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I LOVE HARVARD
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    TW | Hell would be nicer | (Aaros)
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    @Aaron D. Kaine & @Eros D. Kaine | TW : Kidnapping, séquestration, agression, torture.
    Tu as voulu lui laisser une chance depuis la dernière fois que vos chemins se sont croisés. Tu as voulu lui laisser la possibilité de faire preuve de rédemption, de prendre conscience de son erreur. Tu lui as laissé plus de temps que nécessaire pour revenir vers toi, et il ne l’a pas fait. Alors c’est toi qui ira à lui. Et lui qui finira par supplier que tu le gardes près de toi. Pendant des semaines, tu t’es effacé, tu as disparu de sa vie, n’a plus donné aucun signe de vie pour pouvoir réapparaître plus puissant que jamais. Tu les as laissé profiter de leur famille, de leur couple. Thanksgiving, Cuba, tu as tout observé sans jamais te trahir malgré la nausée que cela pouvait te filer. Ca t’écoeure, le voir, lui, si niais, si pataud pour un autre. Ça t'énerve de ne pas être cet autre. Ca te rend malade de devoir le partager à d’autres.

    Ce soir, tu as décidé de corriger tout cela. Il t’a fallu du temps pour mettre au point tout ton plan, discrètement, mais surtout, pour obtenir l’occasion rêvée. Tu as enfreint des dizaines de lois en le préparant, tu vas en enfreindre d’autres dans les prochains jours, mais qu’importe, tant que ça te permet d’obtenir ce que tu veux, tant que ça te permet d’obnubiler son esprit pour le restant de ses jours, jusqu’à sa mort. Il ne pensera plus qu’à toi. Sa vermine sortie, s'adonnant lui aussi à quelques activités illégales, tu en as profité pour faire ce que tu avais à faire. T’introduire chez celui qui est tien, et attendre, en te doutant que son humeur oscillerait trop pour être prudent. Ca n’a pas manqué et plus rapidement que tu ne l’avais imaginé, sa conscience l’avait quitté. Il s’était ramolli. Jamais ça ne serait arrivé s’il était resté avec toi. Tu en es convaincu.

    08 Janvier 2022 - 5h

    Il a fallu plusieurs heures avant que ton beau ne rouvre les yeux. Ici, tu as préparé le pire pour le faire souffrir. Attaché à une chaise, tu vas l’obliger à faire face au désespoir, de la pire des façons qui soit. Et pas seulement lui. Tous ceux qu’il aime vont souffrir autant que lui. Du sang que tu a répandu dans son appartement pour faire penser au pire, à quelques lettres de menaces qui se trouvent déjà dans les boîtes aux lettres, tu vas savourer ta vengeance pendant des jours. Sourire malsain qui se dessine quand il relève la tête, tu l’embrasses sans te gêner. Tu l’as toujours trouvé diablement excitant lorsque son corps est entravé. « Bonjour Aaron. J’espère que je t’ai manqué, parce que nous n’allons plus nous quitter désormais. »

    09 Janvier 2022 - 16h

    Tu as commencé doucement ta torture. Tu aurais pu te contenter de faire disparaître sa vermine, mais au lieu de ça, tu préfères jouer avec leur désespoir. Des dégâts dans les lieux qu’ils apprécient, ou ils se sentent chez eux pour qu’ils te craignent, de la drogue et des photos qui appartiennent au passé déposé chez le mécanicien pour le pousser dans son désespoir, et une télé pour Aaron, afin qu’il assiste à tout ça. De même pour ses adelphes. Chacun sa faille, chacun ses menaces, et chacun son écran pour que Aaron puisse les voir descendre en enfer les uns après les autres, entre deux tentatives pour le refaire tien, ce qu’il semble refuser catégoriquement, pour le moment.
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    Lien du postDim 9 Jan - 22:32
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    TW - violence - drogue - @Aaron D. Kaine - @Elvira S. Kaine- @D. Jewell Kaine - @Lana Killbane - @Côme L. Mickelson (Parole en violet : Jewell)

    Nuit du 7 Janvier au 8 Janvier

    Une course rapide pour me rappeler la sensation que c’était de fouler la route, l’adrénaline à son comble quand je rejoins Aaron pour ce premier cours, le stress est là, mais la volonté est beaucoup plus forte. La voix est éteinte ou en tout cas beaucoup trop faible pour prendre le dessus cette fois, l’espoir de s’en sortir, de ne plus être cet homme beaucoup trop faible, beaucoup trop peureux. Evidemment ce ne fut pas simple, même plutôt difficile, mais à la fin de la séance j’étais toujours autant motivé, même plus qu’avant. Rassuré l’époux, le persuader que oui je voulais continuer, qu’il n’avait pas fait d’erreur en acceptant cette envie.  

    8 Janvier 9h30

    Nuit reposante et je m’étais levé pour passer à la boulangerie, douloureusement c’est vrai, pas une seule partie de mon corps qui n’étais pas courbaturé, mais c’était pour la bonne cause et je refusais de me plaindre. Passer à la boulangerie, prendre des viennoiseries et deux boisson chaudes à emporter, se diriger vers l’appartement de l’homme, monter les marches difficilement. Me retrouver devant une porte entrouverte, la pousser “Bébé t’es là ?” m’écriais je avant même que mes yeux se pose sur la vision d’horreur devant moi. Boissons et croissants qui s’écrasent au sol alors que je cours jusqu’à sa chambre. Totalité des membres qui tremblent, sortir mon téléphone, tenter de réfléchir rapidement qui pouvais-je prévenir ? Appeler le premier Kaine du répertoire, Jewell, bafouiller au téléphone ou pleurer je ne sais plus trop, mais il ne met pas longtemps a arrivés accompagné de Red. “Reign” finis je par murmurer, regard du mini-Kaine sur moi “Arrête Eros tu sais que ça peut être n’importe qui” la voix monte d’un cran “NON C’EST LUI JE SAIS QUE C’EST LUI C’EST REIGN” me laisser glisser contre un mur, corps tremblant, souffle manquant, cœur qui pulse un peu trop.

    18h

    C’est de force que Red me ramène à l’appart. Le pendentif d’Aaron trouvé dans sa chambre autour du cou. L’ombre de moi-même, le corps et l’âme divisé en deux. Plus capable de faire un quelconque geste. Accueillis par Nate, les gardes du corps beaucoup plus présent. Un Red qui s’installe sans qu’on lui demande son avis, Jewell toutes les vingt minutes au téléphone et le cerveau qui tourne à milles à l’heure.

    9 Janvier 16h

    La force m’a manqué assommé par les somnifères pour pouvoir me calmer je finis par me trainer hors de l’appart pour descendre au garage, occupé l’esprit ou juste changer d’air. L’idée de prendre la voiture pour rouler me défouler, voix d’Aaron dans la tête qui me hurle que c’est une mauvaise idée. Des photos accrochées dans tout le garage, des photos qui me confirment ce que je pensais que j’arrache de haine une à une et là sur l’établis, en évidence, le poison, mon poison, je me fixe devant ne faisant plus aucun geste, regard sur la poudre, mains tremblantes qui saisis le paquet, de trop longues minutes à rester immobilisé, voix du démon qui se réveille, me replonger dans mes travers, bien trop tentant... Le paquet vole à travers la pièce, batte de baseball que j’avais acheté pour me sentir en sécurité que je saisis dans un coin du garage, larmes qui ravage le visage alors que la batte vient s’abattre sur tout ce que je peux cogner, établis, matériel, voiture. Hurlement qui envahisse le garage et des bras qui viennent me saisir pour me calmer, Côme... De nouveau m’effondrer au sol quasi inconscient.

    10 Janvier  

    Me lever pour constater les dégâts dans le garage, ne jamais être seul Red, Nate, Jewell ou Côme l’impression d’être un gosse qu’on surveille H24. Retourner tous les débris à la recherche de cette fameuse poudre, la trouver. Solution de facilité, les mains tremblent, le corps en réclame, l’esprit aussi, mais je finis par donner le paquet à Côme “Je t’en supplies met ça hors de ma vue”. Le cerveau fume, le cerveau déraille et dans la journée je finis par m’adresser à Red “Appel Sir Henry”.  

    Du 11 au 16 Janvier

    Les nuits sont courtes, parfois inexistantes, les angoisses sont nombreuses, les crises de panique sont alternées avec les crises de colère. Le ring que je refuse de quitter. Les séances qui s’enchainent encore et encore. Supplier Jewell de m’apprendre à me servir d’une arme, c’est le chaton qui entend la conversation qui panique. Arguments avancés, le p’tit Kaine finis par céder et je l’entends dire au colocataire “Fais-moi confiance, je m’en occupe”. Entrainements qui se succèdent avec les séances de tirs. Tout le corps est douloureux, mais je ne sens rien, je ne ressens plus rien, juste cet immense vide sans Aaron.

    Fouiller dans chaque appartement, chaque lettre, chaque menace, chaque photo est minutieusement examinée. Des hommes sont repérés, balançant le minimum d’infos, mais aucune piste concrète, juste des brides d’infos qui mis bout à bout ne nous donne rien.

    16 Janvier 21h People’s Republik

    Lana, Elvira, Jewell Red & Côme et moi-même nous sommes retrouvés là, regroupé les infos et pour autant rien ne nous vient à l’esprit ou en tout cas tellement de possibilité, tellement de villes, de pays possible. Les nerfs lâche, je refuse de perdre espoir et pourtant je n’ai presque plus la force, suggérer d’appeler le Patriarche Kaine comme dernier moyen... Téléphone qui sonne et tout le monde se tourne vers Jewell bride de conversation qui nous parvienne, je reconnais la voix d’Anders et je me rapproche pour mieux écouter, j’entends qu’on parle de Jared, que mon ami réclame l’aide de Jewell “J’arrive” dit -il avant de raccrocher “Anders a trouvé Jared” il se dirige vers la salle d’arme et s’équipe “Vous restez là, j’emmène Côme avec moi” pas le temps de discuter que les deux hommes partent nous laissant dans l’attente.

    Attente interminable à tenter de retenir Lana, à calmer Elvira et Jewell et Côme finissent par revenir ils nous rassurent en premier “Ils vont bien, Jared est un peu en mauvaise état, mais le p’tit K est solide, Anders l’a emmené à l’hôpital.” il se précipite vers l’ordinateur “Jared à chopé un nom et un numéro, je pense que c’est un hôtel Suites Coben...” il marmonne tout en pianotant “MEXICO” s’écrit t’il, mes yeux s’illumine et je regarde chaque visage un à un, je vois Red se saisir de son téléphone je l’entends réserver le Jet et c’est moi qui prends la parole “Jewell et les filles vous restez à Boston Red, moi et Côme on y va”

    17 Janvier

    Tout s'est enchainé très vite, chacun est allé récupérer des affaires, tandis que Jewell lui mettait le nécessaire en armes dans le jet et nous avons très vite décollés, tentant d’élaborer quelque chose pour pouvoir entré. Inquiétude qui se mélange à l’adrénaline et après plusieurs heures on atterrit non loin du fameux hôtel. Dernière info récupérée et c’est seul que je me présente devant la porte où se trouve enfermé mon époux. Foulard remonté sur le nez, explosive silencieux et efficace installé sur la porte par Red et les deux hommes reste non loin de là pour intervenir ou s’occuper des éventuels gardes de Reign. Explosive activé et c’est à travers la fumée que j’apparais dans la chambre ...

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    Lien du postSam 15 Jan - 14:34
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    TW VIOLENCES PHYSIQUES ET VERBALES.


    08_ Tu vois si tu m’avais écouté. Nous n’en serions pas là. Je souffle longuement, feindre le masque du blasé. T’es susceptible Reign. Moue faussement triste. Tu vas perdre ton sourire Aaron. Je vais les briser un a un. Je hausse les épaules. On parle de tes couilles ? Joues attrapées. Tu fais beaucoup trop le malin avec moi. Personne ne viendra t’arracher de mes bras. Tu le réalises toujours pas. Et j’ai grandi. Mes jeux aussi. Rester calme et éclater de rire. Je suis mauvais perdant mon cher. J’observe où nous sommes. Je suis attaché. Si ca lui chante. Je comptais pas m’enfuir. Je coucherai toujours pas avec toi dubaïote. Je voudrais pas te susurrer le prénom de mon cher ep.. pas le temps de finir ma phrase qu’il me saute déjà dessus. Je me défends pas le laisse frapper. Encaisse les coups. Tant qu’il s’occupe de moi, il oublie les autres.

    09_ La nuit fût longue. Sanglante et douloureuse. Rire. Encore et toujours. Lui faire sauter un plomb. Ca les énerve les grands méchants loups. Ne jamais fissurer le masque de la sûreté. Il torture. Je serre les dents. On me soigne. L’occuper. C’est ce que je me répète. Mais ses manières ont évolué. Je le comprends bien quand les écrans s’allument. Le cœur flanche. Ma famille. J’ai vu ta lueur d’inquiétude. Tu es si faible pauvre garçon. Tu as juste à rentrer avec moi et j’arrête. Bah voyons. Ton nez s’allonge à défaut de ton micro pénis. Une de mes dents vient de sauter tant le coup est intense. Cheveux attrapés pour me forcer à regarder. Une vraie bombe mon mec. On peut s’astiquer dessus ensemble si tu veux. Mais chacun sa main. La jouer cool quand .. on est séparé. Ça brûle mon être. Le voir effondré, s’agiter. Juste le prendre dans mes bras et lui dire que c’est fini. Il va mourir sous tes yeux. J’en doute. Son beau-père va être triste que tu lui voles sa place. C’est dangereux. Quand mon père le saura, ca va créer des tsunamis. Mais de l’autre, je pense qu’il va me trainer jusqu’au pays et plus jamais voir qui que ce soit.

    10_ La vraie torture n’est jamais physique. Lui comme moi le savons. Même si le corps est détruit, la Vie demeure. C’est l’Esprit qu’il faut broyer. J’évite de regarder ces bordels d’écrans. Parce que les voir ainsi est une vraie souffrance. Petite voix qui se matérialise sous la forme du sachet. Ne fais pas ca moitié. Ne sombre pas. N’abandonne pas. Me laisse pas tomber. Inconsciemment je gigote sur ma chaise. Lui hurler dessus, si je pouvais. S’il y touche c’est terminé. Reign coupe quand il comprend que ca me fait réagir. Je perds mon calme. Ca y est, suis entré dans son jeu. T’es misérable. Regarde toi Aaron. Regarde ce qu’il a fait de toi. Tu t’éventais pas autant pour moi. Tu t’es pas debattu pour moi. Je hurle mensonge. Tu étais l’enfer et le paradis. Cette drogue dont je n’avais jamais assez. C’est toi qui n’a rien fait. Tu les as laissé m’éloigner de toi. Tu as merdé Reign. Tu m’as abandonné. Parce que TU es faible. Je ferme les yeux et les souvenirs affluent. Se faire attraper en pleine nuit. Se retrouver enfermé en geôle. Se faire sevrer violemment. Le réclamer en continu. Puis réaliser l’homme toxique qu’il a été. Il rallume mais plus rien. Ca m’achève.

    11-16_ Red. Dur de ne pas prévenir mon employeur principal. Ca m’étonne même qu’il ne … J’ai rien dit. Je décroche et l’écoute me menacer de tout ce qui peut être possible dans ce monde. Lui dire que son gendre gère. Et rebelote les menaces. Me porter garant. Et accepter son deal. S’il intervient, ca sera pire que tout. Il peut buter moi comme tout le monde. Récupérer Shadow est sa priorité. Et il ferait tout pour détruire Aaron. Cette humanité qui revient. Je lui en veux. Il perd de son essence. Jamais il se serait fait kidnapper si facilement. Où l’avait il anticipé ? Je me masse les tempes. On devait agir avant que le patriarche perde patience. Les K brillent quand même, Eros m’impressionne. Le soutenir. Les aider. Je n’ai pas connu Reign. Le tabou comme on le surnomme. Mais bordel, c’est un enfer. On s’agite jour et nuit. Affaire Jared. Ah merde, je l’aime bien lui. Mettre en pause Aaron le temps de le retrouver. Et il est la clé pour nous amener à l’autre frangin. L’aura change. La rage envahit la pièce et les pores. Je n’ai jamais vu un bleu aussi déterminé. Eros venant cuisamment d’entrer dans notre monde. Mexique. Mes petites souris disséminées dans ce monde, m’apportent la dernière info. Et tout s’enchaîne.

    17_ Aaron. L’homme n’a fait que subir. Le cœur requiert de plus en plus d'énergie qu'il cesse d'avoir.. Les yeux se ferment plus qu’ils ne s’ouvrent. Mais il tient. Les écrans lui ordonnent de rester debout. L’esprit a vacillé mais c’est cet amour - il l’avouera jamais - pour cet homme, ses proches qui le maintiennent. Reign baissant sa garde n’a pas vu le danger. Voir que l’objet de ses désirs ne cède que peu de fois le noie dans sa haine. Finalement, il a sous estimé son véritable ennemi. Venant d’exploser la porte. Abattez les qu’il ordonne. Toi et moi, on part. Reign s’empressant de détacher sa victime. La suite est suffisamment grande pour passer par la porte de secours. Hors son jouet à demi conscient est lourd. Il s’en veut d’avoir eu la main lourde. Songeant que les brûlures auraient du être la seule option. Il le soignera mieux. En attendant il le traîne jusqu’à cette fameuse porte. Une main dessus et le bruit d’une arme s’entend. Je sais qu’il y a du raffut. Une voix familière. Je redresse la tête. Il est là. Tu m’as pris un burger DK ? Sourire qui se fait. Mais c’est une silhouette floue que je vois mais je sais que c’est lui. Le corps, l’âme, l’esprit. Tous savent. Et on cesse de lutter. Tatoué n’est plus conscient. Son job s'arrête là.
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    Lien du postDim 6 Fév - 18:38
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    @Aaron D. Kaine & @Eros D. Kaine | TW : Kidnapping, séquestration, agression, torture.
    Tu t’es délecté de ces moments, de ses souffrances. Pendant des jours, tu l’as vu souffrir, et tu as vu tout ceux qu’il aimait et qui l’aimaient en retour connaître également la souffrance et le désespoir. Certains ont eu beau tenter de lutter contre toi, ça n’a pas duré. Après tout, c’était toi qui dominait le jeu, toi qui avait le contrôle sur tout. Et chaque fois que quelqu’un s’éloignait du chemin que tu lui destinais, tu t’arrangeais pour changer les choses et faire en sorte qu’Aaron continue de souffrir. Que chacun continue de souffrir. Aaron ne voit que ce que tu acceptes de lui montrer. Sa chère et tendre vermine, un paquet de drogue à la main, il le voit, cette même vermine qui détruit le paquet, il ne le voit pas. De même que tu laisses ceux qui sont encore libres dans l’obscurité et l’angoisse. Aaron mort ou vivant ? Tu te plais à leur faire croire que les deux puisses être vrai, tu joues d’eux comme un marionnettiste, et tu apprécies avoir à peine à lever le petit doigt pour qu’ils se fassent tous tant de mal. Parce que tu l’as compris il y a bien longtemps que personne ne peut te faire plus de mal que celui ou celle que tu aimes. Toi, tu as souffert pendant des années de l’absence de celui que tu aimes, et tu as souffert, il n’y a pas si longtemps de ses mensonges. Désormais, tu allais lui faire payer.

    Tu t’es à nouveau félicité quand ils ont commencé à se déchirer entre eux, quand ce qui aurait pu n’être qu’une simple dispute à virer au cauchemar pour l’un d’entre eux. Nouveau disparu que tu gardes au USA cette fois, pour ne pas permettre à tes victimes de se retrouver, ne serait-ce même un instant. C’est à distance que tu ordonnes, que tu diriges. Il n’est pas du même acabit que l’aimé qui t’a trahi, ce petit gars, tu peux le briser avec de la violence physique, tu peux casser son esprit si tu brises son corps, et  tu pourras t’en débarrasser lorsque qu’il ne présentera plus le moindre intérêt dans ce jeu. Et tu te dis qu’un autre pourra alors prendre sa place. Une autre. Elles ont beau apparaître fortes sur les écrans, tu sais qu’elles ne sont pas si solides, qu’une n’a pas le même mental que ses frères. Jolie petite proie qui sera la prochaine. Car leur relation n’est que domino. Il suffit d’en pousser un pour faire tomber les autres. Et quand ils seront tous tombés, Aaron tombera aussi.

    Il s’est épuisé au fil des jours, au fil de tes tortures. Lui qui fanfaronnait tellement il y a encore quelques jours. Tout homme a sa limite, et bien sûr, tu savais celle d’Aaron bien au-delà de celle du commun des mortels, mais ça ne voulait pas dire que tu ne pouvais pas l’atteindre, au contraire, c’était juste ce qui rendait le jeu plus intéressant. Et trop focalisé sur le jeu, sur la victoire que tu t'apprêtais à célébrer, tu n’as pas vu que le jeu était perdu pour toi. Le jeune Killbane retrouvé, tu n’as pas voulu bouger, tu n’as pas voulu montrer le moindre signe de peur ou d’appréhension. Tu es resté là où tu te trouvais, ta victime à tes côtés, pensant que personne ne pourrait parvenir jusqu’à vous. Tu t’es lourdement trompé.

    C’est l’explosion de la porte qui t’a fait réagir, et qui a fait basculer la partie. Mais tu refusais de perdre. « Abattez les, tous. » Que tu ordonnes, sans la moindre once d’hésitation ou de culpabilité. Tu détaches Aaron, car c’est le seul que tu veux encore autoriser à vivre pour le moment. D’autant plus qu’une fois son “époux” mort, il n’aura pas d’autre choix que de revenir vers toi. Mais le corps est lourd, et tu es mal préparé à cette invasion. Tu as à peine le temps d’atteindre la porte de secours que quelqu’un fait irruption dans la chambre. Pourtant, tu l’accueilles avec ton plus grand sourire, laissant le corps d’Aaron tomber à tes pieds. « Tu sais, la drogue aurait été une mort moins lente et douloureuse. » Parce que désormais, tu allais prendre ton temps pour qu’il souffre tout autant. D’une main, tu attrapes la tête inconsciente d’Aaron pour glisser une lame sous son cou. « Combien de temps penses-tu que cela prendrait pour qu’il se vide de son sang ? Il en a déjà perdu pas mal, alors, je dirais une heure, et encore. Mais ça restera douloureux pour lui tu sais. Et pour toi. » Le sourire qui prend place sur tes lèvres est malsain et traduit sans difficultées toutes les horreurs que peut fomenter ton esprit. C’est une agonie longue et douloureuse qui les attend. « Tu sais, cette zone est très fine et fragile, alors à ta place, je poserais mon arme avant qu’un geste malheureux ne vienne lui trancher la gorge. » Et s’il t’en pensait incapable, c’était mal te connaitre. « Vous n’avez aucune chance de vous en sortir Eros, alors renonce, et il pourra vivre. Ce n’est pas si mal non ? »
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    Lien du postVen 25 Mar - 23:44
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    TW VIOLENCE, MEURTRE
    Dans d’autre circonstance je me serais tournée vers Aaron en mode t’a vu ça comme j’ai la classe ? Mais là non, mon regard tombe sur lui immédiatement, mais je ne m’attarde pas sur toutes ses blessures, sur ses yeux qui peine à rester ouvert, je ne m’attarde pas sur tout ce qu’il a pu subir, parce que je sais que la voix n’est pas loin, qu’à tout moment je peux m’écrouler, mais je ne faiblie pas, non hors de question. Reign est réactif, tandis que je suis ralenti par ses chiens de gardes, je ne le couche pas aussi rapidement que je voudrais, petite voix qui s’éveille à peine perceptible, me souffle que je n’y arriverais pas, mais elle ne prendra pas le dessus non, c’est Côme qui intervient alors que je me précipite à la poursuite de Reign qui peine à trainer mon époux hors de sa prison dorée. L’arme que je tiens entre mes mains braquées sur l’homme qui as fait de nos vie un enfer, je ne bronche pas, même quand je vois la lame posée sur le cou de mon homme, je tente de ne pas trembler, mais je suis certain qu'il perçoit la panique une demi-seconde dans mon regard. “Réglons ça une bonne fois pour toute Reign, ton vrai problème c’est moi, tu devrais me faire disparaitre je t’en laisse l’occasion.” je pose mon arme au sol, levant les mains devant moi en me relevant lentement “La seule façons que tu as d’avoir Aaron pour toi, c’est de me tuer ici et maintenant, tant que je serais en vie tu sais comme moi que jamais il ne se tourneras vers toi, alors brise moi une bonne fois pour toute, finissons-en ici et maintenant” continuer à jouer sur sa rage, l’homme est coriace, alors je change de discours, lui racontant nos premières déclarations, lui racontant la dégoulinance d’Aaron quand ça me concerne, lui racontant tout ce qu’il a pu faire pour moi, les nombreuses nuits et ce mariage à son initiative, ses deux semaines de nuit de noce et je ne sais à quel moment je déclenche sa rage, mais il finit par me sauter dessus. C’est le moment, les gestes sont peut-être maladroit, j’entends la voix de Sir Henry me rappeler à l’ordre, je vois le corps quasi inerte de l’homme que j’aime et l’adrénaline me donne l’impression de n’avoir jamais été aussi fort. Je finis à terre plusieurs fois, la douleur des coups qui m’assène je ne peux les nier, il me met à mal bien trop de fois, j’en viens à cracher du sang, à me dire que je ne pourrais plus me lever, mais je refuse d’abandonner, non, ce n’est pas comme ça que ça doit se passer. Je ne dois pas le laisser tomber. L’ange gardien, aujourd’hui c’est moi. Il finit par prendre le dessus sur moi et ça pourrais sonner la fin, surtout que Red & Côme sont bien trop occupé. Je l’écoute cracher son venin et d’un dernier effort surhumain je parviens à le bousculer, surpris j’ai le temps de sortir l’arme que j’avais caché sur moi et de pointer directement sur sa tempe.

    Flashback

    Mes doigts parcourent les armes, impressionner par la collection je réalise peu à peu dans le monde dans lequel évolue mon mari, évolue les Kaine en général, ce monde dans lequel je basculais malgré moi. Jewell me sort de ma rêverie, je sais qu’il est réticent, mais lui comme Red ont arrêté de vouloir me raisonner, préférant me guider. Le jeune m’entraine dans une salle, m’équipant tout en m’expliquant, je me retrouve devant une grande affiche comme dans les films, je suis impressionné, encore, mais je ne doute pas hoche la tête au propos de Jewell. Il me glisse l’arme dans les mains et j’en tremble “Il n’est pas chargé Eros, tu ne risques rien habitue toi au poids, à la sensation” il me faut plusieurs minutes, tandis qu’il m'explique la marche à suivre “Tu es sûr de toi ? T’es pas obligé d’en arriver là, nous on peut le faire, moi Red ou Côme, t’es pas obligé Eros” je secoue la tête “Non Jewell, c’est mon époux qui est en danger, c’est à moi de l’en sortir, c’est à moi de le sauver, c’est mon tour” il ne discute pas, reprend l’arme, me montre pour le charger. Dernier conseil avant de me mettre le gun dans les mains et première tire, je reste choqué, pétrifiés face à ce que je viens de faire. Jewell pose la main sur mon épaule “Regarde-moi Eros, il faut que tu comprennes, tiré sur une affiche c’est le plus facile, tiré sur une cible vivante c’est complètement différent, tu ne peux rien prévoir, n’oublie pas que ça peut se retourner contre toi à chaque instant” je le regarde “Quand j’aurais tiré, tout sera terminé”


    Présent

    L’homme qui rigole, joue avec mes nerfs il voit bien que je n’ai pas l’habitude et il sait où toucher pour me déstabiliser, c’est mon époux gémissant qui me ramène les pieds sur terre, c’est les dernières paroles de Reign qui me force à tirer. Bang. Et tout s’arrête. La voix d’Aaron me ramène, Red s’empare de l’arme et je me précipite “C’est terminé, on rentre à la maison bébé”.

    FIN
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