T'as besoin de sortir de chez toi. T'es comme ça, une pile électrique qui se sent coincée dans ce petit appartement. T'as beau adoré ta famille, y'a pas assez d'espace pour toi. Alors, tu proposes à Sun d'aller boire un milkshake. Tu veux aussi savoir si Li a raison, il pense qu'elle est pas heureuse. Et tu peux pas laisser ça se produire. Alors, tu la retrouve devant l'endroit, prête à commander. "Tu veux quelle saveur?" lui demandes-tu une fois devant le comptoir. Tu prend déjà la peine d'en commander un à l'ananas et coconut pour toi, ta saveur estivale préférée.

@Sunhi Han

les mèches sombres qu'elle relève sur le sommet de son crâne, y attache un élastique avant de prendre la route. pause qu'elle s’octroie dans les galères qui s'accumulent, coupe son téléphone quand elle a besoin de se couper du monde dans un certain sens. et personne ne semble comprendre, ni les peines qu'elle accumule, ni la colère qui bat dans ses veines en tout temps. et même une fois à destination, elle divague encore, sortie de ses pensées quand ta voix résonne. beurre de cacahuète. ne dérive jamais de son parfum préféré, le soupir qui s'échappe des pulpeuses. j'ai hâte que les cours se terminent quand elle avait de toute évidence toujours détestée le lycée.

La commande passée, vous attendez patiemment qu'on vous remette vos breuvage. Sunhi prend la même chose que d'habitude et toi, tu varies entre certaines saveurs. La monotonie, la routine, c'est pas pour toi. Bon, tu changes pas tant que ça parce que ça reste dans les trois-quatre mêmes saveurs constamment. "je sais. moi aussi." bientôt, vous étiez sur la dernière ligne droite. "tu vas faire quoi pendant les vacances?" Toi, t'allais sûrement aider ta mère au resto un peu plus souvent qu'à l'habitude. T'auras que ça à faire autre que de traîner avec tes amis.

@Sunhi Han

et comment ne pas le haïr à sa place ? quand elle avait passé la majorité de son temps à tenter d'échapper à ling et ses moutons. subir constamment les attaques et insultes quand les gens se permettaient de parler de sujet qu'ils n'arrivaient même pas à saisir. plus qu'un an. les mots qu'elle ne cessait de se répéter pour se donner du courage quand il était certain qu'après ça, elle ne remettrait plus jamais les pieds dans un établissement scolare -et ne serait pas acceptée dans tous les cas, la faute à un dossier parsemé d'erreurs. ça dépendra du juge je suppose de la décision qu'il prendrait et d'où elle serait envoyée. les épaules qu'elle hausse, billet qu'elle glisse avant de récupérer sa boisson. et toi ? t'as des plans ? quand la ville semblerait étrangement calme comme à chaque été.