dimanche 25 juillet 2021, en début de soirée

Quelle journée. Me réveiller aux côtés de mon amie d'enfance slash épouse endormie, m'éclipser sans la réveiller, récupérer mes affaires, sauter dans l'avion et me frapper un peu moins de neuf heures de vol. Arriver en Guadeloupe, confier mes affaires à cette personne qui va les emmener directement à l'hôtel cinq étoiles à Sainte-Anne dans lequel je vais rester jusqu'à ce que le bateau tourne définitivement le dos à ces terres guadeloupéennes, me refaire une beauté pour cacher les (presque) neuf heures d'avion que j'ai dans les pattes, sauter dans les bras de quelques amis que je revois enfin, aller boire un verre avec et... me rendre compte que l'heure tourne, que je ne vais pas tarder à rencontrer le fameux King Mael de meetsa. Franchement, s'il avait voulu qu'on apprenne à se connaître plus tard, je serais sans doute tombée dans les bras de Morphée très rapidement. Mais non, la promesse d'une sympathique soirée me tient complètement éveillée. Message envoyé pour lui signaler que je suis non loin du bateau de croisière. Quelle journée, oui. Et dire que la soirée n'a même pas encore commencé...

je n'arrive pas à me lasser de meets, des rencontres que je peux faire. le truc de dingue, c'est que j'ai déjà rencontré pas mal de femmes qui viennent du même pays que moi. parfois même de la capitale comme moi. mais, on ne sait jamais croisé là-bas. enfin, paris est immense et je ne traîne pas souvent dans les mêmes quartiers. céleste est du seizième, je suis du dix-huitièmes. mais bref, on a pas mal accroché par message et on a décidé de se rencontrer en vrai. je préfère en vrai, aussi. plus intéressant, plus facile pour moi. un petit message de sa part m'annonçant qu'elle arrive proche du bateau, je souris bêtement et m'habille rapidement pour arriver à descendre du bateau et l'attendre. je la vois arrivé. bon allez, j'avoue que t'es mille fois mieux en vrai que en photo. compliment que j'ai déjà sorti à des femmes, mais compliments que je pense sincèrement.

dimanche 25 juillet 2021, en début de soirée

Téléphone rangé dans mon sac, je m'approche du bateau et ajuste le col de ma combi-short. Petit réflexe parce qu'il fait chaud ce soir. Ou est-ce parce que je m'apprête à rencontrer un beau garçon et que mon côté séducteur reprend ses droits ? Le voilà d'ailleurs, le beau garçon. Sourire instinctif, naturel ; yeux qui commencent à se balader sur sa silhouette bien bâtie, qui se mettent à pétiller avec malice suite au compliment. « Déjà qu'en photo, ce n'est pas mal... » Clin d'œil suivi d'un petit rire. Hey, on n'est jamais mieux servi que par soi-même, n'est-ce pas ? Quoiqu'avec lui, je pense qu'il y a une chance pour que je sois tout aussi bien servie. « Plus sérieusement, merci. Pour le compliment. Tu sais comment marquer des points toi, j'ai l'impression. » J'arque un sourcil, mes lèvres s'étirant dans un sourire flatté. Je laisse mes yeux le parcourir, le découvrir réellement plutôt que trop rapidement. « Toi aussi, tu n'es vraiment pas mal du tout, Mael. » Quel sourire -- il a dû en faire tomber plus d'une avec, j'en suis sûre. Et tous ces tatouages... Intéressant, ils me serviront pour plus tard. « Tu sais, c'est ma première soirée ici... Vends-moi du rêve. » Petit challenge lancé. En espérant qu'il soit prêt pour ça, le bel homme.

sa combi-short est pas mal, ça lui va drôlement bien. genre, elle a un charme non-négligeable là-dedans. tout homme censé doit se retourner sur ce genre de créature magnifique. je n'en fais clairement pas l'exception, je lui fais d'ailleurs comprendre qu'elle est bien mieux en vrai. apparemment, ouais. dis-je, souriant. elle me retourne le compliment, me disant que je ne suis pas mal. juste pas mal ? j'suis déçu. m'amusé-je à répondre alors. parce que là, je me suis mis au top juste pour elle et cette soirée. idée derrière la tête, un peu profiteur sur les bords. te vendre du rêve... je vais commencer par te faire visiter le bateau, alors. déjà un mois que je suis là, je connais déjà chaque recoin du paquebot. je l'invite à monter à bord. malgré l'heure avancée, il fait toujours chaud. dommage, la piscine n'est pas ouverte toute la nuit. je suis donc la première personne que tu vois en arrivant ici ?

Je savais que ça allait le faire tilter, ce compliment à moitié sincère. Oui, à moitié, car il est plus que pas mal du tout. « Pas mal du tout, dis-je en insistant légèrement, sourire aux lèvres, le "du tout" veut tout dire, tu sais. » En espérant qu'il survive à ça et qu'il ne m'en tienne pas rigueur tout au long de la soirée. Mais je pense que ça ira ; sinon, un petit battement cils, mon corps qui se rapproche dangereusement du sien, une main qui se balade le long de son omoplate et il devrait me pardonner. Et oui, gentleman, me vendre du rêve. Je suis là pour ça, après tout... Un mois que j'ai le nez dans mes rééducations pour retrouver ma vie d'avant -- et je compte bien la retrouver dès ce soir. « Je te suis. Montre-moi tous tes coins et recoins préférés. » Ne sait-on jamais, peut-être qu'ils nous inspireront ? Mais pour l'instant, je peux enfin fouler de ce magnifique bateau de croisière de mes pas. « Non, j'ai déjà vu des amis en arrivant... Je me rapproche de lui, glissant l'un de mes bras contre le sien avant de m'y accrocher. Être sûre qu'il ne me sème pas quelque part, dans le doute. Cela dit, tu es le premier de ma soirée. Et j'espère bien que tu seras le seul. Où est-ce que tu m'emmènes d'abord ? »

sourire alors qu'elle précise que le "du tout" veut tout dire. absolument tout dire. je ne réponds pas, ça me touche de savoir ce genre de choses. elle me trouve à son goût, elle l'est tout autant pour moi. elle me plaît, oui. la jeune femme est attirante, je propose de lui faire visiter le bateau dans les moindres recoins. elle répond qu'elle veut voir ce que je préfère, alors je garde un petit sourire sur les lèvres. comme à l'accoutumée. parfait... elle a déjà vu des amis en arrivant, dommage, je ne suis pas le premier qu'elle voit. mais, finalement, on garde toujours le meilleur pour la fin, me dis-je. son bras qui glisse le long du mien et me le tient pour ne pas que je la sème. hm. le seul de tes soirées ? tu me demandes déjà l'exclusivité ? murmuré-je à son oreille alors. baiser sur sa joue, je finis par avancer dans les méandres du bateau. on peut braver les interdits et tenter d'aller à la piscine, alors... si elle aime le danger.

« Le premier de ma soirée, que je le corrige d’un ton amusé, cognant doucement mon coude contre ses côtes alors que je reçois un baiser de sa part. Je lui souris, rapproche mes lèvres des siennes. Mais peut-être que tu sauras assez bien te débrouiller pour être le seul de plusieurs de mes soirées ? » Sourire taquin et je me focalise sur ce qui nous entoure, bras lié au sien tandis que nous arpentons le bateau, sans jamais lui voler un quelconque baiser. (Pas encore). Nous croisons des étudiants, des qui partent probablement à une soirée en ville, d’autres qui rejoignent des groupes d’amis dans une cabine ou sur le pont du bateau. Quelques visages déjà vus dans les couloirs de l’université mais, curieusement, aucun visage que je connais déjà. Oh, ce n’est pas dramatique — au moins je suis persuadée qu’on ne me détournera pas de la soirée qui m’attend. Surtout qu’elle commence bien avec la proposition de ce bel homme, bien que quelque chose m’intrigue et m’attire. Aller à la piscine, synonyme de braver les interdits ? Quoi, il y a des horaires limites sur le bateau ? En plein Summer Camp ? Je ris légèrement. « J’adore braver les interdits. Qu’est-ce qu’on attend ? » Montre-moi le chemin, Mael. Que je puisse retirer ma combi-short et la remplacer par un nouveau bikini. Qu’on puisse profiter de cette piscine tous les deux, en espérant que d’autres étudiants soient moins tentés que nous.

un petit baiser sur sa joue, m'amusant alors à lui dire qu'elle me veut en exclusivité. chose quasiment impensable de mon côté. je suis bien trop libertin pour cela, finalement. mais, elle n'est pas contre à l'idée que je sois le seul pour plusieurs soirées. on verra. j'attends de voir si toi, tu arrives à valoir le coup. bah ouais, je vais pas me battre pour être sur plusieurs soirées, si ça ne tient pas le coup elle et moi. mais, visiblement, c'est plutôt bien parti pour que ce soit le cas. arpentant les couloirs du bateau de croisière, je me laisse tenter par l'interdit et nous rendre à la piscine de nuit. elle est fermée, évitant ainsi de possibles accident avec l'alcool et la drogue qui pourraient potentiellement circuler. allons-y, alors. lui dis-je en français, puisque nous partageons la même langue natale. et nous nous rendons jusqu'à la piscine extérieur, enjambant la barrière de sécurité. je retire rapidement mon tee-shirt, la laissant voir les multiples tatouages que je possède. déjà en short, je suis déjà prêt. mon regard se pose sur celeste, voulant observer son corps magnifique.

Ah, c'est un joueur, lui aussi ? Parfait. « Oh mais je vaux toujours le coup. » Puis, plus sincèrement, à voir de mon côté. S'il est sympathique et s'il vaut réellement le coup, pourquoi se priver de quelques moments bien funs de temps en temps durant mon court séjour ? Après, ce n'est pas comme si le bateau ne regorgeait pas de personnes aussi intéressantes les unes que les autres. Tout comme les habitants, les personnes locales. « Je te suis, mon cher. » que je réponds en français également, beaucoup trop habituée à parler en anglais malgré mon accent Frenchy qui persiste. Et nous voilà à deux pas du bord de la piscine, lui déjà paré pour y entrer. Tous ses tatouages attirent mon regard, me donnent envie de les effleurer. Mh. Déboutonnant les premiers boutons de ma combi-short et découvrant petit à petit mes épaules nues, je m'approche de lui. Aucun soutif à l'horizon -- j'avoue ne pas en avoir enfilé un ce matin --, la base de ma poitrine apparaît doucement. « Tu m'excuseras, mon maillot de bain est resté dans ma valise. » Mensonge, il est dans le sac que j'ai posé non loin de là, mais je n'ai pas envie d'aller le chercher. C'est bien, de se baigner seins nus, et si ça ne dérange pas ce bel homme, ça me va encore plus. « Tes tatouages sont canons. Ils ont une signification ? » dis-je une fois que le haut de mon habit est tombé, s'arrêtant sur mes hanches le temps que les derniers boutons se défassent, une main prenant place sur son épaule gauche, effleurant cette aile encrée dans sa peau.

HJ: