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Lien du postMar 13 Avr - 16:09
Et... Peanuts!
Villa de Mr. Miller -
13/04/21
13/04/21
Il s’est levé aux aurores pour sa petite promenade matinale le long des allées voisines. Mais son jogging quotidien est bien trop souvent parasité par ses allées et venues dans les propriétés de ceux qu’il ne peut blairer, juste pour aller jeter dans les rosiers les journaux à peine distribués, quitte à ce que ce soit le facteur qui se fasse plus tard engueuler. Encore quelques foulées et il parviendra à la demeure de cette colporteuse de ragots, Mrs Dietrich. Mais aujourd’hui il ne lui fera rien puisque leurs regards se sont déjà croisés à peine a-t-il sa clôture en visu. Merde elle est déjà levée. Il passera devant sans pour autant accélérer la cadence, trottant, allant même jusqu’à la saluer par pure hypocrisie, elle qui le dévisage par la vitre de sa cuisine. Les bonnes relations entre voisins… Important de les entretenir, il le sait bien.
Alors il finit par rentrer chez lui, s’essuyant le visage dans son t-shirt qu’il a tiré et regardant cette voiture stationnée dans son allée. La femme de ménage, Madame Gonzales, petite hispanique râblée mais très efficace malgré son gabarit puisqu’elle n’a pas besoin de se baisser pour ramasser les affaires qu’il a le chic de laisser trainer. C’est d’ailleurs la première chose qu’il fera à peine rentré : envoyer valser ses chaussures dans le couloir pour être appelé par les douces effluves qui émanent de la cuisine où, déjà, elle s’active. « Qu’est-ce que c’est ? » L’air de rien, le journal déplié entre ses mains, il scrute ce qu’elle s’acharne à préparer et s’interroge sur un fait. « C’est gentil mais vous savez que j’ai déjà déjeuné ? » Il y a une bonne heure déjà, comme un grand il se l’ai préparé seul comme d’accoutumée. « Pas pour vous. » Il s’est arrêté, relevant la tête des pages avant de réfléchir dans le vide. « Aujourd’hui, jour spécial. » Et elle dandine de la tête pendant qu’il contourne l’ilot central de la pièce, portant un intérêt particulier aux viennoiseries qu’elle a dans une corbeille soigneusement disposées. Humm, de la bouffe… Mais sa main n’aura pas le temps d’en caresser une qu’elle le larde de sa fourchette. Ah la morue, la saloperie. Il s’est ravisé subitement avant d’en contempler sur sa peau les traces de morsures, les malaxe afin de les faire petit à petit disparaitre. « PAS pour vous. » Suffisait de le dire. De le redire. « Sadique. » Le pire dans tout cela, c’est que toutes ces douceurs ont été très certainement payées avec le fric qu’il lui cède de la main à la main toutes les fins de mois. « Anniversaire. » Hein ? « Mlle Foster » Interloqué, il en est resté flanqué contre un meuble avant de lui demander, médusé : « Mais comment vous savez çà vous ? » Les femmes et leurs secrets… Elle ne se trahira pas d’ailleurs, esquissant juste un sourire qui le fait frémir parce que de cette demeure il en était le maitre jusqu’à peu mais les choses semblent lui échapper peu à peu. « Et pourquoi je n’y ai jamais eu le droit ? » Le brin de femme étouffera un rire avant de reprendre la confection du plateau, ses doigts s’attelant dans le pliage d’une serviette d’un blanc éclatant. « Elle, pas aimer être ici. » Alors oui certes, pour le bien de tous Madame Gonzales a été mise au courant de leur petit arrangement. Mais il n’a jamais été question qu’elle prenne parti pour l’un des deux camps, encore moins celui de l’interne de deuxième année. Puis elle s’en est retournée vaquer à ses diverses occupations une fois le plateau abandonné à côté de lui, non sans une dernière répartie, le menaçant de cette fourchette qu’elle pointe dans sa direction : « Pas Toucher ! » Mais c’est trop lui demander.
La rose qui baigne dans un vase efflanqué, non, il n’y touchera pas. Même ce thé acheté expressément pour elle, il n’y s’y frottera pas. Mais ces petits pains chauds aux raisins, cette tartine beurrée, cette confiture faite maison avec des fruits de saison le font déjà saliver. Un dernier coup d’œil dans le couloir et il s’empare du tout afin d’aller le déguster tranquillement dans sa chambre au premier, prenant soigneusement le temps de ne pas faire couiner les marches des escaliers. Attention, le vase à failli capoter. Il y est presque : encore quelques mètres et il pourra s’enfermer quand malheureusement une silhouette à l’autre bout du couloir fait son apparition. Ah niquéééééé, elle était elle aussi montée. Et dans la foulée il cherche une excuse bidon et maladroite afin de justifier de ce qu’il détient entre ses mains tandis qu’elle le fusille de ses yeux plissés. « J’allais lui apporter »
Bon, demi-tour… Porte fermée comme d’habitude, Foster tient à son intimité. Peut-être a-t-elle peur qu’un soir après une garde surchargée il ne se trompe de chambre et vienne se vautrer dans ses draps, qui sait… Tant qu’elle n’y convie pas son molosse, condition sine qua none de leur contrat, elle peut y faire tout ce qu’elle veut, tout ce qui lui chante, c’est son droit. Équilibriste farfelu, il tente à une main de tenir le plateau pour de l’autre tourner la poignée et pouvoir pénétrer à l’intérieur de la chambre à pas feutrés. Tiens, elle aussi jette ses fringues aux pieds du lit… Les rideaux sont encore tirés et plus loin il remarque les reliefs de la couette doucement bouger. Et saisi par la crainte de se faire enguirlander parce qu’il n’a jamais été animé par de si bonnes intentions qu’aujourd’hui, il s’est raidi, retenant sa respiration tout en approchant de sa table de chevet. Le tout y est déposé, prenant soin de pousser les quelques objets qui s’y trouvaient du bord du plateau en minimisant les bruits de frottements provoqués. Et maintenant ? Maintenant, il est bien emmerdé parce qu'il ne sait pas réellement ce qu’il est supposé faire, les relations huamines n'ayant jamais été sa tasse de thé : la laisser ou bien la réveiller ? Détails futiles qui le paraissent beaucoup moins une fois qu’on y est confronté. Alors puisqu’il y est, autant continuer et de son index il se distrait en lui effleurant le bout du nez.
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Lien du postMar 13 Avr - 19:09
❝ Et... Peanuts ! ❞ - @Trent N. Miller - 13/04/2021 Anniversaire à Taylor, chez Trent (et Tay). |
Minuit, presque du mal à le réaliser, alors que mes prunelles observent à la fenêtre de ma nouvelle chambre, le jardin, le calme de la nuit et que rien ne perturbe la niche de mon chien. J’aurai pourtant pu parier, à couper mes deux mains, que Mad suffirait à lui faire regretter son idée. Mais comme quoi, j’ai été présomptueuse, et c’est une chose qui ne change pas. Depuis vingt-neuf ans, n’est-ce pas ? Vingt-neuf, c’est arrivé plus vite que prévu. Bien plus tôt que ce que je ne l’aurai voulu. Date butoir d’une année qui s’achève, d’un compteur de temps qui n’accorde aucune trêve. L’écran de mon cellulaire qui s’éclaire plusieurs fois, pour me signifier des notifications, des messages certainement pleins de bonnes intentions. Et à quelques-uns, je réponds. Avant d’aller m’envelopper dans des draps que je ne connais qu’à peu près. Que j’apprivoise depuis quinze jours déjà. Parce que oui, vivre ici, faisait partie du contrat. En un sens, ça m’arrange, puisque mon appartement, je ne l’ai jamais supporté. Toujours prête à étouffer dedans. J’ai gagné au change, lorsqu’on y réfléchit, seulement, j’ai tout perdu, aussi. Je n’y arrive pas, ou plus, à mettre de l’ordre dans ma vie. Je ne me fais à rien, ici. Si ce n’est à cette employée que je considère comme une amie. |
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Lien du postMar 13 Avr - 21:33
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13/04/21
13/04/21
« Mad… » Parce qu’elle confond mon doigt avec la truffe de son cabot… Premier essai raté lorsque la paume halée se hasarde à le chasser. Il revient à la charge son visage fendu jusqu’aux oreilles, tentant d’étouffer un rire mesquin en la regardant ne se douter de rien. C’est plus fort que lui, ce désir de pourrir son monde dès qu’il en ressent l'insatiable besoin, cette façon de trouver son bonheur à chaque fois qu’il peut l’avoir elle sous sa main. Encore un peu et ses paupières se soulèvent, timide frénésie, pour s’ouvrir subitement dès lors que son visage s’imprime sur ses rétines nonchalantes. Surprise !
Heureusement pour lui Madame se vautre dans un lit King size dont il usait autrefois le sommier lors de soirées accompagnées. Doublettes, triplettes, il était jeune en ce temps-là.... Rassurez-vous, la bonne a depuis changé maintes fois les draps.
Il est donc assez vaste pour qu’elle puisse dans un réflexe naturel se reculer, sursautant à moitié. Parce que dans le cas contraire, sa belle dentition dont il est si fier et ce visage à la fois racé et séduisant, il n’en aurait pas donné cher. « Mais t’es pas bien ?! » Bizarre, il l’entend souvent cette phrase venant de la bouche des femmes autour desquelles il gravite mais venant d’elle, ça l’affecterait presque. Surtout qu’il a fait des efforts, s’est approché d’elle sans penser à mal… au premier abord. Le toubib avisé s’est reculé pour s’assoir par terre à côté, adossé contre le matelas bordé par un pan de drap, faussement boudeur, mais pas sans avoir dérobé une viennoiserie dans la corbeille qu’il s’empresse de dépiauter. « Je pensais te faire plaisir. » Vexé, il l’est ou tout du moins le laisse bien paraitre. Après tout ils sont aux yeux de la loi comme presque unis par les saints sacrements. « En t’apportant le petit dej’ au lit… parce que j’y ai pensé. Moi. » Cela dit, son anniversaire à lui n’est que dans…un peu plus de six mois. Oui, nous sommes bien d'accord, il n'y a aucune logique à ça.
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Lien du postJeu 15 Avr - 21:39
❝ Et... Peanuts ! ❞ - @Trent N. Miller - 13/04/2021 Anniversaire à Taylor, chez Trent ET TAY . |
Je suis encore endormie, ça ne peut être que ça, la véritable explication, à cette vision. Donc en train de cauchemarder, perturbée par le fait qu’il m’ait touché. Mais force est de constater, qu’il est bel et bien là, alors sur ma peau pas assez couverte, faute de ne pas dormir en combinaison – chose que je devrai faire à partir de maintenant dans cette maison – tout en me reculant je tire le drap sur moi. Le colocataire, ce qui y ressemble en tous les cas, s’en devient bougon, et s’assoit finalement par terre. Il y a des fois, où je ne comprends réellement pas ses façons, ses manières. « Je pensais te faire plaisir. » Pour le coup, je ne sais absolument pas comment réagir, car je m’attends au retour de la médaille, et toujours au pire. Me faire plaisir… |
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Lien du postMer 21 Avr - 20:05
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& Mlle Foster,
mais surtout de Mr Miller -
13/04/21
& Mlle Foster,
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13/04/21
Il ronge son frein dans l’attente d’une gentillesse qu’il espère même s’il se doute bien que cette parole lui coutera très cher. Ils n’ont pas pour habitude de donner dans la politesse quoique souvent enrobées, les saloperies sont un met que l’un et l’autre apprécie se cracher. Alors assis, il décompte déjà les secondes qu’il lui faudra pour adoucir son venin, qu’elle digère le fait qu’il soit encore chez lui-même et qu’il puisse, lorsqu’il s’en donne les moyens, trouver une excuse pour s’incruster à côté d’elle de si bon matin. « En m’apportant le petit dej’ au lit ? Toi ? » Y’a-t-il quelque chose de dérangeant à çà? Il ne comprend pas. Des femmes nues, il en a vu passer des centaines sous ses doigts. Certes, il ne les a pas toutes effleurées comme il l’aurait souhaité mais a toujours su faire taire leurs craintes et leur anxiété, pour disparaitre de leurs vies une fois soulagées de leurs maux, radieuses, satisfaites et réveillées.
« Y a du café ? » « Ohh » terrain glissant…C’est raté parce qu’il n’y pas la moindre trace de cette boisson qu’elle apprécie tant sur le plateau qu’il n’a pas confectionné. Alors il cafouille quelques secondes, se grattant la nuque nerveusement, les traits contrariés, sans même la regarder. « Y’a une raison logique à çà… » Et il cherche, son regard se vautrant sur le plancher, creusant sa propre tombe parce qu’il n’a jamais su mentir lorsqu’il est question de répartie dans les trente secondes. « J’ai… Bu… tout ce matin. » Il lui fera cher payer à cette empotée, incapable de préparer convenablement un petit déjeuner alors qu’elle se vante être la mieux placée, de connaitre les sentiments les plus étouffés de celle qui se remet lentement de ses émotions. Tant pis, une autre bouchée atterrit dans son beignet qu’elle vient de lui fermer, mâchant avec nervosité la mie qu’il vient de disséquer, profitant de l’occasion pour laisser des miettes partout sur le plancher. Elle nettoiera si tôt que la captive sera levée, l’une des nombreuses corvées de la journée. « On n’est pas censé manger ce qu’on offre, tu le sais ? » Ne m’en demande pas trop non plus…
Et même si entre ses tympans bruisse cette mastication acharnée, il entend l’invitation qui lui est lancée d’une légère frappe sur les draps, assez puissante pour résonner dans un bruit sourd jusqu’au creux du matelas. Il ne se fera pas prier, son dos se hissant jusqu’au sommet, s’aidant tout de même d’une main, la moins polluée par le beurre provenant de la viennoiserie qu’il vient de gober rapidement. Et une fois posé sur le bord il la contemple muettement mais déjà dans son regard cette vision suscite son intérêt parce que brille une lueur d’espièglerie. « Je sais mais on le partage à deux ce moment et … » Profitant de la diversion, sa main posée à plat sur les draps se referme lentement sans qu’elle n’y prête attention. « Donc j’ai aussi le droit de… Tu dors comment là-dessous ?? » Il tire sur la couette, juste assez, suffisamment pour laisser apparaitre un décolleté, s’arrêtant à l’orée de la transparence qui le ferait très certainement saliver, levant les mains dans un réflexe de défense en prenant soin de préciser : « Je déconne je déconne ! »
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Lien du postJeu 22 Avr - 21:37
❝ Et... Peanuts ! ❞ - @Trent N. Miller - 13/04/2021 Anniversaire à Taylor, chez Trent ET TAY. |
Je ne vais pas mentir, je n’y suis pas hermétique, à son attention, c’est simplement qu’avec lui, je m’attends toujours au pire. Et je me demande ce qu’en échange il va pouvoir demander. Un cadeau, c’est censé être gratuit, sans rien attendre en retour, mais avec Trent j’ai appris à me heurter à bien des choses, tous les jours. « Ohh » Cette intonation, je la connais, et clairement, je comprends que non, le café ne fait pas partie du plateau qu’il a amené. « Y’a une raison logique à çà… » Oui, j’imagine bien, le fait que nous ne sommes pas proches, malgré notre lien. « J’ai… Bu… tout ce matin. » J’en pouffe si bien que je me demande s’il me pense conne à ce point. J’en déride mon visage, à l’aide d’une main. Celle la même qui va, finalement, aller l’inviter à prendre place sur mon terrain. |
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Lien du postMer 28 Avr - 19:17
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Il a intenté à sa pudeur et c’est pourquoi il s’est protégé aussitôt le mal fait, craignant pour sa vie tout en explosant dans un rire déchainé. « Je te promets, Miller, » Et il en a le frisson lorsqu’elle articule fielleusement son nom. « que je te baffe si tu recommences. » Dans son esprit c’est noté mais il n’est plus à une baffe près alors il n’est pas dit qu’il sache se retenir la prochaine fois qu’il la verra couchée, surtout si ses yeux sont fermés. « Et maintenant, » Et maintenant ? Il ne lui a rien promis, rien juré, et ses paroles se sont tout bonnement envolées. Mieux aurait-il valu qu’elle lui fasse signer des promesses sur papier. « Passe-moi un croissant. » C’est un ordre qu’il entend, qu’il comprend mais il reste le regard perdu sur ses doigts qu’elle a allongés, qu’elle s’amuse à faire gesticuler pour accentuer le coté pressant de la demande avant de renchérir sur ce derme qu’il a des yeux à peine effleuré. « De toutes façons, j’ai la peau trop hâlée. » Ça ne veut absolument rien dire et il en a haussé les épaules devant tant de stupidités. « Je ne suis pas raciste. » Pour rappel j’ai une bonne qui vient d’un pays sous-développé, qui roule les syllabes au point de ne rien piger de ce qu’elle profère. Et çà c’est quand elle est bien lunée. Alors il se retourne vers la corbeille et allonge le bras, hésitant entre les différentes viennoiseries qui s’y trouvent en s’extasiant devant un tel choix. Elle a dit croissant…soit.
Ses doigts s’arrêtent donc de tourner au-dessus pour fondre sur ce qu’elle souhaite voir atterrir dans les siens mais pas de la façon souhaitée. Ils atterrissent sur l’osier tressé pour carrément s’accaparer de la totalité qu’il dépose sur les draps au plus près. Il les a apportés jusqu’ici, c’est assez ? Et de son coté il se prend d’amitié pour un petit pain qui lui fait de l’œil et qu’il n’a pas encore eu l’occasion de gouter, profitant du moment où elle prend son dû pour en usurper un second et se déplacer, choisir le meilleur endroit pour le déguster: de l’autre coté du lit. Butin entre les dents, il coupe par le plus court trajet, prenant soin de ne pas la toucher maintenant que les limites de cette étrange complicité forcée ont été posées. Et à peine l’a-t-il franchi le relief de ses jambes qu’il se laisse rouler pour s'adosser contre l'oreiller comme souhaité, nettoyant rapidement les quelques miettes qu’il aurait pu lâcher de son pain dont il arrache un premier morceau. « J’aime gouter à tout. »
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Lien du postDim 2 Mai - 13:09
❝ Et... Peanuts ! ❞ - @Trent N. Miller - 13/04/2021 Anniversaire à Taylor, chez Trent ET TAY. |
Et mes prunelles observent son faciès sans forcément en comprendre l’expression, alors qu’il hausse les épaules afin de balayer mes suppositions. « Je ne suis pas raciste. » Pourtant, j’ai toujours trouvé que tu étais le premier à m’attaquer sur ma couleur de peau. J’en ai donc déduit que je ne fais tout simplement pas partie de tes idéaux. Que tu n’as pas besoin d’une fille comme moi afin de flatter ton égo. Et puis… Notons que c’est ce qu’on appelle une ; « Phrase typique. » des personnes qui se défendent sur les différences ethniques. Mais la mienne n’est qu’une petite plaisanterie, car dans le fond j’ose espérer que ce n’est pas une haine profonde qu’il éprouve à mon sujet, étant donné ce qui peut, à présent, nous lier. |
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Lien du postJeu 3 Juin - 8:03
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La place est chaude, agréable et confortable et il s’y verrait déjà bien rester des heures si seulement … elle lui laissait un peu plus de place, à lui, l’habitué des grands espaces. Quoiqu’avec un peu de chance et si le destin s’y prête, elle pourrait être appelée, de préférence avant qu’elle ne vienne à bout de son panier. Et brusquement ses mâchoires se sont arrêtées de mastiquer, les bajoues gonflées, pour sourire à la vile pensée de simuler un appel sur ce biper qu’il espère qu’elle ait déposé dans sa table de chevet et pas inséré ailleurs, dans un lieu prohibé. L'horreur. « Je constate, t’as l’air affamé. » Entre mastications et lui répondre il fait le choix : les deux à la fois, crachant quelques miettes entre chaque syllabe qu’il balaye d’un revers de la main. « Tu chais pas combien, » il a faim. Mais elle le déséquilibre en modifiant ses appuis, enfonçant son coude planté sur cette frontière fictive imposée, gagne du terrain sur son espace vitale qu’il s’était créé, persifflant une attente alors qu’il n’en a pas encore terminé. « J’attends, ça commence par Joyeux, habituellement. » Il fait mine de réfléchir, fronçant ses sourcils parce que le digne abruti qu’il est ne veut lui donner satisfaction aussi vite sans la faire longuement languir. Mais voilà, la viennoiserie, déjeuner de soleil, gout de trop peu, ne lui a comblé qu’une dent creuse puisqu’il en engloutit déjà les derniers morceaux avant de lui proposer une chose sur quoi elle va très certainement hésiter, quelques vestiges émiettés sur ses lèvres qu’il n’a pas encore pris le temps d’essuyer. « Si tu m’en donnes un autre je t’embrasse avec, » avec la formule de politesse consacrée, celle qu’elle souhaitait le voir prononcer.
Mais il a déjà de la suite dans les idées puisque sa main s’en va quérir silencieusement ce qui dans sa poche sommeille discrètement, laissant tomber sur le duveteux juste à coté de sa jambe le téléphone qu’il emporte partout avec lui, même aux toilettes, voilà c’est dit. Il compose déjà, jetant des œillades à son écran, le numéro de son bip au cas où elle ne serait pas réceptive à sa demande, prêt à envoyer l’appel. Mais l’interface tactile beurrée, il fait glisser par mégarde les applications et se retrouve sur le net, sur les dernières pages consultées, un site d’ailleurs pas très net dont la lecture de la vidéo reprend dans de bruyants gémissements. « Merde, merde. » Il aura beau tenter d’en fermer la page, le téléphone encrassé ne reconnait son doigté. Alors il l’étouffe sous sa fesse droite dans l’espoir d’en atténuer les obscénités prononcées.
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Lien du postJeu 3 Juin - 18:12
Et... Peanuts ! - 13/04 @Trent N. Miller
« Tu chais pas combien, » oui, mais ça tombe bien, parce que je ne suis pas vraiment convaincue que j’aie envie de savoir combien. Cette remarque, je l’ai glissée, simplement pour rendre l’instant plus taquin. Mais je n’en désire pas, des détails, que ce soit sur ce qu’il se passe dans ses draps ou au sein de son estomac. Sachant qu’il a une relation très particulière avec celui-là. Alors je préfère délaisser le sujet, je pourrais jurer que je le vois même s’évaporer, comme un écran de fumée entre nos deux corps allongés. Finissant par lui sourire, et lui demander de me souhaiter ce pourquoi il est venu ce matin empiéter sur le territoire que chez lui il a bien voulu me céder.
Sauf qu’avec Trent rien n’est véritablement simple, pas vrai ? « Si tu m’en donnes un autre je t’embrasse avec, » Je ne sais même pas si je roule des yeux en premier ou si je lui sors une grimace d’abord. Mes pupilles se posant sur ses lèvres souillées de miettes, abdiquant en un hochement de tête. J’imagine que ce n’est pas la peine que je refuse oralement, après avoir soupiré, du coup, j’en mords dans mon croissant.
Mais alors que je m’apprête à lui dire de laisser tomber, que je ne vais pas supplier pour obtenir la formule consacrée, tout du moins je lui signifierai une fois que j’aurais avaler ma bouchée. Mais les mots sont arrachés de ma bouche par l’homme tout à côté qui commence à se tortiller, à chercher un truc que je ne parviens pas à déterminer. Du coup je préfère me concentrer sur le panier, réfléchis à ce que je vais manger après, c’est con quand même, pour le café, il me faudra à tout prix en trouver, sinon, mon anniversaire sera loupé… Et me perds dans mes réflexions caféinées jusqu’à ce que j’entende sicler. Non, ne me dites pas qu’il a osé.
Si je pouvais encore douter de l’origine des cris et autres bruits, ses deux ; « Merde, merde. » me confirment la provenance. J’en ferme longuement les yeux tandis qu’il tente d’étouffer son téléphone dans mon pieux. « Donne. » que je prononce, autoritaire, la paume ouverte entre nous deux. Et je n’en démords pas même lorsqu’il me sert son regard de pauvre malheureux. Les secondes défilant tandis que les paroles obscènes deviendraient presque une musique d’ambiance. Jusqu’à ce qu’il se décide à le déposer entre mes doigts, qui se referment et je tourne le téléphone vers moi. Je ne suis pas du genre prude, bien qu’il m’ait déjà affublée du surnom de frigide, alors je regarde la vidéo, maligne quand en un sourire, je lui demande « C’est ça mon cadeau ? » La promesse de rejouer un film porno ? « J’couine pas autant. » je continue tout en observant. « Puis... » j'incline le visage, observe son entrejambe, « T'es monté comme ça ? »
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