Clary&Marso • J'ai pas la tête à faire la fête, plutôt à passer par la fenêtre.

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Lien du postLun 12 Avr - 11:38

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► Feat @Clary Killbane

La vérité, c'est que je m'en suis voulu. Je m'en suis voulu à moi-même d'être tombé dans le panneau, d'avoir cru qu'avec elle, ça serait différent, qu'avec elle, j'allais pouvoir faire confiance, que j'allais pouvoir me livrer et lui parler de moi, de ma vie et de tout ce qui m'entoure sans aucune gêne. Pff. Tu t'étais bien trompé, abruti. Ce mur qu'on avait toujours essayé d'éviter, on ce l'était prit en pleine gueule, sans pouvoir arrêter cette machine qui était lancé à cent à l'heure. En toute honnêteté, je ne savais même pas réellement pourquoi j'avais accepté de la voir, pourquoi je lui avais dit de venir ici, aujourd'hui. Je lui en voulais, encore. J'avais découvert qu'avec elle, je pouvais ressentir quelque chose, que des sentiments étaient en train de naître. Avec elle, je me voyais plus loin, plus haut, je me voyais construire quelque chose de grand, de beau. A ces côtés, je m'étais autorisé à m'imaginer une vie. J'avais même commencé à vouloir me calmer dans mes histoires, juste pour lui offrir une vie qu'elle méritait. Pff. Je m'étais bien fait avoir. Qu'elle le veuille ou non, qu'elle me dise le contraire ou non, je m'étais fait avoir, elle avait surement abusé de ma gentillesse, de ma naïveté, parceque pour le coup, c'est ce que j'avais été. Trop gentil. Trop con. S'ouvrir à quelqu'un alors que jamais tu ne le fais. Quelle connerie. Je m'en voulais, parceque quoi qu'elle allait pouvoir me dire, quoi qu'elle pourrait faire, je n'arriverais pas à comprendre le besoin qu'elle a eu de faire ça. C'est triste, on est surement passé à coté de quelque chose de beau, d'une vie qui aurait pu nous correspondre. Mais désormais, tout ça, c'est derrière nous... Je ne sais pas ou j'en suis, je ne sais pas ce que l'avenir me réserve, je ne sais même pas si j'allais pouvoir finir par lui pardonner. Rancunier, surtout dans ce genre de situation. Mais je lui devais bien ça, ce rendez-vous. Comme une marque de respect, j'avais accepté, parceque certes, c'est dur, ça va surement me faire mal de la voir, mais les sentiments ne peuvent pas partir du jour au lendemain, pas en un mois, et ça malgré le nombre de filles avec qui j'ai couché pour tenter de l'oublier. Mais ça ne marche qu'à moitié. La preuve, je suis là, assis à cette terrasse, une casquette vissé sur le crane, une cigarette cloué à mes lèvres, la jambe qui tremble. J'ai envie de partir putain, j'ai pas envie d'affronter ça, pourquoi j'ai accepté ? Pourquoi je lui ai dit oui ? Merde, c'est trop tard Marso, porte tes couilles, pour une putain de fois dans ta vie de merde, porte tes couilles.

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Ft @Marso B. Kenway Elle ne sait pas à quoi s'attendre en allant le voir. Elle ne saurait dire si c'est une bonne idée, ou plutôt la pire qui soit. Toujours est-il qu'elle en a envie, de le revoir. Malgré ce qu'elle pourrait dire ou affirmer, il lui a manqué. Et aujourd'hui, elle prend le risque de finir encore plus brisée qu'elle ne l'est déjà. Ces mots ont le pouvoir de l'atteindre, de transpercer son armure et de toucher son coeur. S'il venait à la remballer ou à être blessant, Clary chuterait de plus belle. Sachant qu'elle fait déjà du grand n'importe quoi depuis leur dernière entrevue.. Sachant qu'aucun de ses mots ne pourra changer la donne, puisqu'ils ne se comprennent pas. D'ailleurs, que pourrait-elle lui dire de plus ? Que pourrait-elle ajouter ? La jeune femme a la simple sensation de retourner vers ce mur qu'elle a mangé dans la figure; l'impression qu'elle va le prendre une seconde fois. Comme le retour du bâton ou le revers de la médaille. Comme si elle se contentait de tendre l'autre joue, attendant patiemment qu'on lui colle une autre gifle. Marso l'attend en terrasse, clope au bec comme elle s'en doutait. Après tout, il est désormais libre de fumer et d'avoir une haleine de chacal. Elle n'a plus droit de lui faire la moindre réflexion. Pour sa part, Clary a choisit de revêtir cette même tenue, celle qui avait branché Marso lors de leur seconde entrevue. Sa pseudo tenue de rencard, entre doc martens à talons, jupe noire et collants. Certes, elle ne vient pas pour le séduire, mais elle conserve son droit de vouloir se sentir belle. Grande inspiration qu'elle prend avant de l'accoster, ou plutôt, de s'asseoir à sa table, en face de lui, replaçant une mèche de ses cheveux roses derrière son oreille. - Salut.. souffle-t-elle, sans savoir quoi dire d'autre pour l'aborder. Clary a la ferme sensation d'être dans la posture de celle qui a "trompé" et c'est fort déplaisant. Ca ne lui correspond pas. - J'te préfère sans la casquette, avec les cheveux au vent. déclare-t-elle sur un ton léger, esquissant un sourire timide. On s'en fiche de ce qu'elle préfère. Il doit se moquer de ce qu'elle pense, de ses préférences. Ce rendez-vous a-t-il le moindre sens, au fond ? :copyright:️ 2981 12289 0

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► Feat @Clary Killbane

Si aujourd'hui j'en suis là, c'est la faute de mes parents. C'est eux qui ont fait le choix de me mettre au monde, c'est eux qui ont pris cette décision complètement insensé quand on sait quel genre de personne ils étaient. C'était débile, une belle erreur de leur part, une connerie de plus à rajouter à cette longue liste en leur possession. Moi, je suis juste une victime collatérale de tout ça, et toute ma vie, ça me suivrait. Toute ma vie je devrais faire avec, continuer encore et encore d'apprendre à vivre comme une personne normale. Mais c'était dur, je vous assure que c'était dur. Jamais personne ne m'avait prit par la main pour me montrer le chemin à suivre, jamais personne ne m'avait indiqué ou aller et comment me comporter. J'avais tout appris moi-même, devenant adulte bien avant l'âge. Peut-être que si j'avais eu une vie normale, je ne serais pas là aujourd'hui, peut-être que je ne me retrouverais pas dans cette situation, peut-être que j'aurais appris à faire confiance aux personnes qui m'entourent bien plus tôt. Et surtout, peut-être que Clary, elle ne serait jamais rentré dans ma vie. C'est dur, de dire ça, de le penser, ça me fait mal au cul, parceque Clary, elle m'a aidé à avancer, que je le veuille ou non, elle m'a permis de découvrir que derrière cette putain de carapace que j'avais construite au fur et à mesure des années, il y avait un organe qui battait. Je lui en voulais, bien plus que je n'aurais pu le penser. Elle m'avait montré la lumière dans ce monde pour ensuite l'éteindre, couper le courant sans prévenir, elle m'avait laissé comme ça, seul, avec mes propres démons, à devoir les combattre encore et encore. Je ne savais pas si j'allais pouvoir oublier, si j'allais pouvoir aller de l'avant. J'en avais aucune idée pour être honnête, et je ne lui avais pas caché. Aujourd'hui, je n'attendais rien de plus avec elle, pas peur de souffrir encore, par peur de m'attacher et être déçu. Parceque quoi que je fasse, quoi qu'elle dise, ça restera pour le moment dans un coin de ma tête. Comment je vais me comporter ? Comment je vais être avec elle ? Est-ce que je vais l'envoyer chier à chaque phrase ? Est-ce que je vais vouloir la piquer pour me venger ? J'en sais rien bordel. Regard qui se pose sur elle quand elle arrive, quand elle s'assoit, me salue. Enième provocation de ma part avec cette cigarette entre les lèvres, comme pour lui montrer que j'étais le seul et unique décideur de mes actions. Haussement d'épaules quand elle me dit me préféré sans casquette, elle n'avait plus le droit de décider ce qui était mieux pour moi. "Et moi je te préfère un peu plus vêtue." Que je déclare, léger sourire aux lèvres. C'était plus fort que moi, j'étais obligé de la piquer, obligé de répondre à son attaque qui au fond, n'en était surement pas une. Coup d'œil rapide à ces avants bras, cicatrices qui peine à se refermer, je soupire. "Tu fais chier de faire des trucs comme ça." Parceque même si un jour elle devait disparaitre de ma vie, que nos chemins devaient se séparer, j'aurais toujours l'envie de savoir qu'elle va bien, et qu'elle est en paix. Signe de main au serveur, je jette par la même occasion ma cigarette après avoir tiré une dernière fois dessus. Allez, apporte nous de quoi boire.

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Lien du postLun 12 Avr - 17:37

Ft @Marso B. Kenway T'es une catastrophe en ce qui concerne les relations amoureuses, Clary. Pas plus douée aujourd'hui qu'elle ne l'était hier. Peu de recul en la matière et un véritable désordre qui s'installe au passage dans sa tête, au fur et à mesure que le temps passe. Savoir qu'elle pourrait aussi bien tomber sous le charme d'un garçon que d'une femme ne l'aide pas à y voir plus clair. Et trop d'aventures, d'histoires ces derniers temps pour qu'elle ne fasse le ménage dans son esprit. Marso est toujours là, omniprésent, occupant de temps à autre ses pensées, lui faisant se demander si elle ne perd pas une potentielle âme soeur en le laissant s'échapper. Peut-être, peut-être pas. Difficile de savoir. Au final, Clary aurait presque plus envie de fuir le sentiment amoureux, trop complexe et douloureux à son sens. Tant d'histoires à cause de cela... Jusqu'à presque perdre Wilma, pour un désaccord sur le sujet. Chose qu'elle n'acceptera pas. Les amies avant les mecs, c'est une règle d'or. Cela dit, pour l'instant, c'est sur le jeune homme qu'elle doit se concentrer. C'est pour lui qu'elle est présente, pour tenter de donner un sens à leur histoire. Enfin.. Si l'on peut appeler ça de cette manière. Le tout étant qu'elle passe pour celle qui blesse, celle qui joue avec les sentiments; chose qu'elle ne se permettrait pas. Totalement contraire à ses valeurs. Mais si même Wilma est d'accord avec Marso.. C'est qu'elle a probablement tort, n'est-ce pas ? Lèvres pincées face à la nonchalance qu'affiche le ténébreux, à croire que tout est déjà terminé. Les ambrées se lèvent au ciel le temps d'une seconde à sa remarque. C'est faux, il ne la préfère pas vêtue. Il ne disait pas cela lorsqu'elle était en petite culotte, à califourchon sur lui. - C'est faux, on le sait tout les deux. réplique-t-elle en lui offrant un nouveau sourire, presque amusée. Clary se retient quand même de trop jouer les provocantes, sachant qu'il pourrait piquer où ça fait mal. Et que ce serait blessant, encore une fois. - Toi tu fumes, moi j'me scarifie. Chacun sa merde. J'pourrais te dire la même chose à ce compte. à la différence que la clope, tout le monde trouve ça normal. Alors qu'en soit, fumer revient à se détruire de l'intérieur. Tout n'est qu'une question de perspective, mais elle n'a pas à recevoir de leçon là-dessus. Simple café qu'elle commande, non désireuse de céder à l'appel de l'alcool. Cette merde a suffisamment fait de ravages dans sa vie ces dernières semaines. D'autant que Marso l'a déjà vue bourrée. - Et maintenant, on fait quoi ? qu'elle demande, soupirant à son tour. S'excuser ? Elle l'a déjà fait. S'expliquer ? Aussi. Alors que dire, ou que faire désormais ? Il ne lui a sûrement pas demandé de venir pour la regarder dans le blanc des yeux après tout. :copyright:️ 2981 12289 0

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Lien du postLun 12 Avr - 21:41

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► Feat @Clary Killbane

Depuis la dernière fois que l'on c'est vu, on ne va pas se mentir, j'ai sombré, encore plus qu'avant. Les démons qui m'habitent avaient pris possession de mon corps, ne me laissant que très peu de répit pour souffler. J'en avais besoin, j'avais besoin de cette vie de débauche pour tenter d'oublier, de la mettre dans un coin de ma tête, là ou je rangeais les mauvais souvenirs que je tentais d'oublier mais qui restaient gravé en moi à jamais. Chaque personne avait sa propre façon de faire, je ne pense pas que la mienne était la bonne, loin de là même, mais... Je ne connaissais que ça, je n'avais jamais rien connu d'autre alors je m'étais laissé aller. Allant de soirée en soirée, passant de filles en filles, fumant et buvant bien plus que de raison, je m'étais totalement laissé envahir par ce mode de vie qui était loin d'être saint. Combien de fille j'ai vu ? Aucune idée. Est-ce que je me souviens de leurs prénoms ? Pas du tout. Triste réalité, triste façon de faire, ça allait surement me pousser à me perdre encore un peu plus, me pousser à ne plus savoir qui je suis. Mais c'était pour moi le seul moyen de noyer ce mal qui me rongeait, la seule façon que j'avais pour aller de l'avant. Alcool, drogue, sexe. Mauvais mélange, très mauvais mélange qui aurait pu me causer des problèmes, qui aurait pu me pousser à dépasser mes limites, à ne plus pouvoir revenir en arrière. Faudrait d'ailleurs que l'envie de revenir en arrière soit présente. Je suis dans le flou, dans un flou total avec aucune réponse qui se présentait. Je ne savais pas si la voir était la bonne chose, la chose à faire, si ça allait me donner des réponses aux questions que je me posais. J'en avais aucune putain d'idée. Je verrais bien, je verrais ce qu'elle pourrait me dire, sachant au fond de moi qu'au final, il y avait peu de chance qu'elle réussisse à me faire changer d'avis. Qui ne tente rien à rien, non ? "Pas totalement..." Caractère de merde qui ne veut pas lui donner raison. Ouais, j'aurais préféré la voir moins vêtue, mais honnêtement, en ce moment, ce n'était pas ce que je recherchais, et ce n'était surement pas ce qui allait me pousser à prendre une décision. Regard qui se pose sur ces avants bras, qui lui fait part de mon avis là-dessus, et ça, même si je ne suis personne pour dire quoi que ça soit. Elle ne manque pas de me le faire remarquer, de me faire savoir que je peux clairement fermer ma gueule à ce sujet, et ça, même si ce n'est pas les mots qu'elle emploie. "Tu pourrais et rien t'en empêche." Mais je n'écouterais pas, bien trop têtu pour ça, bien trop borné et accro à cette merde et à bien d'autres. Un café, deux cafés. Je n'ai pas besoin d'autres choses, pas besoin d'alcool, je dois garder les idées clairs, elles sont déjà assez enfumés et assombris dernièrement pour encore plus m'enfoncer dans les abysses. Serveur qui revient avec notre commande, qui nous dépose tout sur la table. Signe de tête pour le remercier, dos qui s'enfonce dans la chaise en attrapant la tasse que je porte à mes lèvres. Liquide chaud qui manque de passer par mes narines à sa question. Comment ça, on fait quoi maintenant ? Je la regarde, plantant mon regard dans le siens, et je lui réponds le plus naturellement du monde. "On boit un café là, non ?" Léger sourire qui se dessine sur mes lèvres, je ne savais pas vraiment quoi répondre à ça. Je n'allais pas pouvoir lui dire je ne veux plus te voir, et je n'allais pas non plus pouvoir lui dire que je voulais recommencer là ou on c'était arrêté. Est-ce que c'est pas mieux de faire comme si de rien était, juste pour aujoud'hui ?

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Lien du postMer 14 Avr - 10:36

Ft @Marso B. Kenway Y a-t-il seulement une chance pour que cette histoire s'arrange ? Y a-t-il une version de l'histoire dans laquelle ils finissent ensembles ? C'est pas gagné. A son sens, toute cette merde est quasiment arrivée de nulle part. Ca n'avait pas lieu d'être. Partagée entre le regret d'avoir été honnête et cette valeur qu'elle n'a pas abandonnée, même au prix d'une potentielle relation. Elle ne regrette toujours pas cet acte, ce moment partagé avec Leya. Et tant pis s'il ne comprend pas. Tant pis s'il doit la voir comme une traînée ou plus simplement, comme dame n'importe qui. Parce que dans les faits, ils n'étaient pas ensembles. Dans les faits, il avait aussi le droit de s'envoyer en l'air, s'il le désirait. Rajoutez à cela la valeur d'une première fois et vous comprendrez sans mal pourquoi Clary ne culpabilise pas à ce sujet. C'est l'après qui pose question. Ce qu'elle a fait depuis. Et c'est de ça, qu'elle est le moins fière. La réflexion de Marso par message n'a pas aidé non plus. Oui, elle avait peur de se livrer. C'est toujours le cas. Seulement, il l'a repoussée, lorsqu'elle avait besoin qu'on la tienne au chaud, dans des bras réconfortants. Et c'est bien ça qu'elle a cherché. Des présences chaleureuses contre lesquelles se blottir. Masculines ou féminines, au passage. Le pire dans tout cela, c'est qu'ils vont finir par se perdre, à force d'attendre. A force de laisser le temps les séparer. Mais c'est comme ça, c'est une réalité à laquelle la paramédic fait face. Hochement de tête peu convaincu de la jeune femme, lui laissant le dernier mot s'il le souhaite. Tout a changé. L'envie de le piquer n'est plus aussi présente, aussi tenace. la volonté d'avoir le dernier mot non plus. Il veut avoir raison ? Grand bien lui fasse. Presque certaine qu'il ne doit pas dire ce genre de choses aux autres filles, celles qui se dénudent facilement pour obtenir un moment sympathique. Mais ça ne la regarde pas, après tout. Nouveau silence de la rose, acquiescement d'un signe de tête face à sa remarque. Pourquoi se fatiguer à parler en sachant qu'il s'en tape ? On va éviter de perdre de l'énergie pour du vent, pour des paroles qui seront oubliées dans les cinq prochaines minutes. Moins de trente minutes qu'elle est là et déjà la question : est-ce que tout ceci est vraiment utile ? Ils ont l'air de deux étrangers, tu parles qu'ils perdent leur temps. Faible sourire au serveur, boisson qu'elle porte doucement à ses lèvres; liquide bien plus chaleureux que cette foutue conversation, aussi vide qu'un coquillage. Et le pire, c'est que ça semble lui convenir. - Donc on s'en tient à ça...? "On boit un café" ? qu'elle réplique, presque perplexe. Ils repoussent simplement l'échéance sans pour autant discuter. C'est trop bizarre. - C'était ça le but ? Se regarder dans le blanc des yeux jusqu'à se dire tchao ? c'est stupide. Ca l'agace. A ce compte-là, autant mettre un terme à la relation qui n'existe pas, de toute façon. :copyright:️ 2981 12289 0

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► Feat @Clary Killbane

Exploit que je fais en étant présent ici aujourd'hui, j'aurais tout simplement pu rester sur ma position, refuser d'en savoir plus sur elle, refuser de lui parler. Refuser de la voir. Refuser de m'infliger une fois de plus tout ce que j'aurais pu ressentir à son égard, que ça soit les bonnes comme les mauvaises choses. Tenter d'oublier, à ma façon certes, mais d'oublier, pour aller de l'avant, pour ne plus penser à elle, pour la sortir complètement de ma vie. Faire comme si je ne l'avais jamais connu, que je deviennes à mon tour un inconnu pour elle. C'était la meilleure solution pour éviter tout problème, pour éviter une fois de plus de se faire avoir. Je ne sais pas, pourquoi j'ai accepté d'être ici, putain Marso, t'es pas ce genre de mec habituellement, t'es pas celui qui se fait chier à se prendre la tête avec toutes ces histoires faites pour les faibles d'esprits et ceux qui ont constamment besoin de quelqu'un pour s'en sortir et avancer. Je n'ai jamais eu besoin de qui que ça soit, pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi aujourd'hui je me retrouve dans cette situation, à n'avoir aucune idée de ce qui va se passer entre elle et moi. A ne pas savoir si j'ai envie de voir plus, parcequ'au final, c'était bien ça, le but de sa présence ici non ? Tenter de me donner envie d'en voir plus, de continuer là ou l'ont c'était arrêté. C'était trop simple, c'était beaucoup trop simple pour que j'accepte si facilement. Mais j'ai jamais demandé tout ça, j'ai jamais demandé à tomber sur elle, à ressentir quelque chose. Putain, je m'étais toujours contenter de moi et moi-même, sans personne pour venir prendre part à ma vie, moi et mon démon à neuf queues, moi et tout ce mal qui me consumait depuis tant d'années. Moi et mes conneries, moi et mes problèmes, moi et ma drogue, moi sans elle. C'est ce que j'avais toujours connu, c'est tout ce que j'avais toujours vécu, et là, elle débarquait et elle voulait changer ça, elle voulait changer mon mode de vie. J'étais conscient que ça ne devait pas être simple pour elle, je le savais ça et c'est surement pour ça que je la ménageais, que j'évitais d'être trop piquant, mais elle n'y mettait pas du siens, non. Aucun pic, rien, elle était là, face à moi, et elle n'attendait qu'une chose, que je lui dise que je souhaitais continuer, reprendre là ou j'avais tout stoppé. "Rien ne nous empêche de discuter en fait..." Je soupire, parceque j'avais aucune envie de me prendre la tête. Si elle voulait qu'on parle, on allait pouvoir le faire, mais pour dire quoi de plus ? Ressortir nos vieux disques rayés ? Je pose ma tasse sur la table, m'avachis contre ma chaise, et je reprend. "C'était quoi le but pour toi ? Tu voudrais que je te dise que c'est bon, j'oublie tout et qu'on peu aller de l'avant ? On va déjà de l'avant rien qu'en étant ici..." Et j'ai pas envie de taper un scandale ici, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai choisi un lieu public, pour éviter tout haussement de ton, pour éviter toute embrouille. Car ici, on est dans un lieu neutre. "Tu peux pas juste profiter de l'instant présent, tout simplement ?" Parceque c'était tout ce que je voulais pour le moment, comme faire une trêve avec tout ce qui s'agitait dans ma tête, l'espace d'une après-midi.

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Ft @Marso B. Kenway Ils sont donc bien en train de foncer à nouveau dans ce mur qu'ils ont pris en pleine figure. Une seule fois ne serait pas coutume, visiblement. C'est supposé être un effort pour lui, de venir la voir ? Si ça se résume à ça, fallait pas se donner la peine. Autant rester chez soi si c'est pour ne rien partager; pour ne pas faire avancer les choses. Pour une fois, cette situation exaspère Clary. Parce qu'elle en a marre d'être traitée comme la vilaine de l'histoire, celle qui n'a pas respecté un engagement inexistant. Ca la gave d'être perçue comme fautive, briseuse d'histoire et de sentiments. Non, elle n'a pas joué avec lui. Non, elle ne voulait pas lui faire de mal. Si ça avait été le cas, elle n'aurait rien dit. Trop conne à vouloir être parfaitement honnête envers tout le monde. Tellement conne que ça lui retombe dessus. Elle a des principes mais visiblement, personne ne le voit. Mais qu'il continue, ce grand bonhomme, à lui faire la gueule. Qu'il se fasse plaisir à faire comme si elle avait commis l'irréparable. Alors oui, cette fois est différente. Clary n'est pas piquante avec lui. Seulement indifférente. Il veut avoir raison ? Okay. C'est bon, elle va pas se battre. Nouveau hochement de tête, pas plus convaincu que les autres. Parler ? Mais pour dire quoi ? Que la vie continue et que les oiseaux chantent toujours ? Sérieusement, c'est pas en fuyant les problèmes qu'ils réussiront à faire quoi que ce soit. - Non, c'est pas ça le but Marso. En fait, j'en ai marre qu'on me traite comme si j'avais fais quelque chose de mal. Je compte pas culpabiliser pour ça. il a rien à oublier, parce qu'elle n'a rien fait contre lui. Point barre et elle n'en démordra pas. - Profiter de quoi ? D'être vue comme la méchante, en attente du pardon de son prince ? Non merci. raille-t-elle avant de finir à la hâte son café. L'échange est stérile, ça ne mène à rien. - J'vois pas l'intérêt de rester. Je peux pas profiter dans ces conditions. billet qu'elle glisse sous la tasse, chaise qu'elle repousse avant de se lever, le regardant attentivement, comme pour lui faire comprendre que cette fois, elle s'en va. :copyright:️ 2981 12289 0

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► Feat @Clary Killbane

Elle était ce feu dans le ciel, cette lumière à suivre, ce changement dans ma vie. Elle était celle pour qui j'avais eu envie d'aller plus loin, la seule et unique pour qui j'avais ressenti quelque chose, pensant même à vivre une vie à deux. Elle n'était pas comme toutes les autres, elle n'avait jamais été un pion comme elle l'avait pensé, une fille avec qui je voulais coucher pour ensuite la jeter comme une merde. C'était faux, pour preuve, il n'y a jamais rien eu entre nous, aucun geste déplacé, rien, comme pour lui montrer que j'avais compris et que ça arrivera quand elle sera prête. Enfin, dans la logique, parcequ'elle a été prête avec une autre personne en fait, et c'est ça qui me trou le cul, c'est ça qui m'avait rendu fou et qui m'avait fait stoppé tout ça. Alors putain, qu'est-ce que je pouvais bien branler ici en soit ? Qu'est-ce qui m'avait fait venir ? Accepter de la revoir et de discuter avec elle ? Aucune idée. Peut-être un gout d'inachevé, peut-être comme une envie de me persuadé qu'elle n'était pas faite pour moi et que j'avais bien fait. Peut-être pour qu'elle me prouve qu'on pouvait retenter quelque chose, qu'elle avait apprit de ces erreurs, qu'elle avait réalisé les choses, et ça, même si pour elle, ce n'était pas une erreur. Et je crois bien que le problème il était là, c'est à ce niveau là que ça devait bloquer. Parcequ'elle assumait, enfin, elle ne disait rien, mais justement de cette façon, elle montrait qu'elle n'avait toujours aucun regret à ce niveau-là. Putain. J'en ai marre. Et le pire dans tout ça, c'est que maintenant, c'est elle qui prenait la fuite. Non mais c'est une blague ? Est-ce qu'elle est en train de se foutre de ma gueule ? J'accepte de venir, de discuter avec elle, mais ça ne le convient pas, non, madame décide de partir parcequ'elle en a marre d'être vu comme la méchante, parcequ'elle en a marre d'attendre que je la pardonne. Je croise les bras, le dos bien avachis dans ma chaise, je la fixe, comme pour la provoquer. "T'es sérieuse, là ?" Parceque je crois bien que c'est la plus grosse blague qu'elle ne m'ai jamais faite. J'ai envie de lui dire de se casser, d'y aller. Je n'ai pas envie de la retenir, car j'arrive pas à comprendre ce qu'elle veut aujourd'hui. Je n'arrive plus à la cerner, à entrevoir ce chemin qu'elle avait sous les yeux. Et c'est bien ça, le problème, c'est qu'une partie de moi à envie qu'elle reste... "Explique moi c'est quoi le but alors, et ce que toi tu attends. Et me dis pas rien parceque ça va m'énerver." Regard dans le siens, je ne la quitte pas des yeux, comme pour lui faire comprendre qu'ellle allait venir reposer son petit cul sur cette chaise et qu'elle allait enfin dire ce qu'elle avait derrière la tête. Elle pouvait pas seulement se contenter de ça ? De me voir ? De parler de tout et rien, comme si de rien était, comme si il ne c'était jamais rien passé ? L'espace d'une après-midi. Non, c'était trop dur pour elle.

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Ft @Marso B. Kenway Cette situation ne mène à rien. Ce n'était pas une bonne idée, tout compte fait. Parce qu'ils n'arriveront pas à s'accorder, sur ce coup là. En tout cas, Clary n'y croit pas. N'y croit plus. Jamais auparavant, elle n'a eu à se prendre la tête pour un homme. Jamais auparavant, elle n'a eu à se justifier devant l'un d'entre eux, non plus. Alors non seulement, elle ne regrette pas son acte, mais en plus elle l'assume totalement. Maintenant, elle ne vient pas le retrouver pour faire comme si de rien était. Pour faire comme si rien ne s'était passé. Simplement parce que parler de la pluie et des nuages, cela n'a jamais fait partie d'eux. - Parce que j'ai l'air de plaisanter, peut-être ? qu'elle réplique en croisant les bras. Oh non, elle est sérieuse et il le sait. Et ce n'est pas en restant avachi sur son assise qu'il va réussir à la retenir. Enfin, encore faudrait-il qu'il le souhaite, déjà. Il la fixe, attend sûrement qu'elle revienne s'asseoir en face de lui; chose qu'elle ne fera pas. Effrontée jusqu'au bout des ongles. Ce n'est pas en la regardant de travers qu'il parviendra à l'apprivoiser, la petite. - J'attends rien Marso. J'attends plus rien. J'ai pas à me justifier, parce que je regrette pas. J'assume totalement ce que j'ai fais, donc j'attends même pas que tu me "pardonnes". Parce que j'ai pas besoin de ça, tout simplement. Maintenant, si tu veux t'énerver, libre à toi. qu'elle lâche tout naturellement, en restant parfaitement calme. Non, elle ne haussera pas le ton. Pas de cris. Pas de reproches. Rien du tout. Qu'il s'énerve si ça lui chante. Il fera juste face à une totale indifférence. Pas de prise de tête cette fois, ça a trop été le cas ces dernières semaines. :copyright:️ 2981 12289 0

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