you know you want me to ★ ─ w/ @Maxine Edwards

capacité infernale à compliquer les situations quand elles ne demandaient qu'à être résolues. il te suffisait de répondre une simple et unique chose pour mettre un terme à une énième guerre froide. oui. oui maxine je veux te voir, oui maxine je rentre tout de suite. mais que dalle, t'es parti à l'opposé de ta bonne volonté. à grelotter comme si t'étais t'avais constamment peur, la voix éraillée avec une pointe de toux quand les efforts sont de trop. pas d'autres choix que de noyer la peine de ta solitude en allant faire ce que tu connais le mieux, rejoindre les autres mecs à la salle de sport où rien ne pourra plus venir t'emmerder. les blagues vaseuses, à avoir appris que t'avais confondu adrian avec le sac de sable de la salle. ils sont posé des questions, mais t'es resté évasif, t'as pas envie d'ébruiter ça quand tu sais que les rumeurs viennent des cheerleaders. à parier, tu dirais celle qui a ton numéro et qui t'as malgré tout relancé plusieurs fois quand tu lâchais salement des vues. tee shirt plaqué contre le derme quand tu t'autorises finalement une pause, assis sur l'un des bancs de musculation avec la bouteille à moitié vide, un peu comme ton esprit d'ailleurs. à manquer la moitié des exercices, passer à côté des discussions. la faute à la légère fièvre et aussi les mains endolories. c'est trois fois rien, des petits hématomes par-ci par-là, on dirait seulement que t'as mal lavé tes mains après avoir fait de la peinture. c'est clairement l'excuse que tu donnes quand on pose la question. et ça paraît aussi crédible que quand tu dis que tout va bien. parce que non, ça va pas. comment ça pourrait aller ? à te punir toi-même en t'exilant ici quand tu pourrais être au chaud, chez toi, chez elle, peu importe. sauf que non, drama king ryung doit prouver qu'il est pas touché par le râteau qu'il s'est mangé. vision floue face au miroir, à juste vouloir faire redescendre la vague de chaleur qui pourrait te faire tomber au sol si jamais t'avais plus de fierté que de santé. mais non, ryry, regardes par là-bas, c'est pas ta pote ? et ça y va sec niveau compliment, et t'es gentil de dire compliment parce que ça bien vite dans les allusions plus lourdes. tête malmenée qui se tourne pour observer en direction de l'entrée. la température corporelle qui vient officiellement de dépasser les quarante degrés. t'en renverses même ta bouteille au sol en loupant ta bouche, l'eau qui s'écoule le long de ton menton quand tu te lèves promptement pour fondre sur elle. t'es une malade toi. pas bonjour, pas merde, rien. juste la serviette déjà humide que t'enroules autour d'elle, le regard grave qui se retourne sur les yeux trop intéressés à adresser haut le majeur. c'est de l'autre côté le pôle dance, dégages d'ici max. elle peut pas débarquer ici par hasard, l'innocence sur le visage rond et surtout la décadence sur les vêtements. t'as toujours su qu'elle voulait ta mort, d'une manière ou d'une autre.

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elle t'épargnera pas tant que t'en feras pas de même. guerre inutile si ce n'est que pour alimenter ta nature conflictuelle, jongler entre ce qui vous oppose et vous attire infatigablement. futilité quand c'est l'immaturité qui prend le dessus. alors ils sont beaux tes discours devant les minwards, à conter la manière dont t'élèveras tes enfants, la famille comblée et radieuse que t'auras. mais t'as pas conscience ryung ? t'es encore un gosse toi-même, pire espèce sur terre quand tu vantes le contraire. serviette renvoyée comme si tu pouvais plus la souiller, à croire que ton prénom rime avec peste ou une autre maladie bien pire qui colle à l'épiderme et le brûle. la répartie que tu n'as pas le temps de sortir quand c'est déjà le reste qui débarque. pourquoi est-ce qu'ils sont tous si difficile à tenir ? que ça soit la promotion, la pfo et aussi la lacross. maxine et ton charme irrésistible, équivalent du fruit défendu que personne n'ose toucher. enfin ça c'est ce que tu crois, mais il semblerait que les beaux jours ça éveille aussi certaines pulsions à se croire pousser des ailes et la penser accessible. tu suis la scène des yeux, restes au même endroit lorsqu'ils s'en vont à elle, cour du roi qui déserte pour s'en aller vers la favorite. c'est incroyable, suffit d'une tenue moulante et t'existes plus pour eux, à se jeter comme des vautours sur la chair fraiche. serviette que tu rejettes sur ton épaule avant d'essuyer ton front, les épaules que t'hausses avant de faire demi-tour. pote, pute, on est plus à ça près. et t'es lassé de ça, devoir te battre à chaque fois quand c'est pas important. ils auront rien, ils feront rien. parce qu'elle a beau se donner des grands airs, de vous deux max c'est la plus stable, celle qui risque le moins de déconner quand il s'agit de ça. alors t'as raison, enfonces toi encore une fois plus bas que terre, gâcher ce que vous vous démeniez à faire, parce que c'est plus simple. tant pis pour la séance entre potes, tu récupères juste tes affaires pour aller de l'autre côté de la salle sans prêter attention. assez loin pour pas être tenter de balancer un poids sur l'une des têtes d'idiots qui dépassent, mais bien positionné pour garder un oeil sur la situation. le pire, tu le sais, elle s'en fout d'être ici. tu peux le deviner, elle a aucune idée de comment fonctionne la machine, elle reviendra juste pleurer dans tes bras quand elle se sera casser un ongle.

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feinter l'application dans ton exercice, les écouteurs enfoncés dans les oreilles pour ne rien entendre des louanges qu'ils peuvent lui faire. pire que des fourmis sur une miette de pain tombée par terre. ils mériteraient tous que t'ailles les fouetter avec ta serviette jusqu'à ce qu'ils s'agenouillent pour te demander pardon. la moitié doit le savoir, que c'est ni ta pote ni ta pute. ça a pas été aussi vite que ce que tu pensais, mais le coup du baiser devant les autres sportifs au stade ça avait été sensationnel. pourtant ils s'amusent, ils sont pas mieux que toi. gorge sèche à force de tousser ou encore la colère qui doit faire évaporer toute l'eau dans ton corps. mélange de deux, à être malade d'amour. intérêt piqué quand elle les abandonne, sûrement brièvement. tu les vois, se rincer l'oeil comme s'il s'agissait d'une sainte vision. dire que y en a en couple aussi, mais ça les empêche pas de se jeter sur mieux quand l'occasion se présente. et toi t'es là, dans ton cas à la rejeter quand tu le peux. savoir qu'elle est aussi folle, de toi, que de l'être de toi en réalité. t'en joues encore, à croire que la vie n'est qu'un amusement duquel tu peux te délecter. les lèvres qui viennent s'agiter devant toi, ne pas avoir remarquer les changements d'attitude quand t'étais préocuppé à imaginer leur sort si ils s'approchaient d'encore plus près. quoi ? souffle court à demander quand t'enlèves un des écouteurs, incompréhension sur les traits tirés quand le doigt se pointe vers elle. et y a aucune hésitation dans les gestes, à tout abandonner quand tu fais machine arrière pour la retrouver. les mains qui attrape les épaules pour la guider à côté de la baie vitrée que t'ouvres, fraîcheur de l'après-midi qui s'engouffre dans la salle. allonges toi. tu poses ta serviette au sol avant de l'aider à se mettre dessus, prendre place à côté en venant essuyer le front quelques instants. faut que tu respires doucement, mets tes mains devant ta bouche. technique ultime pour éviter les malaises, c'est le coach qui l'a dit. et tu te relèves, attrapes les jambes pour les surélever quand tu fais signe à un des gars à l'intérieur. ma bouteille d'eau, et un truc à manger, n'importe quoi, j'en sais rien, du sucre ? t'attends, à guetter avec inquiétude le visage.

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tu vois comment t'es vif à rappliquer quand ça va pas ? ne pas poser la moindre question, les hésitations qui ne sont plus, et tu prends la situation en main comme à chaque fois. la blesser pour mieux faire le preux chevalier qui viendra la secourir. c'est malsain, tordu, à la limite de l'incompréhensible. mais t'es si appliqué, à scruter ses réactions, surveiller que tout va bien quand dans les minutes auparavant tu semblais n'en avoir rien à faire. la tendresse là où ne l'attend plus, la rejeter et la rattraper avec tout autant de force. t'es de ces gamins qui ont tout eu quand il le voulait, ne pas se soucier de la valeur des choses car tout est remplaçable. usage unique, ne pas se prendre la tête avec la délicatesse, t'es un rustre sous les apparences angéliques. non ça va pas. faudrait être aveugle pour ne pas le voir, ou encore se voiler la face. tu peux pas demeurer insensible dans ces situations-là. ils savent plus quoi faire les autres quand ça devient réel, mais toi tu t'es toujours manifesté dans les moments les plus compliqués. les mains qui reposent doucement les jambes au sol quand on te ramène ce que t'as demandé, doigts qui attrapent la poignée pour la faire coulisser et créer un semblant d'intimité. tu t'assois à côté, paume hésitante qui se pose sur son ventre, cherches à calmer le rythme quand les tips découvrent le derme à nu. non. tu bougeras pas. dos de la main qui tamponne le visage humide pour t'aider aussi à réduire ta respiration pantelante. et tu lui ouvres la bouteille, vient en renverser au creux pour venir en enduire la gorge et ce que tu vois du visage. manges max. peu importe c'que t'as, le sucre ça aide. barre chocolatée normalement pour les efforts musculaires. et si eux croient à un problème à cause de l'exercice, tu sais qu'elle est plus solide que ça, ça vient sûrement d'ailleurs. déballes les céréales avant de les poser près d'elle. est-ce que ...-- tu commences, voix qui s'éteint avant de provoquer une quinte de toux, aigreur dans la gorge avant de prendre une gorgée, les doigts qui se perdent dans ses cheveux. c'est ma faute ? de là à se rendre malade ? à ce qu'elle déraille parce que t'avais encore été trop dur avec elle ?

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à te comporter comme tu devrais toujours le faire sans que l'on t'en fasse la remarque, être soucieux de son état, t'inquiéter de ce qu'elle peut ressentir quand tu dépasses les limites. il n'aura suffit que d'une alerte, le sentiment que quelque chose n'allait pas et t'es venu. et il en sera quoi de demain ? ou même un peu plus tard, quand cette crise sera passée ? tu t'es endurci ryung, à l'extrême, diminuer les émotions chez les autres comme si elles étaient inexistantes. des coquilles vides que tu peux disposer quand tu le souhaites, mais tu vois, elle fissure max. elle aura beau vouloir garder la face, pas quand elle frôle tu ne sais quel malaise sans que t'en connaisse la raison. poids de tes maux ? l'horreur qui a filtré de tes lèvres quand la veille c'était ton amour que tu lui confessais encore ? non. parce que contrairement à ce que tu crois, t'es pas le centre du monde. si tu venais à disparaitre, la vie ne s'arrêterait pas. dessins sur la peau qui ralentissent, la main qui se plaque dans son dos pour l'assurer, pourtant tu regardes ailleurs maintenant, le vent qui tire des frissons quand t'es sorti bras nus, trop enhardi par l'effort qui brûlait les muscles, mais maintenant c'est les tremblements qui saisissent ton corps. ah. ça sort tout seul, la réalité que tu refuses de croire. encore et toujours plus aisé de se voiler la face plutôt que d'affronter quand ça fait mal. y'avait eu une part de ça dans tes moqueries, ne pas l'accepter car c'était aussi le faire avec la souffrance que ça pouvait apporter. et toi aussi tu les aimes les edwards, parce que c'est grâce à eux que aujourd'hui y a max dans ta vie. on connait les meilleurs chirurgiens de la louisiane, ça va aller. même si c'était pas suffisant y aurait un moyen d'étendre les connaissances, parvenir à tous les coups à atteindre la perfection dans le milieu. ça va aller. répètes quand la bouche vient se poser contre le bras devant toi, attitude d'enfant qui sait pas où se mettre dans les problèmes d'adultes, bien trop douloureux à régler. étreinte que tu laisses tomber, croises les bras sur tes genoux pour venir y nicher la tête, tenter de garder un minimum de chaleur réconfortante. tu m'appelleras ? à l'autre bout du monde, le sable brûlant des caraïbes avec les cocktails qui effaceront la moitié des souvenirs.

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