Niklaus-James Kriezler ► Logan Lerman

TW ; Tentative de suicide, maladie.

Petit garçon Niklaus-James, fils de Hans & Danika Kriezler, ne savait pas très bien ce qu'il voulait être plus grand... Quelques choses entre un super-héros, un dresseur de dinosaure (et oui il fut déçu quand il apprit que les dinosaures n'existaient plus) et un violoniste de renom. Autant dire que son imagination a toujours été fertile et que la réalité semblait tellement loin comme tous les enfants de son âge. A 5 ans il commença les cours de violon et de solfège et c'était un peu laborieux vu qu'il ne tenait pas vraiment en place. Il a toujours détesté faire du surplace, et rester bien sage. C'était un petit garçon espiègle, joyeux, et déterminé. Il a toujours eut une énorme volonté et détermination, peut être parce qu'il était perfectionniste que moins que la perfection pour lui était insupportable. En plus du violon, il pouvait passer des heures avec ses amis sur la glace. Le hockey et le violon étaient ses deux faces, complémentaire et indissociable. Se lever tôt, s'entraîner c'était sa vie, et il adorait chaque seconde. Avec ses frères et sœurs ils formaient une famille solides, et heureusement parce que quand la misère s'abattit sur eux, ils leur aura fallut toute cette ressource pour réussir à passer le cap de ses années difficiles. Fatigue, perte de poids, anémie, essoufflement. Rien de folichon, rien d'affolant.  Au début, ils pensaient tous que Niki devait juste se reposer, en faire moins, mais le temps passant son état ne s'améliora pas. Le diagnostic tomba, il avait une leucémie. Dès le premier jour Niklaus gomma ce mot de son vocabulaire et décida que sa maladie s'appellerait "PITA". Alors tous les jours pendant une longue période, il se levait pour mettre une branlé à PITA. PITA stand for : Pain In The Ass. Sa famille entière le soutenait, ils s'occupaient tous de lui, au début ça a été dure pour Nik qui ne voulait pas se laisser ralentir, mais très vite il comprit qu'il valait mieux être lent que de devoir rester immobile. Le plus gênant, il ratait l'école, ratait le hockey, ne pouvait plus jouer au violon, tout le fatiguait beaucoup trop et il détestait chaque secondes. A un moment tout allait mal. Ses parents s'engueulaient, ses frères et soeurs n'en pouvaient plus de devoir veiller sur lui, que tout le monde fasse des sacrifices pour lui. Niki se sentait comme un poids mort qui ralentissait tout le monde, il ne pouvait rien faire ou en tout cas pas ce qu'il l'intéressait, il doutait sérieusement que sa vie s'améliorerait un jour. Alors un soir, au fond du trou, il s'ouvrit les veines. Et il se rata. Quand il réouvrit les yeux, il était toujours en vie, toujours malade, toujours un poids. Il lui fallu beaucoup de séances de psychothérapie pour s'en remettre, néanmoins il ne réitéra pas son geste. Les autres enfants à l'hôpital eux comprenaient ce qui se passait parce qu'ils vivaient tous une merde similaires. C'est grâce à eux que Niki remonta la pente, son geste rapprocha et ressouda sa famille étrangement. Niki se plia à tous les traitements, tous les régimes, il suivait tous les conseils au pied de la lettre, avec une détermination inouïe. Niki a toujours été un overachiever.  Niki finit par "guérir" de cette merde, et reprit les chemins de l'école. Il avait raté une tonne de choses, si bien qu'il se retrouvait dans la classe de sa petite soeur et la seule chose à laquelle il voulait penser : retrouver la glace et le hockey. Les docteurs eux n'étaient pas vraiment pour. Ses parents s'y opposèrent clairement. C'était trop violent, trop dangereux, trop éprouvant. Il prit son mal en patience, rattrapa le retard scolaire accumulé, détestant chaque seconde, mais Niklaus se disait qu'en sacrifiant maintenant, il pourrait vivre sa vie comme il l'entend. Il continua de vivre sa vie sous les conseils, les indications, les observations, les interdictions. Et c'était vraiment la partie la plus chiante au monde. Depuis qu'il avait 11 ans il se pliait aux volontés de tous le monde sauf de la sienne, et ça commençait à l'étouffer. Il y avait toujours la possible rechute comme épée de Damoclès au dessus de sa tête, toujours le prochain check-up avec le docteur. Toujours quelque chose d'autres pour le tenir loin de la glace. Il reprit le violon, mais ça ne l'enthousiasmait plus autant qu'avant, il lui manquait son autre moitié. A 18 ans quand il obtient son diplome et fêta ses 5 ans sans leucémie, il décida de partir de la maison. Il avait planifier ça depuis si longtemps, il annonça à ses parents qu'il quittait sa chère et tendre Munich pour aller étudier à Harvard. Et la première chose qu'il fit en arrivant à Cambridge? Aller à la patinoire. Il y eut un petit moment de frayeur au en décembre 2020, mais au final son check-up était normal.