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Lien du postJeu 27 Mai - 7:56
we set ourselves on fire ★ ─ w/ @Daemin Beauregard
Les songes endiablés des lèvres qui s'effleurent et des mains qui s'effeuillent. Les gorges roucoulent, chant enflammé des oiseaux qui cherchent à s'unir à l'arrivée du printemps, dans un coin crasseux d'un bar peut-être tout aussi miteux. Il y a de ces feux qui ne s'éteignent pas, une fois déclenchés et dont, malgré les flammes qui se répandent, telles une menace, ne suggèrent qu'une envie: celle d'alimenter la combustion. Brûlure métaphorique d'un souvenir qui embrase l'esprit désordonné, même jusque dans les rêves les plus fous; et c'est dire qu'à se priver de sommeil, c'est l'illusion enfiévrée qui brouillait la frontière entre les fantasmes et la réalité.
À la naissance de la nuque, les doigts malmenaient les mèches folles qui s'échappaient de la chevelure sombre qu'il négligeait depuis trop longtemps de couper. La main libre portait les victuailles récupérées de la cuisine du restaurant, qu'il piquait toujours en douce à la fermeture. Vol inoffensif qui lui permettait d'économiser quelques sous vers la fin du mois. Saem ramait à joindre les deux bouts, entre les visites quotidiennes à son frère, le bénévolat et la jonglerie habile, mais surhumaine, entre le boulot à l'hôpital, celui au restaurant et l'autre sur le campus universitaire. Les lourdes cernes sous ses yeux trahissaient la fatigue immortelle qui torturait la silhouette qui, malgré tout, tenait encore debout. Figé devant l'immensité, capable de cueillir les étoiles s'il tendait la main vers le ciel, Saem se croyait intrus dans un quartier où l'architecture à elle seule faisait de l'ombre à la lune, bien perchée, là-haut. Il aurait pu y passer la nuit, statue de pierre au centre de l'étendue ténébreuse, à envier douloureusement ce qu'il n'avait pas, et qu'il n'aurait jamais. Mais derrière la porte sur laquelle son poing venait de s'abattre, l'attendait une tentation à laquelle il n'avait guère envie de résister, et que tout portait à croire qu'il pourrait s'y abandonnercrédits icons: ÁINE : briana & ethereal
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Lien du postJeu 27 Mai - 9:16
Il y a les pitreries de clown dans la Cour du roi, celles qui amusent et divertissent. La couronne légère sur un crâne bien construit, j'empoigne le temps tel Chronos, divin dans le contrôle, incapable de lâcher prise. Il y a les amusements et les rires à ma Cour, ceux qui se font sur un matelas royal avant de disparaître jusqu'au prochain pitre. Rares sont les passages des druides célestes, qui lancent des sorts et laissent un goût de fête. Ceux qui tentent et me vantent, tendent à apparaître pour me brûler les tempes avant de disparaître.
Trois coups résonnent à l'entrée, et non loin de celle-ci, je décide de m'y rapprocher. Bien des choses semblent m'attendre derrière, nul doute surtout que dans ton sac, tu y caches quelques farces et merveilles. Armé d'un tenue simple jurant avec le décor, faisant tâche du luxe à défaut de celle sur ta joue. C'est un sourire en coin qu'en premier je t'accorde, ouvrant la porte pour détruire le rempart entre nos corps. ❝ Tiens, tu sais que je me demandais si tu allis vraiment venir ? ❞ plaisante-je. Les yeux pétillent de curiosité, alors que j'ouvre davantage pour te faire rentrer, fermant par la suite cette limite. Nos essences se chatouillent alors que tu te retrouves enfermé dans mon antre, possiblement vulnérable sur un terrain inconnu pour toi. Tes deux pieds t'ont amené jusque dans la gueule du loup dont la faim n'est jamais rassasié. ❝ Tu es le bienvenu chez ma soeur et moi. ❞ Tout naturellement, je te fais signe de me suivre, parcourant le long couloir et les minuscules changements d'ambiance jusqu'à arriver jusqu'à la porte de ma chambre. Et une fois dedans, c'est bel et bien entre mes griffes que tu te retrouves. Le coeur bat plus qu'à l'accoutumé, et je me retrouve surpris de ceci. Notre rencontre fut aussi étrange que la résolution de notre fougue passionnée. Bredouille nous finîmes, et sur la touche, mon âme fut déposée. Une brume de mystère t'habille comme une veste fantomatique, titillant bien des neurones que rarement je désire activer. ❝ Posons-nous sur le canapé, je vais décaler la petite table pour que l'on puisse y manger. ❞ Un élan surprenant, mon bras se lève pour que ma main rejoigne ta joue, l'empoignant délicatement pour que je puisse décliner ton visage sous différents angles. Un instant où tu te retournais vers moi j'ai saisi, comme un moment de faiblesse. Ces cernes m'appellent presque, et j'en culpabiliserai presque de t'être fait déplacé alors qu'il semblerait qu'un sommeil t'est plus nécessaire que ma présence. ❝ Tu as trop travaillé, toi... Tu vas faire un bon dodo après, c'est non négociable ❞ ris-je avant de simplement quitter ta joue en glissant mes doigts dessus avec une ferme délicatesse. Que ta peau est tentante, que ton visage est sculpté par les plus talentueux artistes. Ton aura est sombre mais tes traits sont lumineux, une dichotomie prenante qu'il me tarde de fusionner, par instinct de domination. Je m'installe confortablement, enlevant mes chaussures à nouveau, et tapotant à côté de moi pour que tu me rejoignes. ❝ Pose-toi et mets-toi à l'aise, vraiment. Et déballe, j'ai hâte de voir ce que tu nous as ramené. ❞ Est-ce vraiment par gourmandise que je mange ? Certainement. En grand sportif, il n'y a jamais assez de repas dans une même journée, parole de montagne de muscles.
w/ @Saem Bae
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Lien du postJeu 27 Mai - 16:47
we set ourselves on fire ★ ─ w/ @Daemin Beauregard
Et j'ai donné quelque indice qui laissait sous-entendre que je ne viendrais pas? Sous la façade de marbre, venait poindre un léger sourire, qui s'il était à peine perceptible, évoquait la complicité de leurs derniers échanges fiévreux. Une poignée de cartes en mains, l'expression stoïque, désireuse de prévoir la prochaine attaque de l'adversaire. Si Saem surplombe de sa taille surhumaine, Daemin, lui, en impose de sa silhouette carrée, finement dessinée. Les décors, eux, se succèdent. Les images défilent, l'immensité se referme sur l'âme prisonnière de la l'humiliante médiocrité. Solitude misérable, comblée par les bras qui le cueillent dans la déchéance. Il y a ces ténèbres qui, comme un manteau, l'enveloppent d'un aura mystérieux. Être fragile dévoré par la colère et la honte, émotions dévastatrices arrachées à son pied comme une ombre parasite. Dégoût contre son existence condamnée qu'il méprisait, mais qu'il taisait, enfouissait quelque part dans le coeur en peine. Surtout, ne rien laisser paraître à la surface, étouffer les démons qui remuaient l'âme, lui arrachaient, chaque fois, un petit morceau. Éclats de lui qu'il cherchait à recueillir, mais surtout à (re)coller, en vain. Dissimuler les peines et les failles. Façade de glace, inébranlable pantin que les émotions semblaient malmener et desquelles il tentait désespérément de se dissocier, au risque d'y périr. Sourire pincé lorsque les doigts saisissent son visage pour y lire les marque d'une fatigue existentielle. Fatigue qui ne saurait se guérir d'un simple sommeil réparateur. Voile de chagrin qui assombrit le regard ; Saem se réfugiait dans la nuit, mais encore les rêves le fuyaient, la douce caresse de Morphée comme une illusion, dieu du sommeil qui refusait de s'immiscer dans les songes torturés. Les cernes ne sont que les traces d'un maquillage indélébile. Tu te fais toujours du soucis pour tes amants? Il se laisse néanmoins attendrir par l'attention. Soupir de soulagement qui lui échappe lorsque les chaussures quittent ses pieds martelés par les voyages incessants entre les tables et la cuisine; course effrénée pour servir les clients affamés. Et il se laisse choir sur le canapé, la chaleur de leurs silhouettes à proximité qui fusionnent déjà, alors que Saem ne fait que déballer le contenu du sac pour y dévoiler les victuailles. J'espère que tu as faim. Et la voix enrouée qui poursuit, sans laisser le temps à la réplique, pour marquer aussitôt ses intentions, pourtant déjà bien tracées par leurs échanges enflammés.. Garde-toi de la place pour le dessert, il faudra y planter les crocs si tu veux en apprécier pleinement le goût. Il distribue les ustensiles, fourchette qui pique dans le plat de pâtes pour les dévorer aussitôt. Coup d'oeil inquisiteur et curieux, à laisser errer son regard sur l'immensité du marbre, silhouette grecque, ode aux divinités de l'Olympe qui prend vie à ses côtés. Et t'entretiens ce corps à même ton appart' ou tu te la joues plutôt Rocky Balboa ?crédits icons: ÁINE : briana & ethereal
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Lien du postVen 28 Mai - 5:33
Épris d'un rire, je te regarde faussement défiant. ❝ Vu l'énergumène, je peux m'attendre à tout. ❞ Les secondes défilent et s'évadent, se meurent une fois nos deux âmes réunis dans une seule et même pièce, la mienne. La surprise t'inspire alors qu'un premier geste de toi à moi est entrepris. ❝ Indélébile, non, jamais. C'est une illusion, mon cher. ❞ Et je maintiens cela. Tes convictions sont peut-être fortes mais elles n'ont que peu de valeur face à la réalité. ❝ Et en toute franchise ? Non, pas vraiment, pas comme ça du moins, mais j'ai envie que tu sois bien, est-ce mal ? ❞ Question fausse, tordue tant la réponse est évidente. Il est toujours plaisant de se sentir désiré et surtout soigné d'une manière ou d'une autre. La faim s'en vient et nous pousse à nous assoir. J'aperçois et scrute du coin tes mouvements de fatigue qui étonnement me charment, et me font sourire. Quant à ta réplique, elle me fait ricaner en toute virilité. ❝ T'en fais pas pour le dessert, va, je sais me gérer. Grand garçon avec un grand coeur, pas vrai ? ❞ fais-je remarquer en rappel à nos échanges. Rien que d'y repenser, mon pantalon pointe et soulève une brève douleur, celle d'être trop serré. Sans demander mon reste, je prends les couverts et entame le repas, me laissant adoucir comme un enfant bien content. Entre deux bouchées, la discussion s'installe. ❝ Non, l'appartement est grand mais pas fait pour. Enfin, j'ai ma salle de sport ici, mais je préfère dehors. Parkour dans les rues de la ville, exercices sur le terrain, baseball car je dirige en partie l'équipe de baseball aussi... Je suis occupé niveau sport, et chaque jour, j'ai mes exercices, toujours motivé. J'ai fait de la boxe pendant des années de façon intense, maintenant c'est plus occasionnel. ❞ Il est difficile de nier que les efforts paient en voyant à quel point je suis costaud, et en étant légèrement au dessus de la moyenne en taille, je parais plus grand que d'autres, comme toi, rien qu'à ma carrure. ❝ Et toi, t'as l'air de bosser dur, dur, tu fais quoi pour te crever ainsi ? Et même, tu fais quoi, beau gosse ? ❞ La curiosité grimpe en même temps que l'envie de me rapprocher, alors en posant cette question, je grignote quelques centimètres à en frôler nos cuisses. Les aliments s'enchaînent, et bien que je ne mange pas lentement, je fais mon possible pour ne pas engloutir ce que tu m'offres. Mes pupilles s'arrêtent alors sur ta bouche malmenée par ce que tu y entres, voyant une tâche comme une occasion rêvée. ❝ Attends, tu manges comme un petit goret ❞ rigole-je avant d'humidifier mes lèvres, et rapprocher mon visage. Je ne laisse pas le désir s'installer, l'impulsion est trop grande, et déjà ma langue rape cette sauce sur ta lèvre, et la ramène jusque dans ma gorge. Nos yeux se croisent, ma main sur ta cuisse comme pour me maintenir en équilibre, alors que le noir de mes fenêtres rayonnent sur ta bouche à nouveau. Brièvement, j'en profite pour simplement déposer mes lèvres sur les tiennes, goûter, oser, m'enivrer de ce goût tendre qui t'est si unique, avant de me replacer comme avant, et porter la suite de la nourriture à ma bouche comme si de rien n'était. ❝ C'est délicieux en tout cas, merci l'ami. ❞ Je suis taquin, un vrai démon à l'âme d'ange.
w/ @Saem Bae
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Lien du postVen 28 Mai - 21:11
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Mortelle solitude,, se laisser envelopper de sa chaleur, de sa caresse doucereuse, insidieuse et familière. Parce qu'à vouloir s'échapper de son emprise, qu'à fuir son réconfort et ses promesses enjôleuses, c'est le danger qui le guette au détour, telle une menace imminente, prête à refermer ses griffes sur la gorge déployée de sa prochaine proie. Et qu'à défaut de savoir s'évader vers un bonheur qu'il est convaincu ne pas mériter, Saem nourrit son malheur dans la souffrance et la complaisance. Et l'exil, c'est ce qu'il connaissait le mieux. Saem, seul à en crever. Carapace impénétrable qui ne demande qu'à être transpercée. Tel un animal blessé, il traîne derrière lui l'ombre de ses plus amers regrets, défiance marquée par les multiples coups portés à son âme sacrifiée, dont l'innocence lui a été arrachée bien avant l'heure. Et sur le chemin du désespoir, les cernes qui creusent le regard désorienté, il erre, pantin désarticulé, cherche les bouts manquants de ce qu'il aurait pu être, s'il n'avait pas été abandonné à son triste sort, déchet vaporeux d'un destin condamné et mortifié.
Et dans l'antre des rois, du Roi, le prince se prosterne, ensorcelé par la magie enchanteresse, par les promesses maudites susurrées à l'oreille, échos d'un désir déjà bien présent au creux des entrailles. Saem, homme de peu de mots, dichotomie saisissante de ces deux silhouettes qui se toisent, se frôlent, s'effleurent, se cherchent dans les silences complices du souvenir de leurs échanges langoureux. Il mâche quelques paroles, les faufile quelque part dans la conversation pour ponctuer le mutisme, pour combler le vide dont l'entière responsabilité le rend nerveux, au point de le braquer davantage dans la honte, qu'il essaie au mieux de dissimuler derrière quelques répliques malicieuses. Je jongle entre trois ou quatre boulots et parfois quelques heures de bénévolat. c'est dire que je ne vois pas les journées passer. Parler de lui le rendait maladroit, mal à l'aise, si bien qu'il était devenu expert dans l'art de maquiller les mensonge pour détourner la vérité, honteusement. Incapable d'avouer les secrets d'une existence martelée par la solitude et dont les cernes trahissent l'acharnement à subsister, à survivre dans le chaos.
Attends, tu manges comme un petit goret. Et le désir pointe fièrement vers le ciel, geste d'une sensualité qui lui arrache instinctivement un grognement de plaisir. Plainte étouffée, regard enflammé qui se perd dans les billes sombres qui le toisent de cet appel au jeu imminent. Les gestes sont brûlants, les caresses électriques et déjà, dans l'appel de la chair, le corps se tend pour répondre présent. Tease. Terrible allumeur, qui n'a de fierté qu'à s'éloigner, parce qu'il sait s'y prendre et que faire comme si de rien était après avoir allumé la brasier avait ce quelque chose de malin et de très sale. Dangereux appel à la luxure, la fourchette qui s'échappe des mains pour que les doigts viennent saisir autre chose que le métal. Les lignes de la mâchoire de l'étalon passent au peigne fin entre les doigts fermes. Ça n'a rien de doux ; violence d'une envie qui remue les reins, à grogner déjà d'une envie impossible à contenir. Des flashs d'un souvenir qui relève davantage du fantasme que de la réalité, si bien qu'il n'a d'autre choix que de goûter à l'objet du désir. C'est vilain. Très vilain, de jouer comme ça avec un affamé. Affamé de lui, de ce baiser inachevé, peut-être malsain. Concupiscence qui se lisait sur les traits de Saem, qui s'imposait dans la bulle de l'énergumène, pour glisser les doigts sur la cuisse, appuyé en équilibre pour cueillir la peau brûlante entre ses lèvres, les dents qui se plantent dans la chair des pulpeuses. Il avait tenté le démon, et c'est maintenant qu'il se réveillait, particulièrement avide de l'exécution de leurs promesses endiablées. Réveiller la bête avant qu'elle ne finisse son repas... c'est prendre le risque qu'elle dévore ce qui est à portée de bouche. Quelques doigts tiennent captive la mâchoire carrée, tandis que leurs jumeaux s'intéressent à une zone jusqu'ici inexplorée, source des envies et des fantasmes révoltés. C'est qu'il a envie d'y toucher, d'y goûter, de se perdre dans les caresses consumées, de croquer la chair pour y marquer son passage éphémère.crédits icons: ÁINE : briana & ethereal
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Lien du postSam 29 Mai - 6:34
L'écoute est fine, précise et les tympans se heurtent à des mots si lourds de sens. Les yeux se plient, le regard se fait lourd, et la tendresse comme amie vient s'inviter à la fête. Impossible de dévier le regard, tes souffrances me parlent dans des murmures d'effroi à m'en mousser l'empathie comme du savon dans un bain tiède. ❝ Ne te tue pas à la tâche, je vais te regretter sinon... ❞ Entre sérieux et humour, je trouve le compromis. Celui qui te rassure sans pour autant te mettre à mal. Car je concède la souffrance qui tient l'égo, le pousse à s'offusquer de n'être pas assez haut. ❝ Tu es plus que courageux, sache-le. ❞ Parfois les lettres dites ne suffisent pas, mais les baisers ne peuvent pas tout guérir. Et c'est pourtant ce que je désire faire, panser tes blessures de mes pulpeuses lèvres, couvrir ce corps ecchymosé de la médecine qu'est ma bouche.
L'innocence se meurt dans l'ardeur de mon geste, ma culpabilité muette sous les injonctions de ma force. Nul ne peut me retenir d'agir avec fierté et amour à la fois, roi des tentations qui font tomber les soldats, des gestes barrières qui ne tiennent pas. ❝ Vilain ? T'as encore rien vu ❞ plaisante-je avec un aplomb à t'en donner envie de me violenter. Impossible de retourner au mets, que tu copies mes faits et gestes. Ta main sur ma cuisse, portée par la dureté de cette chair musclée, et l'autre sur ma mâchoire pour la maintenir à flot. Les regards sont doux, telles des fenêtres, et laissent entrevoir le feu qui sur le bateau font rage. ❝ Si tu as faim du dessert maintenant... Laisse moi te le servir. ❞ Les attentes sont vaines quand les combats de chiens enragés débutent, et mes mains lâchent tout court pour encercler ton buste. Un mouvement efficace aussi bien vif te fait basculer au dessus de moi pour t'assoir au dessus de mes cuisses.
Les mirettes s'opposent, se cherchent et analysent au même titre que nos doigts enquêtent sur l'autre les faiblesses à exploiter. Tout en maintenant le regard, le bout de mes doigts trouvent la jonction entre ton haut et ton bas pour s'y glisser en serpent ; les doigts fondent dessus puis la paume de la main, trouve réconfort et chaleur sur les hanches taillés de la beauté que tu es. Les jumelles se croisent, dans ton dos, et te bloquent. Tu es mien ce soir, marionnette à mes manettes. ❝ J'ai envie de toi depuis le bar. ❞ Je veux que tu le saches, je veux que tu l'entendes. L'attente m'a perdu, explosant quelques connexions cérébrales. Et me voici tendu, face à toi, désir inexplicable. Ton corps sur moi si proche de ce que tu cherchais, ce que tu affectionnes, cette chose qui t'amène et qu'en cette nuit, je te donne. Le visage se penche, comme le cou, pour capturer ses lèvres en un instant doux.
w/ @Saem Bae
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Lien du postDim 30 Mai - 18:20
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Embrase-moi, lorsque le feu est roi. Qu'il fait frémir les entrailles et qu'il abîme la peau de sa caresse enflammée. Saem, il n'a qu'un sourire comme réponse, méandres d'un silence complice qu'il offre au regard attendri de la bête. Les derniers jours d'un condamné,, là où les mots se perdent, étouffés au fond de la gorge, lorsqu'eux seuls ne suffisaient plus à exprimer les terribles maux qui le hantent.
Mais entre la dureté des songes meurtris et la tendre étreinte de la félicité, il n'y a qu'un baiser. Bien vite, les gestes se transforment, impurs supplices d'une envie trop longtemps tempérée, assujettis à la chasteté et à la tendresse des regards lancés de biais sur le terrain, les corps suintant sous les rayons ardents. Les lignes de la mâchoire se tendent sous ses doigts ; il y a de la douceur dans la violence de ses caresses, de l'érotisme dans l'innocence des ardeurs. En moins de deux, c'est la chair musclée de ses cuisses qu'il enveloppe, dangereux face-à-face qui remue l'indifférence, secoue la triste routine, chasse le labeur des cernes qui creusent les mirettes où y brillent les flammes de la tentation. Prisonnier de cette poigne de fer, ces mains brûlantes qui, dans son dos, le marquent au fer rouge. La tension est palpable, la température doit bien grimper de quelques degrés, les fenêtres se couvrent de buée lorsque les lèvres se joignent et que les corps se frôlent. Et tu as envie de moi, comment ? Montre lui, grand bêta. Montre lui de quelle façon ton corps se tend à la vue du sien, que les neurones surchauffent au souvenir électrique de vos lèvres qui se heurtent. Instant insouciant, ivresse des bouches qui se chiffonnent comme s'il n'y avait pas de lendemain, comme si c'était la première et la dernière fois qu'elles s'unissaient dans la promesse de l'insolite. Langue qui s'articule autour de la sienne, force la barrière des lèvres pour les unir dans une danse endiablée. Mains qui se lovent sur la peau du ventre, cherchent à se frayer un chemin sous le chandail qui se moule au corps, délicieuse merveille. Les pouces appuient, se referment sur les hanches pour violenter les parfaits coups de crayons de la divinité. And then can i be a bad boy when you'll get there ? Malmène-moi. Présente-moi ce mauvais garçon que tu caches quelque part. Les hanches se détruisent contre celles du grand idiot, bassin qui se fond tout contre son jumeau, les sens en alerte, enfonçant leurs deux silhouettes déjà amourachées, accrochées l'une à l'autre, dans le canapé qui sera seul témoin du secret de leurs échanges bestiaux et enflammés. Saem, il se pend à ses lèvres, les dévore et contre lesquelles il souffle son envie.crédits icons: ÁINE : briana & ethereal
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Lien du postMar 1 Juin - 9:02
Une question qui en cache bien d'autres sous des regards qui partagent des milliers de réponses. De nos mouvements certains, nous peignons cette flamme, ardente dans nos âmes. ❝ Je peux te montrer ❞ me mets-je à presque murmurer, les mots lâchés comme des flèches de mes lèvres arbalètes. Sur la peau courent des doigts, des empruntes qui ne s'imprégnèrent qu'une fois, et dans des limites brisées cette fois. Plus rien ne nous retient, ni le bruit articulés des inconnus d'à côté, ni l'odeur de ces alcools se mêlant dans l'air, ni la petitesse de cette pièce où nos lèvres se rencontrèrent en premier.Plus un son, que le silence. Ou simplement des bruissements des membres et tissus, le tout s'articulant pour chercher la mélodie. Celle qui colle aux tympans et donne la fièvre, celle qui coupe le souffle, booste le sang.
Ma bouche ne répond qu'en baisers, alors que naturellement, nous basculons dans la foulée. D'un bras musclé saluant la table basse, la pousse, l'écarte pour éviter la casse. Et ta tête sur le matelas, mes doigts s'usant sur tes hanches, l'araignée se forme de quatre pattes énormes. Les jeans s'effritent, se plient et rebroussent chemin, jusqu'à nos pieds ils se retrouvent, et exposent tout un bien. ❝ Je vais te donner une bonne raison de dormir après. ❞ C'en est amusant de jouer sur ce terrain. Il n'y a pas encore de combat, que de simples échanges langoureux comme si la découverte était plus excitante que la possession en elle-même.
w/ @Saem Bae
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Lien du postMer 2 Juin - 21:11
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Lien du postJeu 3 Juin - 12:04
w/ @Saem Bae
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