Lilly-Ann franchit les portes de la fondation dans le simple but de trouver une personne qui pourrait l’aider à donner tout l’argent reçu par son ex. Elle n’en avait parlé à personne, souhaitant tout simplement se débarrasser de tout cet argent. Elle se demandait comment un connard dans son genre avait pu avoir autant de fric. Elle n’en avait aucune idée : à part qu’il devait être sale. Elle était attristée de faire don de ce genre d’argent, mais s’il pouvait aider d’autres femmes... C’était la chose à faire. Elle avait pris du temps à savoir ce qu’elle en ferait. Avant de repenser à cette fondation dont Gresham lui avait parlé. Il avait investi dedans. Cela avait prouvé à notre belle blonde à quel point l’homme de sa vie était un gentil, le cœur sur la main.

Elle avait tout de même gardé un peu de sous, de quoi pouvoir survivre et ne pas totalement dépendre de Gresham, le temps qu’elle trouve un boulot. Maintenant qu’elle allait un peu mieux, il était peut-être temps qu’elle aille de l’avant. Qu’elle gagne sa vie et ne traine pas toutes ses journées à la maison. Bien qu’en étant enceinte, elle y avait bien le droit : de flâner.

Une fois sur place, elle se dirigea en direction du bureau de ce qui pouvait sembler être celui de la directrice, fondatrice ou peu importe. Elle inspira un bon coup et toqua à la porte, attendant une réponse. Ses yeux passèrent au crible l’établissement. Après s’être débarrassé de l’héritage, elle se dit qu’il pourrait être bien pour elle de donner un peu de sa personne ici. Elle serait surement plus utile ici que chez elle.

@Leandra T. Carreirao

J'étais loin d'être ce genre de personne à avoir une secrétaire, déjà parce qu'à mes yeux, c'était pas forcément utile d'avoir une seule personne pour moi, et ensuite parce que c'était un poste qui allait être payé alors que cet argent pouvait être utilisé et mis ailleurs. Il y avait bien quelqu'un qui s'occupait de la gestion, qui se chargeait principalement des emplois du temps, des miens et des avocats, de la fondation en général aussi, un maître de l'organisation. Pas de rendez-vous aujourd'hui, je travaillais plutôt sur l'affaire d'une femme qui était actuellement payé trente pourcent de moins qu'un de ses collègues masculin au même poste. Elle était venue à nous, et j'étais heureuse d'avoir repris cette affaire. C'était éthiquement pas correcte et je comptais bien offrir une vengeance à cette femme dont elle pouvait être fière, rattrapant tous ces pourcentage d'argent manqué dans sa vie.

Ma porte se fait entendre. Je termine ma phrase et lève les yeux vers la porte ; "Oui ?" les lunettes se défont et se reposent sur le bureau. Rarement on m'aura vu avec des lunettes, sauf quand je lis ou que je travaille, mais je ne suis pas fan de mon visage avec ça. Je vois une femme blonde passer la porte, et offre un sourire en me levant, fermant directement mon ordinateur. Ma règle première était de toujours offrir de mon temps à ceux qui en avaient besoin, et si cette femme a trouvé le chemin du bureau, c'est qu'elle en avait besoin. "D'habitude je laisse toujours la porte ouverte, mais les travaux d'en bas faisaient trop de bruit aujourd'hui !" offre un léger rire, avant de venir saluer la femme ; "Leandra, tu peux me tutoyer directement et je ferai de même." j'aime l'idée que ce soit une famille et qu'on soit tous à l'aise. "Assis-toi, je t'en pris."

Les travaux ? La cuisine qui s'agrandit, pour permettre à plus de femmes de se restaurer et d'avoir un repas chaud. Bientôt, une extension se fera aussi, mais pour le moment, c'est dans l'attente. Je déteste avoir une liste d'attente, alors je voudrais ouvrir de nouvelles chambres, négociant actuellement avec la ville pour avoir des appartements à prix réduits pour une réinsertion à la société pour celles qui se sentent prêtes.