T’ouvres un œil et tu constates que t’es pas chez toi. Putain. T’es où encore. Tu ne te rappelles pas trop de la soirée de la veille, si ce n’est que t’étais un peu trop amoché. T’essaies de te rappeler, mais t’as un mal de crane colossal qui t’empêche de réfléchir. Tu frottes tes yeux, mais la lumière du jour ruine tous tes efforts. Tu finis par sortir du lit et tu remarques qu’il te manque non pas la moitié de tes fringues, mais tous tes fringues. « Putain Nash qu’est-ce que tu peux être un abruti fini quand tu veux »  marmonnes-tu dans tes dents. Tu enfiles ton boxer, au moins. Et tu cherches dans cette chambre un indice sur l’endroit où tu te trouves, ou du moins, sur la fille qui vit ici. Rien. Absolument rien. Cette chambre est dans un état lamentable, tant c’est bordélique. Pas une photo ? Sérieux ? T’es presque en train de te dire que tu viens de te taper un véritable thon qui ne supporte pas se voir en photo. Tu cherches ensuite la propriétaire des lieux, et à part un mot sur la table, tu ne trouves rien « Je suis parti bosser, tu dormais trop bien je n’ai pas voulu te réveiller. Merci pour cette nuit, je t’embrasse. Lisa » tu fronces les sourcils. T’as aucun souvenir d’une Lisa, t’es même pas sûr que ce mot est pour toi. Tu finis par chercher après la salle de bain pour te rafraichir avant de filer. T’enfiles tes fringues et tu sors de l’appartement. Tu t’apprêtes à descendre les marches quand une voix t’interpelle. Tu comprends tout juste ce qu’elle dit parce qu’elle le répète à plusieurs reprises. Elle est sérieuse à te parler comme ça, celle-là ? « Pardon ? » dis-tu alors que tu fais fasses à la demoiselle « Mon prénom c’est Nash, sinon. Mais moi aussi j’suis enchanté de vous rencontrer.» Putain mais t’es tombé où, ici ? Dans quel merdier tu t’es encore retrouvé « Vous êtes Lisa ? C’est ma performance au lit qui vous permet de me traiter d’abruti ? Non parce que perso, c’est le trou noir me concernant. Vous pourriez au moins me laisser le bénéfice du doute.  »

Les gens se font une idée surfaits de la joie de posséder un animal de compagnie. C’est vrai. Tout le monde s’attarde sur la joie d’avoir un animal à cajoler, aux souvenirs que ça procure et personne ne nous parler jamais de se temps infinie passer à essayer de leur apprendre quelque chose sans arriver à y parvenir. Lara avait toujours détesté les échecs. Elle savait qu’on ne pouvait pas toujours tout avoir, mais elle avait l’insensé espoir qu’à force de travail on arrivait à obtenir ce qu’on voulait. Alors elle préférait ce dire que « A », son Perroquet était une réussite. Après il connaissait un mot. Maintenant il ne restait plus qu’à lui apprendre à ne pas prendre la poudre d’escampette à la première occasion. Elle avait l’air maligne en cherchant son animal dans le couloir. Elle ne s’attendait pas à tomber sur quelqu’un et encore moins sur quelqu’un en caleçon, aussi elle sursauta et laissa échapper un léger «  Ah ! » et un geste de recul. Spontanée, elle éclata de rire face à ses mots. «  Non je… euh… oh… » Waw Lara ! Quel jolie discours éloquent ! Elle se mordilla la lèvre inférieure pour retenir un nouveau rire ; comme elle savait le faire, essayant de rassembler ses idées. Elle n’était pas honteuse, elle était amuser et surprise. «  Vous me voyait ravis d’apprendre que vous avez passé une bonne nuit. » commença-t-elle en lui adressant un sourire. «  Mais… » Elle passa la main dans ses cheveux. «  Je ne suis pas Lisa et je ne vois ai jamais vu. » dit-elle en essayant de se concentré sur ses yeux. C’est ce qu’on fait face à un inconnu même s’il est en caleçon. Reluquant quelqu’un la bave aux lèvres comme si les gens n’était que des vulgaires plat en sauce, clairement ce n’était pas le genre de Lara. «  Bonne journée. » dit-elle en le dépassant, s’engouffrant dans l’escalier en reprenant. «  Abrutis ??? »