Quelques jours maintenant qu'il n'a pas vu Evie, se demande si elle va bien. S'il fait bien de se diriger vers chez elle. Peut être qu'elle ne veut pas le voir, peut être qu'elle est occupée. Les deux étudiants pris par leurs emplois du temps très chargés. Il soupire doucement, un paquet à la main. Une envie, une pulsion qui le pousse à aller cherche un repas pour deux. Indien. Il a choisi indien. De mémoire, elle aime ça la brune. Il soupire à nouveau, encore assis sur sa moto à observer l'immeuble. Il voit de la lumière chez Evie. Appartement qu'il connaît trop bien maintenant, il y a passé tellement de temps. Des moments de tendresse échangés entre les deux étudiants, des moments qu'il aime et dont il ne veut pas se séparer. Alors, il vient en avoir le cœur net, agit comme si tout était normal entre eux. Il quitte son destrier et grimpe les étages, son casque à la main. Le cœur en quête de réponses, il cogne doucement contre la porte et son esprit s'emballe quand la jolie brune ouvre la porte. Il sourit doucement, lève la bras qui porte le repas. « Ça fait longtemps qu'on a pas dîner ensemble. Indien ça te tente ? » Qu'il demande doucement en l'observant. Il voit bien qu'elle a les traits tirés, qu'elle a mauvaise mine. Il ne sait pas s'il doit le notifier ou non. Et étrangement, il regarde derrière elle pour voir s'il ne la dérange pas.

@Jung Hoon Shin  ❛ ❛  Tu es d'humeur un peu plus maussade, pantoufflarde cette semaine. Tu participes moins en classe, tu réagis moins sur les réseaux sociaux, tu cherches moins le contact des autres. C'est pas ton moment préféré de l'année puisque peu importe où tu regardes, tu as l'impression de le voir. Tout te rappelle ton frère. La simple vue d'un gâteau aussi appétissant soit-il ne te donne même plus le sourire. Et plutôt que de faire subir ton humeur aux autres, tu préfères t'isoler pour quelques jours. Pourtant, ce sont quelques petits coups discrets sur ta porte qui attire ton attention, te sortant de tes pensées. Hayley n'est pas là, elle est sortie avec une copine pour la soirée. Sur le coup, t'espère quand même que c'est quelqu'un pour elle que tu puisses retourner à ce que tu faisais rapidement; être seule. Tu ouvres la porte et tes yeux se posent sur ton ami; jung. Toi qui préférais être seule, tu as quand même un petit sourire qui s'affiche sur ton visage, comme un baume sur ton coeur. Puis, ton regard qui passe de son visage au repas qu'il tend au bout de ses bras. "tu sais bien que j'peux pas dire non à ça." Tu n'as pas super faim mais tu ne refuses jamais un moment avec Jung, il arrive si facilement à te mettre un sourire sur le visage. Suivant d'ailleurs son regard, tu ajoutes: "entre. j'vais aller éteindre le téléviseur et j'suis à toi." tu n'écoutais pas vraiment le programme qui y jouait mais ça faisait un bruit de fond, e quoi te changer les idées si tu en avais besoin.

Honnêtement, Jung s'attendait à ce que Evie lui ferme la porte au nez. Qu'elle l'envoie balader en lui disant qu'elle n'avait pas envie de le revoir. Jamais. Aussi, il est un peu étonné qu'elle accepte de dîner avec lui. Il se pare aussitôt de son sourire habituel, hochant la tête en pénétrant dans l'appartement. Il ne dit rien le brun, observant la demoiselle aller éteindre sa télévision. Il en profite pour aller chercher des couverts et s'installer à table, déballant le repas. « Alors, quoi de neuf la plus belle ? » Qu'il demande en poussant le repas vers elle. Il ouvre une bière et la pose face à elle également. Elle est belle Evie, il n'a jamais pu s'empêcher de l'admirer, de la dévisager. De jalouser les autres. La jalousie, celle qui ronge et qu'il déteste. Celle qui l'a poussé à se fermer aux sentiments de peur de souffrir encore et encore. Cette crainte de devenir le jouet d'une demoiselle qui presserait son cœur comme un citron. Il ne peut, cependant, s'empêcher de les admirer, ces filles qui l'entourent. Mais c'est Evie qui compte le plus à ses yeux et parfois, il a l'air de plaisanter quand il lui dit. Mais il est sincère Jung, sérieux dans ses paroles. Il attrape sa fourchette et tripote un peu son repas. « J'ai pris des cheesenaan aussi... Hum... Et sinon bah... ça fait un moment qu'on a pas mangé ensemble hein ? Ça me manquait... » Oui, ça lui manquait beaucoup même.