C'était le summer camp et Zemo était là uniquement parce que Fabian l'avait tanné pour qu'il vienne. Il avait décidé d'emmener les jumeaux s'amuser et de laisser Zemo seul. Et ça faisait du bien, d'être seul, de s'entendre penser, même si en fait il détestait ses pensées. Il avait décidé de faire quelques pas, de trouver un endroit à l'air libre pour fumer, parce qu'il ne pouvait pas fumer dans sa cabine avec ses enfants qui dormaient là Alors il satisfaisait ses besoins nicotiniques près de l'eau en marchant de temps en temps. Zemo réfléchissait mieux en marchant ou dans son cas, en tournant en rond. C'est comme ça qu'il lui rentra dedans, son corps s'écrasant contre celui d'une autre personne.  « Désolé. » Quand ses yeux se posèrent sur la personne, c'était Niklaus. La seule personne sur laquelle Zemo aurait espéré ne jamais tomber par hasard, ne jamais croiser sur ce putain de bateau. Il décida de continuer son chemin, s'éloignant des problèmes qui s'annonçaient à chaque fois que Niklaus étaient dans les parages...




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Pour le moment Niki était libre comme l'air. Il avait eut envie de prendre l'air n'étant pas encore décidé sur quoi faire de sa journée qui avait commencé plutôt tard. Niki avait un sommeil perturbé ces derniers temps et c'était de la faute de Zemo. Depuis qu'il savait qu'il était au SC, il pensait à lui plus qu'il n'aurait dû et il avait déjà du mal à ne pas penser à lui. Ils se rentrèrent dedans, et les excuses plates fusèrent très vite mais ce que Niki n'avala pas c'était sa façon de s'en aller comme si de rien n'était. Comme si Zemo ne le connaissait même pas. Niki lui chopa le bras pour le retenir, agacé, déçu, et blessé par sa façon d'agir. « Tu- Vous êtes sérieux là? Vous allez faire comme si on se connaissait pas ?! » C'était trop demandé qu'un peu de respect? Niki commençait à se demander si Zemo était pas ce genre de personne, qui utilise les autres autour de lui pour avoir ce qu'il voulait et qui feignait l'innocence par la suite. Il ne comptait pas le laisser s'en tirer comme ça si c'était le cas.




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Zemo essayait de partir pour éviter les soucis, mais ça marchait pas beaucoup avec Niklaus. Il l'avait empêcher de partir, et maintenant il était indigné de la façon dont Zemo gérait les choses. Zemo ne savait pas gérer, il n'avait pas vraiment de côté sensible pour ce genre de relation. Il soupira regardant la main de Niklaus sur son bras. « Je voulais juste, ne pas vous importuner plus que nécessaire. » Et il releva les yeux vers Niklaus, peut être qu'il devrait faire plus ? Dire quelque chose de plus, mais quoi ? « On peut en parler en privé? » C'était l'idée la plus stupide que Zemo ai jamais eu parce que Niklaus n'était qu'un fauteur de trouble dans sa vie, et il devait rester loin de lui... Mais non.




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Il écoutait les excuses bidons de Zemo et il avait envie de lui en coller une. Il savait que ce n'était qu'apparences, qu'ils devaient faire attention et oublier, mais ça le foutait en rage en fait. Il le lâcha, se retenant de l'envoyer chier quand il proposa d'aller parler en privé. Niklaus hocha la tête et le suivit dans la cabine de Zemo. A peine il eut franchit la porte, il croisa ses bras et le regarda d'un mauvais oeil. « Tu voulais parler, De quoi? » Il n'était pas sûr de ce qui faisait le plus mal, avoir des sentiments pour quelqu'un non réciproque, ou avoir des sentiments pour une personne avec qui on passait un weekend entier, avant de faire semblant que rien n'avait jamais exister, ou se faire goshter après tout ça. Il s'en voulait d'être qu'un gamin remplaçable avec des sentiments qu'il ne maîtrisait pas vraiment.




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Il était un vrai con parfois, Zemo était comme ça malheureusement. Il lui montra le chemin jusqu'à sa cabine et ferma la porte derrière. C'était l'idée la plus stupide. Être seul avec lui brouillait toutes les lignes, foutait le bordel dans la tête de Zemo, et quand il lui demanda ce qu'il voulait, Zemo s'approcha suffisamment pour l'embrasser. Un acte qu'il regretta la seconde suivante, s'éloignant en soupirant. « Je suis désolé. » Mais ce mec lui rendait la réflexion impossible. Il avait envie d'être près de lui, il en avait besoin, c'était évident quand ils étaient seuls, c'est pour ça que Zemo le fuyait comme la peste.




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C'était ce genre de comportement qui faisait enrager Niki. Une fraction de seconde, il l'embrassait, et l'autre il s'excusait. C'était tout ce qu'il était? Une erreur à regretter? Pourquoi ça le touchait autant ? Il s'était déjà prit des vestes, mais là, Niki avait du mal à le supporter. « Arrête ça. Arrête de t'excuses à chaque fois.  Arrête de- » lui faire du mal à chaque fois. Mais ça il n'arriverait pas à lui dire. Zemo était détaché, professionnel, adulte, forcément il lui reprocherait d'être immature et de ne pas contrôler ses émotions, et il n'avait pas envie de ça. Au lieu de ça, il baissa la tête et alla s'asseoir sur l'espèce de commode qui était là. Niki aimait s'asseoir sur les meubles, il faut bien que jeunesse se passe.




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[quote="Zemo Harya"]



Est-ce qu'il venait encore de tout gâcher? Oui fallait croire à en voir la tête de Niklaus. Zemo soupira, il ne faisait que s'excuser parce qu'il savait que c'était une très mauvaise idée, non seulement parce qu'il était son prof, mais parce qu'il était deux fois plus vieux, qu'il avait des enfants, que la société ne comprendrait pas, et surtout, surtout, parce que Zemo ne l'aimerait jamais comme il le faudrait. Zemo ne savait pas aimer. Du moins, il y croyait. « Et tu voudrais que je dise ou fasse quoi? » Il se pinça le nez, tripotant son briquet, le besoin de nicotine se faisait soudainement sentir. « C'est moi l'adulte, c'est moi le responsable. On devrait garder nos distances, on devait oublier, c'est ce qu'on avait prévu. » Mais Zemo n'oubliait pas.






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Niki risqua à jeter un oeil sur Zemo. Ce qu'il voulait qu'il dise ou fasse? C'était pourtant si évident, pourquoi il ne comprenait pas? Et il repartait dans ses excuses, ses fausses barrières. Niki avait envie de crier, de le gifler, et de pleurer en même temps. Il était tellement stupide, tellement naïf. Il cacha son visage entre ses mains. « Est-ce que je suis si mauvais que ça?  » Il avait supporté les traitements contre le cancer plus facilement que cette conversation, et même ça Niki ne comprenait pas pourquoi. « C'est si compliqué à comprendre Zemo? Je voudrais que t'ai envie de moi, au point que ça t'en fasse mal... Au lieu de t'excuser tout le temps. » Et cette fois-ci Niki ne put réprimer ses larmes plus longtemps.




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Zemo n'était pas doué pour les sentiments amoureux et la preuve en état là. « Non, c'est moi. » Et c'était vrai, il était le mauvais dans tout ça. Et il ne faisait même pas vraiment exprès. Il le regardait, triste à en pleurer avec un pincement au coeur. Il ouvrit la bouche pour s'excuser, avant de la refermer. Il voulait déjà Niklaus au point où ça faisait mal, mais Zemo était trop habitué à la douleur. Il s'approcha de lui, posant ses mains sur les cuisses de Niklaus, se frayant un chemin pour être au plus près de lui, avant d'effacer ses larmes de ses mains. « J'essaie. » Il frôla ses lèvres des siennes comme une invitation, comme une promesse. Mais Zemo ne changerait jamais, pas vrai?





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Niki ne dit rien, mais ces mots résonnaient dans sa tête. Il disait sûrement ça pour soulager les émotions de Niklaus mais ça faisait son petit effet. Si bien que quand Zemo se rapprocha de lui, Niki le laissa trouver sa place entre ses jambes et le laissa lui secher ses larmes qu'il avait provoqué. Il ne comprit pas ce qu'il voulait dire, mais Niki laissa les choses là pour cette conversation désagréable. Il voulait que Zemo l'aime. Il voulait ça plus que tout, même si c'était stupide et puérile et fou. Alors quand il le tenta, Niki alla le chercher pour un vrai baiser, sans vouloir le lâcher.





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