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Lien du postSam 11 Sep - 17:08
Tu vois, je n’étais pas sûre de vouloir jouer, je m’étais dit, les conneries, je les arrête après cet été. Mais on y prend goût, n’est-ce pas ? A ces nouvelles règles, à cet amusement. A ce truc qu’on ne contrôle pas vraiment. Moi, j’y prends goût. Je l’avoue. Et je trouve que c’est un peu fou. Alors je devrais me dire que je fais n’importe quoi, que ce n’est jamais conseillé de plaisanter de cette manière-là. On y perd toujours quelque chose, un peu de bouts de soi.
Et je t’attends, comme si j’avais quinze ans, avec cette légère boule au ventre, cette appréhension, si tu savais comme je suis consciente que c’est con. Et je la fais rouler entre mes doigts, la pièce, celle-là même que j’ai maudis, il y a deux jours, quand j’ai voulu croire que le destin c’était rangé de notre côté, c’est bête, d’y croire, pas vrai ?
Tandis que je suis devant l’hôpital, que je me dis que je déraille, même pas changée, blouse et cheveux tirés, mais la fin de ma garde, je l’ai libérée, et je sais aussi que t’as bientôt terminé. Que tu vas te pointer avec ce sourire en coin, qui me plaît trop, qui me plaît bien. Quelques secondes et comme par magie, comme annoncé, tu déboules de l’angle de la rue. Plus tu avances et plus je suis perdue. Et je propose lorsque t’es à ma hauteur, tu l’entends battre de plus en plus vite, mon cœur ? « Je lance pour savoir si on s’embrasse ou on se serre la main ? » Un bonjour, taquin.
Et je t’attends, comme si j’avais quinze ans, avec cette légère boule au ventre, cette appréhension, si tu savais comme je suis consciente que c’est con. Et je la fais rouler entre mes doigts, la pièce, celle-là même que j’ai maudis, il y a deux jours, quand j’ai voulu croire que le destin c’était rangé de notre côté, c’est bête, d’y croire, pas vrai ?
Tandis que je suis devant l’hôpital, que je me dis que je déraille, même pas changée, blouse et cheveux tirés, mais la fin de ma garde, je l’ai libérée, et je sais aussi que t’as bientôt terminé. Que tu vas te pointer avec ce sourire en coin, qui me plaît trop, qui me plaît bien. Quelques secondes et comme par magie, comme annoncé, tu déboules de l’angle de la rue. Plus tu avances et plus je suis perdue. Et je propose lorsque t’es à ma hauteur, tu l’entends battre de plus en plus vite, mon cœur ? « Je lance pour savoir si on s’embrasse ou on se serre la main ? » Un bonjour, taquin.
HARLEY-
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Âge : 35
Lieu de naissance : Chicago.
Quartier.s d'habitation & Colocation : boston, dans un appartement sans âme mais avec jacuzzi
Situation sentimentale : l'éternel célibataire, qui s'est trop planté pour se lancer à nouveau
Études & Métiers : directeur de la société Ellington, et expert en cybercriminalité
Date d'inscription : 14/05/2012
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Description un :
Infos ancien étudiant, ancien président de la Dunster House ● a implanté une succursale de son entreprise à Boston ● a fait des études d'informatique & mathématiques appliquées ● petit génie en technologie & hackeur doué ● n'a pas toujours été riche, et ne l'oublie pas ● né à Chicago, a habité ensuite à N-Y lorsqu'ils ont élevé leur niveau de vie ● élevé par son père, sa mère étant morte dans un accident de voiture quand il était jeune, mais semble l'avoir oubliée ● il s'est avéré que sa mère était finalement morte en donnant la vie à Leyna, sa soeur ● voit la vie comme « marche ou crève » ● son père et lui possèdent une entreprise à N-Y, c'est là sa plus grande fierté ● croit à la réussite au mérite, et à la loi du Talion ● travailleur acharné, passionné, quasi maladif ● cherche à prouver sa valeur par tous les moyens ● sa seule crainte est d'être un fardeau ● doué en amitié, moins en amour, ayant une sévère tendance à se protéger de tout ce qui pourrait l'atteindre et le diminuer ● plutôt fêtard, malgré les apparences ● éternel optimiste ● ses vengeances sont glacées, et à couvert de l'anonymat derrière un ordinateur ● d'ailleurs, frôle parfois l'illégalité ● a hérité de quelques cicatrices et une perte de sensibilité dans les doigts à la suite de la bombe ●
Présent : ses services sont utilisés par la police dans des affaires de cybercriminalité, en échange d'un casier vierge ● il a apprit l'existence de Junon, son fils, avec le retour de Lomée dans sa vie ● Leandra était enceinte de lui, mais a perdu l’enfant lors de l’accident de métro ● ils ont rompu juste après, suite à la révélation de l’infidélité de celle-ci ● il a été en couple avec Alaska pendant quelques mois, jusqu’à ce qu’elle décide de partir à Londres.
Infos ancien étudiant, ancien président de la Dunster House ● a implanté une succursale de son entreprise à Boston ● a fait des études d'informatique & mathématiques appliquées ● petit génie en technologie & hackeur doué ● n'a pas toujours été riche, et ne l'oublie pas ● né à Chicago, a habité ensuite à N-Y lorsqu'ils ont élevé leur niveau de vie ● élevé par son père, sa mère étant morte dans un accident de voiture quand il était jeune, mais semble l'avoir oubliée ● il s'est avéré que sa mère était finalement morte en donnant la vie à Leyna, sa soeur ● voit la vie comme « marche ou crève » ● son père et lui possèdent une entreprise à N-Y, c'est là sa plus grande fierté ● croit à la réussite au mérite, et à la loi du Talion ● travailleur acharné, passionné, quasi maladif ● cherche à prouver sa valeur par tous les moyens ● sa seule crainte est d'être un fardeau ● doué en amitié, moins en amour, ayant une sévère tendance à se protéger de tout ce qui pourrait l'atteindre et le diminuer ● plutôt fêtard, malgré les apparences ● éternel optimiste ● ses vengeances sont glacées, et à couvert de l'anonymat derrière un ordinateur ● d'ailleurs, frôle parfois l'illégalité ● a hérité de quelques cicatrices et une perte de sensibilité dans les doigts à la suite de la bombe ●
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Lien du postDim 19 Sep - 19:38
Puisque les orages nous attendent, qu'ils sont là, non loin, qu'ils nous attendent, déjà vrombissant, déjà prêt à nous noyer sous des cordes de flotte, il faut profiter des derniers rayons. Jouer à se dire qu'on a rien à perdre. Rien à gagner. Quelques heures de légèreté, peut-être. Un rappel de cette pause appelée vacances, qui n'a comme seul défaut, que de se terminer. Trop rapidement, trop abruptement. Une chape de plomb sur les épaules. J’étouffe dans ma propre vie, est-ce que ça se voit ? Taureau balancé, qui s'énerve contre toutes les couleurs. Qui n'sait plus s'il doit attaquer ou se défendre, les flancs déjà franchement blessés par de multiples flèches de Cupidon. Boitant et chancelant. Mais plus léger, quand tu te dessines dans cette rue. Cette histoire de pièce, c'est une vraie connerie. Ouais, mais, on a encore ce luxe inestimable de pouvoir le faire. S'approche, et y aurait presque le mouvement pour atteindre ta joue, si seulement tu ne balançais pas : « Je lance pour savoir si on s’embrasse ou on se serre la main ? » Un sourire en coin, spontané ; comme quoi le corps arrive encore à se démerder avec les émotions. « Allez. » J'ai déjà les lèvres qui se pincent, puisque l'esprit cavale. « Face on se serre la main. » J'ai jamais vraiment aimé cette partie de pièce. Un rictus qui se creuse dans la joue. « Lance-la bien cette fois. » Pas comme cette fois qui a déterminé qu'on est ici, et pas dans ma chambre. Et, soufflé en se penchant légèrement, dans un aparté du jeu : « Tu fais très sérieuse. » Avec les cheveux tirés, et cette tenue. L'ambition tissée dans la blouse.
HARLEY-
- deux verres vides et le bruit dehors, on habite dans un corridor. dis-moi que c'est trop tard, je serais d'accord. deux pièces vides qui résonnent trop fort ; on habite dans un désaccord. - mentissa -
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Lien du postMar 21 Sep - 18:46
Je ne le dirais pas, je le garderai pour moi, que ma phrase cache un secret, cette pièce, elle me permet de gagner du temps, de parfaire mes manières de faire semblant. De replacer mon masque correctement. Afin de ne pas montrer que je tiens à lui, que c’est limpide, à présent.
La pièce, elle me permet, de ne pas subir cette hésitation qui s’accroche à ton prénom. Je stagne grâce à elle, je flotte sans cap plutôt que de chercher à avancer et me heurter à l’évidence que je dois reculer. Mais il y a ton sourire, et ça, ça tu vois… Ca me retourne l’estomac. « Allez. » Alors le contrat est partiellement accepté, reste plus que les termes, mais pas la peine de te forcer, tu me les donnes, dans la foulée. « Face on se serre la main. » Et je mords avec trop de vigueur ma lèvre inférieure, ça me donne déjà des hauts le cœur. « Lance-la bien cette fois. » J’en souris faute de ce conseil qui ne tient pas réellement qu’à moi. Après tout, la maitresse, c’est cette pièce que je tiens entre mes doigts. Je la fais d’ailleurs rouler entre eux, encore une fois. En essayant de calmer le rythme de ma respiration, comme si ça pouvait changer quelque chose à notre situation. Pousser au maximum la factice concentration.
Et quand je m’apprête à lancer, je sens son souffle me caresser ; « Tu fais très sérieuse. » J’en craque un énième sourire, une œillade de biais lancée, d’une Taylor amusée, qui pourrait se définir aussi par le mot envoûtée. « On ne déconcentre pas la meneuse de jeu. » Mon regard à nouveau posé sur l’arme du crime, je précise, « J’ai laissé mon maillot de bain aux vestiaires. » Pour enfin la lancer dans les airs. Rattrape, retourne, mouvement qui se veut expert. « Suspense… » Ma paume je la relève, le verdict je le révèle…
La pièce, elle me permet, de ne pas subir cette hésitation qui s’accroche à ton prénom. Je stagne grâce à elle, je flotte sans cap plutôt que de chercher à avancer et me heurter à l’évidence que je dois reculer. Mais il y a ton sourire, et ça, ça tu vois… Ca me retourne l’estomac. « Allez. » Alors le contrat est partiellement accepté, reste plus que les termes, mais pas la peine de te forcer, tu me les donnes, dans la foulée. « Face on se serre la main. » Et je mords avec trop de vigueur ma lèvre inférieure, ça me donne déjà des hauts le cœur. « Lance-la bien cette fois. » J’en souris faute de ce conseil qui ne tient pas réellement qu’à moi. Après tout, la maitresse, c’est cette pièce que je tiens entre mes doigts. Je la fais d’ailleurs rouler entre eux, encore une fois. En essayant de calmer le rythme de ma respiration, comme si ça pouvait changer quelque chose à notre situation. Pousser au maximum la factice concentration.
Et quand je m’apprête à lancer, je sens son souffle me caresser ; « Tu fais très sérieuse. » J’en craque un énième sourire, une œillade de biais lancée, d’une Taylor amusée, qui pourrait se définir aussi par le mot envoûtée. « On ne déconcentre pas la meneuse de jeu. » Mon regard à nouveau posé sur l’arme du crime, je précise, « J’ai laissé mon maillot de bain aux vestiaires. » Pour enfin la lancer dans les airs. Rattrape, retourne, mouvement qui se veut expert. « Suspense… » Ma paume je la relève, le verdict je le révèle…
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Warning : WARNING // concernant (personnage) écrire iciTRIGGER // refuse de jouer ; écrire ici
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Lien du postMar 21 Sep - 18:46
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Lien du postDim 26 Sep - 22:55
Et on est comme deux parieurs, autour de cette roue, à attendre de savoir si nous faisons parti de ces chanceux. A attendre de voir notre vie basculer, ou stagner. Dans ce jeu, toute notre lâcheté. Puisque t'embrasser, je pourrais le faire spontanément, sans peut-être même te demander la permission. Sauf que ça serait trahir l'émoi, les idées qui germent depuis nos rapprochements, et l'attachement. Ca serait te trahir, aussi, puisque je n'ai aucune promesse en stock, à fournir avec ce contact. Aucune belle parole. Aucune assurance. Je n'ai qu'un carton de questions et d'incertitudes. Je n'ai que des passés trop présents, trop possessifs, trop sensibles encore pour le battant. Tu as le tien, aussi. Et puisque nous portons les mêmes blessures, je saurais trop facilement où frapper, je sentirais du bout des doigts les failles dans l'armure. Et, sûrement mérites-tu mieux qu'un type qui se cache derrière une pièce, même si elle a deux côtés. Qui se pince les lèvres, quand tu prononces : « On ne déconcentre pas la meneuse de jeu. » La tête qui se baisse, dans le rôle de l'enfant grondé. « Pardon madame. » Enfant aux yeux d'adultes, aux envies d'adultes mal dosées. « J’ai laissé mon maillot de bain aux vestiaires. » Dans un sourire espiègle, creusé dans la joue. « Les vestiaires ne sont pas loin. » Et, j'ai le regard qui suit la pièce. La raison n'est pas d'accord avec le reste, concernant le côté préféré. « Suspense… » Y a dans cette expression du visage, la réponse du gagnant. Raison, battue, se terre quand la lèvre est mordue, réprimant la satisfaction trop franche. Mes mains, qui se glissent sur les reliefs de ta mâchoire, les doigts qui traînent sur ton cou. « Les règles de la pièce, désolé. » S'approche, et s'arrête, distance trop proche avant impact. Sentir le souffle, réveiller le métronome, et chuchoter avec malice : « Faut pas la vexer, elle est très rancunière. » Et, ça sera mon excuse pour m'imposer sur tes lèvres, dans un baiser qui se veut délicat. Parce qu'il y a un bout de raison qui freine. Dans un baiser qui s'appuie, s'affirme, reprend sa dose. Parce que les freins tiennent pas sur la durée. La brûlure sur la bouche qui s'éloigne. « On réessaye ? » Un espèce de rire, précisant : « La pièce, on réessaye ? » Pour le reste la pièce a dit oui, alors j'ai le droit quand j'veux ; j'crois que c'est ça, la règle. « Pile le café, face chez moi. » Bon, c'est pas chez moi, mais c'est pareil. « Je sais, on lui a déjà demandé. Mais ca comptait pas, j'étais pas là. » Hum ? Ouais, le café dans ton hosto j'avoue qu'il m'emballe pas des masses. Même un bon.
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Lien du postMar 28 Sep - 23:49
« Pardon madame. » Joueur. Avec les âmes. Avec les cœurs. Avec cette légèreté dont on refuse de se délester. Teinté de ce sérieux, mais pas trop, juste assez, juste ce qu’il faut. Parce que trop, ça deviendrait vrai. Et vrai, ça se transforme en compliqué. Le vrai, il faut l’affronter. Nous, peut-être que dans le fond, on n’est pas prêts. Trop de choses à régler. Trop de peines, qu’on tait. On tâtonne, on est à l’essai. On a une pièce derrière laquelle on peut veut se cacher. Ô oui, on se croit sacrement malins. Et quand tu me dis qu’ils ne sont pas si loin, les vestiaires, je ressens cette électricité, qui me fait du bien. Seulement je me concentre sur la pièce, parce qu’il me perturbe trop facilement, le reste. Son sourire, ses petites réflexions, le ton de sa voix qui tatoue ma raison.
Et quand les yeux se posent sur le résultat, le soulagement s’empare de moi, traduit en un soupir succinct. Mais je ne vois pas s’il est le reflet du tien… Je n’ai pas relevé les yeux assez vite, parce que je me laisse surprendre par la fraicheur de tes doigts. La mâchoire soulignée, les phalanges qui continuent leur course, et le souffle coupé. « Les règles de la pièce, désolé. » T’excuse pas, tes lèvres elles me hantent, parfois. « Faut pas la vexer, elle est très rancunière. » Ce baiser, il est rapide, il est léger, il me force à mordre mon inférieure lorsque tu t’es éloigné. En une tentative de pallier le manque que tu pourrais, sur ma bouche, laisser. Il y a le mot « Sage. » qui sort de mes pensées, incontrôlé, murmuré. Alors que dans ma tête, ça précise ; il aurait pu te faire la bise, Tay. Je rigole. De moitié.
« On réessaye ? » Mais moi, je suis sonnée, et je ne capte pas assez vite tous les possibles que ça peut signifier. « La pièce, on réessaye ? » Pourtant on sait que la chance tourne trop facilement entre toi et moi. « Pile le café, face chez moi. » L’expression qui se fronce, pour silencieusement commenter. « Je sais, on lui a déjà demandé. Mais ca comptait pas, j'étais pas là. » J’aime que tu le refuses, ce résultat. Parce que ça me fait croire que t’as envie de m’avoir chez toi, dans une chambre trop petite où réinventer notre proximité serait une délicieuse fatalité. « Même avec les choix du hasard tu veux négocier ? » parce que j’ai bien compris que c’est de cette manière que tu es arrivé au sommet. Que c’est mieux quand tu peux contrôler, on se ressemble, tu sais, je ne suis pas certaine de te l’avoir déjà précisé. « Mais ça me va. » plus que ça. De retenter. De rejouer. D’envoyer se faire foutre le café. Pour une minute à entendre mon sang pulser. Alors je relance, je recommence, une parfaite marionnette, avec un bazar d’espérances. A la lisière d’oublier le risque de déchéance. J’ai envie de croire, que c’est la nôtre, de chance.
Et quand les yeux se posent sur le résultat, le soulagement s’empare de moi, traduit en un soupir succinct. Mais je ne vois pas s’il est le reflet du tien… Je n’ai pas relevé les yeux assez vite, parce que je me laisse surprendre par la fraicheur de tes doigts. La mâchoire soulignée, les phalanges qui continuent leur course, et le souffle coupé. « Les règles de la pièce, désolé. » T’excuse pas, tes lèvres elles me hantent, parfois. « Faut pas la vexer, elle est très rancunière. » Ce baiser, il est rapide, il est léger, il me force à mordre mon inférieure lorsque tu t’es éloigné. En une tentative de pallier le manque que tu pourrais, sur ma bouche, laisser. Il y a le mot « Sage. » qui sort de mes pensées, incontrôlé, murmuré. Alors que dans ma tête, ça précise ; il aurait pu te faire la bise, Tay. Je rigole. De moitié.
« On réessaye ? » Mais moi, je suis sonnée, et je ne capte pas assez vite tous les possibles que ça peut signifier. « La pièce, on réessaye ? » Pourtant on sait que la chance tourne trop facilement entre toi et moi. « Pile le café, face chez moi. » L’expression qui se fronce, pour silencieusement commenter. « Je sais, on lui a déjà demandé. Mais ca comptait pas, j'étais pas là. » J’aime que tu le refuses, ce résultat. Parce que ça me fait croire que t’as envie de m’avoir chez toi, dans une chambre trop petite où réinventer notre proximité serait une délicieuse fatalité. « Même avec les choix du hasard tu veux négocier ? » parce que j’ai bien compris que c’est de cette manière que tu es arrivé au sommet. Que c’est mieux quand tu peux contrôler, on se ressemble, tu sais, je ne suis pas certaine de te l’avoir déjà précisé. « Mais ça me va. » plus que ça. De retenter. De rejouer. D’envoyer se faire foutre le café. Pour une minute à entendre mon sang pulser. Alors je relance, je recommence, une parfaite marionnette, avec un bazar d’espérances. A la lisière d’oublier le risque de déchéance. J’ai envie de croire, que c’est la nôtre, de chance.
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Infos ancien étudiant, ancien président de la Dunster House ● a implanté une succursale de son entreprise à Boston ● a fait des études d'informatique & mathématiques appliquées ● petit génie en technologie & hackeur doué ● n'a pas toujours été riche, et ne l'oublie pas ● né à Chicago, a habité ensuite à N-Y lorsqu'ils ont élevé leur niveau de vie ● élevé par son père, sa mère étant morte dans un accident de voiture quand il était jeune, mais semble l'avoir oubliée ● il s'est avéré que sa mère était finalement morte en donnant la vie à Leyna, sa soeur ● voit la vie comme « marche ou crève » ● son père et lui possèdent une entreprise à N-Y, c'est là sa plus grande fierté ● croit à la réussite au mérite, et à la loi du Talion ● travailleur acharné, passionné, quasi maladif ● cherche à prouver sa valeur par tous les moyens ● sa seule crainte est d'être un fardeau ● doué en amitié, moins en amour, ayant une sévère tendance à se protéger de tout ce qui pourrait l'atteindre et le diminuer ● plutôt fêtard, malgré les apparences ● éternel optimiste ● ses vengeances sont glacées, et à couvert de l'anonymat derrière un ordinateur ● d'ailleurs, frôle parfois l'illégalité ● a hérité de quelques cicatrices et une perte de sensibilité dans les doigts à la suite de la bombe ●
Présent : ses services sont utilisés par la police dans des affaires de cybercriminalité, en échange d'un casier vierge ● il a apprit l'existence de Junon, son fils, avec le retour de Lomée dans sa vie ● Leandra était enceinte de lui, mais a perdu l’enfant lors de l’accident de métro ● ils ont rompu juste après, suite à la révélation de l’infidélité de celle-ci ● il a été en couple avec Alaska pendant quelques mois, jusqu’à ce qu’elle décide de partir à Londres.
Infos ancien étudiant, ancien président de la Dunster House ● a implanté une succursale de son entreprise à Boston ● a fait des études d'informatique & mathématiques appliquées ● petit génie en technologie & hackeur doué ● n'a pas toujours été riche, et ne l'oublie pas ● né à Chicago, a habité ensuite à N-Y lorsqu'ils ont élevé leur niveau de vie ● élevé par son père, sa mère étant morte dans un accident de voiture quand il était jeune, mais semble l'avoir oubliée ● il s'est avéré que sa mère était finalement morte en donnant la vie à Leyna, sa soeur ● voit la vie comme « marche ou crève » ● son père et lui possèdent une entreprise à N-Y, c'est là sa plus grande fierté ● croit à la réussite au mérite, et à la loi du Talion ● travailleur acharné, passionné, quasi maladif ● cherche à prouver sa valeur par tous les moyens ● sa seule crainte est d'être un fardeau ● doué en amitié, moins en amour, ayant une sévère tendance à se protéger de tout ce qui pourrait l'atteindre et le diminuer ● plutôt fêtard, malgré les apparences ● éternel optimiste ● ses vengeances sont glacées, et à couvert de l'anonymat derrière un ordinateur ● d'ailleurs, frôle parfois l'illégalité ● a hérité de quelques cicatrices et une perte de sensibilité dans les doigts à la suite de la bombe ●
Présent : ses services sont utilisés par la police dans des affaires de cybercriminalité, en échange d'un casier vierge ● il a apprit l'existence de Junon, son fils, avec le retour de Lomée dans sa vie ● Leandra était enceinte de lui, mais a perdu l’enfant lors de l’accident de métro ● ils ont rompu juste après, suite à la révélation de l’infidélité de celle-ci ● il a été en couple avec Alaska pendant quelques mois, jusqu’à ce qu’elle décide de partir à Londres.
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Lien du postLun 4 Oct - 22:55
« Même avec les choix du hasard tu veux négocier ? » Le hasard ça marche pas, ça marche jamais. Puisque la pièce, je la regarde défiler, se tourner, nous faire miroiter toutes les possibilités. Tu penses qu'elle le sait, cette pièce, tout ce qui dépend d'elle ? Tu crois qu'elle sent sur ses épaules, toutes ces responsabilités qu'on lui charge ? Juste par manque de courage. Et encore, je ne sais pas, aujourd'hui, combien mon demain sera compliqué. On me soufflera de nouvelles initiales, sorties d'Angleterre. Demain, on appuiera sur l'autre côté de la balance, pour nous faire chuter. Y a déjà personne qui pariait sur nous ; sauf nous-même, peut-être, quand armés d'un peu d'alcool, on se sentait héros de nos monde. Nos vies qui se croisent et s'eraflent. J'en viens à oublier combien on était maladroits, désormais qu'on harmonise une mélodie aux lèvres échauffées. D'un baiser trop bref. Suffisant pour signifier une intention, mais s'attachant d'un éphémère. Un pas en arrière, pour chaque pas en avant. Puis se planter dans les comptes, et oublier de reculer quand il le faut. Ne le faire qu'épisodiquement, pour marquer le coup. Pour qu'à la fin, j'te dise que c'était pas de ma faute. C'était la pièce, qui foire son coup. Un café. Un putain de café. J'ai même pas envie d'en boire un. Mes orbes qui remontent, de la pièce aux tiennes. Le masque même pas foutu de jouer juste. Une-deux secondes d'arrêt. Puis, mes doigts qui attrapent la pièce dans ta main, et la retourne. Aussi simple que ça. J'suis l'homme qui dit la vérité. Je suis l'homme qui l'arrange aussi, pour qu'elle rentre dans le moule de mes désirs. On ne règne pas sans limer les bords d''une réalité hostile. Empire basé sur un mensonge ; regarde comme je réitère. « Face. » Et, y a le sourcil qui se hausse, qui s'accroche à ton avis. Un mensonge ne tient que si tous les participants se mettent d'accord. Les mains dans la boue, j'te propose de partager un peu de ma culpabilité. « Tu vois autre-chose ? » J'te laisse même la possibilité de reculer, à ton tour, maintenant que mes foulées sont certaines, mais dans une direction qui ne nous amènera qu'à quelques fêlures supplémentaires. Promis, aux yeux du monde, nous ne seront que des instruments du hasard. On cachera les fils du pantin du même nom, qu'on tient au bout des doigts.
HARLEY-
- deux verres vides et le bruit dehors, on habite dans un corridor. dis-moi que c'est trop tard, je serais d'accord. deux pièces vides qui résonnent trop fort ; on habite dans un désaccord. - mentissa -
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Lien du postJeu 7 Oct - 18:24
C’est peut-être imperceptible, je ne sais pas, mais mes épaules, elles s’abaissent quand je vois le résultat. C’est rare, tu sais, les personnes qui donnent envie d’envoyer se faire foutre le café. Je suis consciente que c’est totalement stupide, complétement con, comme réflexion. Mais je fais face à ma déception, je gère mal la situation. Je cherche une solution, je peine à la trouver, ça ne tourne pas rond. Et dans ma gorge, il n’en traverse plus vraiment, de son. Un café à l’hôpital, faire comme si j’étais satisfaite de ça, et ne pas trop te montrer que je voulais, férocement, aller chez toi.
Puis voilà, ça tilte à l’intérieur de moi quand je repose les yeux sur toi. Que nos yeux se croisent et que je m’apprête à te dire qu’après tout, ce n’était pas mon tour. Que c’est toi qui devais lancer. Seulement, il y a tes doigts qui éraflent mes pensées, et la pièce tu la retournes, comme si de rien était. Ce sont les sensations, les sentiments, qu’il renverse. Les règles, en notre faveur, qu’il les transgresse. « Face. » Ca picote, dans le fond du ventre, et j’en craque un sourire, peut-être trop franche. « Tu vois autre-chose ? » Les prunelles qui jonglent, de cette fameuse pièce à ton regard interrogatif. Et mes phalanges se referment, avec une mesurée lenteur, comme s’il fallait cacher les preuves des piètres tricheurs. La main qui se glisse dans la poche, pour enterrer le méfait. « Rien. » rien d’autre, la vérité, c’est que je te vois, seulement toi. Et je te suivrais bien loin si tu le demandais. En ayant cette boule, cette appréhension, dans l’estomac, qui attend que tu me piétines, que tu m’avoues que je ne suis pas celle qui est faite pour toi. Et je mise tout, pourtant, dans ce jeu, prête à rendre mon cœur malheureux, parce qu’ici et maintenant il est léger, et ce n’est le cas que parce qu’il s’emballe lorsque Jasper se trouve tout près. « Pas la peine de me changer ? » Je demande en entrelaçant ma main à la tienne, acte naturel. Acte manqué. « Non, pas la peine. Il est où cet hôtel ? » Autant y aller tout de suite, vite, pour ne pas reculer, pour ne pas regretter, foncer. Pour ne pas laisser le loisir à la destinée de s’apercevoir qu’on a déjoué le hasard.
Puis voilà, ça tilte à l’intérieur de moi quand je repose les yeux sur toi. Que nos yeux se croisent et que je m’apprête à te dire qu’après tout, ce n’était pas mon tour. Que c’est toi qui devais lancer. Seulement, il y a tes doigts qui éraflent mes pensées, et la pièce tu la retournes, comme si de rien était. Ce sont les sensations, les sentiments, qu’il renverse. Les règles, en notre faveur, qu’il les transgresse. « Face. » Ca picote, dans le fond du ventre, et j’en craque un sourire, peut-être trop franche. « Tu vois autre-chose ? » Les prunelles qui jonglent, de cette fameuse pièce à ton regard interrogatif. Et mes phalanges se referment, avec une mesurée lenteur, comme s’il fallait cacher les preuves des piètres tricheurs. La main qui se glisse dans la poche, pour enterrer le méfait. « Rien. » rien d’autre, la vérité, c’est que je te vois, seulement toi. Et je te suivrais bien loin si tu le demandais. En ayant cette boule, cette appréhension, dans l’estomac, qui attend que tu me piétines, que tu m’avoues que je ne suis pas celle qui est faite pour toi. Et je mise tout, pourtant, dans ce jeu, prête à rendre mon cœur malheureux, parce qu’ici et maintenant il est léger, et ce n’est le cas que parce qu’il s’emballe lorsque Jasper se trouve tout près. « Pas la peine de me changer ? » Je demande en entrelaçant ma main à la tienne, acte naturel. Acte manqué. « Non, pas la peine. Il est où cet hôtel ? » Autant y aller tout de suite, vite, pour ne pas reculer, pour ne pas regretter, foncer. Pour ne pas laisser le loisir à la destinée de s’apercevoir qu’on a déjoué le hasard.
HARLEY-
Jasper O. EllingtonI want it, I got it
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Âge : 35
Lieu de naissance : Chicago.
Quartier.s d'habitation & Colocation : boston, dans un appartement sans âme mais avec jacuzzi
Situation sentimentale : l'éternel célibataire, qui s'est trop planté pour se lancer à nouveau
Études & Métiers : directeur de la société Ellington, et expert en cybercriminalité
Date d'inscription : 14/05/2012
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Infos ancien étudiant, ancien président de la Dunster House ● a implanté une succursale de son entreprise à Boston ● a fait des études d'informatique & mathématiques appliquées ● petit génie en technologie & hackeur doué ● n'a pas toujours été riche, et ne l'oublie pas ● né à Chicago, a habité ensuite à N-Y lorsqu'ils ont élevé leur niveau de vie ● élevé par son père, sa mère étant morte dans un accident de voiture quand il était jeune, mais semble l'avoir oubliée ● il s'est avéré que sa mère était finalement morte en donnant la vie à Leyna, sa soeur ● voit la vie comme « marche ou crève » ● son père et lui possèdent une entreprise à N-Y, c'est là sa plus grande fierté ● croit à la réussite au mérite, et à la loi du Talion ● travailleur acharné, passionné, quasi maladif ● cherche à prouver sa valeur par tous les moyens ● sa seule crainte est d'être un fardeau ● doué en amitié, moins en amour, ayant une sévère tendance à se protéger de tout ce qui pourrait l'atteindre et le diminuer ● plutôt fêtard, malgré les apparences ● éternel optimiste ● ses vengeances sont glacées, et à couvert de l'anonymat derrière un ordinateur ● d'ailleurs, frôle parfois l'illégalité ● a hérité de quelques cicatrices et une perte de sensibilité dans les doigts à la suite de la bombe ●
Présent : ses services sont utilisés par la police dans des affaires de cybercriminalité, en échange d'un casier vierge ● il a apprit l'existence de Junon, son fils, avec le retour de Lomée dans sa vie ● Leandra était enceinte de lui, mais a perdu l’enfant lors de l’accident de métro ● ils ont rompu juste après, suite à la révélation de l’infidélité de celle-ci ● il a été en couple avec Alaska pendant quelques mois, jusqu’à ce qu’elle décide de partir à Londres.
Infos ancien étudiant, ancien président de la Dunster House ● a implanté une succursale de son entreprise à Boston ● a fait des études d'informatique & mathématiques appliquées ● petit génie en technologie & hackeur doué ● n'a pas toujours été riche, et ne l'oublie pas ● né à Chicago, a habité ensuite à N-Y lorsqu'ils ont élevé leur niveau de vie ● élevé par son père, sa mère étant morte dans un accident de voiture quand il était jeune, mais semble l'avoir oubliée ● il s'est avéré que sa mère était finalement morte en donnant la vie à Leyna, sa soeur ● voit la vie comme « marche ou crève » ● son père et lui possèdent une entreprise à N-Y, c'est là sa plus grande fierté ● croit à la réussite au mérite, et à la loi du Talion ● travailleur acharné, passionné, quasi maladif ● cherche à prouver sa valeur par tous les moyens ● sa seule crainte est d'être un fardeau ● doué en amitié, moins en amour, ayant une sévère tendance à se protéger de tout ce qui pourrait l'atteindre et le diminuer ● plutôt fêtard, malgré les apparences ● éternel optimiste ● ses vengeances sont glacées, et à couvert de l'anonymat derrière un ordinateur ● d'ailleurs, frôle parfois l'illégalité ● a hérité de quelques cicatrices et une perte de sensibilité dans les doigts à la suite de la bombe ●
Présent : ses services sont utilisés par la police dans des affaires de cybercriminalité, en échange d'un casier vierge ● il a apprit l'existence de Junon, son fils, avec le retour de Lomée dans sa vie ● Leandra était enceinte de lui, mais a perdu l’enfant lors de l’accident de métro ● ils ont rompu juste après, suite à la révélation de l’infidélité de celle-ci ● il a été en couple avec Alaska pendant quelques mois, jusqu’à ce qu’elle décide de partir à Londres.
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Lien du postJeu 7 Oct - 22:21
Dans l'histoire, ça compte pas. Preuve enterrée, secret gardé par des lèvres trop avides, commandées par l'impatience. J'regarde la pièce disparaître sous les kilos de terre qu'on lui fout au-dessus, et nous, les ingrats, qui ne la remercions même pas pour sa tentative de sauvegarde de nos métronomes. Si tu tends l'oreille, tu l'entendras pester. Puisque nous ne sommes que deux idiots attirés par le vide ; prêts à tout pour le combler, ce trou dans le ventre qu'ils ont laissé en partant. En restant aussi, dans un coin de caboche. J'ai plus de place, j'te jure que j'ai plus de place. Mais, paraît que le corps est merveilleux, et qu'il s'adapte. Résolu, oui, à une solitude salvatrice. Résolu, oui, mais clairement bancal, puisqu'il n'y a personne qui m'croirait, si j'disais qu'on jouait juste pour l'idée d'une tentation passagère. SI rien ne comptait, on ne se cacherait pas derrière une pièce. « Pas la peine de me changer ? » Mes doigts qui se lient au tien, et, dans la rue, les passants pourraient croire à l'histoire. On devrait peut-être leur souffler un bout de vérité, juste pour voir ces sourires se faner. Que l'un d'eux, armé d'un courage soudain, intervienne. Parce que j'ai même pas le temps de parler, de tenter d'ouvrir la bouche pour sortir un truc qui sonnerait sûrement comme : « Non, pas la peine. Il est où cet hôtel ? » Et, ton impatience provoque un sourire trop franc, alors que mes doigts tirent sur les tiens, pour te guider dans la bonne direction. « C'est le Copley, il est près de Charles River. » Soit, pas juste à côté. Le regard qui valse sur toi, rictus à la bouche. « Disons que la patronne me devait un petit service. » Et que j'sais pas fermer ma gueule quand il le faudrait, encore une fois. J'sais même pas si c'est pour pas passer pour le bourge de base, qui se permet le luxe d'un hôtel de ce standing, ou juste pour souligner que c'est à moi qu'on doit des services, et pas l'inverse. « La Ellington mobile, madame. » Gentleman à la langue trop pendue, qui ouvre l'Audi, la voiture puis la porte dans un geste singé, et te rejoint bien vite pour prendre le chemin du dit hôtel. Peu de kilomètres, mais le temps prend un malin plaisir à tirailler les nerfs. Les doigts agrippés au levier de vitesse, pour éviter de venir se poser sur ta cuisse. Lèvres pincées, qui se déchirent en un sourire amusé, les orbes se permettant un regard bref. « Si y a des bouchons, tu feins une urgence médicale. » On la situera vers le cœur, l'urgence.
HARLEY-
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