you’re fucking with my headspace.w/ @Iwan Lockhart  

alcool qui se faufile dans tes veines. Tu ne t'arrêtes plus Erica, tu ne contrôles plus rien. Tu bois pour te sentir libre et vivante. Triste vie... tu es pitoyable. Tu le sais et pourtant tu te contentes de continuer. Ce soir, tu n'es accompagnée de personne. Seule, tu pianotes maladroitement sur ton clavier de téléphone. Ta mère n'a pas arrêté de t'appeler. Tu l'ignores, tu les ignores depuis tellement longtemps. Relation laissé en suspend depuis ton départ de Florence, tu ne leurs as plus donné de nouvelle. Tapis dans l'ombre, tu te sens mieux. La lumière des projecteurs n'a jamais été un choix. Tu bois un dernier verre et tu finis par quitter ton tabouret. Tu manques de te casser la gueule, rapidement rattraper par un inconnu. Tu le remercies d'un sourire et tu continues ta route. Bien décidé à ne pas rentrer chez toi. Tu ne sais pas pourquoi tu penses à lui maintenant. Relation d'antan. Iwan Lockhart. Coups de coeur et amant du passé. Il semble t'avoir contrariée. Tu prends un taxi qui te dépose devant cet immense portail qui te sépare de la porte d'entrée de son immeuble. Tellement de porte. Une fois sortie de la voiture, tu lèves le visage. Cette simple sensation te donne envie de gerber. Tu décides de t'approcher du portail pour l'ouvrir. Tu pousses mais rien." putain... " dis-tu dans ta barbe. Lumière tamisé, tu ne vois pas grand chose. La pénombre recouvre la plupart de la ruelle. Mains qui saisissent fermement les barreaux. Tu te soulèves difficilement, bien décidé à franchir ce première obstacle. Tu montes maladroitement mais tu montes. Arrivée en haut. Ton regard vacille " bordel, regarde pas en bas, regarde pas en bas " dis-tu. Tu passes ta jambe de l'autre côté, tu y es presque. Tu dois te retourner. Tu le sais mais tu n'y arrives pas. Tu glisses manquant presque de tomber par terre mais finalement un piquet du portail te rattrape. Gillet enroulé autour de celui ci, ton corps est suspendu dans les airs. Tu ne peux plus bouger alors tu te contentes stupidement d'appeler à l'aide. " et oh... y a quelqu'un "   

@Erica Heimann | t'es éclaté. complètement. t'as juste qu'une seule hâte, c'est que ce putain de gala arrive, bien que t'adores ça, et que tu puisses enfin te reposer un peu. tu viens juste de sortir de ton troisième entrainement de la semaine. ces derniers vont augmenter, se rapprocher, être de plus en plus durs et toi t'as juste l'impression de plus suivre. entre ça et les révisions qui approchent, c'est dur. pourtant, c'est pas la première fois que t'es confronté à ça, mais bon. à croire que cette année est plus compliquée que les autres. couché sur ton lit, casque sur les oreilles, te sentant partir loin très loin. incapable de bouger pour quoi que ce soit. du moins, c'est ce que tu pensais avant que ta mère vienne frapper à ta porte. du moins, l'ouvrir après maintes tentatives. t'enlèves ton casque en grognant parce qu'elle t'as coupé dans ton pré-sommeil, lui demandant ce qu'il y a de si important pour qu'elle rentre aussi affolée. elle te fait signe de regarder à travers la baie vitrée de ta chambre donnant sur le parking de ton immeuble. tu relèves ton buste, plisses le regard pour regard pour que ta vue soit un peu plus net. grimaces lorsque tu reconnais erica, ton ex copine, entrain d'escalader le portail. wtf. tu te lèves d'un bond de ton lit, puis sors de ton lit accourant en bas de l'immeuble pour la virer de là. maquerait plus qu'elle se fasse remarquer. tu connais tout tes voisins et évidemment, pour avoir vu erica venir souvent chez toi, ils savent que c'est ton ex. hors de question qu'elle te fasses honte ou quoi. t'ouvres sèchement la porte d'entrée de l'immeuble et la trouve pendue au portail. tu te stoppes direct puis grimaces. putain. roules des yeux, puis soupires en allant à son secours putain, mais eh ! tu fais quoi là ? pas rapides, tu grimpes sur un des barreaux du portail, lui demande de passer son bras autour de ton cou, puis retire sa veste de sur le pique. elle mériterait que tu la laisses là. tu sais déjà que tes parents sont entrain de regarder la scène, ainsi que ta soeur. allez vite avant que tout l'immeuble se pointe à la fenêtre accroches-toi! tu la lèves un peu et arrive enfin à la sortir de là. alors par contre le mélange parfum/alcool, merci mais c'est pas ouf. une fois à terre, tu la regardes en remettant ton jogg et ton tee-shirt en place.

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prise au piège, tu essayes de te débattre mais rien n'y fait. Pied suspendu dans le vide, tu sembles coincée. Ton regard analyse toute les possibilités. Crier ? taper contre le portail ? rester accrochée ? tu essayes de te concentrer mais tu as du mal à voir clair. " allez erica, une idée.. une idée " dis-tu avant de penser à la possibilité de prendre ton téléphone qui se trouvait dans la poche arrière de ton jean. Pied qui prenne appuie sur une barre en fer du portail, tu es surprise par le bruit d'une porte qui se ferme. Ton pied glisse de nouveau et tu te retrouves dans le même état, complètement bloquer. Tu relèves le visage, sourcil froncé et vois apparaitre dans la pénombre le visage Iwan. " et toi tu fais quoi là ? " question qui n'a aucun sens, tu es chez lui. Tu finis par répondre de nouveau en chuchotant : " tu m'as entendu ? ils m'ont entendu " pensais-tu. Brin de lucidité qui te traverse l'esprit. Tu sais qu'il ne vit pas seule. Manquerait plus que tu es attirée l'attention de sa famille sur toi. Il s'approche et prends appuie sur un barreau pour venir à ta hauteur. Tu l'écoutes, bras qui s'accroche à son épaule. Tu le laisses faire, corps qu'il soulève sans effort. Son odeur vient te chatouiller les narines. Retour à un passé que tu devrais fuir. Tu décides de lui demander alors qu'il te sort de là. " tes parents m'ont vu c'est sa " tes pieds retrouvent le sol, tu sais que tu as été vu, il ne serait pas descendu. Il te relâche et toi tu sens que ta tête tourne. Mains qui prennent appuie sur tes cuisses, tu souffles parce qu'il faut que tu respires pour ne pas gerber. " merci... " dis-tu simplement. Tu décides de te remettre droite et finis par dire simplement en te tenant au portail : " il faut que je te parle " chose que tu aurais pu faire par message erica... " mais.. " mais quoi ? " faut que j'aille vomir. "        

@Erica Heimann | tu remarqueras que t'es dans ma résidence en fait. voilà pourquoi t'es là. elle est complètement déchirée et toi tu devrais être dans ton lit entrain de pioncer à l'heure qu'il est. rire étouffé, légèrement exaspéré aussi, mais l'amusement de la situation prend le dessus. une meuf torchée c'est tellement drôle. t'as hâte de la voir marcher avec ses talons d'ailleurs ma mère t'as reconnue. elle est venue me voir pour me dire que t'étais entrain d'escalader notre portail. et là, tu le sais pas mais ils sont probablement entrain de nous regarder par la fenêtre donc on bouge avant que tout l'immeuble s'y mette. quoi que ça pourrait te donner un air de star. genre une de tes groupies qui escalade ton portail pour te hurler son amour. malaisant n'est ce pas ? elle te remercie et tu lui fais signe 'pas de quoi' d'un léger signe de tête. grimaçant en la regardant s'accrocher au portail. tu le sens qu'elle va vomir dans pas longtemps. son teint verdâtre, ses yeux flottants, alors qu'elle t'annonce qu'elle voulait te parler, mais elle coupe court en te disant qu'elle veut vomir. tu te décales de quelques centimètres. reflexe certain quand quelqu'un vous annonce qu'il va tout rendre. mais tu te rapproches, l'attrape par le bras pour l'emmène dans un coin où elle peut s'asseoir, pour éviter que tout le monde la voit entrain de vomir, c'est pas ouf quoi assis toi et respires... t'attends quelques instants et te postes devant elle pour t'agenouiller. mains qui viennent se poser sur ses genoux t'essayes de capter son regard ça va aller ? bon, pas le choix, tu vas devoir la faire monter chez toi. ou dire à ta soeur qu'elle t'envoie une bouteille d'eau.

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de retour sur la terre ferme, tu sens cette sensation désagréable. Tu aimerais discuter, parler mais tu ne t'en sens pas capable. Du moins pas tout de suite. Tu le mets en garde et il se place sur le côté. " je crois que j'ai un peu abusé " dis-tu stupidement. Un peu ? tu as abusé Erica. Tu aurais du t'arrêter aux sixième ou septième verre de vodka. Tu ne sais plus. " j'ai pas envie de vomir devant ta mère... " dis-tu en affichant un léger petit sourire alors que tu te redresses, tête qui bascule en arrière, tu essayes de chopper le maximum d'air possible. Ses doigts s'enroulent contre ton bras, tu reviens à la réalité et le regarde. Tu le laisses t'aider, te diriger. Il t'approche d'un banc, à l'abri des regards. " je suis devenue l'ex alcoolique suspendu à ton portail. avoue que c'est de l'inédit " dis- tu en lâchant un fin petit rire. Tu t'assois sagement et écoute ces conseilles. Tu respires. Ses mains viennent se poser sur tes genoux, il s'agenouille apportant son visage face à toi. Tu le regardes dans les yeux, le détaillant sans aucune gène. Tu plisses les yeux légèrement, oubliant de répondre à la question qu'il venait de te poser. Tu approches maladroitement ton doigt pour le poser au coin de sa bouche " tu as un grain de beauté ici " tu vois que sa ne part pas, impossible que ce soit une simple tache " j'avais jamais fait attention " dis-tu bêtement en souriant. Tu abaisses de nouveau ta main, abaisse les épaules et finis par te mordre les lèvres. " tu crois que je vais me souvenir de cette soirée ? " tu le regardes " j'espère pas. "

@Erica Heimann | mieux vaut l'amener à l'abris des regards si elle se met à vomir ses trippes. encore plus si elle le fait sur toi. ça peut vite arriver ces choses là. malheur. alors si elle doit t'en mettre partout, autant que personne n'en soit témoin. elle peut être sure que demain, en sortant de chez toi, certains de tes voisins te demanderont pourquoi cette fille a escalader leur portail. faut juste prier pour que personne à part ta famille ne l'ai vue. assise sur un banc, tu te plantes devant elle en t'agenouillant histoire de t'assurer qu'elle aille bien. et là, au lieu d'avoir réponse à ta question, elle te fixe. elle te fixe tellement que s'en est gênant. putain les meufs bourrées, c'est le malaise assuré. posant son doigt au coin de ta bouche, découvrant ton grain de beauté. celui que t'as depuis gosse quoi. hausses les sourcils, l'air étonné ah. la meuf t'as embrassé pendant des mois mais elle a jamais capté que t'avais un grain de beauté à côté des lèvres. c'est presque vexant. puis tu te relèves, croise tes bras contre ton torse et arques un sourcil oh toi, peut-être que tu t'en souviendras pas.. mais moi si et tu peux compter sur moi pour t'en reparler aussi longtemps que tu vivras. sourire taquin aux lèvres, tu te mets à ricaner légèrement. petite enflure que tu es lockhart.

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perturbé par des choses qui devraient te paraitre évidente. Tu ne sembles pas remarqué la gène que tu développes chez lui. Sans filtre, tu n'as aucune retenu. Tu ne réfléchis pas et d'un côté, tu aimes cette sensation qui titille ton épiderme. Imprévisible. Tu te laisses seulement guider par tes envies profonde. " c'est jolie " que tu dis en haussant bêtement les épaules. Tu souris tandis qu'il se relève croisant les bras contre son torse. Tu es peut être bourrée mais tu sais reconnaitre un Iwan un peu vexé. Machinalement, tu souris prête à le taquiner. Un sourire qui disparait immédiatement après la réponse d'Iwan. Tu te penches légèrement en avant pour retirer tes chaussures, talon que tu retires et laisses sur le côté. Tu te lèves à ton tour. Plus petite que lui, tu finis par croiser à ton tour les bras contre ta poitrine. Poster devant lui, face à lui. " ce n'est pas très amicale m. Lockhart. " en faite si sa l'était. Tu aurais fait la même chose. Tu soupires. " et sa peut pas se négocier... ? "que tu dis en affichant une petite mine d'enfant battu. " j'ai merdé, je sais... je pensais pas tomber et je pensais pas avoir envie de te parler dans l'immédiat non plus " dis-tu. " au moins y a quelqu'un qui aura fait sa pour toi. " dis-tu stupidement en apportant une de tes mains à ta bouche, empêchant Iwan de voir ton sourire légèrement taquin.

@Erica Heimann | ah iwan, toujours vexé quand on remarque pas chacun de tes détails physiques. et surtout quand on ne s'en souvient pas. disons que t'as pour habitude marquer. faut dire que pour ne pas avoir remarqué ton grain de beauté, fallait le faire. mais dans deux minutes ce sera oublié. hausses les épaules d'un air modeste lorsqu'elle le qualifie tout de même de 'joli'. disons que ça fait partie des détails physique qui te rendent encore un peu plus beau. puis elle reprend un peu de poil de la bête en faisant l'erreur de se lever. alors, autant dire que c'est une très mauvaise idée. tu fronces les sourcils en la voyant se placer devant toi comme ça. sa remarque qui t'arraches un grognement pas très amical ? tu veux que je te raccroche au portail ? là au moins elle pourra dire que t'es pas très amical. est ce que tu serais capable de ça ? complètement oui tu sais quoi ? je vais aller chercher les clés de voiture de mon père, je te ramènes chez toi et tu me dis ce que tu voulais me dire. ok ? qu'elle ait pas fait tout ça pour rien.

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excessive, un défaut qui te poursuit depuis que tu es enfant. Nourris par tes vices et tes démons. Tu réussi à te lever et à tenir debout. Tu le regardes et finis par sourire maladroitement. " pas du tout. " dis-tu en accompagnant ta réponse d'un mouvement de tête. Cette simple idée te donnait de nouveau des envies de vomir. Iwan finit par te proposer de te raccompagnée. Tu hoches la tête positivement et finis par lui dire : " je veux bien. " il s'éloigne et en chuchotant assez fort, tu lui dis : " dis leur que je suis désolé. " tu sais que tu viens de renvoyer une image ridicule de toi. Tu le sens. Iwan part chercher les clés et tu décides de reprendre tes chaussures que tu avais laisser sur le banc. Tu les prends et tu décides de t'asseoir sur ces petites marches qui surplombent la grande porte de l'immeuble. Tu trébuches maladroitement, pied qui s'emmêlent et tu finis à terre. Ta tête se heurte à la première des marches. " aaille... " que tu grognes sans pour autant comprendre que tu venais de t'écorcher le front. Sang qui perlent doucement. Tu ne sens rien. Tu t'assois attendant patiemment son arrivé. Plusieurs minutes après, tu entends la porte s'ouvrir de nouveau. " je suis prête. " que tu finis par dire en t'accrochant à la rambarde des escaliers.

@Erica Heimann | impossible de raconter toute l'histoire à tes parents. tu leurs dis juste qu'elle s'excuse et basta. les questions intimes, t'y répondras plus tard. en même temps, t'as trop rien à dire sur ce qui vous lie. juste une ex qui escalade ton portail ? toi même tu sais pas pourquoi elle est là. bref, clés prises, tu redescends en vitesse avant qu'elle inonde le devant de l'entrée de sa gerbe. et une fois la grande porte ouverte, tu la vois se lever, s'accrochant à la rembarde. tu marques un temps d'arrêt en voyant son front ensanglanté  t'as foutu quoi exactement pendant que j'étais là haut ? alors voilà, on peut pas laisser mademoiselle trente secondes seule, au risque de la voir cassée de tous les côtés ? allez, t'sais quoi ? on monte chez moi. ma mère va te soigner.tu t'approches d'elle, puis attrapes doucement son bras pour l'aider à marcher. elle tangue encore la madame.