quelques jours loin de la ville, de boston, quelques jours pour profiter des vacances avant la reprise des cours en septembre, tu avais rejoins ta cousine alma après que celle-ci t’ai fait part de sa peine, il semblait inconcevable que tu la laisses toute seule avec ce connard qui s’amusait d’elle. besoin de soutient, tu l’avais alors rejoint sans attendre, t’avais fait vite, une organisation sans pareille pour te rendre au summer camp, lui remonter le moral mais également profiter de tes amis.
des messages échangés avec l’une de tes plus proches amies, flora, vous étiez prédestinée toutes les deux, ça semblait évident. balade entre fille, promenade dans des lieux unique que vous n’aurez plus l’occasion de voir de sitôt, surtout pas à boston.
short de sport, petit débardeur et baskets aux pieds tu préparer ton sac à dos avec tout ce qu’il te semblait nécessaire pour passer une bonne après-midi en foret, de l’eau, de quoi grignoter en cas de faim, et une petite surprise, flora ne s’y attendait sûrement pas. sac à dos ajusté tu filais vers le pont pour rejoindre ton amie, ignorant si elle s’y trouvait déjà ou non.

arrivée sur le pont tu cherches ton amie des yeux, tellement hâte de la retrouver que tu trépignes d’impatience à l’idée de la voir arriver (puisque visiblement elle n’est pas encore là). une voix qui te fais te retourner, tu le sais, c’est elle, tu te tournes alors, une immense sourire scindant ton visage en deux qui se dessine alors que tu la réceptionnes dans tes bras. « ma floraaaaa », tu lui rends sa bise toujours ton sourire accroché à ton visage. « j’espère bien que t’es prête ! » que tu lâches en riant, avant de hocher la tête. « alors bon, j’ai pas trouvé de cordes, mais j’ai tout ce qu’il faut pour qu’on ne se perde pas » peut-être un peu trop même. dans ton sac à dos, ton téléphone avec tu l'espérais suffisamment de réseau pour vous guider, balise gps, carte du coin où tu avais tracé plusieurs chemins qu’il vous serait possible d’emprunter, une boussole, une couverture de survie (SAIT-ON JAMAIS) et puis enfin deux litre d’eau, juste au cas où. elle rigolait, mais si elle voyait l’intérieur de ton sac à dos elle rigolerait encore plus. « si on se perd avec tout ce que j’ai pris, je comprends pas ». vos pas vous dirigeaient vers la sortie du bateau pour finalement arriver sur le quai. « alors d’après ce que j’ai vu, si on part par là, y a une cascade en plein milieu d’une forêt, genre elle est cachée, y a même une grotte » ça avait l’air si beau. « et si on va par là, on a une vue de ouf sur toute l’île » c’était difficile de choisir, tu en étais incapable alors tu laissais flora décider à ta place.

un peu les mêmes, deux filles heureuses, qui respirent la joie de vivre, profitant de leurs vies à leur façon sans rien attendre de qui que ce soit.
toi, t’as toujours aimé la nature, crapahuter, découvrir, t’émerveiller. toi t’aimes tout ça, puis y a le paysage aussi et ça, ça y joue. parce que forcément aller les balades aux alentours de boston, bien que ce soit plus qu’agréable ne valent en rien celles que tu peux faire ici, aux caraïbes. pas le même décor, pas la même saveur.
en l’entendant commencer à s’imaginer les pires scénarios tu ris doucement, logiquement avec ce que tu as pris sur toi, on finira forcément par vous retrouver. la joie des balises gps. mais tu la laisses imaginer toute sorte de scénario catastrophique en rigolant. finalement c’est vers la forêt que vous vous dirigez, clairement pas déçue de son choix pour avoir déjà un peu regardé les photos tu sais que ce sera juste merveilleux. « tu sais flora, tu devrais pas douter de mes capacités à nous garder en vie » que tu lâches en riant, tu fouilles dans ton sac avant de sortir un petit bracelet noir sur lequel se trouve un boitier avec une led qui clignote en vert. « tu sais ce que c’est ? » que tu demandes en riant. oui, t’as bel et bien pris un boitier gps. t’as même prévenu les gens du bateau, d’ailleurs ils ont trouvé que c’était une très bonne idée. ils ont même enregistré la fréquence de ton boitier dans leur radar pour que ce soit plus simple de vous retrouver si jamais vous n’êtes pas arrivés à temps lorsque le bateau devra quitter le port.
« c’est une balise gps » tu ris doucement « ça veut dire que si on est pas sur le bateau à l’heure à laquelle on doit être ils ont juste à regarder sur leur écran et ils sauront où on est, ingénieux non ? » tu ris encore un peu avant de te reprendre. c’est tout de même vachement utile d’avoir une maman ingénieur, elle peut te concevoir tout un tas d’objet pour une gamine prévoyante comme tu l’es.
« bon c’est bon t’es rassurée du coup, on peut y aller ? » trépignes d’impatience la flor, hâte de découvrir ces nouveaux coins.