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I LOVE HARVARD
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    (TW) Fall out of love || ft Alicja
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    Lien du postSam 19 Juin - 12:20
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    TW : Sang, Violence conjugale

    Vendredi 18 Juin - Soirée

    Les mots fusent, brisant la quiétude des lieux, comme cela était souvent le cas. Tranchants, amers, violents, ils sont aussi douloureux à entendre que les coups qui frappent ma poitrine. Coeur qui se brise, doucement mais sûrement, car mes côtes ne suffisent pas à le protéger. Je ne sais même pas pourquoi on se dispute. Je ne le sais plus, et ce, depuis bien longtemps. Car tout est devenu sujet au conflit. Tout est devenu une raison pour m'accuser de ne pas faire d'effort, de ne pas être assez présent. Tout était de ma faute. Je l'ai tellement entendu ces dernières semaines, ces derniers mois. Et c'est peut-être vrai. Qui sait ? Peut-être que c'était moi qui avait amorcé cette situation. Mais cela ne pouvait plus durer. Je ne pouvais plus endurer cela. Je ne pouvais plus le supporter. J'y ai longtemps réfléchi. Des jours entiers, à me torturer l'esprit afin de savoir quelle était la bonne décision à prendre. M'ouvrir, dire ce que je ressentais. Ce que j'avais fait, vainement. Il y a bien longtemps que je n'étais plus écouté ici. Bien longtemps que mon avis ou mon ressenti avait perdu toute valeur à ses yeux. Pourtant, j'avais longtemps eu espoir que les choses changent, que l'on puisse faire le nécessaire pour réparer les choses entre nous. Mais c'était trop tard. Il y avait parfois des murs qu'on ne pouvait plus sauver et que l'on devait abattre. Mon couple en faisait partie…

    Ses poings frappent encore et encore ma poitrine, jusqu'à ce que je les stoppe. Mes mains autour de ses poignets, je les tiens suffisamment fermement pour l'empêcher de continuer, sans pour autant chercher à lui faire mal. « C'est fini Dahlia. Je ne peux plus. C'est fini… » Elle cesse de lutter, surprise par mes propos. Ses poings se desserrent, ses yeux s'agrandissent, sa bouche s'entrouve sans qu'un mot n'en sorte pendant plusieurs secondes. « Fini ? » Interrogation perceptible dans sa voix, ainsi qu'une émotion que je n'arrive pas à identifier. Comme un mélange de peine et de colère. Timidement, je hoche la tête, les larmes aux yeux. Je n'avais pas seulement mal à cause de ses coups, j'avais également mal de mettre fin à une relation de cinq ans. Ma première, celle qui m'avait fait rêver, grandir, aimer mais qui m'avait aussi déçu, blessé, terrorisé. Il y a avait tant de souvenirs que je voulais continuer de chérir, et tant d'autres que je voulais oublier… Quoiqu'il en soit, fermer définitivement la page sur cette histoire n'avait rien de facile.

    Et si ça ne l'était pas pour moi, c'était encore bien plus dur pour Dahlia de se résigner à me laisser partir. Brutalement, ses poignets se libèrent de mon emprise pour me gifler. « TU N'AS PAS LE DROIT DE ME QUITTER GAEL ! » Elle hurle, la colère ayant pris le pas sur le reste. Elle recommence à me frapper, plus fort que jamais. Elle n'accepte pas ma décision, ce qui ne me surprend pas vraiment. L'idée de me voir m'éloigner d'elle l'avait toujours rendue furieuse. Mais là c'était bien pire. Alors qu'elle continue de me violenter physiquement, elle me menace. Se faire elle-même du mal si je la quittais, mettre fin à ses jours, m'imposer la culpabilité de ma décision. Des menaces auxquelles j'avais déjà fait face à une époque et auxquelles j'avais cédé, certainement par peur et non pas par amour comme j'avais pu essayer de m'en convaincre. Mais cette fois, je sais que je ne dois pas céder, qu'aussi difficile soit la situation, c'était fini pour nous. Même si elle refuse de l'entendre.

    Alors que je tente de la raisonner, elle attrape un livre avec lequel elle me frappe avec force. Douleur vive qui se fait ressentir, je plaque ma main à l'endroit impacté avant de sentir quelque chose couler entre mes doigts. Liquide rouge et chaud, je me recule, choqué par l'abondance de sang sur ma main. Je me recule alors que Dahlia s'approche, visiblement moins choquée que moi par son geste, puisqu'elle continue de me menacer, d'essayer de me raisonner. Mais si sa vision de la raison est bien différente de la mienne. « C'est fini. » Je le répète, autant pour elle que pour moi, pour me convaincre de ne pas céder maintenant. Sans réfléchir, je quitte l'appartement, visé par des insultes et des objets non identifiés qui volent à travers la pièce. Le visage et la main partiellement en sang, je ne fais même pas attention aux marques que je laisse derrière moi alors que je monte sur le toit, me réfugier à un endroit où on ne viendrait jamais me chercher, et auquel je pouvais accéder même quand je ne songeais pas à prendre mon portefeuille avec moi. Comme aujourd'hui. Comme un con… Mais je n'avais même pas la présence d'esprit de le constater,  m'étant contenté de laisser mes jambes me porter là où elles le pouvaient.

    Anéanti, je me laisse tomber le long d'un des murets qui me protège du vide. Mes larmes viennent se mêler au sang sur mon visage, que j'essaye d'éponger avec mon t-shirt, tremblant. Je savais que la rupture aurait des conséquences désastreuses, que la discussion ne serait pas facile, mais j'étais loin d'imaginer une telle violence. Parce que je l'avais aimé Dahlia, et j'aurais voulu que les choses puissent bien se terminer entre nous. Elle restait une partie importante de mon histoire, de ma vie. Cinq années. Cinq années que j'aurais voulu préserver, mais pas au détriment de ma santé, physique ou mentale. Cinq années difficiles à quitter, malgré la violence des derniers mois. Ma décision me crève le cœur, ce que je pensais impossible après tout ce qu'il avait déjà enduré… Recroquevillé dans mon coin, je pleure à chaudes larmes, tremblant alors que j'appuie toujours une partie de mon t-shirt sur mon visage, incapable de faire quoique ce soit d'autre pour le moment. La décision avait beau être censée, je n'étais pas prêt à faire face à autant d'émotions, je n'étais pas prêt à me retrouver seul. Je n'étais pas prêt, malgré les longues journées de réflexions que j'avais pris avant aujourd'hui. Mon amour pour elle n'avait peut-être pas complètement disparu, mais quoiqu'il en soit, il était désormais bien trop tard pour faire machine arrière. Et même s'il n'était pas trop tard, je ne voulais plus de cette violence dans ma vie, de cette peur. Non, moi je voulais retrouver un foyer chaleureux où je me sentais chez moi, à ma place. Je voulais une histoire simple, sans violence, comme j'avais pu l'apercevoir dans les bras d'un autre. Je voulais pouvoir rire à nouveau, m'amuser, ressentir le bonheur. Je voulais être moi, tout simplement, et non pas ce petit garçon terrorisé, le coeur anéanti et les tripes retournés par la peur.


    @Alicja Blossom
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    Lien du postJeu 24 Juin - 10:46
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    @Gael J. Dinkley | Vêtue comme je suis, j'attirais tous les regards. Je portais un pantalon moulant en cuir, un débardeur noir couvert d'un serre-taille en cuir et enfin, pour ne pas avoir froid, une veste de cuir comme ce fut la mode un temps. Ainsi qu'une paire de New Rock par-dessus tout ça. Toute de cuir vêtue, une crinière blonde à couettes -et oui, il faut bien garder un soupçon d'innocence- je marchais dans les ruelles en direction de mon appartement, les mains toutefois pleines de sac de courses. La plupart des passants se retournaient vers moi lorsque je passais devant eux. J'intriguais. De par mon corps, ma peau pâle, mes habits, mon expression toujours sérieuse, bien que froid. Au fond, je ne suis pas de pierre, alors cela ne restera qu'une expression de première vue. Mes yeux sont rivés vers le ciel dégagé, seules mes oreilles étaient à peu près alertes. Pourtant, parmi tous ces bruits de pas que je pouvais entendre, aucun ne me paraissait plus suspect qu'un autre. J'étais encore une fois trop sûre de moi. Trop têtue pour me dire le contraire. Je n'réagis point. Je fus néanmoins surprise lorsqu'une main tira machinalement sur ma veste. Me retournant par réflexe, je ne vois personne. Je fronce les sourcils et baisse le regard un peu plus bas. Un gosse. Un désavantagé. Un affamé sûrement. Putain. Je me baisse vers ce garçon à qui j'offre un sourire. Nous échangeons quelques mots, comprenant qu'il cherchait juste de quoi se nourrir. Je lui offre alors un de mes sacs de courses, il en aura pour au moins une semaine sans avoir faim. Il me remercie et s'éclipse aussitôt. À qui cela ne ferait pas autant mal de voir ce genre de scène ? C'est si malheureux. Satisfaite de ma bonne action de ce soir, j'ai la conscience tranquille et une envie de manger moi aussi. Je vais me faire un festin digne de ce nom, et ce n'est qu'en arrivant et en dressant les courses sur le plan de travail, qu'une idée me traverse l'esprit. Sourire qui se fend sur mes pulpeuses, je ferme les yeux et tends les bras dans les airs pour m'étirer et m'encourager à ma tâche. J'enfile ensuite mon tablier et c'est partie pour une heure à tout casser. L'odeur qui s'en dégage après trente minutes provoque des gargouilles à mon ventre. J'en avais déjà l'eau à la bouche et l'envie de tout avaler. Après une heure trente, la table dressée, je sors dans les couloirs pour toquer à ta porte lorsque.... Mes prunelles vagues sur les taches de sang qui longe de ta porte aux escaliers... Et je sais où elles me mèneront. Faisant rapidement demi-tour chez-moi, j'attrape ma trousse de soin médical et je fonce sur le toit sans même prendre la peine de retirer mon tablier. J'ouvre la porte du toit tombant sur ta silhouette une fois de plus, blessée. « Ça commence à bien faire Gaël... Juste, autorise-moi à la dresser et elle jurera de ne plus jamais porter la main sur toi ! » Voix qui hausse un peu le ton tandis que mes jambes te rejoignent. Je m'abaisse aussitôt à ta hauteur histoire d'inspecter les dégâts. « C'est quoi encore cette fois ? » Parce que comme toujours, cette folle n'avait pas d'excuse en béton pour en arriver là. Une folle oui, et il est temps que tu le comprennes G.  
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    Lien du postLun 28 Juin - 21:53
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    Les larmes coulent sur mon visage, se mélangeant à mon sang. Je peux les sentir imbiber le bout de mon t-shirt que j’ai remonté au maximum pour essayer de contenir l’hémorragie, mais je ne suis même pas certain que cela change quelque chose quand je vois l’état de mes mains. Mais je n’ai pas la présence d’esprit de faire quoique ce soit d’autre que de m’isoler ici pour pleurer, d’essayer de disparaître, temporairement, à un endroit où personne ne pourrait me retrouver. Surtout pas Dahlia. Parce que j’avais peur qu’elle revienne à l’assaut, qu’elle tente de poursuivre cette discussion de sourds qu’étaient nos disputes. Moi, je ne voulais plus de ça. Je n’en pouvais plus de ça, mais elle… Elle était bien plus déterminée que moi quand elle désirait obtenir quelque chose, et c’était bien pour ça que j’avais toujours fini par me résigner à chaque fois que l’éventualité de mettre fin à notre relation ou de prendre un peu de temps chacun de son côté était évoquée. Elle ne l’acceptait pas, et moi sous la menace, la peur, je préférais céder plutôt que de tenir ma position. Mais ce soir, c’était différent. Je savais très bien que je ne reviendrais pas en arrière. Ce n’était plus possible, je ne pouvais plus. Les reproches, les coups, c’était trop pour moi.

    Malgré tout, la peur me paralyse, physiquement et mentalement. Je n’ai pas la lucidité d’essayer d’appeler quelqu’un, pour que l’on vienne me chercher, m’aider à quitter cet enfer. Je suis juste terrorisé à l’idée que les choses s’enveniment encore, alors me cacher, ça me parait être la meilleure solution, qu’importe le temps que ça prendrait avant que les larmes se tarissent, avant que l’hémorragie se stoppe, avant que je tombe d’épuisement. J’étais prêt à rester des heures s’il le fallait pour que l’on ne me trouve pas, pour qu’elle ne me trouve pas. Et je pensais vraiment rester ici, seul, toute la nuit. Pourtant la porte du toit s’ouvre, me faisant sursauter, me mettant immédiatement en alerte, terrorisé. Avec les larmes qui inondent mes yeux et mon t-shirt qui masque une partie de ma vision, j’ai du mal à distinguer la silhouette qui approche. Ce qui m’aide à l’identifier, c’est sa voix. Elle est ferme, un peu énervée, mais je sais que ce n’est pas celle de Dahlia.« Alicja… » Ma voix tremble alors que je relève légèrement la tête.

    Elle la redresse un peu plus pour voir l'étendue des dégâts. Je relache le t-shirt et laisse mon bras retomber le long de mon corps. « Je… Elle… » Les sanglots me nouent la gorge. Jamais je n’avais été aussi mal. J’essaye de respirer alors que je continue pourtant de pleurer pour essayer de rassurer la jeune femme, mais j’ai affreusement du mal à articuler le moindre mot. « … ini… C’est… Fini… » Mes forces me quittent et je me fais violence pour ne pas m'effondrer dans ses bras et la tacher. Avouer ma rupture était dur, mais quelque part, ça avait quelque chose de libérateur. « … ‘ai rompu. » Oui, c’était la fin. J’osais l’espérer.



    @Alicja Blossom
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    Lien du postVen 2 Juil - 4:29
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    @Gael J. Dinkley | Cette relation, la vôtre, n'aurait jamais dû voir le jour. Regarde ton état. Regarde ce qu'elle t'a fait. Regarde tout ce dont tu dois supporter pour elle. Par amour pour elle. Depuis quand l'amour se résume à ça ? Depuis quand aimer fait couler le sang ? Depuis quand aimer fait souffrir à tel point ? Cette fille t'aime à te détruire et contre toi, elle doit combattre, c'est quel genre d'amour ça ? Je ne compte même plus tes larmes versées, ni toutes les douleurs qu'elle t'afflige... Je peine toujours à te voir dans cet état, à te voir supporter, à te voir subir. Pourquoi ? Pourquoi donc dois-tu t'infliger cet amour toxique ? Cette fille t'a mordu si fort à ce point ? T'a empoisonné le cerveau de remords ? C'est pour cela que tu es obligé de garder le silence ? De la laisser faire ? Je ne comprends pas et j'ai besoin que tu m'expliques comment tu arrives encore à poser la tête contre son oreiller ? Comment tu arrives encore à respirer dignement et surtout sans crainte, dans une même pièce qu'elle ? Tout ce que je vois là, c'est ton corps tâché de bleus et de sang. Ça me ronge, ça me donne une de ses envies d'aller l'étrangler, et pourtant, je prends sur moi, oh que oui, je prends énormément sur moi. Ma priorité ? Te soigner. Je m'empresse de le faire avant que tu ne perdes plus de sang et pendant que je me démène comme je peux, tu sembles murmurer quelques mots à peine audibles. Je ne comprends rien au début, mais je saisis néanmoins la fin. « Il était temps. Gael. » Voix qui hausse un peu le ton tandis que je réunis toutes mes forces pour t'aider à te relever. « Tu as besoin d'une douche et de reprendre des forces. »  J'espère que cette fois, c'est pour de bon... Je te guide difficilement à mon appartement et rapidement, j'ouvre l'eau sur toi. Le sang quitte maintenant ton corps et disparaît dans la clarté de l'eau. Quelques minutes plus tard, je te sèche et t'enfile un peignoir pour t'allonger sur mon lit, te plaçant également des coussins derrière le dos. « Comment tu te sens ?  » Demandais-je en examinant ton visage et tous les endroits où tu as été touché.
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    Lien du postSam 10 Juil - 22:58
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    Comme une poupée de chiffon, je me laisse faire. Je n’ai plus la force de lutter, ni physiquement, ni mentalement. Je n’ai même plus la présence d’esprit d’essayer. J’ai juste l’impression d’être déphasé avec moi-même, comme si mon esprit était en dehors de mon corps. Je ne trouve même pas la force de répondre à sa remarque, d’ajouter le moindre mot. Je suis exténué, et aussi brisé à l’intérieur qu’à l’extérieur. Difficilement, je me relève avec l’aide de la jeune femme. Je la laisse m’emmener avec elle, traîne un peu les pieds sur le chemin, ayant à peine conscience de là où elle me conduit. Elle pourrait me ramener à mes cauchemars que je ne réagirais pas. Bien sûr, je sais qu'elle ne le ferait pas. Après tout, elle avait toujours été un soutien, un refuge quand mon couple et nos disputes devenaient trop lourds à porter. Ce n'était pas la première fois qu’elle me retrouvait apeuré sur le toit, ni même blessé, même si c'était la première fois que mon état était si inquiétant, rapport à la quantité de sang que j'avais déjà perdu.

    Ses pas nous conduisent jusqu'à son appartement, voisin au notre. Mien. Ancien mien ? Je ne sais plus. Dans ma poitrine, mon cœur ne cesse de s'accélérer alors que mon regard, inquiet, s'est figé sur la poignée de la porte. Et si elle s'ouvrait ? Cette question suffit à me faire trembler et c'est sans hésitation que je suis Alicja dans son appartement lorsque le chemin s'ouvre. À l'intérieur, je n'ose toucher à rien, inquiet de tâcher que chose. Je continue de me laisser manipuler comme une coquille vide. Cette fois, c'est jusqu'à la salle de bain qu'elle me conduit. Je n'ai pas vraiment conscience du moment, je ne me rappelle ni m'être déshabillé, ni avoir éprouvé une quelconque gêne à exposer mon corps, marqué par cette relation qui ne fonctionnait plus. Dans d'autres circonstances, j'aurais tout fait pour obtenir de l'intimité, pour éviter la vision de mon corps dénudé, mais cette fois, la gêne n'est plus une priorité.

    C'est l'eau chaude, un peu trop, sur mon visage, qui me fait reprendre doucement conscience du moment. L'eau s'infiltre dans mes plaies, ravivant la douleur. Mes dents se serrent, quelques larmes se mélangent à ce qui coule sur mon visage. De l'eau rougeâtre  légèrement teintée par le sang. Il faut quelques minutes avant que l'eau ne redevienne claire, transparente. Ramenant doucement mes pensées à cet état aussi. Je suis un peu plus gêné lorsque Alicja m'aide à me sécher, à me recouvrir. L'état de choc se dissipe lentement pour permettre à mon esprit de se remettre tout doucement à penser. Assis sur le lit, je ramène mes jambes contre moi, empêchant la jeune femme de m'examiner plus qu'elle ne l'a déjà fait. « Je ne sais pas… » Il y a une véritable dualité en moi qui s'exprime, des sentiments me confortant que ce choix était nécessaire et pour le meilleur, tandis que d'autres me feraient presque regretter ma décision. « Je suis désolé Alicja… Tu avais sûrement envisagé autre chose de ta soirée. Et puis, j'ai dû te tâcher… » Je me concentre sur des détails sans réels intérêts, comme à chaque fois que je dois parler de ce que je ressens, pour éviter de le faire. Mais cette fois, les sentiments sont trop forts, et les sanglots ne tardent pas à revenir. « Elle ne veut pas… Elle n'accepte pas… J'ai peur de ce qu'elle peut faire. » Contre moi, ou elle-même. Les pires scénarios avaient déjà été envisagés et tous me terrorisaient.


    @Alicja Blossom
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