Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLe crépuscule est grandiose ▬ Gresham.
I LOVE HARVARD
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    Le crépuscule est grandiose ▬ Gresham.
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    Lien du postSam 10 Avr - 22:06:35
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    Le crépuscule est grandiose - 11/04 @Gresham O. Ewart
    Si dans un premier temps, nous avions convenus de nous voir dans un parc, je ne saurai dire pourquoi, mais c’est à la plage, finalement, que j’ai convié Gresham a me rejoindre. Bien que ce soit lui qui ait amorcé notre entrevue, il me fallait, je le crois, reprendre les commandes, pour cette fois. Parce que notre dernier tête-à-tête me laisse encore des souvenirs, d’abord, m’ayant, de prime abord, fait souffrir.  Bien sur, je sais, qu’à la finalité, elle n’a été faite que pour mon bien, cette visite sur mon enfance et ses chemins.

    Et la laisse de Mad en main, alors qu’on sort tous les deux du taxi – car je n’ai toujours pas remplacé ma voiture, pour changer – le chien s’excite déjà à l’idée d’aller se défouler. J’imagine combien Gresham va en être choqué, de voir combien cette bête a pu doubler de volume durant ces mois derniers. Même en l’ayant aperçu en décembre, je suis la première à constater, que c’est un monstre que j’ai adopté au mois d’août, à ses côtés.

    Je marche quelques minutes en patientant, laisse la bête courir, étant donné que nous ne sommes qu’en avril, et que ce n’est pas comme si la plage avait été envahis. M’asseyant dans le sable, je regarde l’horizon, j’essaie de mettre de l’ordre, au cœur de ma déraison. Tente de comprendre comment j’ai pu en arriver là. Nerveusement, de mon pouce, j’épouse et fait tourner, la bague que je porte à mon doigt. Si Gresham a aujourd’hui des choses à me dire, je crois bien que les miennes sont pires. Bien trop de temps s’est écoulé, bien trop de jours durant lesquels notre relation s’est étiolée. A me demander, presque, ce qu’il reste de notre amitié. Heureusement, je me convaincs, qu’on ne fait pas partie de ceux qui connaissent ce malheureux refrain. Celui qui dit, que loin de yeux veut forcément dire loin du cœur. Non, j’en suis sûre, il aura toujours cette place spéciale en mon intérieur.     
     
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    Lien du postJeu 15 Avr - 0:59:22
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    LE CRÉPUSCULE EST GRANDIOSE. |

    @Taylor V. Foster

    Il y a des proches dont on s’éloigne sans même s’en rendre réellement compte alors que nous les aimons. Le temps s’écoule et notre vie est si chargée, par de nouvelles rencontres, comme l’amour de notre vie que nous terminons par de moins en moins voir ceux qui pourtant, encore hier, nous avons si souvent vu. Mais c’est ainsi. Nos amis que l’on fréquentait tant n’apparaissent seulement plus que dans d’anciens souvenirs alors que nous en créons de nouveau. Pensif, je prends une grande inspiration avant d’expirer. Pensais-je que Taylor ferait partie de ceux qui termineraient sur le bas-côté de ma route ? Non. Rebecca non plus et pourtant, c’est également son cas, mais cela pour de multiples raisons, bien qu’elles se ressemblent quelque peu, dans un sens. Ma main droite présente au niveau de mon menton, je le frotte tout en continuant de penser, pour jeter un coup d’œil à ma montre en or blanc. « Seigneur. » Je murmure, puisque le temps s’écoule bien plus rapidement que je ne me l’imaginais et déjà, je dois quitter notre appartement, avec Brownie, afin de rejoindre ma meilleure-amie, puisqu’elle l’était, l’est toujours et le restera. « Brownie ! » Je scande, afin qu’elle me rejoigne tandis que je patiente pour lui faire signe de me suivre afin que je lui passe sa laisse, se trouvant dans le vestibule. « Nous sortons voir de vieux amis. » Je prononce à son intention, tout en caressant son doux poil dans un fin sourire emprunt de tristesse. « De vieux amis. » Je prononce une seconde fois tandis que mon regard se perd au-delà de ma husky qui termine d’aboyer afin que je revienne à moi, à nous. « Oui. Nous y allons. » Je dis pour lever mon index et rejoindre notre chambre à coucher, là où se trouve disposer sur le lit mon amour, ma Lilly-Ann, qui semble s’être assoupie. « Amour. » Je murmure tout en m’approchant. « Je sors. » Je continue, tout bas, pour m’accroupir et caresser sa douce chevelure ayant pour couleur celle d’un champ de blé. « Je vais voir mon amie. Dès lors, que je rentre, je nous prépare à dîner. » Puis je dépose mes lèvres contre son front, tendrement, quand elle murmure ses quelques mots qui réchauffent mon cœur. « Je t’aime, ma bien-aimée. » Je termine de lui souffler, l’arrêt de mon nez se frottant tout contre son épaule, pour la sentir, humer son odeur et puis je l’embrasse, sa dite épaule, avant de la délaisser et de lui jeter un dernier regard, une fois à la porte de notre chambre.
    Le soleil se couche et je gare ma Jaguar sur un parking longeant la plage. Ce n’est guère ici où nous avons convenu de nous retrouver, avec Taylor, dans un premier temps, le fait est que ma chère amie s’est décidée à changer nos plans et je n’ai pu qu’accepter que nous nous retrouvions sur le sable. Ai-je changé puisque précédemment, j’aurais bougonné afin que nous restions sur notre sortie convenue ? Sans le moindre doute aucun. Au contact de Lilly, je me suis adouci. Le Grinch que j’étais, s’est déniché un cœur et à présent il ne bat que pour cette dernière et notre petit pois, qui se trouve à évoluer dans son ventre et que je protège en permanence lorsque nous sommes ensemble puisque j’y porte une main protectrice à chaque instant. « Allons-y, Brownie. » Je dis à son intention alors que nous quittons l’habitacle de mon véhicule et que nous rejoignons la plage, après l’avoir verrouillé. En laisse, ma husky s’essaye à me faire presser le pas et c’est ce que je fais tandis que mes bottines s’enfoncent dans le sable. « Brownie, piano piano. » Je l’intime lorsque j’aperçois une chevelure brune que je reconnaîtrais sans le moindre mal au sein d'une foule monstre. « Taylor ! » Je l’appelle, un large sourire présent sur mon visage puisque nous nous retrouvons. Une fois à sa hauteur, je m’assieds à ses côtés, pour lui demander immédiatement : « Où se trouve Mad ? » Sourcils froncés, mon regard clair parcourt la plage et je vois un énorme chien qui n’a plus du tout l’air d’un chiot. « Non. » Je souffle pour moi-même, avant de fixer Taylor. « Est-ce le chiot que tu as adopté en août dernier ? » Je ne peux croire qu’il est autant poussé, celui que Brownie a approuvé dès lors qu’elle ait posé son regard dessus. « Incroyable. » Je termine de prononcer alors qu’il nous rejoint, sans nul doute afin de retrouver ma Brownie.

    :copyright: lumos solem.
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    Lien du postVen 16 Avr - 21:01:25
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    Le crépuscule est grandiose - 11/04 @Gresham O. Ewart
    Les secondes défilent, jusqu’à se transformer en minutes, je ne m’étais pas rendu compte que j’étais aussi en avance, les pensées oscillent à mesure que je regarde mon chien jouer avec l’eau qui s’en va et revient. Comme une ritournelle, quelque chose qui n’a pas de fin. Jusqu’à ce que j’entende mon prénom, dans mon dos, au loin. « Taylor ! » Cette voix, je la reconnais entre mille, et cette vérité ne saurait pas m’effrayer, car il est cet ami que je ne pourrais jamais, contre un autre, échanger.

    Et lorsqu’il à ma hauteur, il s’assoit rapidement, et me questionne sur ce compagnon devenu presque trop grand. « Où se trouve Mad ? » Deux doigts, je lui désigne le molosse qui s’approche tandis que mes propres yeux se décalent sur Brownie, le contraste est tout sauf petit. « Non. » Et dans mes yeux, il voit mon amusement, preuve que nous deux, Gresham, ça fait trop longtemps qu’ensemble nous n’avons pas passé de temps. « Est-ce le chiot que tu as adopté en août dernier ? » J’approuve d’un mouvement de tête ; quand il arrive enfin, ma paume caresse mon chien. « Incroyable. » Et je ne peux contenir un léger rire.

    Je hoche le visage à plusieurs reprises et commente « Onze mois et une bonne soixantaine de kilos plus tard. » Et un caractère de merde, aussi. Parce que cette chose-là, ce colosse qui pèse plus que mon propre poids, je n’ai jamais réellement su la dresser. Vu que contre toute attente il est encore plus têtu et borné que ce que l’est ma personnalité. A dire vrai, on se complète bien, c’était simplement le destin. Mad m’a choisi en août dernier, avant même que je le fasse, c’était écrit que ce serait mon partenaire de vie. A défaut de trouver un réel et présent petit-ami. Je soupire et puis… « Alors, comment tu vas ? » Puisque même si, l’endroit du rendez-vous j’ai choisis, c’est lui qui a voulu que l’on se retrouve, aujourd’hui.    
     
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    Lien du postLun 10 Mai - 0:51:32
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    Le crépuscule est grandiose.
    @Taylor V. Foster
    Arrivant sur le parking longeant la plage, je me sens à la fois anxieux et heureux de retrouver ma meilleure amie et son Mad qui doit avoir changé depuis le temps que nous nous sommes vus. Brownie a grandi alors, il doit avoir fait de même, cela va sans dire. Le fait est que j’ai la nette sensation de l’avoir délaissé la veille alors je suppose que je serai hébété face à son changement, bien que pour le moment, je ne l’ai encore aperçu. Ma husky en laisse, nous gagnons le sable et mes bottes s’enfoncent dans ce dernier. Devrais-je les ôter ? L’instant ne s’y prête guère, pour le moment, à mon humble avis. Puis il faut déjà que je débusque Taylor et c’est lorsque j’aperçois sa divine chevelure d’un noir de jais que je sais que c’est elle. Sans hésitation aucune, je la hèle, un sourire s’épanouissant sur mon visage de nature sans expression de coutume. Mais Taylor, je l’aime depuis bien des années déjà, alors, je ne peux contenir la moindre expression et puis je n’en ai envie. Ce sourire, elle mérite de l’apercevoir afin de se dire que je suis réellement heureux de la retrouver et tandis que j’avale les mètres qui nous séparent afin de la retrouver, je m’assieds à ses côtés, à même le sable, sans faire le moindre chichi, car je suis bien trop joyeux en cet instant et puis je suis déjà à la recherche de Mad que je n’aperçois pas avant que mes prunelles saphir se posent sur un chien et non plus un chiot. Après avoir interrogé ma belle Taylor, je me trouve comme sonner lorsque je me rends compte que ce dit chien est bien Mad pour finalement souffler un : « incroyable » que je ne parviens à contenir. À ce mot prononcé, ma meilleure amie ne peut s’empêcher de laisser un rire fluet s’extirper d’entre ses lèvres et alors que mon regard s’accroche dans le sien, j’acquiesce dans un hochement de tête. « Brownie a grandi, elle aussi. Seulement, bien moins que Mad. » Je ne peux que le constater alors qu’il a retrouvé sa maîtresse qui caresse son doux poil. « Alors, mon chien. Tu te souviens de moi ? » J’interroge Mad, mon regard étant posté sur sa large « fourrure » à l’image d’une énorme peluche vivante. « Tu te rappelles de Brownie ? » Et voici qu’ils se reniflent, pour se remémorer leur odeur, je suppose. Je suis perdu dans la contemplation de leurs retrouvailles lorsqu’elle reprend, ma TayTay, pour me questionner et ainsi savoir comment je vais, ce qui étrangement me fait rougir. Me dandinant légèrement sur le sable, je prononce simplement : « Je vais bien, je te remercie. » Et avant que je ne puisse ajouter un « et toi ? », je remarque une bague à l’un de ses doigts, qui me laisse durant un instant suspicieux. « Depuis quand as-tu ceci ? » Je désigne sa main dans un mouvement de tête. « N’importe qui pourrait aisément s’imaginer que tu te trouves être fiancée, le sais-tu ? » Je continue, dans un sourire qui se transforme en un rictus, puisque si nous nous voyons, c’est que j’ai des nouvelles à lui apporter, à mon propos, mais également au sien, étant donné que je me suis peut-être chargé de quelques petites choses dans son dos, sachant pertinemment comment elle réagirait si je m’apprêtais à le faire. C’est pour cette raison que je l’ai fait sans son accord, bien que je sache que je vais m’attirer ses foudres, mais j’y suis coutumier, à présent.
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    Lien du postSam 15 Mai - 21:14:42
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    Le crépuscule est grandiose - 11/04 @Gresham O. Ewart
    Il y a mon regard, qui se pose sur lui, bien plus apaisé, ou quelque chose comme ça, que la dernière fois, lorsque nous étions dans le Kentucky. Gresham, ce meilleur ami, qui connaît, la moindre de mes failles, qui sait, lorsque je déraille. Cette relation, elle n’a pas d’égale. Même s’il sait, plus que quiconque, me faire sortir de mes gongs. Et je reste sans mot dire, à le regarder, en train d’apprivoiser, Mad qui semble s’est plus que développé, depuis août dernier. « Brownie a grandi, elle aussi. Seulement, bien moins que Mad. » Différence de race, mais j’en esquisse un sourire, parce que j’aime le goût de ses dires. Il a ce truc, que les autres n’ont pas, cette différence qui le distingue de tous ceux qu’en général, je côtoie. « Alors, mon chien. Tu te souviens de moi ? » D’une paume j’effleure mon visage, « Tu te rappelles de Brownie ? » lui laisse le temps de réaliser, et aux animaux de se réapprivoiser.

    Puis, il s’assoie, finalement, tout à côté, répond à la question que je viens de lui poser. « Je vais bien, je te remercie. » Et je suis heureuse de l’entendre, sincèrement. Je m’en veux un peu, tu sais, Gresham, de tout ce temps. De ces jours qui se sont écoulés. De l’éloignement de notre amitié. Je crois bien que c’est moi qui ai tout engendré. « Depuis quand as-tu ceci ? » Et j’en sors de mes pensées, mes prunelles se posant sur l’objet désigné. « N’importe qui pourrait aisément s’imaginer que tu te trouves être fiancée, le sais-tu ? » Un léger soupir s’extirpe de mes lèvres alors que ma paume vierge de tout bijou va recouvrir celle qui ne l’est pas. Cacher cet ornement qui ment pour moi. « Et si je te dis que c’est l’idée ? » Après tout, pourquoi le dissimuler, mon accord presque parfait ? Je suis un bordel ambulant, un bazar de plus en plus grand. Je fais n’importe quoi, et ce n’est plus nouveau, je crois. J’ai perdu trop de morceaux de moi, ils se sont éparpillés, ici et là. Et je ne parviens pas à les ramasser, je n’arrive pas à tout recoller. Pourtant, je me berce d’illusions à base de « Tay, ça va aller », parce qu’on n’a pas le choix, on est obligé d’aller, d’avancer. C’est limpide, n’est-ce pas ? Et le pire ? C’est que j’y crois, parfois. « On s’en fiche, laisse tomber. » on ne se voit pas pour parler de moi, et tu sais bien combien je n’aime pas, « Quelles sont les nouvelles ? » Allez, dis-moi que ta vie est belle.    
     
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    Lien du postDim 6 Juin - 1:44:49
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    ❛❛ Le crépuscule est grandiose.

    @Taylor V. Foster

    Retrouver Taylor à la plage me semble, en définitive, une bonne idée tandis que je retrouve Mad, son chien, que je m’amusais à nommer d’une manière bien différente lors de ses débuts dans la vie de ma meilleure amie, car elle n’avait pas encore déniché le prénom qui lui siérait à merveille. « Te souviens-tu que je te surnommais PP mon beau ? » J’interroge ce dernier, mes mains présentes sur son poil que je caresse avec plaisir et je pourrais même affirmer que je me délecte de ce contact, puisque cela fait bien trop longtemps que nous ne nous étions pas vus, non seulement Taylor et moi, mais également Mad et Brownie. De ce fait indéniable, je le questionne une nouvelle fois afin de savoir s’il se remémore ma Brown-Brown et alors qu’ils refont connaissance, je me concentre sur la brune présente à mes côtés, celle avec qui, je rêvais d’un avenir bien différent, jadis. Un sourire emprunt d’une certaine amertume présent sur mon visage, je réponds par la positive, quant au fait que je vais bien, alors que je pourrais souffler que je me porte comme un charme, mais cela, je ne le souffle point. De plus, quelque chose attire immédiatement mon attention et je ne peux rester ainsi, assis à ses côtés sans lui en souffler quelques mots. C’est pour cela que je l’interroge sur cette sorte de bague de fiançailles lorsqu’elle me répond par une question, ce qui me laisse circonspect. « Comment cela ? » Je l’interroge, ma tête s’inclinant sur le côté avant que mon regard saphir reste encrer sur cette fameuse bague qui ne me plaît, du tout même. « Je ne pourrais t’affirmer que je m’en moque, Taylor. » Je dis alors, assez sèchement et c’est en poussant un soupir, mes mains trouvant la naissance de mes cheveux sur ma nuque que je termine de m’excuser. « Pardonne-moi, pour ce ton si… Rude et sec. » On ne change pas entièrement lorsque l’on est la Bête, bien que ma belle m’a offert un aspect plus humain, c’est du moins ce que j’aime à croire. « Passons, si tu le veux bien. » Je termine, mon regard poster sur mes bottines. « Les nouvelles ? » J’en redresse mon visage de coutume sans expression, hormis mon regard toujours incandescent et alors que je cherche à savoir pourquoi elle m’interroge à ce propos, je me remémore les raisons de nos retrouvailles, puisque j’avais souhaité lui parler et c’est toujours le cas. « Oh ! Oui. En effet, j’ai des nouvelles à t’apporter. » Et elles sont merveilleuses à mes yeux, mais le seront-elles pour ma Taylor ? Un an plus tôt, ou presque, nous étions sur le point de former un couple et aujourd’hui, je vais l’informer sur ma nouvelle vie, celle que je partage avec ma douce et bien-aimée Lilly-Ann, que j’aime comme je n’ai jamais aimé qui que ce soit. Mon amour à son égard est sans égal et tandis que je pince mes lèvres charnues, je finis de pousser un soupir et dépose mon regard sur l’horizon, alors que le crépuscule intervient, nous couvre et rend ainsi cet instant bien particulier, comme hors du temps, puisque j’ai la sensation - comme toujours avec mon ange au regard noisette - que nous nous retrouvons dans une bulle ; notre bulle. « J’ai trouvé l’amour, en la personne de Lilly-Ann. » J’en souris, à l’évocation de son prénom, toujours aussi doux lorsque je le souffle, toujours aussi tendre comme l’amour qu’elle me porte. « Nous sommes excessivement heureux ensemble et je suis persuadé qu’il s’agit de la femme de ma vie. De mon âme sœur. » Je continue, sans accorder le moindre regard à Taylor, rapport à l’histoire que nous aurions pu vivre ensemble. « J’ai l’intention de lui demander sa main et nous attendons un heureux événement. » Cette fois, je ne peux le prononcer sans la regarder, pour partager mon bonheur, ma joie de devenir père. « Mon douce attend le fruit de notre amour et… Jamais je ne me suis senti aussi comblé de bonheur. » Des scintillements présents dans mon regard saphir attestent mes dires, car il s’agit de larmes de joie, qui pourraient rouler sur mes joues. « Tu n’imagines à quel point je me sens comme… » J’inspire profondément, un immense sourire présent sur mon visage : « Comme si je vivais au paradis. Celui se trouvant sur terre. » Elle sait pertinemment que je me pensais vouer aux enfers alors, elle doit saisir le sens de cette révélation. « Je souhaitais que tu saches à quel point j’irradie de bonheur et puis je voulais te voir, tout bonnement. » Car vous m’avez fait défaut, doctoresse Foster, c’est indéniable. « Par ailleurs, j’ai quelque chose d’autre à te révéler. » Cette fois, mes mains se joignent et mes doigts s’entremêlent puisque je connais ma meilleure amie et je sais pertinemment quelles réactions elle va avoir. « Mais je pense que nous pouvons dans un premier temps parler de toi, de ce qui t’est arrivé. Je n’aime monopoliser l’attention, cela me gêne. » Et puis je n’ai pas envie de me faire crucifier dans l’immédiat, je me dois le reconnaître.
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    Lien du postLun 7 Juin - 14:22:49
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    Le crépuscule est grandiose - 11/04 @Gresham O. Ewart
    Et même s’il utilise un ton sec avec moi, je n’en démordrai pas. Je n’ai aucune envie de parler de ça avec lui, parce que Gresham et moi, on s’est indéniablement éloignés, s’il a été mon pilier, mon ami, durant des années, aujourd’hui, les choses sont différentes, on ne peut pas le nier. Alors Trent, mes fiançailles, Joshua, toutes ces histoires je les mets de côté, puisque c’est lui, qui voulait me parler, et pas l’inverse, alors j’attends, ses fameux nouvelles, ce qu’il va m’annoncer sans savoir à quoi m’attendre réellement. C’est tout ce qui me semble important ici et maintenant. Les minutes s’étiolent, mon regard se pose sur l’océan, jusqu’à ce qu’il sonne le glas. « J’ai trouvé l’amour, en la personne de Lilly-Ann. » Oui, ça je l’avais compris, et je ne vois pas réellement pourquoi l’on devait se rencontrer pour qu’il me répète cette information-là. Au-delà de tout, Gresham, tu sais très bien que je suis heureuse pour toi. « Nous sommes excessivement heureux ensemble et je suis persuadé qu’il s’agit de la femme de ma vie. De mon âme sœur. » Bêtement, peut-être, j’en ai ce petit pincement au cœur, parce que je l’entends encore me prononcer combien il pouvait m’aimer. C’est étrangement qu’il le dise au sujet d’une autre, et qu’il vienne me le balancer, je ne suis pas certaine de comprendre ce qu’il espère de moi. Je lui ai déjà dit que je ne le jugerai pas. Il fait ce qu’il veut, avec qui il veut, ça ne me regarde pas. Je n’ai jamais voulu que l’on passe le cap lui et moi. Lui trop rapide, et moi trop indécise. « J’ai l’intention de lui demander sa main et nous attendons un heureux événement. » Putain.

    Et je le jure tout le reste de son discours je ne l’entends pas. C'est comme si c'était brouillé. Comme si j'en avais perdu mes capacités. On nage en plein film, ou que sais-je. Je reste bloquée sur les deux informations qu’il vient de me révéler. Qu’il soit heureux, certes, je le conçois, mais… Il ne peut pas réellement être sérieux en me disant cela ? Et quand il semble avoir terminé de déblatérer, je me permets de lui souligner, quitte à le voir s’énerver, cependant, on a toujours été honnêtes l’un envers l’autre, même si cela peut blesser, c’est sur cette base qu’est construite notre amitié. « Gresham, t’es devenu cinglé ? » Alors oui, on l’est tous un peu, je le sais, je connais la chanson et tout ce qui va avec. « Tu la connais depuis quand… ? » et je fais même semblant de compter sur mes doigts, « hier ? » Je suis obligée de le dire, je ne me contrôle pas. Et il sait bien celle que je suis, je fonctionne comme ça. « Je veux bien être heureuse pour toi si c’est ce qui te fait plaisir, » et je le serais vraiment, c’est ça le pire, sincèrement heureuse, sauf que je n’arrive pas, ma langue, à la tenir, « c’est du délire ce que tu es en train de me dire. » Et si je n’étais pas déjà assise, pour sur, la nouvelle aurait eu la force de me faire tomber.     
     
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    Lien du postMer 7 Juil - 0:29:01
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    ❛❛ Le crépuscule est grandiose.

    @Taylor V. Foster

    Nous nous trouvons assis sur le sable, le temps a cessé sa course effrénée et me voici à lui parler de mon amour pour toi, Lilly-Ann. Certes, ma chère Taylor Veena Foster était au courant de ce fait, seulement, il y a d’autres choses dont je souhaite lui faire part et ce n’est par messages textes que je me devais de lui souffler. Car nous sommes des meilleurs amis, bien que nous nous sommes éloignés au fil des jours, semaines et mois. Est-ce qu’elle va m’en tenir rigueur, celle que je considère comme l’ange qui est parvenu à faire battre mon palpitant devenu cœur ? Je ne le sais, puisqu’elle semble fermer, comme ailleurs, ce que je ne parviens à comprendre. Je n’y songe même pas en réalité, tant, je souhaite lui dire ce que j’ai sur le cœur, ce bonheur qui m’assaille et alors que mes prunelles saphir sont emplies de scintillements de joie, je termine de joindre mes mains pour l’interroger elle et cesser de parler de moi. Le fait est que quelque chose cloche puisqu’elle ne pipe mot, jusqu’à ceux qu’elle prononce et qui me heurtent férocement, à l’image d’une gifle qu’elle pourrait m’asséner, ce qu’elle a déjà fait, à y repenser, lors de notre rencontre. « Pardon ? » Je l’interroge, sourcils froncés, comme sonné. Pourquoi diable ne peut-elle être heureuse pour moi ? Que lui arrive-t-il soudain, hm ? Je ne sais ce qui la tourmente, ce qui la perturbe, cependant mes nouvelles ne l’enchantent guère et tandis qu’elle s’évertue à continuer, usant de comédie en comptant sur ses doigts le nombre de jours correspondant à ceux depuis le jour où nous avons fait connaissance, toi et moi, Lilly, je me pince les lèvres et lève les yeux au ciel : furieux. « Hier, exact. » Je crache entre mes dents, ma mâchoire serrée ainsi que mes poings qui se trouvent enfoncer dans le sable. « Tu ne souhaites me faire plaisir, Taylor. » Je continue ma colère grandissante tout comme mon écœurement à son égard. « Tu veux savoir, ce qui est du délire ? » Je termine de lui demander, si furieux que mon corps entier se met à trembler. « C’est que tu ne sais pas ce qu’est le bonheur. Tu ne sais faire la différence entre la folie, le délire, comme tu dis et ce dernier. La vie est courte et je ne désire perdre du temps. Je sais qu’elle est la femme de ma vie et elle attend notre enfant. Je veux l’épouser et je lui ferais ma demande parce qu’on ne sait pas ce qui peut advenir de nous, le jour même où nous respirons. Qui te dit que nous ne finirons pas dans un fossé à cause d’un accident de la route, Veena ? Tout ce que je souhaite, c’est être tout bonnement heureux avec la femme dont je me suis épris et si tu ne comprends cela, sache que je suis sincèrement et réellement triste pour toi. » J’en enfonce mon poing droit dans le sable, comme si je portais un coup contre un mur. « Tu ne sauras jamais ce que c’est que d’être heureuse parce que tu t’y refuses, mais ce n’est plus mon cas. Alors, certes, tu ne me comprends, mais ce n’est une raison pour tourner en dérision mes dires, alors que je suis on ne peut plus sérieux. » Puis n’en pouvant plus, je me redresse et pousse un soupir, avant de clore mes prunelles bleutées. « Il y a des fois où tu te montres détestable et c’est le cas, là, à cet instant précis. Même si nous nous sommes éloignés, je serais heureux pour toi si tu m’annonçais une telle nouvelle, mais tu es si acerbe ! » J’en passe mes mains dans ma chevelure, de rage. « Je me demande pourquoi je m’évertue à continuer de t’aimer et de vouloir t’aider en payant tes fichues études ou encore en t’offrant un nouveau véhicule ! » Mettant un coup de pied dans le sable, je m’éloigne, délaissant la laisse de Browny qui me suit alors que je fais les cent pas, dans le but de recouvrer un semblant de calme, puisque je tremble encore de colère ainsi que d’amertume, à son égard.
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    Lien du postLun 19 Juil - 13:17:06
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    Le crépuscule est grandiose - 11/04 @Gresham O. Ewart
    Ce qui est certain dans cette histoire c’est que je n’aurai pu ses réactions, sauf que lorsqu’il prononce – ou crache plutôt – son : « Pardon ? » Je le connais tellement par cœur, que je l’entends par avance, son énervement. Je le jure, je peux le sentir en train de grimper, de pulser dans ses veines, comme une soudaine haine. « Hier, exact. » Excuse-moi, mais c’est le cas. Il y a moins d’un an, il me faisait des déclarations d’amour, des trucs qui me faisaient peur et qui rimaient avec toujours. Et aujourd’hui il m’annonce qu’il va être père et qu’il veut se marier. On va me pardonner de ne pas comprendre qu’elle mouche l’a piqué. « Tu ne souhaites me faire plaisir, Taylor. » Si je le veux, mais j’ai beaucoup de mal avec le principe de te mentir. Et être fausse avec toi, ça ne fait pas parti de mes activités préférées. Alors non, pour le coup, je préfère balancer ce que ça m’inspire plutôt que de sauter bêtement de joie. « Tu veux savoir, ce qui est du délire ? » Que je le souhaite ou pas, dans tous les cas, il va me le dire. « C’est que tu ne sais pas ce qu’est le bonheur. » J’en mâche ma langue, pour ravaler mon aigreur. « Tu ne sais faire la différence entre la folie, le délire, comme tu dis et ce dernier. » Et monsieur le grand psychologue sait tout, à l’évidence. Il me semble que l’on débute une mauvaise danse. « La vie est courte et je ne désire perdre du temps. » Il m’en dira tant. Si on part de cette idée, c’est le monde entier qui s’en viendrait à s’écrouler. « Je sais qu’elle est la femme de ma vie et elle attend notre enfant. » Grand bien lui fasse dans ce cas. « Je veux l’épouser et je lui ferais ma demande parce qu’on ne sait pas ce qui peut advenir de nous, le jour même où nous respirons. » Et à part ça, c’est moi qui ne sais pas faire la différence entre les émotions ? « Qui te dit que nous ne finirons pas dans un fossé à cause d’un accident de la route, Veena ? Tout ce que je souhaite, c’est être tout bonnement heureux avec la femme dont je me suis épris et si tu ne comprends cela, sache que je suis sincèrement et réellement triste pour toi. » Oh mais je comprends, je comprends qu’il a beau avoir presque dix ans de plus que moi, on ne fonctionne absolument pas pareil lui et moi.

    Et le voilà qui se met à frapper le sol, comme représentation de sa super maîtrise de la situation. « Tu ne sauras jamais ce que c’est que d’être heureuse parce que tu t’y refuses, mais ce n’est plus mon cas. » Merci pour la prévision. Il est plutôt pas mal mon avenir dans ses suppositions. « Alors, certes, tu ne me comprends, mais ce n’est une raison pour tourner en dérision mes dires, alors que je suis on ne peut plus sérieux. » Il en vient à se lever, et moi, je reste silencieuse, à le regarder m’offrir ce spectacle non désiré. « Il y a des fois où tu te montres détestable et c’est le cas, là, à cet instant précis. Même si nous nous sommes éloignés, je serais heureux pour toi si tu m’annonçais une telle nouvelle, mais tu es si acerbe ! » Je ne savais pas qu’aujourd’hui c’était ma fête. Que j’allais en prendre plein la tête. « Je me demande pourquoi je m’évertue à continuer de t’aimer et de vouloir t’aider en payant tes fichues études ou encore en t’offrant un nouveau véhicule ! » Soit.
    Je m’en relève directement, parce qu’il sait pertinemment qu’on peut être deux en train de gueuler, que je me fiche de passer pour une hystérique à souhait. Que je suis comme une bombe à retardement, si facile à dégoupiller. Si simple à exploser. « Oh mais laisse-moi te rassurer, » je commence en m’approchant de lui, « j’en veux pas de ton argent. » Que je balance en enrageant. « C’est un truc que t’as jamais assimilé. » Je ne suis pas une femme qu’il peut acheter. « J’en ai jamais voulu ! » Une pute qu’on lève en soirée. « J’suis pas ta putain ! » J’exagère certainement, mais c’est lui qui a commencé. « Je n’ai pas besoin d’être sauvée ! » Et je me trouve bien trop soft en comparaison avec ce qu’il vient de me planter comme plaidoyer. « On est deux à être détestables. » je lui précise. « Mais ravale ta tristesse à mon égard, je vais très bien. » Je suis peut-être pas enceinte mais pour ma part, j’en ai jamais voulu de gamin, ça fait pas parti de l’idéal de mon destin. « Mad au pied ! » et pour une fois, il accepte de m’écouter, ce fichu clébard, puisqu’à côté de moi il vient s’asseoir. J’en attrape de ma main son collier. « Et puisque tout ce que tu veux ce sont des mensonges. » Des paroles bien mielleuses comme pourra te le sortir l’entièreté du monde. Rien d’autre et même pas une véritable discussion. « Félicitations ! » je hurle avant de tourner les talons.      
     
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