outfit - La rentrée. Elle venait tout simplement de commencer mais tu sentais déjà l’année se dérouler le plus lentement possible. Vous étiez de moins en moins nombreux dans cette filière au fil des années mais çà ne te posait aucun problème, bien au contraire. Cette année encore tu n’avais pas voulu entrer dans une confrérie. Tu n’avais pas envie de jouer les bizuts et tu n’avais pas vraiment le temps à consacrer à tout çà. T’aurais très certainement dû le faire dès le départ mais t’as pas eu le courage de le faire à ton arrivée, ne voulant pas que Demyan te trouve facilement. Tu reprennes à lui, a ce moment partagé lorsque vous étiez au summer camp. Son changement de comportement à plusieurs reprises. T’étais de retour à Boston encore plus perdue que jamais. T’avais envie de te le sortir de la tête, envie de l’oublier mais ce n’était décidément pas tâche aisée. T’avais mis du coeur à l’ouvrage, à tenter de le voir, de lui prouver que t’avais toujours été sincère mais il avait changé. Beaucoup et il avait eu tout un tas de femmes dans sa vie contrairement aux hommes que t’avais pu avoir dans la tienne. Tu ne pouvais t’en prendre qu’à toi même, tu l’avais quitté après tout mais les torts n’étaient pas que de ton côté. Bien au contraire. cependant, il n’arrivait pas à accepter qu’il puisse lui aussi avoir ses propres torts. Ce matin, t’as grand besoin d’un café et pas un petit. Tu soupires, lunettes de soleil sur le bout du nez, pas encore tout à fait prête à affronter cette journée. Tu rentres dans un de tes cafés favoris. Petit sourire qui s’étire, tu vois un homme que tu connais. Si tu pensais le revoir ici. Tu te frottes les mains, commande, et t’approches finalement de sa table. si je m’attendais à te voir ici de bon matin ! que tu t’exclames en t’installant sans même lui demander l’autorisation ça fait longtemps, tu faisais profil bas ?

@Yelena Potanine-Perol & @Wesley Patterson-R

J'aime, de temps en temps, prendre une petite pause café en dehors du manoir ou de mon bureau. Et c'est ce qui vient m'amener dans un café qu'il m'est arrivé de visiter de temps en temps. Il n'était pas trop bondé, de quoi me laisser l'opportunité de me concentrer dans la lecture du journal. En attendant de recevoir ma tasse de café, ma coupelle de fruits et mon yaourt nature sucré, je regarde un peu les actualités de la ville, les résultats sportifs,.. Tout pour ne pas me préoccuper de ce qu'il se passe autour de moi. La serveuse ne tarde pas à me ramener tout ce que j'ai commandé, je lui donne un billet sans oublier de la remercier et je recommence à faire aller mes yeux sur les lignes du papier. J'attrape une fraise que j'amène à ma bouche, quand, au moment de croquer, une silhouette semble s'approcher. Je relève le regard, et quand je réalises de qui il s'agit, j'en reste figé, le fruit à moitié croqué. Et le pire, c'est que tu ne te contentes pas de me saluer, tu viens carrément t'installer sur la chaise opposé à la mienne. Tu as prit de l'assurance depuis notre dernière entrevue, peut-être un peu trop. Je repose ce que je comptais manger dans le bol, et m'exclame de façon à ce que ce soit bien entendu "Bah voilà, j'ai l'appétit coupé." Et je soupire avant de venir te fixer. Tu me ferais presque marrer. "On a pas tous besoin de se cacher comme toi." Un sourire hypocrite, rempli de mesquinerie, s'affiche. "Et sinon, pourquoi tu n'irais pas t'installer là bas?" Que je demande en pointant une table vide un peu plus loin. Plus loin de moi. Et je ramène ma main vers moi pour que mes doigts puissent passer dans ma barbe. Pitié que tu ne restes pas là.

La rentrée débutait sur les chapeaux de roues. T’étais une femme mariée à présent. Tu l’avais fais sous le coup de l’alcool, tu l’avais aussi fais sur un coup de tête et t’avais dis oui à ta meilleure amie avec Elvis et Maryline en témoins de cérémonie. T’as fais n’importe quoi cet été mais ta meilleure amie est vraiment la personne la plus importante à tes yeux, et tu ne regrettes pas d’avoir fais cette folie. T’aimes porter son nom, et t’essaies aussi de laisser ton coeur respirer. Tu ne peux plus continuer à penser à Demyan, à vivre pour Demyan. Il ne te respecte pas même après avoir appris que tu disais la vérité et que tu avais fait une fausse couche en Russie. T’as d’ailleurs l’impression qu’il ne t’a jamais vraiment aimé finalement, alors à quoi bon continuer à te torturer pour lui ? Commande passée, t’as déjà le ventre qui réclame la totalité de ta commande. Tu ne manges pas beaucoup depuis la rentrée, t’es toujours en train de courir partout et t’as grand besoin de profiter d’un bon petit déjeuner pour bien commencer la journée. Et quoi de mieux que de voir une tête familière et de venir l’embêter un petit peu. Si la dernière fois que vous vous êtes vus, vous vous êtes jaugés et qu’il t’a menacé, t’espères que cette fois, il sera tout de même un peu plus doux. Tu n’en attends pas trop non plus, surtout venant de lui, mais tu t’installes et sa première réplique te fais déjà sourire. génial, çà en fera plus pour moi si t’en veux plus, j’adore les fraises ! que tu lui rétorques avec un petit sourire. T’as déjà un peu plus de répartie que la dernière fois. ah je me cache pas, justement je vis maintenant que je ne suis plus sous l’emprise de ton super ami que tu lances sans trop réfléchir. si beau sourire de ta part çà me touche que t’ajoutes, lui redonnant son sourire hypocrite. parce que je suis bien à côté de toi, je trouve çà plus attrayant et divertissant, tu trouves pas ? t’es installée, et tu ne comptes pas aller bien loin.

@Yelena Potanine-Perol & @Wesley Patterson-R

Mes yeux roulent, et je sens que ce ne sera pas la dernière fois dans les minutes à venir. Ta présence, qui au paravant m'enchantait, là elle m'irrite. Il y a eu des choses qui se sont passées, une rancoeur qui s'est installée, une protection envers quelqu'un que je considère comme un frère et pourtant... Ce dernier est devenu un inconnu. Nous nous sommes éloignés quand il a décidé de faire de mon meilleur ami, son ennemi. "Tu veux peut-être mon yaourt aussi?" Que j'interroge, ironiquement. Ma moue hautaine, et saoulée. Mes sourcils viennent se froncer tout de même quand tu parles d'emprise. Aurais-je raté quelque chose? Je te laisse faire ton cinéma sans prononcer le moindre mot. Jusqu'à ce que je comprenne que oui, tu vas bien rester là. "Tout ce que je trouve, c'est qu'on va me voir en ta compagnie.. Et ça, ça craint." Faisant une allusion au fait que tu ne mérites pas d'être publiquement affichée avec moi. C'est ma façon de faire, d'être ; de piquer et tenter de faire mal. C'est même devenu mon fuel. Parlant d'essence, j'attrape ma tasse pour prendre une gorgée de café. Je sens que je vais en avoir besoin. D'ailleurs, vu que tu es là, et que tu ne partiras pas, autant revenir sur ce qui m'a interloqué quelques secondes plus tôt. "Bref, qu'est ce que tu racontais en parlant 'd'emprise'?" Insistant bien sur le mot, qui semble fort. Emettant que je doute d'avance de ce que tu vas répondre. Si avant tu avais toute ma confiance, c'est différent aujourd'hui. Et même si au plus profond de moi, j'ai toujours une certaine affection pour toi, c'est recouvert par tes mauvaises actions que j'ai du mal à encaisser.