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I LOVE HARVARD
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    happiness has no expiration date when you're with the right person ((taylor)) // tw
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    happiness has no expiration date
    when you're with the right person

    27 août 2021, charles street.
    w/ @Taylor V. Foster


    tw : nausées matinales.


    Assise en tailleur sur le sol, Otis en boule entre mes jambes, mes mains sur mon ventre, je soupire doucement et ferme les yeux quelque secondes. Aujourd’hui, on ne rend pas maman malade, merci bien. Otis lève la tête, perdu et finit par la reposer sur ma cuisse, comme si j’étais son coussin préféré. Ce n’est pas à lui que je parle mais bien à l’être humain qui s’est installé en moi il y a quelques semaines de cela. Les nausées matinales. Bien une partie de la grossesse à laquelle je comptais échapper mais il a fallu que j’en parle avec Jeremiah pour que tout se déclenche. Ce n’était pas une permission pour débarquer mais pourtant… J’inspire une large bouffée d’oxygène et déplace Otis pour pouvoir me lever et finir de me préparer pour le bureau. Une robe blanche près du corps qui fait ressortir mon bronzage, mes talons hauts chaussés, j’attrape mon sac à main et me dirige vers le garage où mon chauffeur m’attend. Je souris largement à Karl avant de monter dans la voiture et de lui annoncer que je veux un café d’une petite boutique indépendante de Charles Street. La discussion est simple et lorsque mon chauffeur personnel me dit que je suis rayonnante et que quelque chose à changer, je souffle Probablement mes heures de sommeil au Copley. J’en ris, tentant de dériver la conversation sur mon ancien lieu de résidence plutôt que du miracle qui grandit en moi. Il parait qu’une femme enceinte est toujours plus rayonnante alors que, personnellement, je me sens exténuée. Mais bien entendu, je n’en parle pas. Nous avons décidé de ne pas ébruiter la nouvelle avant d’être sûre qu’il n’y ait aucun souci et bien que cela soit difficile, je m’en sors à merveille. J’espère que mon petit-ami est fier de moi. Une fois dans le café, je demande à Karl de me laisser, comptant profiter de cette belle matinée pour faire un peu de shopping une fois mon petit-déjeuner consommé. Nous partons ce soir avec Dimitri pour quelques jours alors j’ai décidé de prendre congé. Mon café rapidement commandé, je vérifie mes emails sur mon téléphone en attendant la boisson chaude. Et quand elle arrive, c’est avec un large sourire que je me dirige vers la table où se trouve le sucre, les touillettes et tout ce dont je pourrais avoir besoin pour agrémenter mon café latte au lait de soja. Un peu de sucre et lorsque je mélange le tout, l’odeur de ce dernier me retourne l’estomac. J’approche ma main au niveau de mon visage et cours vers les toilettes, renversant le café sur mon chemin. Je pensais que tout irait bien aujourd’hui mais il semblerait que je me sois trompée sur toute la question. Après quelques minutes, de l’eau passée sur le visage, l’estomac vidé, je reviens dans le café, un peu honteuse. Une employée nettoie mon carnage et je m’excuse rapidement. C’est bien quelque chose qui n’arrive pas souvent - pour ne pas dire jamais - mais j’ai honte. Faire une scène de cette façon dans un café ne me ressemble pas, pas quand tout était parfait. Est-ce que je pourrais avoir un verre d’eau s’il vous plaît ? Une toute petite demande histoire de me désaltérer après ce début de journée qui commence mal. Donc le café aussi, c’est fini ?
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    Lien du postMer 25 Aoû - 19:05
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    HAPPINESS HAS NO EXPIRATION DATE
    WHEN YOU'RE WITH THE RIGHT PERSON

    Boston
    27 aout.

    @Ella Marriott-W.



    Prise dans le tourbillon du retour des vacances. De devoir tout remettre en ordre. De se dire que le travail se doit de reprendre. Que j’ai fait l’autruche pendant assez de temps. Que c’est bien beau, de se mettre sur pause, mais à un moment donné, il faut savoir assumer. Et je dois avouer que le retour à Boston n’est plaisant que de moitié. Madmartigan étant, à la vérité, le point positif à noter, comme un enfant qui m’a trop manqué. Dans les îles, il y avait, tout de même, ce semblant de simplicité, cette liberté. La possibilité de faire n’importe quoi, et de fuir ce qui compte réellement. Ce qui provoque beaucoup trop de tourments. Ne pas affronter les problèmes, et se noyer dans le rhum plutôt que dans le café. Quoi que… étant donné que Mila a réservé pour un dernier weekend, peut-être qu’après tout, je peux attendre encore un peu pour redescendre sur terre et foncer dans le mur qui m’attend sagement depuis juin dernier ? En tous les cas, je me suis octroyé ce droit.

    Et reprenant mes habitudes dans ce quartier qui n’est pas le mien à l’origine, je me laisse petit à petit envahir par mes éternelles envies de caféine. Quelques pas, le chien au bout du bras, je lui indique comme si j’avais réussi à l’éduquer, ou un truc du genre, n’est-ce pas ? « On reste tranquille, Mad, ok ? » juste le temps que je récupère un double latte, et un muffin à la myrtille, si jamais il n’y a pas de poudre d’amandes dedans, cela va de soi. Alors on entre, et je me persuade que ça va le faire, que le Saint-bernard ne pas me faire vivre un enfer. Patiente à l’intérieur, et j’en ai presque des palpitations en mon cœur. La dernière fois que j’ai tenté ça, c’est tout le troquet qu’il a retourné. Mais je me perds dans mes pensées, lorsque j’entends une voix lancer ; « Est-ce que je pourrais avoir un verre d’eau s’il vous plaît ? » Derechef, je la reconnais, je ne peux pas en douter. Et puis ses boucles brunes, cette façon d’être habillée, il n’y a qu’une seule femme au monde qui peut avoir autant de classe même de dos. Alors je souffle quelques mots ; « De l’eau sérieusement ? » petit réflexion, fausse exaspération. « Ella Marriott n’a plus d’eau chez elle ? » Option totalement irréelle.

     

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    Lien du postDim 29 Aoû - 13:09
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    Ils sont tous de retour, étudiants et vacanciers. Boston redevient le bordel sans nom qu’elle est toute l’année et je dois avouer que j’étais bien heureuse, sans tous ces gamins qui pensent déjà Olympiades, soirées et dégradations des biens publics. Je faisais partie de leurs rangs il y a deux ans mais cette année dans la ‘vraie’ vie m’a montré que je suis bien mieux de l’autre côté et que les études n’étaient qu’une façon de prouver ma légitimité à bosser chez Marriott. Pour tout dire, à l’époque, j’ai postulé sous le nom de ma mère pour ne laisser personne me dire que j’étais là à cause de mon nom. Assistante pendant plusieurs années, me voilà enfin chargée du pôle relation publique et j’ai hâte de vraiment prendre mon rôle. L’été n’est qu’une veille pour moi, une surveillance accrue, quelques meetings par ci par là mais dès le premier septembre, je me lancerai dans mon réel rôle. Et le premier, c’est dans moins d’une semaine. J’ai terriblement hâte et c’est en pensant à cela, en voulant préparer cette rentrée qui m’attend que je me dirige vers le centre ville. Après tout, je suis une fervente partisane du “dress to impress” et bien que ma garde robe soit pleine à craquer, la rentrée est un moment important. Un arrêt au café, j’abandonne Karl qui peut retourner à ses occupations. Comme moi je vais me faire un plaisir de vaquer aux miennes avant d’aller chercher Eden et de m’envoler vers le Canada avec mon frère et ma filleule. Un petit week-end en famille alors que Jeremiah est en Europe. Seulement, rien ne se passe comme convenu, comme je l’aurais voulu. Je ne pensais pas que les nausées matinales seraient aussi fortes, aussi régulières et qu’il ne se passerait pas un jour sans que je me retrouve en tête à tête avec les toilettes. Franchement, je préfère être en tête à tête avec l’entre-jambe de mon petit ami mais c’est à cause de cela que je suis dans cet état. Enfin, pas ce tête à tête là mais il suffit d’avoir un cerveau pour comprendre que je parle de l’acte général de la relation sexuelle. Et rien que de penser à ça, mon estomac fait une nouvelle pirouette. Je vais probablement annuler ma séance shopping pour aller au bureau et pouvoir me débarbouiller. Le verre d’eau demandé, j’entends une voix que je reconnais rapidement. Je me tourne vers la belle brune et souffle Mon petit ami est en Europe, vivre seule dans une maison où je dois tout faire toute seule, c’est trop pour moi. J’en ris légèrement, me sentant un peu con mais c’est typiquement le genre de choses que je pense. C’était bien plus facile au Copley. Je n’avais rien à faire si ce n’est vivre. Et dès que je voulais quelque chose, un coup de téléphone et voilà. Vous allez bien Madame ? Vous voulez un autre café ? Je trouve le visage vers la serveuse et souffle Non ça ira... non sans une grimace, l’odeur de la graine torréfiée me retournant l’estomac à plusieurs mètres de là. Je pose deux doigts sous mes narines et demande Si vous avez de la menthe, je veux bien par contre. J’ai vu que ça aidait sur internet alors… qui sait ? Mon regard se tourne à nouveau sur Taylor et je dis Alors ces vacances ? Elle est merveilleuse. C’est MadMartignan ? Que je souffle, surprise, presque choquée. Comme il a grandi ! Ça grandit vite ces choses. Vous pensez que les bébés ça grandit aussi vite ?
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    Lien du postVen 3 Sep - 14:44
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    Boston
    27 aout.

    @Ella Marriott-W.



    Et ma blague s’étiole sur la courbe du temps, jusqu’à ce qu’elle se retourne vers moi, et que j’esquisse un sourire à son intention, dénotant la petite mine qu’elle peut afficher, malgré toute sa bonne volonté. « Mon petit ami est en Europe, vivre seule dans une maison où je dois tout faire toute seule, c’est trop pour moi. » Une envie de sortir qui se comprend, même si je pense qu’elle est parfaite, sa maison. La solitude, elle peut peser parfois, et rien qu’un café peut être suffisant à y pallier. « Vous allez bien Madame ? Vous voulez un autre café ? » Je tilte sur la demande du serveur. Si elle va bien, j’ai dû louper quelque chose, avant de débarquer ici avec mon chien. « Non ça ira… » Je suis presque tentée de lui demander moi aussi, si ça va. « Si vous avez de la menthe, je veux bien par contre. » Et j’en profite par la même occasion pour balancer le choix de ma boisson ; « Un grand café latte avec ça, s’il vous plaît. » Hochement de tête de la part de l’employé, avant de reporter mon attention sur la Marriott juste à côté de moi, « Alors ces vacances ? » parfaites ? Paradisiaques ? Confuses ? « C’est MadMartignan ? » Le seul, l’unique, le seul Saint Bernard du monde qui n’est pas dressé, pour le plaisir de mon fiancé. « Comme il a grandi ! » C’est peu de le dire, même moi, après ces jours passés loin de lui et laissé à la dogsitter, j’ai bugué, alors pour elle qui ne l’a pas vu depuis plusieurs mois. Il doit paraître énorme, mon cabot, n’est-ce pas ?

    « Alors, » je commence en entourant, mécaniquement, la laisse de Mad, autour de mon poignet, encore une fois, « reprenons les points un par un, » large sourire de ma part, je sors un billet de mon jean, de la poche arrière, « d’abord, les boissons, » mon café et son infusion à la menthe aussi bizarre que cela puisse me paraître, je lui tends d’ailleurs son gobelet, « ensuite, oui c’est bien Mad, presque cent kilos plus tard, » rire de ma part, avant de la guider vers l’extérieur, « d’ailleurs, on ne devrait pas tenter le destin plus longtemps, » parce que pour détruire l’intérieur de la boutique, ce sera le meilleur clairement, « les vacances étaient… » je cherche mes mots, je bois une gorgée, je me brûle la langue, presque autant que ce que mon cœur l’est. « magiques, je n’étais jamais partie comme ça, » avant Trent, mes destinations restaient l’Inde ou la maison, « Alors en Europe et toi… ? » façon de demander, pourquoi elle n’est pas avec lui, la-bas. Même si peut-être que ça ne me regarde pas. « Trop pour toi ? » Je reprends ses mots, tout en marchant en allant nulle part, simplement tout droit.

     

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    Lien du postLun 13 Sep - 12:23
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    Je sais que je devrais me tenir éloignée d’internet et de Google tout le long de ma grossesse mais cela va être compliqué, voire même mission impossible. Dès que je ressens la moindre chose, le moindre changement dans mes sensations habituelles, je file sur le moteur de recherche et me rassure - ou m’effraie. La secrétaire de la gynécologue doit avoir enregistré mon numéro parce que lorsque je l’ai appelé hier après-midi, elle m’a directement appelé par mon nom complet. Et je sais que je vais lui donner un nouveau coup de téléphone au sujet de ces nausées que je déteste avoir. C’est normal, je le sais, mais il y a beaucoup de femmes qui n’en ont pas. J’aurais vraiment voulu être comme elles sur ce point. Parce qu’il n’y a rien d’agréable à ces nausées et j’ai peur que cela me grille auprès de mon entourage un peu trop rapidement. Mais au moins, je n’aurai rien dit. Ce ne sera donc pas de ma faute. Légèrement rafraîchie, une infusion demandée à la barista, je souris à Taylor, restant à distance respectable de mon amie. Pas d’étreinte, pas de sourire, une grande retenue parce que j’ai peur d’avoir une haleine de chacal, n’ayant rien pour me rincer la bouche suite à ce petit souci. À l'annonce de sa commande, j’ai l’eau à la bouche, mais pas dans le bon sens du terme, loin de là même. Je tente donc de me concentrer sur autre chose, de faire la conversation aller et surtout de me préparer à bloquer ma respiration quelques secondes lorsqu’elle agrémentera son café de sucres ou je ne sais quoi. J’attrape mon thé et plonge les narines au-dessus du liquide, profitant de cette odeur qui a réussi à calmer mes nausées ces derniers jours. Ce gamin, c’est bien un anglais. Il n’y a que le thé qui lui fait plaisir, je crois bien. Mon pas emboîte le sien rapidement et je garde bien mes deux mains autour de la boisson, souriant doucement. Il a bien grandi depuis l’année dernière, j’arrive pas à y croire. Les animaux changent tellement en un an et je sais que c’est aussi le cas des enfants, des bébés plus particulièrement. En six mois, ce ne sont plus les mêmes et c’est quelque chose qui m’effraie, que tout passe trop vite. Ça dépayse hein ? Les îles, c’est quelque chose de merveilleux et je le sais. J’y suis souvent allée et je ne regrette pour rien au monde. On aurait pu se croiser là bas d’ailleurs, si je n’avais pas décidé de tenir tête à mon frère et de rester en Europe avec Jeremiah. On a bien fait, d’ailleurs. Les premiers points de son écurie étaient une récompense des plus belles. Trop de boulot avec Marriott. Que je dis en haussant les épaules. C’est à moitié vrai. L’air frais sur le visage, je me redresse légèrement et souris à mon amie. Prendre la gestion du pôle en plein été n’était peut-être pas la chose la plus intelligente qui soit. Mais mon ancienne supérieure est partie à ce moment là alors… Et je crois qu’il avait besoin de temps avec sa famille aussi. Ils avaient besoin de lui pour je ne sais trop quoi. Il faudra que je lui demande quand il rentrera. Et puis, je peux partir quelques jours avec mon frère comme ça. Enfin, pas que Jeremiah m’interdise de le laisser à Boston pour profiter avec ma famille mais j’aime bien quand tout colle comme ça. Pas de Jem, un séjour avec Dim. Et puis il y aura Eden. Ça va être génial. Prête pour les élections qui approchent ? Elle a mon vote et aura celui de Jeremiah, j'espère qu'elle le sait.
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    Lien du postLun 20 Sep - 17:30
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    HAPPINESS HAS NO EXPIRATION DATE
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    Boston
    27 aout.

    @Ella Marriott-W.



    Je suis contente, de la trouver ici, elle fait partie de ces gens que j’aime compter dans ma vie. Qui n’y sont pas depuis si longtemps, et pourtant, c’est comme si elle était là depuis que je suis enfant. Une de ces connaissances précieuses qui nous accompagne et traverse avec nous le fil du temps. « Il a bien grandi depuis l’année dernière, j’arrive pas à y croire. » Moi aussi, parfois, et je me dis que ça aurait été plus que compliqué, si je n’avais pas partagé de Trent son quotidien, son fameux jardin. « Oui, quand je pense que ça fait déjà plus d’un an que je l’ai… » Et j’en viens à penser au jour où je l’ai adopté, à Gresham qui est parti, alors qu’il avait eu cette place unique dans ma vie, sans que je ne voie qu’il y avait bien plus pour lui… Plus qu’une simple amitié et une envie de jouer avec le danger. Enfin, là n’est pas le sujet. « Ça dépayse hein ? » En un battement de cils, je parviens même à me retrouver à nouveau là-bas. Alors je pense forcément à Jasper, tu vois… Il avait raison, pour les couchers de soleil, ils ne seront plus jamais pareil. « Plus que ça même. Je dirais que le retour à Boston ne fait pas que du bien. » Parce que les problèmes, ils redeviennent réels.

    Et parce que je ne désire pas m’épancher, je préfère me mettre à niveau à son sujet. « Trop de boulot avec Marriott. » Alors je hoche la tête, comme un « oh je vois » même si je ne peux que faire semblant de voir quoi que ce soit. Je n’y connais rien à ce qu’elle gère, mais je me doute qu’elle le fait bien, c’est déjà ça. « Prendre la gestion du pôle en plein été n’était peut-être pas la chose la plus intelligente qui soit. » Je bois une autre gorgée de mon café, et écoute la suite qui ne tarde pas à arriver. « Et je crois qu’il avait besoin de temps avec sa famille aussi. » Et là, je ne peux que comprendre, encore une fois. « Et puis, je peux partir quelques jours avec mon frère comme ça. » L’équilibre parfait, ou quelque chose dans le genre, pas vrai ? « Prête pour les élections qui approchent ? » J’avoue être surprise par sa question, depuis que je suis rentrée, je ne me suis pas réellement penchée sur les élections. J’ai préféré rattraper le retard sur mon vrai travail et des tentatives de mettre de l’ordre dans mes émotions. Mais Ella, elle ne le sait pas, et ça me peine toujours autant de savoir que je lui mens. Pour elle, tout va bien, je suis fiancée et que je n’ai aucun souci apparent. « Je vais essayer de bosser un peu la chirurgie avant tout. » Et le bras tendu faute de Mad qui commence à vouloir accélérer, je poursuis ma pensée, « C’est le prix à payer quand on s’octroie le droit de partir tout l’été. » Puis, tu sais, ces élections, elles n’ont pas le même goût cette année. Je ne sais pas vraiment avec qui m’allier. Même si j’ai dans la tête une faible idée, bercée par mon amour des cas compliqués, par mon envie d’aider. « Et ton traitement hormonal, ça se passe bien ? » Parce que de ses angoisses, évidemment, je me souviens. Je sais bien que le désir d’enfant rythme son quotidien… « Ca n’a pas été trop compliqué là-bas ? » En Europe, quoi.  

     

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    Lien du postMer 22 Sep - 20:09
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    Un an. Le temps passe si vite. Et même si je fais tout pour ne plus y penser, je n’oublie pas dans quelles conditions on s’est rencontré, elle et moi, ni même celles dans lesquelles j’ai fait la connaissance de ce géant qu’elle tient au bout de sa laisse. J’étais dans une situation bien différente il y a un an de cela et je préfère celle-ci, il n’y a pas à dire, mais le sujet n’est pas là. Ça passe tellement vite. Je n’arrive pas à y croire. Les années filent à vive allure et je me demande si je ne vais pas cligner des yeux et me retrouver à neuf mois de grossesse, les jambes écartées en salle d’accouchement à pousser pour mettre au monde mon mini moi, notre mini nous. C’est si rapide bon sang. Et avant que je me mette à faire une crise d’angoisse, je me concentre sur ma boisson et l’odeur qui s’en dégage ainsi que l’été de la jeune femme. Le sien a été plus exotique que le mien mais je sais que je n’échangerai cela pour rien au monde. L’Europe, c’était mon Paradis, mon moment parfait. Apprendre à connaître Beatriz un peu plus, la petite aussi et continuer de construire cette vie que j’aime. Il fallait y rester... Que je souffle. Moi, c’est ce que j’aurais eu envie de faire, rester en Europe, contrôler mon pôle depuis Londres, retrouver mes amis, être entourée d’une famille qui aime d’un coeur pur. Tout ça quoi. Sauf que la vie, nos vies, elles sont ici. Enfin, je dis ça mais je suis incapable de rester trop longtemps loin de Boston. Parce qu’il y a Thaïs, parce qu’il y a mon frère et puis Eden aussi. Mes amis, ma mère avec qui les relations s’améliorent et puis, il y a elle aussi. Que ferais-je sans Taylor dans ma vie ? À qui viendrais-je demander des conseils médicaux, à qui est-ce que je viendrais demander de me faire une prise de sang et une échographie juste au cas où ? Personne. Elle a une place importante dans ma vie et je me plais à penser que c’est la même chose de son côté. C’est peut-être pour cela que je parle autant, que je m'épanche de la sorte, que je lui dis tout ce que j’ai envie de lui dire. Je ne garde rien pour moi, acceptant sans broncher qu’elle pourrait se dire que j’aurais pu aller avec parce que je suis sa famille, qu’on essaye de fonder une famille et que les Hanwell-Williams sont aussi ma famille maintenant. Mais Taylor n’est pas comme moi, le jugement ça ne la connaît pas vraiment. Quand elle parle de chirurgie, j’ai un haut de le coeur et pose ma main sur ma bouche quelques secondes. Tu ne vas pas te mettre à imaginer plaie, organes et sang Ella, merci. Se concentrer sur ce qui paye les factures, c’est une bonne idée. Que je lance avec un clin d’oeil. Je ne peux que la comprendre. J’ai dû faire un choix dans mes activités hors Marriott. Adieu l’université, adieu la vice-présidence de l’association des citoyens. J’ai beaucoup aimé ce rôle mais… Je ne vais plus avoir le temps de penser à ça. Il va bientôt falloir élever un enfant et je veux être concentrée à cent pour cent là dessus. Je ne peux plus - et ne veux plus - me disperser. Pas faux. Je me demande toujours comme l’hôpital tourne en été. Parce qu’être médecin, infirmier, chirurgien, ce n’est pas comme être employée de grande surface, ça ne s’apprend pas sur le tas. Mais pourtant, les urgences ne sont pas encombrées et les blessés sont bien pris en charge. Sa question me surprend légèrement et quand elle le mentionne, ce traitement que j’ai la chance, la joie et le bonheur de foutre au placard, j’ai un large sourire. Mes yeux sur mon thé, je souffle Les résultats sont plutôt concluants ce mois-ci. On va pouvoir avancer dans la bonne direction. J’ai promis à Jeremiah que je ne dirai rien alors… je ne dirai rien ! Non ça a été. Le petit frère de Jem est infirmier donc c’est lui qui m’injecte tout ça quand je suis en voyage avec eux. Ça a du bon, je ne peux pas le nier. On passe de bons moments tous ensemble, surtout avec lui quand je geins que la piqûre, je ne la veux pas. Et c’est d’ailleurs une des première chose qu’il a dit hier quand il l’a appris : il ne verra plus mon ventre couvert de bleu. Un peu fatiguant mais on a eu le temps de se reposer donc ça fait du bien... Être à deux, en couple, un couple. Plus pour longtemps mais tout de même. Et toi alors avec Trent ? Vous avez fini par faire chambre commune ? On dirait deux enfants, à se relancer sans cesse la balle.
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    Lien du postMar 28 Sep - 23:51
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    HAPPINESS HAS NO EXPIRATION DATE
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    Boston
    27 aout.

    @Ella Marriott-W.


    « Ça passe tellement vite. Je n’arrive pas à y croire. » L’évidence est telle que je ne peux pas la contredire, au contraire, je ne peux qu’approuver qu’elle est passée trop vite, cette année, et toutes les émotions qui l’on accompagné aussi. J’en suis ressortie changée, toujours la même mais métamorphosée. Grandie, peut-être aussi. Et quand je la regarde, avec son thé mentholé, je réalise qu’elle a changé aussi, mon amie. « Il fallait y rester... » Dans les iles ? Oui, certainement, je serais bien restée dans la simplicité plus longtemps, peut-être même éternellement. Après tout, qui se plaint d’être au paradis, sérieusement ? Je suis perdue, dans le vacarme des sentiments, mais pas malhonnête pour autant. « Enfin, je dis ça mais je suis incapable de rester trop longtemps loin de Boston. » Hoche la tête plusieurs fois, l’air de dire que je comprends. Je n’en ai, d’ailleurs, pas que l’air, parce que oui, je comprends, bien que je ne sois pas native d’ici, c’est là qu’elle se trouve, ma vie.

    Et j’en viens à parler de chirurgie, plutôt que des élections qui me font stresser, j’en note étrangement qu’elle semble avoir la nausée, et je l’observe, de côté, les sourcils légèrement froncés. « Se concentrer sur ce qui paye les factures, c’est une bonne idée. » Ce qui paie l’endroit où ma mère est placée, ce qui paie ce qui crédit dans lequel je me suis noyée, « Ouais, c’est l’idée… » celle de se sortir des choses compliquées. « Pas faux. Je me demande toujours comme l’hôpital tourne en été. » Avec une bande galériens dont je fais partie normalement, de ceux qui ne peuvent pas se permettre d’être absent. Ce que je reviendrais lorsqu’avec Trent la comédie sera terminée. « Difficilement. » Plus d’heures, et étrangement, plus de patients. « Les touristes sont souvent épuisants. » Mais on soigne quand même, parce que c’est pour ça qu’on a signé. C’est ce qui nous fait vibrer.

    Plutôt que de me lamenter sur un retard que j’ai moi-même engendré, j’en reviens à elle, à ce qui semblait être son obsession avant cet été. « Les résultats sont plutôt concluants ce mois-ci. On va pouvoir avancer dans la bonne direction. » Je suis heureuse d’entendre cette information. Je sais combien ça lui tient à cœur, et je sais combien ça peut être délicat une telle attente, une telle langueur. Attendre son heure. « Non ça a été. Le petit frère de Jem est infirmier donc c’est lui qui m’injecte tout ça quand je suis en voyage avec eux. » Bon au moins, s’il fait parti de ses proches, je suis persuadée qu’elle a été bien soignée. « Un peu fatiguant mais on a eu le temps de se reposer donc ça fait du bien... » Et lorsque j’ouvre à nouveau la bouche pour renchérir sur le sujet, je me laisse surprendre par l’interrogation qu’elle lance comme pour me couper. « Et toi alors avec Trent ? Vous avez fini par faire chambre commune ? » En revenir à Trent, m’entendre soupirer, me sentir stupide aussi, encore, de ne toujours pas avoir avoué. « Non… » Je prononce avant de porter ma boisson à mes lèvres, je réfléchis rapidement, mes pensées dans mon crâne s’entrechoquant. « Cabine commune ? » Chambre d’hôtel plutôt, avec deux lits séparés. Et les prunelles qui finissent par se poser sur ce bijou que j’arbore, « Ella, je… » Je ne sais pas par où commencer, et je me dis que ça va certainement tout changer. « Trent et moi, » et possible, dans le fond, que ça ne la surprenne pas tant que ça, « on n’est pas vraiment… » Ensemble, tout simplement. « Enfin… » les mots, je ne les trouve pas, je ne veux blesser personne, bien au contraire, tout ce que j’ai toujours voulu, c’est aider. Mais comme je suis paumée, avant de l’être totalement parce qu’elle risque de rejeter notre amitié face à la mascarade du fiancé, je renvoie la balle, encore une fois. « Tout va bien mais t’as quand même une sale tête. » Taquinerie, mais vérité, son teint, il est loin d’être parfait.   

     

    HARLEY-
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    Lien du postDim 24 Oct - 13:48
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    Rester longtemps de Boston, de cette ville que je considère comme la maison, c’est difficile. Mais je sais aussi que si Jeremiah me demandait à rentrer à Londres, je n’hésiterais pas longtemps. Ma vie est ici, certes, mais elle est aussi à Londres. J’ai cet accroche sentimentale avec la ville qui m’a vu naître et grandir - en quelque sorte. Je sais qu’il ne le fera pas - Cameron oblige - et je le regrette presque depuis quelques semaines. Je me permets de croire que ce serait plus facile de se barrer tous les deux, d’aller vivre dans le pays de nos origines, d’aller manger des sunday roast fait avec amour par ma belle-mère plutôt que tout ça… Sa famille lui manque, la mienne est complexe. Mais il y a Eden. Et Thaïs. Sans compter Cameron que l’on reçoit de plus en plus à la maison. Une espèce de garde partagée s’est mise en place et si nous n’avons pas compris la décision de Carter de partir à l’autre bout du globe, ce n’est pas pour faire la même chose. Alors Boston est la solution. La seule qui nous permet de tout gérer. Pas la plus fun mais la seule viable et c’est là dessus que je me concentre quand mes envies de rentrer à la maison - l’européenne, du coup - deviennent un peu trop forte. Mes yeux sur elle, un sourire de circonstance sur le visage, je fais tourner mon thé dans son gobelet et hume les odeurs qui s’en dégagent. Bien plus agréable que tout ce qui chatouille mes narines depuis ce matin, je ne peux pas le nier. Pas folichon mais bien plus agréable. Tu m’étonnes. Je suppose que ça traite beaucoup de gueule de bois, de coup de soleil et de petits bobos. Ce qui change de la vie normale. Je veux dire, on ne vient pas en vacances quinze jours pour commencer un traitement du cancer et on évite de finir aux urgences pour rien. Enfin, c’est ce que je crois, je ne suis pas trop sûre. Les hôpitaux, je les évite autant que possible à moins de devoir y aller pour X ou Y raisons. Quand je flippe d’être enceinte, par exemple. Parce que je crois que c’est plus ou moins comme cela qu’on s’est vue la dernière fois, avec Taylor. Et c’est bien pour cela que cette conversation a lieu, comme pour prendre des nouvelles l’une de l’autre après tous ces mois chacune de son côté. Taylor fait partie de ces personnes que j’ai rencontré par hasard, par bonheur et par chance et dont l’amitié est venu en discutant, en apprenant à se connaître. Pas besoin de se forcer ni de chercher les points d’accroche et ça, c’est parfait. Et c’est bien pour cela que le sujet de Trent fait sens. Je la regarde et fronce les sourcils. Toujours pas chambre commune. C’est un concept. Mes yeux ne la quittent pas et j’attends la suite de ses explications jusque’à ce qu’elle change de sujets. Je n’avais pas pensé à mon estomac depuis presque deux minutes et c’était agréable. Mais à ce moment précis, tout tourne à nouveau. J’ai l’impression d’être dans une putain de machine à laver et ça me rend folle. Je pince les lèvres quelques secondes et dis J’ai du manger quelque chose qui ne passait pas hier… ou les filles m’ont refilé une saloperie choppé à la crèche. Cameron et Thaïs y vont alors ça peut vite se propager, non ? Mais qu’est-ce que tu veux dire que vous n’êtes pas vraiment ? Pas vraiment quoi ? C’est vraiment ce que je me demande à ce moment même. Sexuellement actifs ? Que je souffle à voix basse, penchant mon corps en avant pour qu’elle seule m’entende. Et il ne m’en faut pas plus pour que l’odeur de sa boisson, ajouté à la vue de la bave de MadMartignan fasse remonter tout ce qu’il reste dans mon estomac. Je crois que là, on a dépassé la nausée matinale, non ? Je lui tends mon thé et file rendre le peu de nourriture restant dans le buisson le plus proche. Mes mains autour de mes cheveux, je sens les larmes monter à une vitesse folle. J’essuie le tout d’un mouchoir que je jette rapidement et me redresse, les yeux rougis. J’ai honte, désolée. Terriblement honte. Encore plus que lorsqu’on a glissé quelque chose dans mon verre, c’est pour dire. J’ai envie de me faire toute petite et je crois que cela se voit sur mon visage, sur ma façon de me tenir, les épaules rentrées dans ma carcasse.
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    Lien du postLun 1 Nov - 15:15
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    HAPPINESS HAS NO EXPIRATION DATE
    WHEN YOU'RE WITH THE RIGHT PERSON
    Boston
    27 aout.

    @Ella Marriott-W.



    Et mon regard posé sur elle, je réalise que je m’inquiète plus que je ne le devrais, peut-être que c’est dans mon essence, mon naturelle de docteur. C’est dans mes veines, oui, que je m’inquiète. Mes prunelles en détaillent sa silhouette. « J’ai du manger quelque chose qui ne passait pas hier… ou les filles m’ont refilé une saloperie choppé à la crèche. » Moui… On va dire que je la crois, pour l’instant en tous cas. J’en soupire, grimaçant quelque peu, et je n’essaie pas plus de creuser, car je me dis qu’elle me dira si elle souffre réellement, je ne peux pas transformer tout mes proches en patient.

    Bien que j’espère être passée entre les mailles du filet en ce qui concerne le fiancé, c’était sans compter sur Ella pour réenchérir à ce sujet là. « Mais qu’est-ce que tu veux dire que vous n’êtes pas vraiment ? » Je me dois de lui dire… Je n’ai pas vraiment le choix, c’est mon amie, et elle a confiance en moi. Ca ne me ressemble pas, de mentir à ce point. Puis je me dis surtout qu’elle ne sera pas de ceux qui ira nous balancer, je crois bien qu’Ella connaît le principe de discret. « Sexuellement actifs ? » Mais lorsqu’elle se penche pour me glisser ça, je n’en ai même pas le temps d’en rire, qu’elle se retourne et commence à vomir. Mes yeux fixés sur le thé qu’elle m’a laissé plutôt que sur l’acte qu’elle est en train de réaliser. Je ne suis pas une petite nature, j’en ai vu des biens pires, sauf que là… Je n’étais pas prête quoi.

    Alors elle revient à côté de moi, et s’excuse rapidement, « J’ai honte, désolée. » seulement, je m’en fiche qu’elle soit désolée, le problème c’est qu’à présent, je m’inquiète réellement. Alors, je reprends directement. « Ella… » je ne veux pas la brusquer, mais, « t’es sure que tu ne veux pas que je t’examine ? » Qu’on dépose Mad, et qu’on fonce à l’hôpital ? Parce que je ne suis pas certaine qu’on soit sur une histoire de « petit » mal. Au contraire, vomir comme ça… On est au-dessus d’une simple saloperie. « Je, » ne sais plus ce qu’on se disait, j’attends juste de savoir vers où on doit se diriger. « alors, dis moi ? » On fait quoi ?   

     

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