@Perséphone B.-Kerr  ❛ ❛ Les cours venaient tout juste de reprendre. T'avais pas profité de ton été autant que tu l'aurais voulu puisque tu avais été aidé ta grand-mère chez elle alors, t'avais envie de profiter encore un peu malgré le début des cours. Tu n'avais pas eu l'occasion de voir ta cousine depuis un bout aussi et vous avez finalement décidé de passer la soirée au Lord Horbo pour vous retrouver un peu. Vous passez une bonne soirée, vous prenez quelques verres. De quoi rester encore consciente de tes actes tout en laissant tomber quelques barrières. Il est temps de rentrer pour toutes les deux. T'as quand même des trucs à réviser pendant le weekend et ton lundi, il est déjà pris par le beau Levi. Alors, tu comptes réviser demain en journée. Mais alors que tu vas quitter, tu passes par les salles de bain auparavant. Et c'est là que tu le vois, ce type qui passe derrière pour déposer quelque chose dans le verre d'une fille présente sur les lieux. Pour le coup, tu te dis que tu as mal vu, qu'il a pas vraiment fait ça. Puis, tu files aux toilettes. Mais ça te tracasses. Tu commences à te dire que t'as sûrement vu la bonne chose. Et c'est ta soeur qui te vient en tête. D'ailleurs, tu y as pensé souvent en voyant la jeune fille ici s'amuser, faire un peu n'importe quoi pour s'amuser. Un peu comme l'image que tu avais de ta soeur, les images des dernières fois où tu l'avais vu. Ressortant de la pièce, tu peux pas passer à côté de ça. Tu ne peux pas, tu n'en dormiras pas de la nuit si tu ne vérifies pas tes soupçons. Quand t'arrives près de la fille, tu vois que son verre est pratiquement vide. S'il y avait quoi que ce soit dedans, elle l'avait déjà avalé. "Excuses-moi, on s'est déjà vu quelque part, non?" Tu as absolument rien trouver de mieux. Mais tu peux pas la laisser là, seule.

@Evie Sharpe Enfant perturbé par son passé qui semble vouloir revenir dans son présent. Des vacances aux notes solitaire, pourtant habituée de ne pas être accompagné par qui se soit, préférant le silence de sa simple présence que de forcer à socialiser, lui avait pesé l'esprit plus d'une fois durant ces longues journées à contempler cette mer bleue qui s'affaissait aux abords de la plage. Contrairement à son habitude, elle cherchait à chacun de ces soirs une occasion pour se divertir, oublié ces pensés noirs qui ont surgi dans son esprit sans qu'elle ne s'y attende. Des souvenirs du passé avaient troublé une nuit dans ses rêves, la réveillant dans un cri strident, le souffle court, le front en sueur, ses vêtements collés à elle, une angoisse soudaine qui lui prend à la gorge. Depuis l'heure, l'insomnie est maintenant devenue son compagnon de ses nuits, présence qu'elle désire se débarrasser, mais que ne semble pas vouloir la quitter, d'où ses nombreuses nuits blanches à fixer la blancheur de son plafond sans trouver réponse à son trouble. De ce fait, elle se terre dans la distraction des boites nuits, épuisant son corps sur la piste de danse tout en envirant ses sens par l'alcool pour ne plus penser, pour assourdir son esprit au point de l'éteinte total. Par conséquence, elle ne fait plus attention comme elle le faisait à son habitude, garder toujours son verre dans sa main, ne jamais le quitter des yeux. À la place, ce dernier ne se retrouve pas dans le périmètre de son champ vision, en liberté pour n'importe quel prédateur pour y glisser une substance qui ferait d'elle une simple poupée à leur volonté. Ingurgitant le verre dont elle ne savait pas empoisonné, continuant dans sa frénésie, dansant sans vouloir plus penser à rien, mais qu'au moment présent. Puis une intruse se retrouve à ses côtés, apparue de nulle part. Elle plisse ses yeux, essayant de la comprendre à travers la musique forte, vibrante sous leur pied. —  Euh je ne crois pas non ?   Incertaine, car dans son état, quelque chose semble brouiller son esprit pour recollecter le moindre visage. Trébuchant dans ses propres pas, elle rigole de son état sans pourtant trouver cela alarmant. Elle s'accroche à la jeune femme pour ne pas perdre complètement l'équilibre. —  Pardon, hahaha, je pense que j'ai bu un peu trop.  mais elle était à son deuxième verre, loin d'être dans le statut de l'ivresse. Malgré cela, plus les secondes passent, plus son esprit ne semble pas retrouvé pied, la tirant toujours plus dans un trouble confus. —  je...je ne sens pas bien...  Les mots lourds sur sa langue, elle n'arrive pas à comprendre ce qui peut bien lui arriver.

@Perséphone B.-Kerr  ❛ ❛ T'es le genre de fille qui ne s'arrête jamais. La vie est trop courte pour perdre une seule seconde. Alors, sortir fait partie de ton quotidien. Puis, tu savais t'amuser de façon raisonnable contrairement à ta jumelle qui tombait toujours dans l'excès. Pour contrôler son mal-être probablement. Parlant de ta jumelle, la demoiselle que t'avais vu quelques minutes plus tôt, juste après avoir vu quelqu'un glisser un truc dans son verre, elle t'avait fait penser à ta jumelle. Une fille qui serait maintenant vulnérable, à la merci de celui qui avait fait ça. Tu pouvais pas partir sans rien faire. T'avais pas réussi à sauver ta jumelle alors peut-être que tu pouvais au moins aider celle-ci. Arrivant à ses côtés, tu jouas la carte la plus classique possible: est-ce qu'on se connait? Évidemment qu'elle te répond par la négative. T'allais continuer à jouer le jeu quand la demoiselle trébucha et s'accrocha après toi pour ne pas tomber. Tu la retiens du mieux que tu peux, faisant mine de rire doucement alors qu'en fait, ça t'inquiétait un peu. "C'est rien, je sais ce que c'est." Ouais, tu sais ce que c'est de tituber un peu après avoir trop bu. Ça t'arrive pas souvent mais tu as déjà vu. Puis, tu comprends que c'est encore pire que juste quelques verres en trop quand même elle, elle commence à dire qu'elle ne se sent pas bien. Tu la sens faiblir, tu sens que la pression qu'elle mettait sur toi pour ne pas tomber augmente. Tu passes alors ton bras sous le sien, venant la tenir autour de la taille pour ne pas qu'elle tombe. "Attend, on va s'asseoir." C'est pas hyper efficace puisqu'à chaque pas, tu la sens faiblir mais vous parvenez finalement à la banquette où tu l'installes.

@Evie Sharpe Un moment d'inadvertance, une seconde d'ignorance pour tomber dans l'oubli et d'où maintenant elle en paye les dures conséquences. Pensant que rien ne lui arrivera, que rien ne lui été arrivé dans le passé alors pourquoi maintenant ? Malheureusement, elle en connaît la réponse en se faisant droguer par un prédateur qui devait rôder dans le coin, près à l'attraper au moindre signe de faiblesse, au moindre signe que la drogue faisait action dans son corps. Quelqu'un d'autre devait l'observer à part cette personne, car la jeune femme qui apparut de nul part, la maintient dans ses bras pour ne pas qu'elle s'effondre à terre, pile au moment que son esprit commence à se faire embrouiller et que Perséphone n'est même en en mesure de mettre un pied devant l'autre. Faisant en sorte qu'elle prenne appui sur elle, la jeune inconnue l'aide à la faire tenir debout à la mesure du possible. " Tu sais ce que c'est ? " Savait-elle pourquoi elle se sentait de cette façon ? Est-elle une victime aussi d'action malveillante ? Tant de questions qu'elle aimerait lui poser, mais incapable d'en former une phrase cohérente. " D'accord", elle se laisse guider, car comment peut-elle se débattre quand tout son corps semble peser une tonne, que lever un pied était tout un effort. Elle sent des gouttes de transpiration lui couler du front, son cœur débat à plein rompre contre sa cage thoracique, tout semble vibrer autour d'elle et rien ne semble droit. Finalement, elle sent la jeune femme la posé sur un banc, et elle accote sa tête au mur, la bouche entrouverte pour essayer de prendre un souffle normal. " Qu'est-ce qui m'arrive ? " demande-t-elle d'une voix confuse, le souffle court.  

@Perséphone B.-Kerr  ❛ ❛ Le trajet vers la banquette n'a pas été simple. Puis, c'est comme si tout ceux qui se trouvent autour ne vous voit pas. Toi qui peine à la déplacer alors qu'elle perd toute l'énergie qu'elle a. De peine et de misère, vous franchissez les quelques mètres qui vous séparent de cette fameuse banquette, la laissant glisser jusqu'à ce qu'elle s'y trouve assise. "T'as bu beaucoup?" Si tu ne te trompes pas et qu'on a effectivement mis un truc dans son verre, la quantité d'alcool qu'elle a consommé avant peut faire une différence. En tout cas, c'est ce que tu te dis, c'est logique. Tu n'es pas experte dans le domaine mais tu as vu ta soeur se pourrir la santé avec la boisson assez souvent. "Ça va te paraître... sortie de nul part. Mais j'crois qu'on a glissé un truc dans ton verre. Un des types avec qui tu dansais." C'est ce que tu avais eu l'impression de voir en te rendant dans les salles de bain en tout cas. Et à voir l'état de la jeune femme présentement, tu te dis que tu as sûrement bien vu. À moins que ce soit elle qui se soit droguée tout en buvant. Allez savoir ce que les gens pouvaient faire pour oublier leur malheur.

@Evie Sharpe
Elle ne sait pas combien verre qu'elle a but. Lequel de ceux qu'elle a but était celui qui l'a mis dans cet état. L'alcool avait coulé à flots. Les verres se sont enchaînés l'un après l'autre. Elle ne sait quel verre la mis dans cet état. Dans tous les cas, elle était aussi fautive de ne pas avoir fait attention et se laisser bercé dans l'illusion qu'elle pourra tout oublier avec de l'alcool. "Quoi ?!?" s'exclame-t-elle d'une voix haute malgré que la forte musique enseveli son volume. Bien qu'elle ne connaît pas cette jeune femme, elle la croit sur parole, car pourquoi mentirait-elle ? Surtout dans l'état que Perséphone se retrouve. La bile lui monte à la gorge et elle se mort les lèvres pour ne pas vomir et se donner en spectacle. "Il faut que je foute le camp, mais je n'arrive même pas à lever d'un pied. " Un rire pathétique lui sort des lèvres, mais ses yeux reflètent le désespoir. "Quelle idiote de croire que je peux m'amuser sans danger. Ça m'apprendra à être aussi naïve" dit-elle pour elle-même. Elle ferme les yeux et s'accote la tête sur le mur pour que son monde arrête de tourner tout en priant de trouver ses sens et rentrer chez elle pour pleurer dans ses draps. "Je sais que ça va te paraître trop demander, surtout de m'avoir aidé à m'asseoir jusqu'ici, mais ça te déranger d'appeler un Uber pour moi ? Tien, je t'ai débloqué mon téléphone. J'ai besoin de rentrer chez moi." Elle lui tend son iPhone après avoir déverrouillé ce dernier par reconnaissance faciale.

@Perséphone B.-Kerr  ❛ ❛ Tu as l'impression d'être porteuse de mauvaises nouvelles là. Surtout à l'expression de la jeune fille quand tu lui mentionnes qu'elle a probablement été droguée, un comprimé glissé dans un verre. C'est tellement simple maintenant et on a beau être prévenue que ça peut arriver, on s'imagine que ça arrive juste aux autres. Jusqu'à temps qu'on le vive. "Attend, prend ton temps. On a pas à se presser." lui dis-tu voyant clairement qu'elle ne se sentait pas bien. Haut de coeur et étourdissement ne feraient pas beau ménage si elle décidait de se lever tout de suite pour quitter l'endroit. "J'ai ma voiture si tu veux, j'te raccompagne."Prendre un Uber aurait pu faire l'affaire si elle arrivait à marcher par elle-même mais ce n'était pas le cas. Et c'est certainement pas le chauffeur qui allait la raccompagner gentiment jusqu'à son logement. "Va bien falloir t'aider à sortir de la voiture une fois arrivée." continue-tu pour expliquer ton raisonnement. "Tu vis loin d'ici?"

@Evie Sharpe
Ne comprenait-elle pas que son empressement était dû au fait que celui qui la mit dans cet état rodait toujours dans les parages ? Qu'elle avait l'impression que le monde tourne sans arrêt et que le tremblement des enceintes empire son état ? Qu'elle veut simplement s'étendre dans ses draps pleurer toutes les larmes de son corps, car par son idiotie qu'elle en est là maintenant ? Elle voulait tant lui dire, mais ses lèvres sont lourdes, son esprit embrumé, elle était dans un tel état, les dernières phrases qu'elle a put prononcer semble avoir aspirer le peu de conscience qui lui restait. " Oui. D'accord. Je veux simplement rentrer chez moi. " Prononce-t-elle dans un murmure, les hauts le cœur, reprenant de plus fort, elle se mord les lèvres et ferme des yeux pour calmer l'orage qui rage dans ses entrailles. " Non, la Adam house, au campus" il était hors de question qu'elle rentre chez elle et que Lara en soit alerté. Sa meilleure amie étant sa voisine du dessus et ayant la responsabilité de prendre soin de sa fille, Lara avait déjà assez dans son assiette et Perséphone ne veut pas qu'elle sache ce qui s'est passé ce soir. Elle préfère passer la nuit dans son ancienne chambre au dortoir plutôt que de l'affronter.

@Perséphone B.-Kerr  ❛ ❛ Ce n'était pas comme ça que tu voyais ta soirée mais au final, faut croire que c'est comme ça qu'elle allait se dérouler. Tu n'en revenais pas encore que des mecs agissent encore comme ça. Mais tu pouvais pas juste fermer les yeux sur ce que tu avais vu. Encore moins maintenant que tu prenais connaissances de l'état de la jeune fille, pas question de la laisser là. Tu finis par proposer de la raccompagner avec ta voiture. Tu as bu un peu mais pas assez pour t'empêcher de conduire. Si tu lui suggères de se lever tranquillement, elle te fait clairement savoir qu'elle veut rentrer au plus vite. Tu peux la comprendre en même temps, juste à la regarder tu vois qu'elle ne va pas bien. "oui, on y va." tu tentes de te montrer rassurante alors que vous commencez à marcher en direction de la sortie. La adams house, c'est pas si loin. Tu peux aller jusque là. Vous avancez vers la sortie tranquillement, jusqu'à arriver à l'extérieur. L'air plus frais qui remplis vos poumons alors que tu cherches ta voiture du regard. "juste là." une chance que tu n'étais pas trop loin. T'aurais pas pu l'aider à marcher ainsi pendant des kilomètres. Tu l'aides à s'installer sur le banc passager, cherchant un sac ou quelque chose du genre au cas où les haut de coeur reviendraient en force. Mais tu trouves rien. Il ne reste plus qu'à croiser les bras que vous vous rendiez à la adams sans problème.

@Evie Sharpe
Quittant finalement cet enfer, incapable d'endurer plus longtemps les bruits assourdissants de la musique accompagné de ces lourdes fibrations, Perséphone se tient à la jeune femme comme support tout en la suivant à sa voiture. Dans un coin de sa tête elle se demande encore si elle peut lui faire confiance, ne sachant pas que l'inconnue peut avoir tout aussi des mauvaises intentions que la même personne qui l'a mit dans cet état. Avait-elle vraiment le choix de ne pas le faire ? Ses copines n'avaient même pas remarqué qu'elle avait disparue depuis un moment. Pas même une lui avait envoyé un sms pour savoir où elle était. Elle n'avait donc pas le choix que de posé sa confiance sur la jeune demoiselle pour l'emmener chez elle. Perséphone hoche de la tête quand elle lui pointe le véhicule, essayant de parler le moins possible, car ses hauts le cœur veulent refaire surface et elle veut éviter à tout prix de vider son ventre sur la banquette de la brune. Finalement installé à l'intérieur, Persé accote sa tête cotre la vitre et souffle presque de soulagement, car par sa température fraîche, la vitre lui offre un certain répit pour ses étourdissements. Elle reste muette durant tout le trajet, les yeux ouverts et en alerte. "C'est là" point-elle du doigt à la jeune femme le building familier de l'Adams house.