@Sirius Moon | Un réveil passé aux côtés de Billie, un message envoyé à mon meilleur ami. J'suis dans la merde Sirius. A peine levé, c'est le téléphone qui sonne. Me faire soigner, rassurer Lana sur Hayley, et le lendemain, expliquer au brun ce qu'il s'est passé. "Sirius... ouvre moi la porte, toi qui a la clé"

afternoon regrets | ivresse encore marquée sur les traits du visage tirés, c'est sûrement la douleur qui cogne contre la tempe. et peut-être que c'est juste l'écho dans le couloir, d'une plainte à travers la porte. le corps à la traîne, ouvrir au chaton qui désire revenir à la maison. ne crie pas, mon chaton, je vais te nourrir, t'en fais pas. connerie au bout des lèvres, à laisser le brun se frayer un chemin.

afternoon regrets | "j'ai merdé de ouf mec, j'suis vraiment dans ... j'ai même pas de mots !" les grands gestes s'accompagnant, pas totalement rétabli de l'avant veille, plaies sur les tempes, corps qui s'incruste dans cet appartement de Boston sans attendre la permission, corps trop fatigué, corps que s'affale sur le canapé.

afternoon regrets | grands gestes qui accompagnent la voix qui monte d'un ton, l'exclamation qui m'éveille. ça cogne contre la tempe, presque insupportable. ok, déjà baisse d'un ton s'il te plaît, j'ai mal au crâne et explique moi. m'affaler sur l'ami, brun aux airs paniqués. j'en suis presque amusé.

afternoon regrets | "oui monsieur" chuchotais-je au Moon en face de moi qui vint écraser mes genoux. Mains qui rejoignent mes arcades, menton se redressant, faisant bousculer la tête vers l'arrière. "sirius, j'ai fait de la merde au bal ... J'ai ... j'ai embrassé Orphéa ..."

afternoon regrets | c'est un écho. vulgaire, juste des mots mâchés, sans réelle intention de sens. et peut-être que si, finalement. ils ont du sens, à mesure que l'écho se fait plus clair. les yeux ronds, je me redresse vivement, et le ton de la voix s'intensifie. quoi ? tu te fous de moi ? t'as pas fait cette connerie ? et les yeux remarquent, enfin, les plaies. les doigts les effleurent. putain me dis pas que c'est ce connard qui a osé te faire ça ? le sang ne fait qu'un tour. esprit protecteur qui s'éveille.

afternoon regrets | L'enfant qui se relève, yeux qui s'écarquillent, questions qui fusent. "arrête sirius, j'étais bourré, je me souviens que de la moitié de ce qu'il s'est passé..." Mes doigts qui agrippent tes poignets pour les éloigner de ce visage abimé que je possédais. Je sais que c'est bien Gustin le coupable de ces ecchymoses, pourtant, le but n'est pas de l'accabler. "pourquoi j'ai fait ça sirius ?"

afternoon regrets | il recule, évite les gestes protecteurs, et la mâchoire se serre. c'est la colère qui dévore, l'imagination dérangée qui imagine le visage du bourreau. en attendant il t'a éclaté la gueule. il mérite clairement la même chose. je me lève, glisse les doigts dans l'épaisse chevelure brune - les pas tournent en rond. j'en sais rien. t'es... t'oublie l'autre avec elle, je suis sûr. à pas comprendre les tourments amoureux.

afternoon regrets | Pourquoi s'inquiéter ? Je suis là, devant toi alors pourquoi s'inquiéter ? J'suis pas mort sous les coups, je suis juste un peu défiguré. Mais c'est ça de jouer au con pas vrai ? Mais le jeu en valait la chandelle. Cela en est une affirmation. "Arrête de dire ça, tu sais très bien qu'il mérite pas qu'on s'abaisse à son niveau. J'aurais pû réagir pareil à sa place" en réalité, j'aurais pas réagi pareil parce que Gustin et moi sommes des opposés. "Je le savais. Je savais qu'il allait arriver d'une minute à l'autre. Je savais juste pas qu'il était déjà là. C'est ma faute Sirius."

afternoon regrets | c’est faux, à pourrir les lèvres d’un mensonge. à éveiller les instincts colériques. à me repousser, c’est les démons qui doucement viennent dévorer. à accaparer la raison plus que l’imagination. ça cogne contre la tempe, à m’en rendre presque fou. putain mais mec, t’es aussi doux qu’un agneau. jamais tu lui aurais pété la gueule. moi, ouais. à prévoir les élans de violence, dans le plat d’une vengeance longuement cogitée jusqu’à détruire. ouais, clairement t’as merdé. déjà on pécho clairement pas sa meilleure pote, mauvais plan de base. mais lui, il aurait continué de frapper jusqu’à te voir mort, pas vrai ? la douleur reprend, vive, la tête se plaint. et le regard est noir, rien n’est plus vivant que la colère qui pulse dans les veines.