with @Damian Delgadillo On t’a gentiment proposé de déposer directement tes valises dans ta cabines. Service que l’on ne peut refuser surtout lorsque l’on voit la taille de celles-ci… C’est à se demander ce qu’il peut bien rester dans ton dressing. Rapidement, tu fais un tour du navire, Némo, te suivant à la laisse sagement. Tu voudrais le laisser en liberté, mais vu certaines histoires qu’il y a eu avec des chiens, tu préfères prendre des sécurités et lui éviter la muselière. Il est trop adorable pour mériter ça. Après quelques minutes de promenade, tu arrives enfin à la porte de chambre, laisses le dalmatien entrer et regarde tout autour de toi avant de te laisser tomber sur le lit et regarder le plafond. C’est vraiment grand, très spacieux et luxueux. Bien plus que tu ne l’aurais pensé. Ça t’arrange. Tu avais peur de dormir dans un cagibi. Croyant entendre du bruit provenant de la porte à ta gauche, tu t’appuies sur tes avants bras pour te redresser et un peu plus tendre l’oreille. T’es certaines d’avoir entendu du bruit, mais ça provient peut-être d’ailleurs. Genre de l’extérieur de ta cabine. Car pourquoi il y aura du bruit ici. T’es seule avec ton chien.

Ton appareil photo, lunettes de soleil, la crème solaire… Non pas de crème solaire, t’es un homme, un homme qui vit dans le risque. Un homme qui a oublié la crème solaire, surtout. Tu veux juste profiter, le soleil, la piscine et le bar. C’est toi qui va découvrir rouge écrevisse dans quelques semaines, coursé par le cancer de la peau. Rien à foutre, tu vis dans le dénis, t’es espagnol, un espagnol ne crame pas, il est doré, au naturel. Valise sous le bras, roulettes au bruit exécrable. T’es le chiant de la rue. Celui où on doit monter à musique dans ses écouteurs quand tu trépasses à côté. On s’entend pas parler quand tu arrives. Mais toi, tu t’en fou. Tu pars en vacance, ciao les loosers, tu vas profiter. Une fois dans ta cabine, tu prends ta valise avec toi, un pas rapidement dans la douche, l’hygiène est importante pour profiter de sa vie. Non ? Douche rapide, le temps de sortir, enfiler un serviette autour de ta taille, cheveux ébouriffés, cheveux mouillés. Une ombre devant la porte de la salle de bain, tes sourcils qui se froncent. On t’attaque ? On t’apportes des gâteaux ? Ton cœur balance. Tu ouvres la porte, un pas en arrière quand tu vois un chien Cruella sous tes yeux. Wow ! T’es qui toi ? Prunelles ébènes qui se redressent sur cette figure féminine dépitée. Et toi t’es qui ???! C’est quoi ce bordel, où sont tes gâteaux ?

with @Damian Delgadillo Non, tu n’es pas folle, il y a quelqu’un d’autre dans cette cabine. La porte de la salle de bain s’ouvre doucement et Némo s’engouffre à l’intérieur, c’est un homme à moitié nu qui t’apparait. Tu te redresses un peu plus encore, et passes de l’autre côté du lit, comme pour te protéger et mettre de la distance. ❝ Némo vient là. que tu dis dans ta langue natale, tandis que le petit dalmatien vient se réfugier entre tes jambes. T’as pas signé pour faire une colocation. Il n’y a qu’un lit, et tu ne vas pas dormir avec un inconnu parce qu’il n’y a plus de place dans le bateau. Tant pis pour lui, il retourne à Boston et les vacances commenceront à un autre moment. ❝ La personne qui a le passe de cette cabine ! Par contre toi … ? C’est qui lui au juste ? ❝ ça serait trop demandé d’enfiler des vêtements ? dis-tu avec une mine presque outrée par cette serviette qui entoure sa taille.

Forcément. La chance te souris toujours, mais à l’envers faut croire. Poisseux comme pas deux. Tu l’sais, t’as une malchance bien trop grande pour un seul homme. Comme une habitude. Serviette autour de ta taille, ce chien en face de toi, c’est étonnamment Cruella qui est avec lui. Remake 101 dalmatiens façons wattpad ? Elle rappelle son chien vers elle, comme si tu étais le méchant de l’histoire. Son ton est hautain et sa manière de princesse, t’es déjà saoulé, plus aucuns doutes, c’est Cruella d’Enfer qui se tient en face de toi. Tu ricanes en sortant à ton tour le pass de la chambre enfouis dans les ces vêtements posés au sol de la salle de bain. Faut croire que t’as le double. Provocateur ? Simple constatation. Pensées canalisées à comprendre le bordel dans lequel t’es fourré. T’en oublis ton petit cul à peine dissimulé sous une serviette trempée. T’es à poil devant la diva et son chien autant gardien qu’un hamster. Ton petit torse dépourvu de toutes traces de poils, si on oublie les trois ou quatre qui se battent en duels autour de tes mamelons. Oui, non, deux secondes. Tu réalises, tu t’extirpes d’un pas sur le côté pour enfiler tes vêtements, caché de son regard dégouté. Donc c’est quoi ce bordel ? On a le même pass pour la même chambre. Soupire. Génial.