Une soirée juste avant le début de semaine, ce n’était pas la meilleure idée du siècle. Le point positif c’était que ça se passait chez toi, de manière cosy avec de la mauvaise bière et un film bidon. Le point que tu te faisais penser que tu serais déjà épuisée demain c’est que tu passais cette soirée avec Davy. Davy c’était une boule d’énergie quand il voulait et il adorait t’emmerder et ce, avec passion. Tu le voyais déjà te taquiner sur la lingerie dans ta chambre, sur ta décoration et d’autres blagues. Il n’allait clairement pas te laisser tranquille mais tant qu’il ramène de la pizza médiocre, tu le pardonnes. Tu prépares ton appartement pour la soirée, les bières, tu choisis le film. Tu crevais de faim, tu avais déjà pris un laxatif plus tôt dans la journée et tu n’avais donc rien dans l’estomac mis à part de l’eau. La sonnette finit par retentir et tu ouvres la porte pour découvrir la silhouette de Davy et surtout les pizzas. « J’attrape ! » Tu le laisses rentrer alors que tu poses ça sur la table basse avant d’arriver et de le bousculer par l’épaule. « On ne commence pas à faire comme chez soi et finir en slip sur le canapé je te préviens hein ! J’ai trouvé un mauvais film, ça s’appelle Les Mauvais Esprits. » Tu t’installes sur le sofa et décapsules les bières pour trinquer avec ton amie. « Comptes pas sur un film d’horreur pour me réconforter et finir dans mon lit. Si tu dors ici, tu dors dans le salon, désolé. » Tu ris en l’imaginant essayer de profiter du matelas confortable mais clairement, tu ne partages pas ton lit Ester. Même pour Davy, l’amour de ta vie.

une soirée en compagnie de la belle ester, tu ne pouvais décidément pas passer à côté d'une telle occasion. tu l'adores cette fille et elle te manque en ce moment, faut dire que tu n'as pas encore eu l'occasion de la revoir depuis le summer camp, il est temps de remédier à tout ça. une petite soirée tranquille chez elle, le genre de soirée que tu apprécies tout autant qu'une virée en boite de nuit. t'aimes bien passer du temps avec elle, elle est tellement bon délire, tellement fraiche comme nana. t'arrives devant chez elle, pack de bières à la main et pizzas dans l'autre. lorsqu'elle ouvre la porte, tu lui souris, lui tendant le pack de bières ainsi que les pizzas avant d'entrer chez elle, retirant ta veste. j'me tiens tranquille, j'ai compris. et puis.. si tu me voyais en caleçon t'aurais envie de me sauter dessus, on va éviter ça chérie. que tu lui réponds avant de rire. tu vas t'asseoir sur le canapé, prenant la bière que te donne ton amie, trinquant avec cette dernière.prend pas tes rêves pour la réalité voyons. tu tires la langue avant de boire une gorgée de la bière. bon, j'ai jamais entendu parlé de ton film, j'suis certain que c'est encore une grosse daube. dis-tu en riant. faut dire que les bons films d'horreur se font très rares.

@Ester Morelli

Davy c’était un véritable coup de cœur amical. Honnêtement tu ne t’y attendais pas, il avait tout d’un être insupportable quand tu passais tes premières soirées avec lui. C’est comme un miracle, tu étais constamment de bonne humeur quand il croisait ton chemin. Parce que cet homme est une véritable plaie. Mais tu l’adores, tu l’adores franchement. Il est bon délire, il te suit dans n’importe quelle idée que tu as sur le moment et mine rien, il t’attendrit. Mais ça, il ne le saura pas sinon il va commencer à s’en vanter pendant des semaines, Monsieur Macmillan a réussi à attendrir Ester Morelli ne serait-ce que deux secondes. « Je finirai plutôt chez les nonnes, tes caleçons sont sûrement moches en dessous » tu préférais les mecs en boxer. Tu trinques avec lui, ricanant à sa répartie. « Oh mon dieu, je suis donc seule à faire des rêves fiévreux sur toi ? J’en doute. » Forcément il critique ton idée de film. Il critique toujours tes idées de films. C’est le but. Et alors que tu presses le bouton de la télécommande pour lancer le film, noir. Ton appartement est dans le noir avec la lumière de la lune qui éclaire à peine. « Hein ? » Bêtement tu appuies encore sur un bouton de la télécommande comme si elle était la responsable avant de réaliser enfin. « Putain l’électricité de merde ! » injures suivantes prononcées en italien, tu sens Davy à côté de toi qui fait trembler le canapé, tu le secoues aussitôt. « Arrêtes de rire le chenapan, j’ai vraiment peur du noir moi, je vais crever et tu vas écrire n’importe quoi sur mon épitaphe ! » Ester Morelli perd soudainement de sa gloire devant la pire personne possible, son ami proche qui n’allait pas la rater, Davy Macmillan.