Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityDe l'autre côté de la nuit ~ ft. Rhéa
I LOVE HARVARD
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    De l'autre côté de la nuit ~ ft. Rhéa
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    Lien du postLun 10 Mai - 21:48:41
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    Plusieurs nuits avaient passées après celle au bar avec Eli. Visiblement, Lysias ne s'en remettrait pas, et pas seulement parce qu'il avait passé son temps à raconter n'importe quoi. Il lui avait vraiment fait une crise de jalousie pour une cigarette ?! Une cigarette ?! Alors qu'ils n'étaient même pas en couple, au mieux d'anciens amis... au pire un misérable bordel dénué de sens. Devait il s'estimer heureux qu'il lui ait juste parlé d'un élevage de furets et pas une bêtise plus énorme ? C'était une raison de plus pour l'éviter... Quelle genre d'ironie, déjà, qu'il se soit fait ramasser par son ancien crush, son crush actuel, son crush du futur, celui sur qui il aurait peut-être un coup de cœur même au fond de sa tombe... Il avait tout simplement été stupide de croire que c'était un vulgaire "crush d'adolescence". Terrible erreur...
    Après avoir pu échapper à Eli, il avait arpenté les rues de Boston avec son fidèle sac à dos, visiblement peu tenté de revenir du côté du campus après la raclée de la dernière fois. Il avait même eu le courage de s'aventurer au centre-ville de nuit pour visiter le coin, profitant des lumières qui éclairaient faiblement les bâtiments aux alentours pour révéler leurs structures. Il fallait dire que les immeubles du centre-ville étaient plus beaux que ceux des quartiers populaires... Et il prenait note de chaque détail pour pouvoir les redessiner, avide de pouvoir à nouveau gratter le papier dès qu'il aurait un peu de lumière. Dessiner, ça lui vidait l'esprit, et c'était peut-être seulement grâce à ça qu'il n'avait pas complètement perdu la tête. Depuis l'enfance, ça avait toujours été sa thérapie, parce qu'il n'avait jamais eu le loisir de se confier à quiconque. Il n'aurait pas été loin sans...
    Il avait bifurqué vers une petite rue dans laquelle fleurissaient bars et boîtes de nuit, tentant de se changer les idées en se concentrant sur les musiques beaucoup trop fortes échappant à l'insonorisation des murs. C'est là qu'il aperçut une silhouette vacillante à l'éclat des luminaires, une personne visiblement plus qu'ivre, qui avait bien manqué de tomber la tête la première par terre. Et inquiet, il s'était approché pour se renseigner sur l'état de ce qui semblait être une inconnue, la rattrapant quand celle-ci manqua de tomber, grimaçant en se sentant parcourut d'une vive douleur. Ce n'était pas comme s'il était complètement guérit après tout...
    C'est après avoir aidé la jeune femme à s'asseoir, pour éviter qu'elle ne retombe, qu'il avait reconnu à la faible lueur les traits de Rhéa, la jeune femme qu'il avait côtoyé pendant plusieurs semaines... Une énième personne à qui il avait caché ce qu'il était vraiment, et dont il avait disparu de la vie aux premières questions. Une personne charmante pourtant, qu'il avait crû pouvoir aimer, aimer même... Jusqu'à ce qu'il recroise Eli. Rhéa était une relation encore récente, une cicatrice fraîche, et il se demandait parfois s'ils s'étaient vraiment aimés, si elle lui en avait voulut. Il ne pouvait pas lui dire que c'était pour le mieux, qu'en premier lieu il n'aurait pas dû la rencontrer, mais il ne comptait désormais plus ses erreurs, parce qu'il était un cas désespéré. Il craignait déjà qu'au bout d'une ou deux rencontres supplémentaires, il tombe complètement dans les bras d'Eli...
    La retenant pour qu'elle ne tombe pas en arrière, ou ne se cogne pas d'une quelconque manière, il s'était assis près de la jeune femme dont les traits charmants n'avaient certainement pas changés. Elle avait toujours été belle, solaire, une vraie Vénus descendue parmi les hommes, mais il avait dû oublier à quel point depuis qu'il avait disparu de sa vie. "Rhéa... Tu as ton téléphone ? Quelqu'un peut te ramener ?" Malheureusement, il ne risquait pas de pouvoir lui proposer de la ramener lui-même, il n'avait ni voiture, ni moto, ni même un vélo ou une trottinette. Il pouvait toujours voir pour voler un vélo à louer, mais il doutait fort du confort de la chose pour la jeune femme.

    @Rhéa Fitzsimmons
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    Lien du postLun 10 Mai - 22:22:19
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    @Lysias Hogan T'as jamais réellement vécu dans la crainte de que beaucoup d'autres redoutent : ce sentiment d'abandon. Ca fait jamais plaisir mais t'as toujours aimé te vanter, parfois un peu beaucoup trop pour que ce soit réellement crédible, que les plus admirables parcours se tracent seuls. Alors dans ce cas là, pourquoi ce mal ? Cette incompréhension qui t'a secoué du jour au lendemain. Une porte qui s'est claquée derrière un être qui était tout et qui s'était ensuite imposé à toi comme rien du tout ? C'était il y a des années en arrière mais pourquoi alors es-tu encore en train de resasser cette ville histoire ? Peut-être parce que tu vois l'être aimé au passé dans les longueurs claires et les traits fins de la fille là-bas ? Ou peut-être est-ce juste car tu te retrouves dans ce bar. Ce bar. Celui dans lequel t'avais rencontré un autre, il y a quelques petits mois, une histoire bien plus récente, un quelqu'un qui doucement était en train de prendre doucement mais surement autant de place ? Avant de lui aussi s'évaporer dans un écran de fumée. Des doigts qu'ont tendance à martyriser le comptoir pourtant parfaitement verni, le verre qui tinte à intervalle régulier et un grand soupir qui s'échappe lorsque tu comprends quels tours sont en train de te jouer tes pensées. Pourquoi cette soudaine analyse de ce sentiment qui remonte ? Qui remonte mais que tu refuses. L'élixir facile est souvent un précieux ami, mais ce soir il est pourtant plein de vice. Tu décides de changer de bar, t'as besoin de prendre l'air. Le sol est bas, pourquoi est-il si bas depuis quelques longues minutes ? Il tangue, il prend les airs d'un vaisseau des océans. Mais ce soir aucun horizon paisible et immense, juste les néons des la ville qui dansent. Tu cherches ton chemin, la honte viendra demain, lorsque t'aurais compris dans quel état tu t'es mis. Où sont tes téléphones d'ailleurs ? Le perso et le pro ? T'as pas le droit de les perdre, surtout le deuxième. Allez un dernier verre et tu rentres. Mais ce vaisseau prend quelques vagues. Il tangue encore plus, inexorablement, et t'as aucune rembarde à laquelle te raccrocher. Ah si, en voici une. Cette rembarde là n'est pas fixe, elle bouge, elle accompagne ton mouvement, mais elle est solide tu peux le sentir. L'arrière de tes cuisses retrouvent le bitume froid comme ton cœur, tes jambes se tendent, l'une de tes paumes s'accroche solidement à la bordure du trottoir et l'autre vient passer sur ton visage. Une voix s'élève dans le bourdonnement de la ruelle. Tu libères ton visage de ta main, les sourcils froncés, le regard pas très concentré qui galope dans la rue à défaut de pouvoir toi-même le faire. T'es plus perturbée par cette voix comme un fantôme du passé que par le fait que ce fantôme ai prononcé à voix haute ton prénom. Ou bien était-ce seulement dans ta tête, le fruit de ton imagination ? Cette personne est-elle au moins réelle ? "dans mon sac…" t'énonces avec ta bouche pâteuse. Tes doigts glissent autour de tes côtes, et merde le sac. "je crois… que je l'ai oublié dans le bar…" tu continues avec difficulté pour t'exprimer.
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    Lien du postVen 14 Mai - 3:15:30
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    Les fantômes devaient tous être de retour, peut-être que ce n'était que le juste revirement des choses. Comme il avait croisé Eli, avait été détruit par sa rencontre avec celui qui avait été son ami et plus encore, il se retrouvait maintenant face à Rhéa. Rhéa la jeune femme au magnifique sourire, aux son regard qui pétillait, semblait se remplir d'étoiles à chaque fois, une personne qu'il ne pouvait pas vraiment oublier non plus. Il ne pouvait pas oublier les instants qu'ils avaient partagés, douce entracte à son cruel quotidien, mensonge éhonté duquel elle n'avait jamais vraiment su faire partit. Et il ne pouvait vraiment pas la laisser seule abandonnée, même si elle se fâchait parce qu'il avait disparu du jour au lendemain, aussi faux cela semblait être, elle comptait pour lui.
    Il attendait sagement sa réponse, toujours accroupit près d'elle, la regardant chercher un sac qu'elle ne trouva pas à ses côtés. Sac qu'elle annonça avoir oublié, semblant un peu sonnée, peinant à aligner les mots. Elle devait avoir beaucoup bu... "Je peux aller le chercher pour toi, repose-toi... Il ressemble à quoi ?" Si elle allait le chercher elle-même, elle risquait de tomber, de se faire mal, et il était préférable d'empêcher cela.

    @Rhéa Fitzsimmons

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    Lien du postVen 14 Mai - 22:39:04
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    @Lysias Hogan A quel moment précis est-ce que t'as perdu toute notion des convenances et du bon sens ? A quel moment le contenu du verre a commencé à se transformer en un poison fatal ? Tu veux te souvenir mais t'en est incapable. T'es même incapable de marcher droit et de réaliser que t'as oublié ton sac, dans un premier temps. Le mirage devant toi devient un peu plus réel à chaque mots, pourquoi tout est encore flou, trop flou, beaucoup trop flou. "noir, de cette taille," tu lèves tes mains devant ton buste, tentes de décrire une taille de tes doigts fatigués, légèrement tremblants et mal assurés. "avec la anse épaisse et grise claire." Vous êtes juste da devanture du bar en question. Surement que si tu avais un verre ou deux de moins, tu aurais hésité une seconde sur le fait de donner autant d'informations à un parfait inconnu sur ce que tu as de plus précieux mais… là t'es en incapacité totale d'y voir plus clair que cela. Après quelques mots que tu ne comprends pas, il s'envole vers le bar et toi, toi tu tentes de te redresser, te relever, t'as comme un instinct de survie étrange et inédit qui te susurre que t'as pas à rester comme ça assise par terre au milieu de la ruelle. Une main solidement accrochée à un rebord de fenêtre, l'autre qui frotte sans cesse ton visage et tes yeux comme pour essayer de chasser ce filtre flou sur tes pupilles. Il revient finalement, tu le devines car qui d'autre viendrait vers toi dans un état pareil ? "tu l'as retrouvé ?" Tu tends doucement une main dans sa direction, mais au lieu de trouver le sac tu trouves son avant-bras sur lequel tu déposes ta paume "je… je me sens pas bien… j'ai envie de vomir."
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    Lien du postDim 16 Mai - 1:44:28
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    Il profitait de la confusion, il était vrai. Il ne se serait certainement jamais approché d'elle si elle avait été complètement lucide, ayant officiellement disparu depuis déjà trop longtemps dans sa réalité. Quelques part, il espérait qu'après cette soirée, elle ait oublié, qu'elle soit simplement rentrée saine et sauve, exemptée de l'image du fantôme qu'il représentait. Retrouver Eli avait déjà été trop compliqué, et il n'avait qu'à peine avoué à demi-mot des éclats de ses secrets, de maigres justifications pour ne pas révéler des vérités qui ne feraient plaisir à personne. Il savait déjà que ce qui était vrai n'était pas forcément possible à accepter, et il avait pris à se taire avec le temps. Mais c'était injuste, terriblement injuste... Mais comment aurait il pu dire à Rhéa qu'il avait craint ses réactions, son regard, les soucies qu'il aurait pu lui apporter s'il avait révélé à quoi ressemblaient vraiment les choses ?
    Il avait écouté avec attention la jeune femme décrire son sac, notant chaque détail évoqué du mieux qu'il pouvait. C'était le moins qu'il pouvait faire pour elle... "Je te le ramène tout de suite, ne bouge pas..," avait il énoncé doucement, prenant la direction du bar non loin de là. Se frayant un passage parmi les personnes présentes, il chercha du regard ce qui pourrait ressembler à l'objet convoité, un sac ressemblant à la description tombant peu après sous ses yeux. Il se glissa jusqu'à celui-ci, l'attrapa sans un mot, et ressortit pour retrouver Rhéa.
    Rhéa qui avait bougé, se tenant à un rebord de fenêtre, qui semblait peiner à recouvrer tous ses esprits. De toute évidence, il ne pouvait pas la laisser toute seule le temps que quelqu'un en qui elle avait confiance vienne la chercher. La nuit n'était pas vraiment le terrain de quiconque, et surtout pas des femmes quand on savait combien les hommes pouvaient être immondes. Son avis était qu'il faudrait certainement tenir en laisse ces garçons plutôt que laisser les filles avoir peur de sortir dehors. Pourquoi pénaliser les innocentes et laisser faire les criminels ? C'était injuste.
    Il s'apprêtait à rendre son sac à la jeune femme quand celle-ci s'accrocha à son avant-bras, prétextant ne pas se sentir bien et vouloir vomir. Combien de verres avait elle bue ? Elle risquait d'avoir une très mauvaise migraine le lendemain... Quelques part il était un peu triste de ne pas pouvoir être là pour elle, pas pouvoir veiller sur elle, d'être juste un fantôme de passage. Il la soutint du mieux qu'il pouvait, la conduisant vers la poubelle la plus proche pour qu'elle n'ait pas à vomir sur le pavé, tenant en arrière sa chevelure pour pas qu'elle ne se tâche. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus veillé sur quelqu'un après une cuite... Adolescent il avait un peu trop accompagné des étudiants plus âgés à des fêtes alcoolisés et assisté ceux-ci aux toilettes ou dans la rue... Merveilleux souvenirs en perspective.
    "Tu risques d'avoir mal à la tête demain, princesse, j'espère que tu pourras te reposer..." s'inquiéta t-il évasivement. Il espérait qu'elle n'avait pas à aller travailler le lendemain, qu'elle pourrait se remettre tranquillement... Il savait qu'elle était une jeune femme dynamique avec pleins de projets et d'ambitions, mais il s'inquiétait toujours de savoir si elle prenait assez de temps pour sa santé entre ses folles aventures...

    @Rhéa Fitzsimmons
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    Lien du postMar 18 Mai - 22:55:17
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    @Lysias Hogan C'est vraiment quelque chose qui ne te ressemble pas. Perdre le contrôle de la sorte, t'abandonner au bon vouloir du premier venu tellement ton corps et ton esprit ne répondent plus de rien. Tu sors, souvent, t'as déjà bu, c'est pas quelque chose de nouveau, mais là… c'est vraiment différent. Tu le vois s'éloigner, te demandant de ne pas bouger, et pendant une minute lorsque tu t'appliques à monter sur tes deux jambes, tu t'interroges. Et si quelqu'un avait mis quelque chose dans ton verre ? Es si quelqu'un te voulait du mal ? Tu commences à paniquer sérieusement, tu vois encore plus flou comme si cela était réellement possible. Et lorsqu'il revient, le fantôme aux airs bienveillants, t'es soulagée. Ta main qui se tend vers son avant bras, pour te retenir de tomber de nouveau mais surtout pour t'assurer qu'il est réel. Y'a quelque chose dans sa voix de rassurant, comme si ton inconscient te poussait à avoir confiance, comme si tu la reconnaissait. Sans arriver encore à mettre un nom ni un visage sur cette voix pourtant, t'es bien trop prise d'alcool pour t'en occuper pour le moment. Il t'aide à rejoindre une poubelle pas très loin, retient tes longueurs foncées lorsque tu penches le buste pour vomir dans la poubelle. C'est pas une partie de plaisir, ta gorge te brule et le gout dans ta bouche est immonde. Mais ça va (un tout petit peu) mieux lorsque tu redresses la tête et prends le mouchoir qu'il te tend pour essuyer ta bouche. Tu craches une fois ou deux dans la poubelle pour chasser le gout, en vain il est toujours là. "c'est quel jour demain ?" t'es perdue et t'as de moins en moins de doutes sur le fait d'avoir ingurgité un truc vraiment pas net. T'as pas les idées claires, et tu commences à psychoter de plus en plus. T'as plus qu'une envie désormais, c'est de partir d'ici, de fuir ce quartier d'aller te mettre en sécurité avant que tes peurs ne deviennent réalité. "est-ce que tu veux bien me raccompagner s'il te plait ? j'ai un peu peur de tomber sur des gens malveillants…" et puis aucuns taxis ne risqueront de t'accepter seule dans la voiture dans un état pareil. Avec difficulté tu en commandes un sur ton téléphone. C'est seulement parce que tu le fais si souvent que des doigts savent tout seuls trouver le chemin de la commande que t'y arrive. Ta tête elle, elle est complétement en vrac.
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    Lien du postSam 22 Mai - 2:14:55
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    Il se demandait pour quelle raison elle avait autant bu... et ce qu'elle avait bu. Avait elle pris un alcool assez fort ? N'était elle pas venue avec des amis pour l'aider à se limiter ? Ce n'était jamais une bonne idée de boire seul... Il lui était arrivé de le faire, et d'être découvert par sa mère adoptive, celle-ci ayant ensuite été furieuse pendant des mois. Il espérait au fond que les proches de Rhéa seraient compréhensifs, qu'ils chercheraient d'abord à savoir pourquoi elle avait bu plutôt que de la blâmer et la rabaisser d'entrée de jeu. Elle semblait tellement perdue, comme une petite fille abandonnée au milieu de nul part... Il avait été un enfant perdu au milieu de nul part, quand il s'était retrouvé seul l'espace d'un instant à la mort de ses parents, qu'il avait erré terrifié jusqu'à être récupéré par les services sociaux. Il savait que ce n'était certainement pas agréable... "Mardi, ça sera un mardi..." Cherchait elle à savoir si elle pourrait se reposer ? Il espérait qu'elle pourrait avoir quelques heures pour elle, qu'elle n'aurait pas à aller en cours ou travailler dans ces conditions. Elle avait vraiment beaucoup trop bu pour qu'il soit prudent de travailler comme à son habitude...
    Et elle avait un air encore plus perdu, comme si dans ses pensées s'était peint quelque chose d'encore plus inquiétant à cet instant. Peur dont elle fit part, lui demandant de l'accompagner par peur de tomber sur des personnes malveillantes. Si personne d'autre ne pouvait l'accompagner, il songeait qu'il le ferait. Il pouvait bien rester avec elle le temps d'être certain qu'elle soit saine et sauve chez elle. Il savait mieux que personne que les rues pouvaient être dangereuses, surtout à la nuit tombée, et personne ne souhaiterait à qui que ce soit de tomber sur les monstres à visages humains qui erraient en quête de la première personne seule qui passerait. "Bien sûr." Il esquissa un sourire qui se voulait rassurant, prêt à l'aider marcher s'il le fallait, lui offrant son bras sur lequel s'appuyer.
    Puis, il l'observa en silence appeler un taxi, en profitant pour regarder autour d'eux. Peut-être qu'elle avait peur parce que quelque chose était arrivé dans ce bar ? Cette histoire de drogue dans les boissons lui revint soudain en tête, et il comprit mieux l'inquiétude de son ancienne petite-amie. Peut-être qu'elle s'inquiétait de savoir si quelqu'un avait essayé de la droguer, vu son état actuel ? Il ne connaissait pas bien le sujet, mais il espérait dans tous les cas que personne n'ait tenté de l'empoisonner ou de la droguer d'une quelconque manière. Et il attendit qu'elle ait fini son appel pour demander : "Tu voudras que je t'accompagne aussi dans le taxi jusqu'à chez toi ? Si tu as peur de ne pas être en sécurité je peux rester jusqu'à ce que tu sois rentrée saine et sauve... Vraiment, le plus important c'est que rien ne t'arrive..," s'enquit il de lui dire sur le même ton doux, ne voulant pas la brusquer.

    @Rhéa Fitzsimmons
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    Lien du postDim 6 Juin - 16:15:14
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    @Lysias Hogan Mardi mardi mardi. Tu ne travailles pas ce mardi, t'es en repos car t'as travaillé tout le week-end. Ca doit surement être pour cette raison que tu es sortie aussi tard ce soir. Surement. Tu sais pas, tu sais plus, tu sais rien. T'es plus en capacité de répondre de rien, tu veux juste rentrer en fait, et disparaitre sous ta couette. Tu veux aller mieux, tu veux oublier cette soirée horrible. Tu veux… pas qu'il te retire son bras qui à cet instant est le seul rempart qui t'empêche de t'écrouler de nouveau. Il accepte de te raccompagner, et tu lâches un petit soupir de soulagement. Enfin si soulagement il y a. Au loin le taxi arrive, tu le regardes approcher alors que ces mots viennent jusque dans ta tête. oh… oui je- je veux bien. Tu te souviens que l'ascenseur de ton immeuble a rendu l'âme il y a quelques semaines, que le réparateur peine à venir et que tu habites au quatrième étage. Un peu d'aide ne sera pas de refus. Tu montes dans le taxi, il monte après toi. Dans le silence du trajet, tes paupières clignent plusieurs fois lorsque tu regardes les néons de la ville un peu trop vif bruler tes pupilles. Ca te donne encore plus le tournis alors, l'arrière de la nuque toujours contre le dossier de la banquette, tu tournes la tête vers lui, le regardes un peu bien que son visage soit plongé dans l'obscurité de l'habitable du véhicule. tu me fais penser à quelqu'un que je connaissais. mais en plus gentil. il était moins gentil que toi. tu babilles avant de fermer les paupières et te faire emmener un peu par la fatigue. Tu sens ses doigts doucement tapoter sur tes poignets lorsque vous êtes arrivés, d'après ce que te dit sa voix. Monter jusqu'au quatrième est laborieux, insérer la clé dans ta serrure encore plus, ce qu'il fini par faire à ta place. la cuisine est par là. tu tends une main dans la direction alors qu'en fait la pièce principal abrite cuisine, salle à manger et salon au même endroit. Tu sais même pas pourquoi t'as parlé de la cuisine, peut être car il peut avoir soif, ou toi aussi ? Toi tu vas te laisser tomber dans le canapé, replis une jambe pour porter un pied à longueur de bras et galérer à retirer ta bottine.

    hj : excuse moi de retard de réponse De l'autre côté de la nuit ~ ft. Rhéa 1365124802
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    Lien du postJeu 17 Juin - 0:59:26
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    La priorité était évidemment de s'assurer que la jeune femme rentre saine et sauve chez elle. Qui savait quelles choses terribles pouvaient se dérouler dans l'ombre de la nuit ? Il savait déjà qu'il y avait bien des personnes assez effrayantes pour juste suivre d'autres, et c'était déjà bien assez éprouvant. Suivre un-e inconnu-e sans défense dans le noir... Son statut d'homme cisgenre lui avait certainement épargné ce genre de mauvaises rencontres par le passé, mais maintenant qu'il vivait à la rue, il était bien plus conscient de ces choses. C'était que vivre dehors toute la journée toute l'année faisait voir beaucoup de choses qu'on ne voulait pas voir... Malheureusement, la liste de ces choses était importante. Il savait bien le nombre de petits réseaux criminels qui traînaient entre les murs de la ville, que rien n'était jamais sûr si l'on n'était pas sous un toit qu'on connaissait... Peut-être aussi que tout ça l'avait rendu paranoïaque... Il était arrivé sans beaucoup d'arme, tout juste dix-huit ans, encore un enfant naïf, à devoir survivre seul dans un milieu impardonnable... Et il avait trop vu, trop vécu, trop appris pour ne pas craindre pour la sécurité des autres. Même s'il n'avait eu aucune idée de qui il s'agissait, il se serait assuré que n'importe qui rentre en sécurité.
    A la demande de la jeune femme, il l'accompagna donc dans le taxi, assis de l'autre côté, encore inquiet à l'idée qu'elle soit malade. C'était étrange, maintenant qu'il y pensait... Être dans un taxi en pleine nuit avec son ex ivre pour la ramener chez elle... Il n'était même pas certain qu'elle l'avait reconnu, que son visage lui disait simplement quelque chose. Peut-être était-ce pour le mieux... Il regarda le paysage défiler avec une certaine confusion, ne se souvenant plus de la dernière fois qu'il n'avait pas simplement marché à l'infini ou volé un vélo pour s'échapper à l'autre bout de Boston pour échapper à quelqu'un. Le dernier transport qu'il avait pris devait être un bus, parce qu'il avait été malade et incapable de marcher, et qu'il avait jeté les quelques pièces tout au fond de ses poches pour payer le trajet. Mais il ne savait plus quand, parce qu'il ne savait déjà plus vraiment comment estimer le temps. Ce n'était plus si important, quel jour on était... La seule date qui le hantait c'était celle qui marquerait le moment où il reverrait Eli et devrait se remettre à lui le temps qu'il comprenne qu'il ne pourrait pas gérer ça. C'était évident pour lui, qu'au fond, il l'abandonnerait parce que son cas était trop compliqué, qu'il n'était plus le même que dans ses souvenirs d'adolescence... Qui ne le ferait pas ?
    Il écouta la douce voix de sa voisine, les mots fatigués qui s'échappaient lentement de ses lèvres, et se retrouvera songeur. C'était sûrement parce qu'il avait eu l'habitude d'être abandonné par tout et tout le monde parce qu'il était à gamin à problèmes qu'il s'était mis à son tour à fuir les autres sans prévenir. Il n'avait pas attendu longtemps, il avait suffit que Rhéa émettent des doutes sur ses réelles conditions de vie pour qu'il s'en aille s'en prévenir. Tout ça parce qu'il était persuadé que de toute façon, elle l'aurait probablement haït si elle avait vraiment appris à le connaître. "Cette personne ne te méritait certainement pas... Tu mérites que les autres prennent soin de toi..." Des personnes de confiance qui ne la jetteraient pas au premier obstacle... comme il avait fait. En vérité, il n'avait même pas attendu un vrai obstacle, il n'avait rien expliqué, il s'était échappé avant que les choses deviennent compliquées. Il n'avait rien voulu lui dire, stupide gamin qui avait pris comme acquis que les choses tournent toujours au vinaigre.
    Le taxi s'arrêtant, il tapota doucement le bras de la jeune femme pour lui indiquer de descendre, ne cherchant pas à la brusquer plus que ça. Il l'aida ensuite à monter les escaliers, se demandant bien pourquoi il n'y avait jamais d'ascenseurs en panne dans les immeubles... A peine entré, il avait vu le gros panneau "en panne", comprenant qu'il allait de toute évidence devoir aider Rhéa, qui devait déjà être bien fatiguée, à gravir les escaliers. Et il ne savait même pas combien d'étages il faudrait gravir... Fort heureusement, elle s'arrêta au quatrième étage, se battant avec la serrure pour entrer, tant et si bien qu'il dû l'aider afin qu'elle puisse seulement rentrer chez elle. Suite à cela, il resta à l'entrée comme un intrus, droit comme un piquet, la regardant pointer la direction de la cuisine et aller s'affaler dans un canapé non loin, le laissant seul et confus. Il devait partir. C'était évident qu'il devait partir, maintenant qu'elle était rentrée saine et sauve... Il ne pouvait pas squatter chez elle. Il ne voulait pas déranger. Et puis, il avait l'impression que faire un pas de plus le mènerait à salir le plancher, il craignait de faire du bruit, simplement d'exister dans cet espace où il n'avait justement pas sa place... "P-Puisque tu es rentrée... Hum... Tu as encore besoin de quelque chose ? Sinon, je pense que c'est peut-être mieux de partir..." Déjà partir avant qu'elle comprenne qu'il était son ex disparu, et qu'il avait l'air encore plus défoncé qu'il l'avait toujours plus ou moins semblé quand ils s'étaient connus. C'était vrai qu'il n'avait jamais été tant que ça du genre... "chic".... Plutôt du genre gamin affectueux et bruyant qui a jamais totalement grandit, et qui a très ouvertement toujours eu l'air d'avoir pas grand chose à se mettre sur le dos.

    @Rhéa Fitzsimmons

    HJ : Ne t'excuse pas, tu avais prévenu que tu étais en ralentissement. Prends bien soin de toi en priorité, zéro pression pour les réponses
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