with @Abelard Z. de Belgique-S. ;; Tu lui avais dit d’être prudent. Voilà pourquoi t’es toujours sur tes gardes, toujours à t’inquiéter d’un rien, de trop.  48 heures sans nouvelle, et pourtant l’annonce tourne en boucle dans les médias. Porté disparu, lui, son frère et leur ami. Pendant deux jours, tu t’es inquiétée comme une folle, imaginant les pires scénarii. Il ne t’en faut pas beaucoup de base, mais là ça dépasse tout ce qui est imaginable. A peine, tu as à appris la disparition d’Abélard, que tu as inondé son portable de messages vocaux, le suppliant de te rappeler dès qu’il le peut. Tes messages sont presque inaudibles, tant tu pleures. Finalement, tu n’es pas restée à Monaco. Après avoir appris qu’ils ont été retrouvés et qu’Abélard a été immédiatement transféré en Belgique afin d’y être hospitalisé, tu as repris le jet direction le pays de la frites et des boulettes. On ne souhaitait pas te donner beaucoup de nouvelles déjà à Monaco, et tu doutais en avoir plus en Belgique. Ce n’est pas le facteur qui a eu un accident, mais le futur homme à la tête du pays des Diables rouges. Mais c’est mal te connaître. Rien ne t’abat et tu sais parfaitement jouer de ton nom lorsqu’il faut en faire usage. Tu as fait passer un message à l’une des infirmières, à l’adresse de celui qui te cause aujourd’hui tant de chagrin. Les yeux bouffis, le teint pâle, on vient finalement te mener vers lui. Doucement, tu toques à sa porte, et passes la tête dans l’ouverture avant d’entrer à petits pas, fermant la porte derrière toi. ❝ Coucou. dis-tu à voix basse, déglutissant avec peine.

Après des jours tu es enfin rentré. Personne ne sait encore ce qu'il s'est passé réellement et tu es certain d'une chose : ce n'était pas un accident. On vous a retrouvé au milieu de nul part déshydratés et affaiblis tu es depuis sous perfusion pour redonner de l'énergie au futur dirigeant. Tu as été rapatrié en Belgique par hélicoptère accueilli par tes parents. Ta mère a pleuré une fois de plus quand ton père t'as regardé avec un air grave pour reprendre Ils ont retrouvé votre voiture, va falloir qu'on revoit tous ça. t'es encore sous morphine et complètement out. Tu demandes plusieurs fois ton téléphone alors que ta petite monte sur le lit avec toi, elle se précipite tellement qu'elle t'a probablement cassé une cote de plus mais t'es plus à ça près tu planes en réalité. Elle te tient tellement que ta mère n'a pas le cœur de la récupérer. Ton père est moins indulgent et la prend dans ses bras alors qu'elle hurle encore et toi t'es incapable de te relever pour dire d'arrêter. On t'emmène passer une batterie d'examens. Hématome sous dural, de nombreuses ecchymoses, des cotes fêlées, l'épaule à l'origine déplacée à été remise en place, des fractures mais rien de si dramatique. On te recouds la tête après que ton arcade ait été explosée dans l'accident, apparemment tu n'auras pas de cicatrice. Tu demandes plusieurs fois a voir ta fille mais on t'explique que c'est pas possible. Tu demandes a voir Arthur, Potter et tu vois la tête des gens autour de toi. On t'endort pour un nouvel IRM avant de conclure que les hallucinations sont passagères et que l'hématome va se résorber seul. Tu passes un jour comme ça tous seul au dernier étage d'un hôpital privé avec des gardes partout autour de l'étage. Ta petite viendra te voir une fois avant de repartir avec ta mère parce que t'es fatigué. L'infirmière t'as prévenue que la police doit passer et tu les attends de pied ferme. T'as dormi et tu viens de récupérer une tablette sur laquelle tu commences déjà a prendre des notes sur un dossier que Franck peut étudier a distance. T'es pas franchement décidé de te reposer même si t'as un bras en écharpe. T'entends toquer à la porte et tu découvres Danaé derrière cette dernière. Ton regard se pose sur elle alors qu'elle fait exténuée. Tu la regardes pour reprendre Eh, salut, si j'avais su que tu étais là je t'aurais appelé. tu lui fais signe d'avancer pour lui prendre la main et reprendre Tu vas bien ? oui elle n'en a pas franchement l'air et tu ne sais même pas par quel miracle elle a réussi a accéder à l'étage mais t'es content de la voir. C'est la folie depuis que t'es arrivé ici et voir une tête comme la sienne fait du bien. Tu appuis non sans difficulté à l'interphone a coté de ton lit Ici Abelard, j'ai envie de me reposer si la police arrive dites leur que je suis fatigué et d'aller voir Anastase et Roméo en premier.

with @Abelard Z. de Belgique-S. Les heures t’ont parue si longues. Les secondes s’écoulant au ralenti, et les minutes plus encore. Il n’y a rien de pire que d’être dans l’absence d’information, d’attendre pour avoir une simple avale pour pouvoir allez le voir. Pour toi ce n’est rien, tu veux juste voir de tes propres yeux, mais niveau protocolaire c’est tout un monde. Ici, tu n’es personne, et ton nom ne te sert strictement à rien. Enfin qu’importe, tu y es parvenue. Il suffit de faire preuve de beaucoup de patience. Tu t’étais préparée à ça malgré que Franck ait fait tout ce qu’il pouvait. C’était bien plus que tu ne l’aurais pensée. Il a su te donner toutes les informations que tu ne pouvais avoir et te dégoter une place au plus près de l’homme que tu aimes. Discrètement, t’entres dans sa chambre. T’hésites entre lui sauter dessus avec soulagement, ou pleurer sous la pression de tous ces sentiments qui se sont bousculés depuis des heures. Silencieusement, tu t’avances sous sa demande et prends sa main au creux de la tienne. Toi, solaire et pétillante, tu te terres dans un mutisme significatif. Impossible d’ouvrir la bouche sans que des sanglots incontrôlables s’en suivent. Il n’est pas question de lui imposer ton inquiétude alors qu’il a d’autres soucis. De la tête, tu réponds oui, et t’assoies sur le bord du lit pour le regarder demander à ne pas être déranger. Tu l’observes dans le moindre détail, prenant note des moindres blessures qu’il a. Qu’est-ce qu’il s’est passé au juste ? Tu devrais te contenter de savoir qu’il va bien, mais ce n’est pas suffisant. Un accident. Et si ce n’était pas le cas ? Et ça réveille en toi certains mauvais souvenirs. Des flashs encore douloureux, des souvenirs que tu aurais quant à eux voulu oublier. Les hôpitaux tu les évites au maximum, t’y rendant qu’en cas de grande nécessité ou pour l’association des enfants malades. T’embrasses le dessus de sa main, et viens y entrelacer tes doigts. Silencieuse, le regard toujours à l’affut du moindre mal.

Faut dire que c'était un sacré truc, t'étais tellement dans la survit que t'en as pas forcément pensé à tes proches hormis ta fille. Elle a déjà perdu sa mère elle peut pas perdre son père si vite. Alors t'as mis en place les moyens pour t'en sortir avec tes acolytes. T'as fais une année dans l'armée avec l'entrainement des commandos belges pour pouvoir palier a ce genre de situation justement. Une fois de retour dans tes Terres tu passes une batterie d'examens et la petite hurles dès qu'il faut te lâcher, faut dire que ta mère qui pleure n'arrange pas franchement la situation et tu finis par lui faire la remarque Si vous pleurez ma Reine elle ne risque pas de se calmer. Nous allons bien, Anastase comme moi. elle hoche la tête, recommence a pleurer et tu finis par lui dire de se prendre un calmant. Ta mère est comme toute la famille, encore marquée par la disparition du benjamin de la famille et contrairement à vous elle est plus que sentimentale : ça tu t'en passerais bien parfois. Ton paternel te pose des questions Je suis d'accord pour faire une conférence de presse. Peut-être faudrait-il envisager un premier entretien téléphonique histoire de rassurer tout le monde. Je pensais à Dirk du journal national il est pertinent. la suite se poursuit et la petite reste à coté de toi collée avec son livre d'images. Tu regardes ce qu'elle te montre, lui traduit même en plusieurs langues. L'heure passe rapidement et tu finis seul. La petite part non sans pleurs mais tu promets de l'appeler avant qu'elle ne dorme et que dès demain tu seras près d'elle quitte à sortir contre avis médicale. Ta mère n'est pas enchantée par cette information mais elle sait que rien ne t'arrêtera.

Pendant un moment de calme Danaé trouve le moyen de te rejoindre. Tu ne sais pas comment mais tu sais que Franck a du aider pour qu'elle passe les différentes frontières armées du bâtiment sans que l'un de tes parents n'en soit averti. Elle a l'aire extenuée, malheureuse mais soulagée de te voir. Elle te dit que ça va et tu reprends quand même un Tu restes jolie mais ça se voit que ça ne va pas. elle semble préoccupée elle ne parle même pas ce qui ne lui ressemble guère. Tu sais qu'elle a peur en voiture et qu'elle doit certainement faire un amalgame qui n'existe même pas. Tu n'as pas été victime d'un accident mais tu ne lui diras pas. On a simplement fait une sortie de route, ça peut arriver à n'importe qui et tout le monde va bien. oui vous êtes tous lucides, certes déshydratés, affaiblis mais vous avez tous tenu le coup mis à part le chauffeur mort sur le coup. Elle t'embrasse le front et tu demandes a être tranquille un moment. J'ai toujours pas récupéré mon téléphone, mon agenda ou encore toutes les données sur ma tablette. t'en as une de rechange en attendant que t'as sur les genoux et que tu éteins en même temps. On m'a dit que je n'aurais aucune cicatrices. T'es arrivée il y a long ?