jeune femme agit comme une brise nouvelle, revigorante tant au quotidien que le moral de l'ensemble des gens qu'elle côtoie. Attractive a souhait, Hera est une véritable énigme à sa manière comme tu sais l'être sans réellement le voir. Spontanéité de charme, rien à redire la jolie blondinette porte bien son appellation digne de la divinité grecque dont elle porte le nom. Entre vous s'installe une alchimie à peine dissimulé, un jeu de chat et de souris qui s'auréole d'un mystère étrange mais qui semble vous convenir. Âme de nuance, tu agis toujours dans la brime évasive, ce qui indirectement est un charme qui te caractérise. Hésitation entre les mots énoncés, tu décides de passer à l'étape de l'acte en capturant doucement ses lèvres avant de reculer, rictus doux et taquin accroché à tes traits d'ange rigolard. Désormais, c'était à elle de te croire ou pas du tout. Tu ne voulais rien imposer à personne, chacun est libre. Tu rejoins alors la cuisine dans l'optique d'aller chercher quelque chose à boire lorsque le début des propos assuré de la Goldberg trouvent leur fin sur sa bouche venant chercher la tienne. Dos collé au réfrigérateur, le baiser est profond que cela soit dans l'intensité ou encore dans les gestes. A ton tour, tes lippes jouent avec les siennes. Une danse qui trouve naturellement sa symbiose tandis que l'une de tes mains caresse ses hanches, l'autre sur sa joue. Elle recule a son tour, vos souffles à peine court et sa réplique t'arrache un énième rire. C'est le revers du jeu auquel vous aviez pris part tous les deux. Tu essuie le coin  de ta bouche tout en hochant la tête. « Cela me va ... ». Lui dis-tu tout en prenant enfin une bouteille d'eau dans le frigo. Tu en bois une gorgée puis la pose sur le meuble à coté. Tu attrapes sans prévenir sa main, l'attirant à toi puis la porte pour la mettre sur le plan de travail, tes mains poser sur le comptoir de par et d'autres de son corps. Tes obsidiennes la toisent une fraction de secondes en silence avant de l'embrasser à nouveau.
@Hera Goldberg