violet

Bande d'enculés, vous n'avez pas le droit d'être heureux si moi je ne le suis pas. De l'égoïsme pur et dur, tout simplement. Vous n'avez pas ma vie bande de raclure, vous n'avez pas vécu un centième de ce que j'ai vécu, et vous pensez tout connaitre au monde. Venez dans ma tête, mettez vous un instant dans cet endroit sombre, et je ne pense pas que vous en ressortirez en vie, j'pense que ça vous marqueras, comme une cicatrice ouverte, une cicatrice qui ne veut pas se refermer, et ça, pour le reste de votre misérable vie. Parce que derrière cette apparence de petit fils de bourge, il y a bien autre chose. Un jeune homme marqué par les actes de son père, marqué par le fait de se sentir utilisé, comme une putain de marionnette. Un jeune homme qui avait d'autres envies, d'autres projets pour sa vie, mais à qui on a tout enlevé pour le faire devenir le futur grand avocat, le futur Doyen d'Harvard. Parce que Logan, on veut qu'il se hisse encore plus que son père, qu'il montre qu'il ne porte pas ce nom pour rien, ouais, Logan, on espère pas mal de trucs de lui, sauf que lui... Il s'en branle et il aimerait juste profiter de sa vie de jeune adulte, c'est tout. Enfin bref, je peux pas réécrire mon histoire ni changer le monde, je m'y suis tout simplement accommodé, capitulant à ces désirs et ces envies de grandeur, de réussite. Fausse joie de vivre masqué derrière un sourire parfois trompeur, je profitais de ces vacances pour être moi, le vrai moi, pas celui tiré par des ficèles invisibles. Il est tôt, ou tard, tout dépend du point de vue et du fuseau horaire, quatorze heure, et je me retrouve déjà sur mon lit, à moitié endormi. Vieux avant l'âge, l'appel de la sieste est surement trop forte. Porte de ma cabine à moitié ouverte, comme pour laisser passer l'air, je me sens sombrer, disparaitre dans un monde imaginaire...

Feat @Violet O'Connor

C'est seulement quand on perd un être qui est cher à notre cœur qu'on se rend enfin compte de l'importance qu'il a pour nous. Et, la plupart du temps, c'est déjà trop tard. Nous ne sommes pas invincible, notre vie, notre misérable vie, le monde entier s'en fou, on va pas se mentir, on va se l'avouer une bonne fois pour toute. Ta maitresse de maternelle ne se souvient déjà plus de toi, pour tes profs du lycée, tu n'es plus qu'un vague souvenir, et encore, si ils se souviennent de toi. Ces amis que tu ne vois plus viendront à ton enterrement juste pour paraitre bien, et encore, si ils sont au courant de ton décès. Mais au fond, tu comptes réellement que pour quelques personnes. J'me suis fait à cette idée il y a bien longtemps, j'me suis rendu compte que toutes ces personnes qui nous entouraient et auxquelles ont tenaient pouvait disparaitre d'un jour à l'autre et que l'on ne pouvait rien faire pour ça. L'idée était étrange, le fait de savoir qu'en un claquement de doigts je pouvait perdre tout ceux qui m'entouraient, c'était légèrement flippant, mais je m'y étais fait. Par moment, j'avais des léger coups de mou, ça pouvait durer quelques secondes comme quelques heures. J'avais juste besoin de m'allonger, de réfléchir, de penser, de me sortir toutes ces idées négatives pour aller de l'avant, retrouver mon sourire et vivre. Vivre cette putain de vie qui m'attendait. Yeux fermés sur ce lit qui commençait à me sortir par le trou du cul, problème de matelas pas assez confortable, je sombrais petit à petit dans un léger sommeil. Enfin, c'était le plan, juste histoire de me reposer, sauf que tout ça, ça tomba vite à l'eau. Entre deux mondes, je n'entendis pas Violet entrer dans la chambre et encore moins sa présence à côté de moi. C'est une voix, sa voix, qui vient m'extirper du monde imaginaire, sentant par la même occasion ces lèvres déposer un baisé contre ma joue. "Ta gueule avec tes conneries. Et continue tes bisous là, ça m'aide à me réveiller." Les yeux encore fermé, appréhendant la lumière extérieur, je pense que si j'avais su la tenue dans laquelle la jeune femme était, je seras déjà redressé à l'instant présent. Mais ça, je ne le savais pas encore, je réclame juste ces lèvres, pour le plaisir.

Feat @Violet O'Connor

Douce tentation à l'image de se réveil qu'elle m'offre. Alors c'était comme ça, maintenant ? Elle s'aventurait dans ma chambre et s'amusait à me taquiner, à se jouer de moi ? Après l'avoir vu nue, après qu'on se soit rapproché, elle s'arrêtait à un simple baisé sur ma joue ? Baisé qu'une grand mère aurait pu me faire pour me féliciter et me remercier de lui avoir porté ces courses ? Enfin, on peu toujours mieux faire, non ? Et je lui demande, les yeux à moitiés fermé, je lui demande de continuer. Je pensais qu'elle allait m'envoyer chier, qu'elle allait me dire de ne pas en abuser, de me bouger le cul de sortir de ce lit, mais non. Elle ne fit rien de tout ça, elle se contenta de m'obéir, de venir déposer plusieurs baisés contre ma joue allant même jusqu'au coin de mes lèvres. Sourire qui se dessine, qui s'agrandit encore plus quand elle se penche et me demande si elle doit continuer, si j'en voulais encore. Evidemment, que j'en voulais encore. Elle le savait, au fond d'elle même, tout comme je savais qu'elle aussi ne voulait qu'une chose, continuer. Elle se penche, et doucement, j'ouvre les yeux, elle me fixe, elle attend ma réponse, elle attend qu'un son sorte pour continuer, que je l'invite à le faire. Mais je ne fais rien de tout ça, ou plutôt, je ne parle pas. Elle n'a pas besoin d'autorisation, elle n'a pas besoin de demander, qu'elle se laisse aller, qu'elle laisse aller ces pulsions. Mon bras qui vient s'enrouler autour de sa taille, proximité de son corps contre le siens, elle a le don de m'offrir un des plus beaux réveils, aujourd'hui. Mais les joues, c'est sympa un moment, sauf que j'ai envie de sentir son souffle ailleurs que contre ma peau. Rapidement, je lui vole un baisé, comme pour la chercher, la provoquer, voir jusqu'à ou elle pourrait aller. Mon bras toujours autour d'elle, comme dans l'attente d'un signe de sa part, comme pour voir si elle voulait qu'on débute nos cours personnels maintenant. Si c'est pour ça qu'elle était là, pour cette raison, ou si elle avait juste envie de me voir, de se convaincre qu'elle n'irait pas plus loin, qu'on ne dépasserait pas le stade de la cabine d'essayage. Elle ne pourra pas résister bien longtemps à la tentation, j'en suis certain.

Feat @Violet O'Connor

Après tant de mois et de semaines à se convaincre du contraire, à se persuader que tout ça n'était pas possible et encore moins envisageable, nous nous retrouvions là, comme à un nouveau point de départ. L'envie, l'excitation, la tentation, la découverte, la joie, le stress, la peur, un putain de cocktail qu'on arrivait pas à contrôler. Est-ce qu'un jour on dépasserait ce stade ? Est-ce qu'un jour on se laisserait vraiment aller se moquant bien de tout le reste ? Je sais pas, je pense. Depuis qu'on a réalisé que nos envies étaient les mêmes, Violet, elle s'ouvrait de plus en plus, se montrant parfois même entreprenante. Mais il y avait toujours cette peur, ce léger blocage en elle qui l'empêchait de se lâcher complètement, d'aller plus loin, et putain, c'était pas tous les jours facile de la voir partir et de rester frustré. Enfin, je m'y étais fait, à cette idée qu'il lui faudrait du temps, à cette envie d'aller à son rythme, de lui apprendre tout ce que je pouvais connaitre, d'être une sorte de guide, de professeur pour elle. C'était plutôt plaisant, en réalité, bien plus que je n'aurais pu le penser. Encore plus quand en ouvrant les yeux je la vois à mes côtés, quand je sens ces lèvres contre ma joue, qu'elle continue ces baisés quand je lui demande, et qu'elle apprécie, ce moment, tout autant que moi. Elle se laisse faire, elle ne me repousse pas, elle ne part pas en courant, envahi par la peur de ne plus se contrôler comme elle a pu déjà le faire. Non, elle se laisse aller, elle me laisse la tirer un peu plus contre moi, elle accepte cette proximité qu'elle désire, elle aussi, qu'elle apprécie. Ces chaussures qu'elle retire, elle s'installe plus confortablement, ces lèvres qui jouent avec les miennes, sa langue qui cherche à se frayer un chemin pour rencontrer la mienne. Comme un manque, comme une envie de retrouver ce contact, une envie de se laisser aller, de se découvrir. Elle comme moi, on sait très bien qu'on a une chance sur deux pour qu'elle s'arrête en plein milieu, mais on s'en fou, on ne réfléchis pas, on veut juste profiter, profiter tant qu'on peu. Dépasser nos limites, ces limites, pour qu'un jour on arrive enfin au bout de tout ça. Une main qui descend le long de son dos pour venir contre ces fesses, la pressant un peu plus contre moi, l'autre qui caresse doucement sa joue, je répond enfin à ces attentes au moment ou mes lèvres se plaquent contre les siennes. Ce moment si bon ou nos langues entre enfin en contact, ou nos lèvres ne se décollent plus. Passionné, sauvage, le genre de baisé qui ne s'arrête pas, qui donne l'envie d'en savourer chaque seconde comme si c'était le dernier. La passion, tout simplement.

Feat @Violet O'Connor

On se découvrait, autrement qu'on l'avait toujours fait, d'une manière bien différente, manière dont on avait toujours secrètement rêvé. Aujourd'hui, on finissait par enfin passer ce cap, par franchir ces barrières qui c'étaient mise entre nous. Barrières qu'on avait posé pensant qu'on était juste de simple amis, qu'entre nous, il n'y aurait jamais rien de plus. Putain de barrières qu'on a trouvé intelligent de mettre, mais, je me dis qu'au final, si on en arrivait là aujourd'hui, il n'y avait pas de hasard. Non, j'y croyais pas à toutes ces conneries, on était maître de notre destin, et si nous avions pris la décision il y a de ça plusieurs mois de ne rien faire, de se considérer comme de simples amis... C'est peut-être que tout simplement, au fond, on savait qu'on finirait par céder, par flancher, et qu'en tant qu'amis, on ferait les choses bien, on ne coucherait pas ensemble pour ensuite ne plus se donner de nouvelles. En soit, ce qu'il se passait entre nous, ce n'était que du plus, un petit ajout à cette amitié, quelque chose qui pourrait l'embellir et non la détruire. Finalement, je met fin à cette attente, mes lèvres viennent se plaquer contre les siennes, laissant nos langues se rencontrer, se redécouvrir bien plus sensuellement que la première fois. Ouais, cette fois ci, on est pas pressé, on a personne autour de nous, on est sur mon lit, serein, et on s'embrasse, tout simplement. Je profite de cette proximité, de ce baisé qui me redonne comme de l'oxygène. J'apprécie ce moment, encore plus quand elle finit par se placer sur moi. "Très agréable même..." Léger sourire aux lèvres, mes mains viennent se poser contre ces fesses que je caresse doucement, sans trop forcer la chose. "T'as pas chaud, comme ça ? Retire un peu d'épaisseurs non?" Léger sourire sur les lèvres, elle sait très bien ou je vais en venir. On va tout simplement commencer ce cours, voir jusqu'à ou elle pourra aller, cette fois ci.