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Lien du postJeu 7 Jan - 14:26
Personne n'est innocentLa journée promettait de filer à toute vitesse. Je ramenais sous le bras les dossiers qu’Emerson avait demandé d’étudier hier soir. Et bien sûr je n’avais quasiment pas dormi. Il faut dire que dans les dossiers il y avait un homme accusé de tentative de meurtre, mais l’affaire était tordue, le téléphone de la femme était remplit de menace, alors que le sien n’en contenait aucun, il semblait totalement effondré, et n’était même pas au courant que sa femme voulait le quitter. Quand on se posait de son point de vue, il y avait de grande chance que sa femme ai utilisé son téléphone durant son sommeil, sa douche ou tout moment où il laissait son téléphone sans surveillance, mais difficile à prouver, il aurait aussi pu supprimer les messages envoyés lui même, mais honnêtement ça aurait été stupide. Et puis il y avait cette blessure au couteau l’angle était contestable, j’avais d’ailleurs trouvé un expert médico-légal, qui pourrait témoigner en faveur de notre client. J’avais également contacté les services de son fournisseur d’accès téléphonique, mais forcément n’étant pas de la police, ils n’avaient pas voulu me fournir les informations de localisation du téléphone. Il y avait également le GPS de la voiture, étant donné qu’elle avait choisit à peine une demi heure avant l’arrivé de notre client pour se poignarder.
Je poussais un petit soupir avant de pousser la porte du bureau de mon patron, j’espérais sincèrement que ce que j’avais trouvé lui conviendrait sinon j’aurais passé les 3/4 de ma nuit à bosser pour rien.
« Bonjour Emerson, j’ai travaillé sur le dossier que vous m’avez donné, je pense que j’ai de bonnes pistes, il faut discrédité madame Straw, je pense qu’un privé pourrait lui coller au cul pour voir si elle a des choses à se reprocher, et aussi appuyer sur le fait que les messages ont toujours été envoyé à des heures où notre client était chez lui, j’ai également tenté d’obtenir les positions GPS du téléphone et de la voiture au moment du crime, mais l’opérateur n’est pas particulièrement coopératif et pour la voiture, la demande est en cours. Concernant l’expert, le docteur Jones peut témoigner que l’angle d’entrée de la lame est compatible avec une auto-mutilation. »
Je pouvais enfin reprendre ma respiration en espérant que cette somme de travail était convaincante, même si j’allais passer le reste de la journée à trouver d’autres pistes pour faire innocenter ce pauvre type, dont la principale erreur était d’avoir épousé une folle.
@G. Emerson York
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Lien du postLun 11 Jan - 1:27
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N'EST INNOCENT.
Je suis arrivé au bureau très tôt, comme d’habitude. Il faut dire que je vis travail, je respire travail et je mange travail. Du coup, je ne fais que cela, bosser sur mes dossiers, que je sois à mon domicile ou ici, au cabinet de Spector law and office situé au trentième étage d’un immeuble luxueux. Même rituel chaque jour, je fume deux à trois clopes avant de pénétrer l’immeuble pour marcher d’un pas décidé au rez-de-chaussée, sans croiser le regard de quoi que ce soit. La raison ? Cela m’emmerde réellement de devoir user de ce que l’on nomme « politesse » alors, je regarde droit devant moi et salue de temps à autre, avec une pointe de colère, dans un mouvement de tête les crétins qui m’abordent et me saluent chaleureusement, avec leur sourire que je voudrais leur faire ravaler. « C’est ça, bonjour, ouais. » Je prononce en levant les yeux au ciel tandis que la femme de ménage me salue pour finalement arriver aux cabines d’ascenseurs et appuyer sur le bouton afin de monter rapidement au trentième étage. Pourquoi rapidement ? Un con de je ne sais quel niveau arrive, il accélère le pas et je refuse de partager la cabine avec ce dernier. Il respire la joie, l’enthousiasme et je déteste cela ! Moi, j’fais que broyer du noir, alors ceux qui me sont totalement opposés, ils me sortent par les yeux. « Dommage. » Je souffle dans un sourire victorieux alors que les portes se sont refermés pour sortir mon iPhone de la poche intérieure de ma veste de costume et jeter un nouveau coup d’œil à mes e-mails. J’en soupire déjà, face à tout ce qui m’attend, parce que j’en ai des dossiers qui s’amassent sur mon bureau. Bien sûr, j’adore ce que je fais, je suis né pour faire cela, mais il y a tellement de crimes ici que j’en soupire d’exaspération. « Et on croit que l’être humain a un bon fond. » Je murmure pour moi-même, quand enfin, j’émerge à l’étage dit et que je passe les portes qui s’ouvrent devant moi, à l’image de la mer qui s’écartent et se coupe en deux devant Moïse. « Sauf que c’est un ascenseur et que c’est pour tous. » Je me rappelle, continuant à parler seul, pour saluer dans un mouvement de tête la réceptionniste qui n’est clairement pas douée de ses dix doigts et quelques collègues, toujours dans un hochement de visage parce que souffler des « bonjours » ça me pompe clairement l’air, sans même avoir commencé à le faire. Mais fort heureusement pour moi, je termine d’émerger à mon bureau et je m’y installe, pour prendre le premier dossier de la pile que j’ai ramené afin de me remettre au travail.
Tasse présente dans ma main gauche, stylo plume dans ma main droite, je lis attentivement ce qui se trouve sous mes yeux lorsque l’on passe ma porte sans même avoir frappé. Levant les yeux afin de voir de qui il s’agit, je me redresse sur mon assise et dépose tout ce que j’ai en mains sur le bois massif présent devant moi, afin de les joindre et ainsi écouter Rakel, qui se trouve à étudier le droit et qui est chargé de m’assister, si je puis dire ainsi, dans mon job. « Bonjour. » Je réponds, laconique, pour l’écouter attentivement. Portant ma tasse à mes lèvres, je pense à ce qu’elle me dit et songe déjà au privé que j’ai l’habitude de consulter, afin d’en savoir davantage sur les clients pour qui je plaide. « J’vois. » Je murmure, avalant une nouvelle gorgée de ma boisson préférée sans alcool, avant de froncer les sourcils lorsqu’elle évoque le docteur Jones, qui apparemment, peut témoigner en rapport à l’angle d’entrée de la lame. « Intéressant. » Je continue, toujours dans un murmure, lorsqu’à la fin de son laïus, je la fixe, droit dans les yeux. « Tu peux reprendre ton souffle, c’est bon. » J’en esquisse un sourire. « Tu sais, il est nécessaire de respirer, lorsqu’on parle. Petite astuce afin que tu tombes pas dans les vapes la prochaine fois. » Et je me lève afin de rejoindre ma machine à café. « T’en veux un ? De café, j’veux dire. » Je lui demande, usant de mes principes, ce que l’on m’a appris, afin d’être poli, ce qui me fait lever les yeux au ciel rien qu’en prononçant ce mot dans mon esprit. « Alors ? » Je lui demande encore, bien que de toute façon, je vais m’en préparer un second puisque j’en bois des tasses, donc des litres par jour. « En ce qui concerne le privé, j’en ai un qui est infaillible et à qui je voue une confiance absolue, donc c’est bon de ce côté. » Je me pose contre le meuble où trône ma machine et croise les bras. « J’aimerais vraiment entendre ce que le docteur Jones a à dire, rapport à l’angle, tout ça. Qu’elle nous fasse une démo avec un mannequin, rapport à la distance entre les personnes, pour qu’ainsi, elle le fasse durant l’audience. Faut savoir divertir les jurés. » Je continue, pour réfléchir à l’histoire du GPS du téléphone ainsi qu’à celui de la voiture et à l’opérateur, évidemment. « Concernant l’opérateur, là, comme tu m’as dit. Avec un mandat, ils seront obligés de partager les infos et comme il s’agit d’un meurtre, y’aura pas de souci afin d’en obtenir un. » Puis j’incline ma tête sur le côté et plisse les yeux : « Tu peux t’asseoir tu sais, tu payeras rien. » Et, jetant un coup d’œil à ma cafetière, je termine : « Dernière fois que je t’en propose un. Sache que j’le fais très rarement. » Sur mes mots, je me déplace pour retrouver mon bureau, me saisir de ma tasse et retourner à ma machine tout en achevant le café encore présent dans cette dernière.
Tasse présente dans ma main gauche, stylo plume dans ma main droite, je lis attentivement ce qui se trouve sous mes yeux lorsque l’on passe ma porte sans même avoir frappé. Levant les yeux afin de voir de qui il s’agit, je me redresse sur mon assise et dépose tout ce que j’ai en mains sur le bois massif présent devant moi, afin de les joindre et ainsi écouter Rakel, qui se trouve à étudier le droit et qui est chargé de m’assister, si je puis dire ainsi, dans mon job. « Bonjour. » Je réponds, laconique, pour l’écouter attentivement. Portant ma tasse à mes lèvres, je pense à ce qu’elle me dit et songe déjà au privé que j’ai l’habitude de consulter, afin d’en savoir davantage sur les clients pour qui je plaide. « J’vois. » Je murmure, avalant une nouvelle gorgée de ma boisson préférée sans alcool, avant de froncer les sourcils lorsqu’elle évoque le docteur Jones, qui apparemment, peut témoigner en rapport à l’angle d’entrée de la lame. « Intéressant. » Je continue, toujours dans un murmure, lorsqu’à la fin de son laïus, je la fixe, droit dans les yeux. « Tu peux reprendre ton souffle, c’est bon. » J’en esquisse un sourire. « Tu sais, il est nécessaire de respirer, lorsqu’on parle. Petite astuce afin que tu tombes pas dans les vapes la prochaine fois. » Et je me lève afin de rejoindre ma machine à café. « T’en veux un ? De café, j’veux dire. » Je lui demande, usant de mes principes, ce que l’on m’a appris, afin d’être poli, ce qui me fait lever les yeux au ciel rien qu’en prononçant ce mot dans mon esprit. « Alors ? » Je lui demande encore, bien que de toute façon, je vais m’en préparer un second puisque j’en bois des tasses, donc des litres par jour. « En ce qui concerne le privé, j’en ai un qui est infaillible et à qui je voue une confiance absolue, donc c’est bon de ce côté. » Je me pose contre le meuble où trône ma machine et croise les bras. « J’aimerais vraiment entendre ce que le docteur Jones a à dire, rapport à l’angle, tout ça. Qu’elle nous fasse une démo avec un mannequin, rapport à la distance entre les personnes, pour qu’ainsi, elle le fasse durant l’audience. Faut savoir divertir les jurés. » Je continue, pour réfléchir à l’histoire du GPS du téléphone ainsi qu’à celui de la voiture et à l’opérateur, évidemment. « Concernant l’opérateur, là, comme tu m’as dit. Avec un mandat, ils seront obligés de partager les infos et comme il s’agit d’un meurtre, y’aura pas de souci afin d’en obtenir un. » Puis j’incline ma tête sur le côté et plisse les yeux : « Tu peux t’asseoir tu sais, tu payeras rien. » Et, jetant un coup d’œil à ma cafetière, je termine : « Dernière fois que je t’en propose un. Sache que j’le fais très rarement. » Sur mes mots, je me déplace pour retrouver mon bureau, me saisir de ma tasse et retourner à ma machine tout en achevant le café encore présent dans cette dernière.
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Lien du postLun 11 Jan - 16:59
Personne n'est innocentEmerson était clairement la personne la plus impressionnante que je connaissais, il avait ce physique impressionnant, non pas qu’il soit particulièrement musclé ou grand, nan il avait de la prestance, et surtout cette froideur qui le rendait intouchable. Je devais avouer que je l’avais toujours admiré, il était un avocat hors paire, et rares étaient les fois où il ne gagnait pas ses procès. Il portait cette tristesse qui lui donnait une aura terrible, j’aimais me dire qu’il ferait un Bruce Wayne parfait, il était déjà un chevalier noir en quelques sortes. Beaucoup ne l’appréciait pas, parce qu’il n’était pas social, qu’il n’appréciait pas les discussions inutiles. Je l’aimais beaucoup, il m’apprenait beaucoup de choses, et même si j’avais peut être eu un peu de mal au début avec sa façon d’être, je m’y étais habituée, pas de question stupide, comme un « ça va ? » la réponse était évidente, il n’irait jamais bien, comme toutes les âmes torturées qui portaient le poids du monde sur les épaules. Une chose était sûre, j’apprenais énormément en sa présence, et je ne pouvais que le remercier d’avoir accepté de me prendre en stage, travailler pour un génie était sans doute la meilleure chose pour ma future carrière.
J’eus un petit sourire satisfait, visiblement mon travail avait porté ses fruits même si c’était loin d’être terminé. J’étais habitué à ses remarques, et me contentait de répondre petit : « J’en prends bonne note. » . Avant de prendre des notes sur ce qui me restait à faire. Ce fut à sa dernière demande sur le café que je relevais enfin la tête alors que je n’avais répondus que des « hum-hum » un peu trop absorbée par ce que je faisais, posant mes fesses presque par réflexe lorsqu’il me dit de le faire.
« Oui merci, je pense que j’ai encore pas mal de boulot, avec du lait s’il te plait. Je vais téléphoner au bureau du juge Pierson pour le mandat, et je le ferais suivre immédiatement au télécom. »
Je détestais le café, j’étais plus fan de thé, mais parfois il fallait les bien-faits de la caféine pour tenir les journées éreintantes qu’étaient les miennes en temps qu‘étudiante en droit, et ça ne serait sans doute pas mieux lorsque je serais avocate.
« Pour la démonstration, j’avais pensée que je pourrais la faire moi même sous la directive du docteur, pour que le jury aient en tête l’idée d’une femme s’auto-infligeant ses blessures. L’art de la mise en scène au service de la défense. »
Et ça c’était bien lui qui me l’avait appris, le spectacle faisait partit du monde du droit Américain. Une sorte de divertissement un peu glauque où le plus doué remportait toujours la partie. Il était également temps de mettre en jeux l’élément le plus risqué de la partie.
« Je peux être honnête ? » Question rhétorique, je n’attendais jamais de permission pour ouvrir la bouche. « Je pense que nous devrions appeler sa meilleure amie Jessica James, à la barre. Je suis persuadée qu’elle est au courant, il n’est pas possible qu’elle a mit au point ce plan toute seule, et même si c’était le cas elle a dut se plaindre de son mari, et faire part de ses envies de divorces. Je sais que c’est risqué, mais si ton détective est aussi doué que tu le dis, il trouvera sans doute des preuves, il sera facile de la faire craquer, et c’est encore mieux si elle se parjure à la barre, ça montrera le vice dans l’entourage de cette femme. »
C’était la meilleure façon de discréditer la soit disant victime, mais ça pouvait aussi très bien se retourner contre nous, si elle était bonne menteuse, si le privé ne trouvait rien, mais avec des si toutes les affaires seraient gagnés.
@G. Emerson York
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Lien du postVen 15 Jan - 2:48
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Pas question de banalité ni de quoi que ce soit d’autres. Lorsque Rakel passe le pas de ma porte, c’est pour causer boulot, affaires et uniquement pour cela. Pourquoi donc ? Je fonctionne comme ça. Je suis une sorte de robot avocat, qui travaille dur afin de remporter ses affaires et rien de plus. Je n’ai pas de cœur ou plutôt, je n’en ai plus et je m’y suis rapidement habitué. En fait, je pense que je vis mieux ainsi, sans cet organe présent dans ma poitrine, ou plutôt, n’ayant ce dernier que dans l’unique but de battre et ainsi faire circuler le sang dans mon corps. Autrement, il ne sert à rien, il n’a plus que cette fonction. Alors, nous parlons immédiatement d’un dossier sur lequel je lui ai demandé de travailler et d’avancer dans les recherches et les potentielles personnes à appeler à la barre. S’il y a quelque chose que j’exècre, c’est de plaider pour une personne qui se trouve être coupable. Lorsque c’est le cas, je suis toujours à la limite de l’affirmer en procès afin de perdre, car les pourris terminent toujours en taule, avec moi. De ce fait, nous ne laissons aucun détail de côté et dans cette histoire, il y en a des foutus détails à la con ! Heureusement, Rakel est là pour m’aider et j’admets qu’elle m’ôte une sacrée épine du pied. Avant, je ne m’en serais jamais rendu compte, mais à présent qu’elle est là, je l’ai réalisé. Puis elle bosse bien, je ne peux que le reconnaître, mais dans mon esprit seulement. Les compliments, très peu pour moi. Gagner une audience à laquelle elle a participé suffira à son bonheur et si elle attend quoi que ce soit de ma part, comme une tape sur l’épaule, elle peut toujours rêver ! Non, moi, je n’offre rien, hormis, de mon temps afin de régler des affaires pénales. Autrement, il n’y a pas d'Emerson, pour personne, ou uniquement pour une seule. Le fait est que songé a elle est prohibé, car je suis au boulot, alors immédiatement, je l’extirpe de mon esprit, la range dans un tiroir et j’écoute la brune qui en oublie de reprendre sa respiration. Je me demande si elle va faillir, je compte les secondes et finalement, elle tient le coup. Esquissant un sourire, espiègle, je lui assure qu’il faille qu’elle pense à respirer. Cela m’amuse de la taquiner à ce propos, parce qu’être ainsi, aussi tendu, c’est amusant. Cela me rappelle mes débuts, mais je ne le suis plus, aujourd'hui. Il faut dire qu’avec mon palmarès, je peux tout me permettre, mais surtout, j’ai compris que je fais mon job par passion, que ce n’est pas une contrainte, mais une bénédiction. Alors, je ne suis jamais plus nerveux, sauf lorsque les choses dans mes recherches ne prennent pas la tournure escompter. « Ouais, prends en bonne note. » Je souffle, pour lever les yeux au ciel et lui faire part de mes pensées et remarques. Puis je lui propose un café, car je possède ma propre machine, qu’elle repose dans mon bureau et que je l’apprécie parce qu’elle bosse bien. Dans le cas contraire, elle serait descendue à l’étage, ou alors elle serait allée en salle de repos, afin de s’en servir un d’elle-même. « Heu… » Je cligne des yeux et souffle, après avoir vérifié : « Pas de lait. » On m’a fait noter qu’il faille que je propose d’autres choses que des cafés bien noirs, alors que ce sont ceux dont j’abuse, seulement, je suis un poil égoïste, je le reconnais, et même si j’ai pensé aux personnes qui passent la porte, c’est en achetant une pauvre bouteille de jus de fruits. « Café noir ou jus de fruits, pas mieux. » Je souffle, quand elle reprend au sujet de la démonstration et que j’en pince mes lèvres tout en faisant couler mon breuvage dans ma tasse. « Tu veux vraiment l’faire ? » Je l’interroge, songeur, pour gratter ma barbe naissante au niveau de mon menton. « J’te préviens, tu vas devoir être irréprochable. » Je suis sérieux, car je fais toujours les choses en grand. Je suis le roi en ce qui concerne le spectacle au beau milieu du tribunal et elle a tout intérêt à ne pas me décevoir. « Prépare-toi bien, tu me montreras et j’aviserais. Si t’es assez convaincante, ce sera OK pour moi. » Je conclus à ce propos, car j’ai envie de lui donner sa chance. Sa détermination me plaît, mais ça encore, elle peut se brosser afin que je le lui souffle un jour.
« Être honnête ? » Je me saisis de ma tasse et me pose contre le meuble sur lequel repose ma machine. « J’t’en prie. » Je dis, pour porter ma tasse pleine à mes lèvres, me fichant que le contenu de cette dernière soit brûlant. Faut dire que j’ai l’habitude à présent, du goût amer, des brûlures au sein de ma bouche ainsi que sur mon palais. Alors je l’écoute et avale quelques gorgées, ainsi, ma main libre se trouvant présente dans ma poche. À sa remarque, j’y pense sérieusement, mais je me dis qu’il va falloir la jouer futé ! Mais n’est-ce pas ainsi que j’ai l’habitude de plaider ? Si, bien sûr. « Faudrait se la mettre dans la poche. Genre, on veut connaître la vérité, on juge pas sa pote. Ainsi, on pose des questions et de fil en aiguille, elle tombe dans le piège. En gros, on tisse notre toile et on l’y fait chuter pour la bouffer. » Mon image, elle est spéciale, mais elle a le mérite d’être claire. « Faut absolument qu’on la fasse trahir sa meilleure pote. » Puis je lève un doigt en extirpant ma main libre de ma poche et dis, on ne peut plus sérieux, mon regard vrillé dans le sien : « Mon privé, c’est le meilleur, ok ? Assimile-le. » Cette fois, je me fais froid, pour ne pas dire glacial. Si je suis ainsi piqué, c’est parce qu’il s’agit de celui qui s’occupait des affaires de mon père et jamais il ne lui a fait défaut, ni a été en tort. Il est le meilleur et il a même trouvé le connard qui l’a buté, mon vieux. « Il n’y a pas mieux que lui et il travaille en priorité pour moi. Mets-le toi dans le crâne, qu’il n’y a pas mieux que lui et que j’lui fais une confiance aveugle. » D’ailleurs, c’est la seule personne de ce monde à qui je fais à ce point confiance. Je pourrais lui confier ma vie, bien que je ne connaisse que son prénom, ainsi que son nom, puisque le reste, je m’en contre balance. Ah ! Aussi, sa fidélité à mon paternel qui n’était pas mon géniteur. « Il trouvera tout ce qu’il y a à trouver. M'en doute jamais, Rakel. » Je conclus à son propos, pour reprendre, au sujet de notre dossier : « Le fait est que t’as raison. Faut qu’on démontre par son entourage qu’elle est pas claire, c’te bonne femme. » J’en acquiesce dans un mouvement de tête pour trouver l’un de mes fauteuils, non loin de Rakel. « Au fait, tu m’as pas dit pour le café ou le jus de fruit. Serre-toi. » Je lui permets, ce que je ne fais jamais. « En tout cas, une chose est certaine : si madame Straw est coupable, elle tombera. Parole d’Emerson. » Et je bois de nouveau des gorgées de mon café, toujours aussi brûlant, comme je l’aime.
« Être honnête ? » Je me saisis de ma tasse et me pose contre le meuble sur lequel repose ma machine. « J’t’en prie. » Je dis, pour porter ma tasse pleine à mes lèvres, me fichant que le contenu de cette dernière soit brûlant. Faut dire que j’ai l’habitude à présent, du goût amer, des brûlures au sein de ma bouche ainsi que sur mon palais. Alors je l’écoute et avale quelques gorgées, ainsi, ma main libre se trouvant présente dans ma poche. À sa remarque, j’y pense sérieusement, mais je me dis qu’il va falloir la jouer futé ! Mais n’est-ce pas ainsi que j’ai l’habitude de plaider ? Si, bien sûr. « Faudrait se la mettre dans la poche. Genre, on veut connaître la vérité, on juge pas sa pote. Ainsi, on pose des questions et de fil en aiguille, elle tombe dans le piège. En gros, on tisse notre toile et on l’y fait chuter pour la bouffer. » Mon image, elle est spéciale, mais elle a le mérite d’être claire. « Faut absolument qu’on la fasse trahir sa meilleure pote. » Puis je lève un doigt en extirpant ma main libre de ma poche et dis, on ne peut plus sérieux, mon regard vrillé dans le sien : « Mon privé, c’est le meilleur, ok ? Assimile-le. » Cette fois, je me fais froid, pour ne pas dire glacial. Si je suis ainsi piqué, c’est parce qu’il s’agit de celui qui s’occupait des affaires de mon père et jamais il ne lui a fait défaut, ni a été en tort. Il est le meilleur et il a même trouvé le connard qui l’a buté, mon vieux. « Il n’y a pas mieux que lui et il travaille en priorité pour moi. Mets-le toi dans le crâne, qu’il n’y a pas mieux que lui et que j’lui fais une confiance aveugle. » D’ailleurs, c’est la seule personne de ce monde à qui je fais à ce point confiance. Je pourrais lui confier ma vie, bien que je ne connaisse que son prénom, ainsi que son nom, puisque le reste, je m’en contre balance. Ah ! Aussi, sa fidélité à mon paternel qui n’était pas mon géniteur. « Il trouvera tout ce qu’il y a à trouver. M'en doute jamais, Rakel. » Je conclus à son propos, pour reprendre, au sujet de notre dossier : « Le fait est que t’as raison. Faut qu’on démontre par son entourage qu’elle est pas claire, c’te bonne femme. » J’en acquiesce dans un mouvement de tête pour trouver l’un de mes fauteuils, non loin de Rakel. « Au fait, tu m’as pas dit pour le café ou le jus de fruit. Serre-toi. » Je lui permets, ce que je ne fais jamais. « En tout cas, une chose est certaine : si madame Straw est coupable, elle tombera. Parole d’Emerson. » Et je bois de nouveau des gorgées de mon café, toujours aussi brûlant, comme je l’aime.
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Lien du postMar 19 Jan - 17:00
Personne n'est innocentEmerson avait une réputation de loup solitaire, beaucoup diraient même qu’il avait du mal à supporter d’autres êtres humains, et pourtant notre duo fonctionnait parfaitement, pour la simple et excellente raison que nous n’attendions de l’autre rien qu’il ne pouvait donner. Je ne recherchais auprès de lui qu’un mentor, quelqu’un pour m’apprendre le boulot, nous n’avions pas besoin d’être amis, ce n’était pas ce que nous cherchions, et je l’aidais dans son boulot, pas trop mal je l’espérais. Contrairement à certaines personnes qui recherchaient l’approbation et des relations personnelles partout, ce n’était pas notre cas. Je ne cherchais pas à entrer dans sa vie, et d’ailleurs même malgré les ragots sur lui je ne les écoutais pas, honnêtement je n’en avais rien à foutre, Emerson faisait bien ce qu’il voulait de sa vie, la seule chose qui m’intéressait c’était de devenir une avocate brillante, et je savais que je pourrais y arriver avec son soutient. Devenir un avocat brillant au point de pouvoir perdre sans mettre en danger sa réputation. Il faut dire que ses clients étaient prévenus, il ne défendait que les innocents et c’était le genre de personne qui reniflait le mensonge, alors tenter de lui mentir était vain. Notre client paraissait réellement sincère, alors certes, je pouvais me tromper, mais je savais que Emerson lui ne se trompait pas, et puis cette nana, je la sentais tellement pas, elle était froide, hautaine, et j’étais persuadée qu’elle était capable d’avoir manigancé tout ça seule.
Bon maintenant je devais choisir entre café noir et jus de fruit, l’un avec trop de café, l’autre trop de sucre, il faudrait que je m’habitue aux goûts de mon boss, mais honnêtement c’était trop dur pour moi aujourd’hui, j’étais encore plongé dans cette réflexion lorsqu’il me demanda si je pouvais réellement me mettre en scène au tribunal, et honnêtement je n’avais pas peur d’avoir un public, et j’avais toujours été plutôt douée durant mes cours de théâtre, même si je n’avais jamais réellement apprécié ça, il faut dire que l’idée d’apprendre mon texte par coeur m’avait toujours saoulée, au moins pour le coup ça serait de l’impro’ et j’étais plutôt douée pour ça, sans doute mon côté drama queen qui ressortait.
« J’en suis sûre. »
Il serait mon premier juge, et ça faisait monter le stress d’un coup, mais j’étais sûre de moi, je demanderais au docteur de me faire une vidéo, et après il ne me resterait qu’à travailler, ça irait, et Mal’ pourra me faire réviser. Je croyais en moi, et finalement lui aussi vu qu’il me laissait la porte ouverte pour ce petit jeu, je savais que si ce n’était pas le cas, il ne m’aurait pas laissé perdre mon temps, et le show pouvait tout changer pour ce procès. J’en oubliais cette fameuse question sur la boisson, perdue dans mon plan de bataille contre cette morue.
« Le seul soucis, c’est de l’approcher sans qu’elle se méfie. J’avais pensé à dire que je suis journaliste, mais ça ne passera pas, si les médias connaissait la vérité, il en serait fini de sa pote. Avec un peu de chance on pourrait lui faire croire que tu as des doutes sur ton client, et que tu m’envoie pour savoir ce qu’il en est réellement parce que tu pense le faire plonger si il est coupable, mais là encore si on tombe sur une sociopathe comme sa pote, on risque un coup dans l’eau. Sinon j’ai un pote qui peu se la jouer plan drague, avec quelques verres dans le nez, elle sera sans doute plus loquasse. »
Honnêtement Malone était du genre à pouvoir lui tirer les vers du nez, et elle ne résisterait pas, je n’aimais pas l’avouer, mais ce mec était capable de faire craquer n’importe quelle femme… La passion dans le regard de mon patron me fit comprendre qu’il avait aussi confiance en ce gars que moi en Malone, j’en prenais bonne note, et je notais que sa réaction aurait pu être la mienne si quelqu’un remettait en question la fidélité de mon ami.
« Ok ok je te crois, du coup ya de grande chance qu’il trouve de quoi la faire tomber, comme tu dis, elle est pas net, et je suis sûre qu’il n’y est que ce coup du pute, je veux dire il ne faut pas être net pour mettre au point un plan pareil, il doit y avoir d’autres histoires pas net. Drogue, alcool, addiction à des médicaments ou maladie mentale, on trouvera bien. »
J’aimais son état d’esprit, j’aimais cette idée de vouloir faire tomber les méchants, cet esprit de compétition que personne ne pourrait anéantir. Nous avions du travail sur les bras, mais j’adorais ça, et ça me permettais d’apprendre de façon bien plus efficace que dans les bouquins.
« Bon va pour un jus de fruits, on a du boulot sur les bras. Tu me file les coordonnés de ton privé ou tu t’en occupe ? Jvais aussi essayer d’établir l’emploi du temps de sa pote, et des autres proches qui pourraient nous offrir de quoi la mettre au pied du mur. »
J’attrapais mon verre de jus de fruits entre deux notes, mon emploi du temps des prochains jours allait être bien remplis.
« Est ce que tu veux que je fasse autre chose ? Sinon, j’appelle le juge, et dès que j’ai envoyé le mandant j’irais voir notre expert pour qu’il me fasse une description exacte des blessures et de comment elles ont été infligées, histoire d’être au point pour te présenter tout ça. »
@G. Emerson York
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Lien du postVen 29 Jan - 3:14
PERSONNE
N'EST INNOCENT.
J’ai toujours voulu travailler seul et d’ailleurs, j’en ai fait part à mon boss que j’ai fait suivre afin de savoir qui il était et comment il travaillait. La vie personnelle ? J’en ai strictement rien à foutre, après tout, je suis bien placé pour savoir ce que c’est d’être littéralement brisé. Cela ne compte pas pour moi. Il n’y a que le travail qui prédomine. De ce fait, l’ancien privé de mon père s’est posé sur le cas Andrew et finalement, j’ai accepté d’entrer dans son cabinet, car être patron de ma boite : non merci ! La paperasse à la con, gérer des crétins avec des egos surdimensionnés, non. J’ai déjà bien du mal avec le mien alors pourquoi je m’embêterais avec celui des autres ? Je suis la solitude. C’est le mot qui me définit le mieux. Un loup solitaire, purement et simplement, le fait est qu’elle m’a fait changer doucement d’avis, la miss Peleonor. Pourquoi ? Elle a compris comment me parler. Je ne sais pas comment elle s’y est prise, mais elle m’a cerné et elle ne me fait jamais chier. On parle boulot, boulot et uniquement boulot. C’est ce qui prime, c’est tout ce qui compte et la brunette l’a aisément compris. « C’est qu’elle en a dans la cervelle. » J’ai pensé, au fil du temps, des journées passées ensemble et aujourd’hui je suis bien heureux qu’elle me donne un coup de main pour mes dossiers. La solitude, je l’aime, elle fait partie de moi, mais de temps en temps, un peu de compagnie afin de réfléchir à voix haute et ainsi réagir plus rapidement, c’est pas mal, que je me dis à présent. Nous sommes un peu comme les duos célèbres et étrangement, j’aime à penser que je suis Sherlock et qu’elle est Watson.
« Ok. Ok. T’en es sûre. » Je souffle dans un maigre sourire, puisque cela m’amuse l’assurance des étudiants d’aujourd’hui. Non pas que ce soit quelque chose de péjoratif, mais ils sont un brin pédants, à mon avis. Seulement, je porte énormément d’estime à la demoiselle Peleonor, alors je lui accorde le fait qu’elle puisse faire la démonstration, mais souligne bien qu’il ne faille qu’elle se loupe puisqu’elle doit être tout bonnement irréprochable et je ne reviendrais pas sur ce point. Si elle ne l’est pas, des conséquences en découleront, elle peut en être certaine. « Si tu te loupes, Rakel, sache que je ne te laisserais plus faire des démos, tu es prévenu. » J’ajoute, on ne peut plus sérieux, car j’excelle, je suis l’excellence dans mon domaine et je me refuse de travailler avec des personnes qui peuvent saboter mon travail, mais elle le sait pertinemment. Alors nous rebondissons sur la meilleure amie de la jeune femme, nommée Straw, qui ne semble pas avoir toutes ses cases d’allumer en haut. « Inutile de se faire passer pour quelqu’un que l’on n'est pas. Ça ne sert strictement à rien. Il faut se présenter tel qu’on aime, Rakel. Il faut qu’on lui fasse sous-entendre que nous ne sommes pas sûrs concernant la non-culpabilité de notre client. C’est ainsi qu’on va l’aborder. Nous devons la mettre dans notre poche avec subtilité. Elle doit pouvoir se sentir en confiance avec nous afin de nous lâcher des détails qu’elle pensera sans importance alors qu’ils en auront. » Je comprends qu’elle désire s’investir, la demoiselle Peleonor, mais il ne faut pas qu’elle oublie qu’il s’agit de mon affaire et qu’il n’y a aucun besoin qu’elle mêle qui que ce soit de son entourage afin de dérouter qui que ce soit. « Écoute deux secondes, Rakel. T’es investie et je trouve ça top. C’est vraiment cool que tu sois si prise dans ce que l’on fait, dans le travail. Mais en aucun cas, tu mêles qui que ce soit à nos dossiers. Ça ne fonctionne pas comme ça et je vais pas t’envoyer tout faire non plus. Je plaide. Je suis l’avocat. Je serais présent et je poserais les questions. Je parlerais avec Jessica James et tu seras à mes côtés. On ne fait pas n’importe quoi pour obtenir ce que l’on veut. Compris ? » Je lui demande, mon regard planté dans le sien. « T’impliques jamais qui que ce soit dans nos affaires. Tes proches savent pas ce qu’ils encourent, si ça peut être risqué. » Ayant mis les choses au point, au clair, je l’espère, je termine de me mettre en rogne au sujet de mon privé sur lequel elle doute. Je travaille avec lui depuis des années et avant moi, il bossait avec mon père, celui qui m’a élevé : le vrai maître York. Il était le meilleur pénaliste de New York et tout le monde le savait, d’où son assassinat. « Il n’y a pas de grandes chances. Il va trouver. Il trouve toujours. Si elle n’est pas clean, on va le savoir. » Je clos le débat à ce propos, car jamais je ne douterais de lui et que c’est ainsi. « C’est clair qu’elle a un pète au casque. Il faudra qu’on lui mette un psy sur le dos aussi. Elle en a besoin. Elle est totalement… » J’agite mon index au niveau de ma tempe, le faisant tourner, pour qu’elle saisisse ce que je souhaite lui faire passer comme message puis acquiesce dans un mouvement de tête à la fin de ses dires. « Ouais, elle doit avoir une voir plusieurs addictions. » Puis je vais m’asseoir munis de mon café dans l’une de mes mains, ma tasse se trouvant de nouveau brûlante et fumante. « Pour le jus de fruit, va donc te servir. » Je reprends donc, lui offrant un luxe que personne n’a ici, hormis @Rebecca Walsh, une collègue qui peut aller et venir afin de se servir le meilleur des cafés de l’immeuble. « Concernant mon privé, je m’en charge. » Inutile de dire qu’il doit rester inconnu pour tous ou la plupart, hormis ses clients quoi. « J’veux bien que tu te charges de l’emploi du temps de sa pote, ça pourrait être intéressant. On sait jamais, elle a peut-être mis son plan diabolique sur pied avec elle ou l’un de ses autres proches. » Je me brûle les lèvres, la langue, la bouche, en avalant une longue gorgée de mon breuvage. « Mais c’est sûr : on va les mettre au pied du mur. Ils vont pas apprécier, mais on obtiendra ce que l’on désire savoir, Rakel. » Puis j’avale une nouvelle gorgée provenant de ma tasse tout en réfléchissant à notre affaire. « Le mandat, ouais, il nous le faut absolument, rapport aux communications. Faut la liste détaillée de ses appels avant ce qu’il s’est passé, mais aussi après, ça peut être intéressant. » J’affirme, pour tapoter l’accoudoir de mon assise, puisque je réfléchis toujours. « Concernant l’expert, j’aimerais être là. Voir, comprendre et puis te donner un coup de main pour ta démo. » Je la regarde de nouveau, un sourire placé sur mon visage anguleux. « Ça va être ludique, puis ainsi, tu te perfectionneras avec le temps, avant que le procès ait lieu. » Limite, je pourrais demander l’autorisation à l’expert de filmer sa démonstration, afin que Rakel puisse se la repasser et ainsi l’apprendre.
« Ok. Ok. T’en es sûre. » Je souffle dans un maigre sourire, puisque cela m’amuse l’assurance des étudiants d’aujourd’hui. Non pas que ce soit quelque chose de péjoratif, mais ils sont un brin pédants, à mon avis. Seulement, je porte énormément d’estime à la demoiselle Peleonor, alors je lui accorde le fait qu’elle puisse faire la démonstration, mais souligne bien qu’il ne faille qu’elle se loupe puisqu’elle doit être tout bonnement irréprochable et je ne reviendrais pas sur ce point. Si elle ne l’est pas, des conséquences en découleront, elle peut en être certaine. « Si tu te loupes, Rakel, sache que je ne te laisserais plus faire des démos, tu es prévenu. » J’ajoute, on ne peut plus sérieux, car j’excelle, je suis l’excellence dans mon domaine et je me refuse de travailler avec des personnes qui peuvent saboter mon travail, mais elle le sait pertinemment. Alors nous rebondissons sur la meilleure amie de la jeune femme, nommée Straw, qui ne semble pas avoir toutes ses cases d’allumer en haut. « Inutile de se faire passer pour quelqu’un que l’on n'est pas. Ça ne sert strictement à rien. Il faut se présenter tel qu’on aime, Rakel. Il faut qu’on lui fasse sous-entendre que nous ne sommes pas sûrs concernant la non-culpabilité de notre client. C’est ainsi qu’on va l’aborder. Nous devons la mettre dans notre poche avec subtilité. Elle doit pouvoir se sentir en confiance avec nous afin de nous lâcher des détails qu’elle pensera sans importance alors qu’ils en auront. » Je comprends qu’elle désire s’investir, la demoiselle Peleonor, mais il ne faut pas qu’elle oublie qu’il s’agit de mon affaire et qu’il n’y a aucun besoin qu’elle mêle qui que ce soit de son entourage afin de dérouter qui que ce soit. « Écoute deux secondes, Rakel. T’es investie et je trouve ça top. C’est vraiment cool que tu sois si prise dans ce que l’on fait, dans le travail. Mais en aucun cas, tu mêles qui que ce soit à nos dossiers. Ça ne fonctionne pas comme ça et je vais pas t’envoyer tout faire non plus. Je plaide. Je suis l’avocat. Je serais présent et je poserais les questions. Je parlerais avec Jessica James et tu seras à mes côtés. On ne fait pas n’importe quoi pour obtenir ce que l’on veut. Compris ? » Je lui demande, mon regard planté dans le sien. « T’impliques jamais qui que ce soit dans nos affaires. Tes proches savent pas ce qu’ils encourent, si ça peut être risqué. » Ayant mis les choses au point, au clair, je l’espère, je termine de me mettre en rogne au sujet de mon privé sur lequel elle doute. Je travaille avec lui depuis des années et avant moi, il bossait avec mon père, celui qui m’a élevé : le vrai maître York. Il était le meilleur pénaliste de New York et tout le monde le savait, d’où son assassinat. « Il n’y a pas de grandes chances. Il va trouver. Il trouve toujours. Si elle n’est pas clean, on va le savoir. » Je clos le débat à ce propos, car jamais je ne douterais de lui et que c’est ainsi. « C’est clair qu’elle a un pète au casque. Il faudra qu’on lui mette un psy sur le dos aussi. Elle en a besoin. Elle est totalement… » J’agite mon index au niveau de ma tempe, le faisant tourner, pour qu’elle saisisse ce que je souhaite lui faire passer comme message puis acquiesce dans un mouvement de tête à la fin de ses dires. « Ouais, elle doit avoir une voir plusieurs addictions. » Puis je vais m’asseoir munis de mon café dans l’une de mes mains, ma tasse se trouvant de nouveau brûlante et fumante. « Pour le jus de fruit, va donc te servir. » Je reprends donc, lui offrant un luxe que personne n’a ici, hormis @Rebecca Walsh, une collègue qui peut aller et venir afin de se servir le meilleur des cafés de l’immeuble. « Concernant mon privé, je m’en charge. » Inutile de dire qu’il doit rester inconnu pour tous ou la plupart, hormis ses clients quoi. « J’veux bien que tu te charges de l’emploi du temps de sa pote, ça pourrait être intéressant. On sait jamais, elle a peut-être mis son plan diabolique sur pied avec elle ou l’un de ses autres proches. » Je me brûle les lèvres, la langue, la bouche, en avalant une longue gorgée de mon breuvage. « Mais c’est sûr : on va les mettre au pied du mur. Ils vont pas apprécier, mais on obtiendra ce que l’on désire savoir, Rakel. » Puis j’avale une nouvelle gorgée provenant de ma tasse tout en réfléchissant à notre affaire. « Le mandat, ouais, il nous le faut absolument, rapport aux communications. Faut la liste détaillée de ses appels avant ce qu’il s’est passé, mais aussi après, ça peut être intéressant. » J’affirme, pour tapoter l’accoudoir de mon assise, puisque je réfléchis toujours. « Concernant l’expert, j’aimerais être là. 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Lien du postMar 16 Fév - 15:54
Personne n'est innocentL’avantage de passer mes journées avec Emerson, c’était que j’apprenais chaque jour, chose qui n’était pas toujours vraie à la fac. J’aurais sans doute beaucoup de travail avec ce dossier, et j’allais sans doute passer la plus part de mon temps libre à travailler là dessus pour être sûre d’être à la hauteur, mais qu’importe, ça en valait le coup, après tout ma carrière commençait déjà, Emerson et le cabinet m’offrait une visibilité, il fallait savoir profiter de toutes les opportunités pour montrer se que l’on valait même si pour le moment c’était uniquement en tant qu’assistante. Ca mise en garde me fit monter un peu de stress, mais il fallait apprendre à vivre avec, surtout que dans notre métier, la moindre erreur pouvait gâcher la vie de nos clients. J’essayais de prendre un air détaché, pour faire croire que j’avais suffisamment confiance en moi pour ne pas laisser le stress m’envahir. Il fallait se maîtriser, c’était ce que mon père m’apprenait depuis toute petite, les apparences sont plus importantes que tout le reste. Vous pouvez être con comme un manche à balais, du moment que vous ne laissiez rien paraître, alors il suffisait de faire croire que l’on avait confiance en soit pour dégager une aura qui persuadera la plus part des personnes.
« Il faut bien se lancer un jour, non? »
J’affichais un petit sourire, tout en notant mentalement de demander à Malone de me faire répéter dès que j’aurais les informations nécessaires pour travailler.
J’écoutais mon mentor avec attention, j’avais encore beaucoup à apprendre il fallait l’avouer, et j’avais du mal à imaginer que l’on pouvait pousser une femme à trahir sa meilleure amie sans même lui mentir. J’essayais de me mettre à la place de cette nana, qu’est ce qui pourrait me pousser à trahir Gabi ? Il fallait être honnête, rien, qu’importe se que l’on pouvait me dire, je garderais ses secrets et je mentirais à la barre sans hésiter une seule seconde. Mais il ne fallait pas transposer ma vie à celle des personnes de mon affaire, après tout je ne savais rien de leurs vies, peut être que leur relation n’était pas aussi idyllique.
« Tu penses réellement qu’on va la faire craquer comme ça ? Faudra que tu m’explique ta technique, parce que je t’avoue si un jour ma meilleure amie est dans une situation pareil, jamais, je dis bien jamais je ne révélerais la vérité, même avec un couteau sous la gorge, je ne trahirais jamais les secrets qu’elle m’a confié. »
Je pris la réprimande sans broncher, je voulais juste aider, après tout c’était le seul moment de l’affaire où je pouvais réellement aider, ensuite durant le procès, je me contenterais de jouer le rôle de l’assistant Google, c’est à dire faire des recherches ou faire des démonstrations sous ses directives. Il ne connaissait pas Malone, mais il était hors de question d’en parler, il serait prêt à prendre les risques nécessaires, et d’ailleurs j’avais plutôt l’habitude de me dire qu’il était plutôt du genre à créer le danger que de le subir. Qu’importe nous n’étions pas là pour négocier il était le boss , si l’idée ne lui plaisait pas inutile d’aller plus loin.
Quant à savoir jusqu’où l’ex de notre client pourrait aller, c’était assez évident, vu qu’elle le faisait clairement accuser à tord, mais il était facile de s’en prendre à une cible qui ne s’y attendait pas, je n’étais pas persuadée qu’elle aurait le cran de s’en prendre à quelqu’un prêt à se défendre. Finalement sur son invitation je me servis un verre de jus de fruit que je portais immédiatement à mes lèvres. Le nectar était très sucré, sans doute trop de mon point de vue mais ça contribuerait à avoir l’énergie nécessaire pour terminer cette journée. J’attrapais mon bloc note pour annoter se qu’il me restait à faire.
« Je vais aussi chercher du côté des réseaux sociaux, après tout il peut toujours avoir des informations utiles. »
Et c’était clairement plus mon domaine que le sien. Le reste de notre emplois du temps dépendrait de la réponse de l’expert, il allait falloir que je me bouge le popotin pour mettre tout ça en place rapidement.
« Ton agenda est à jour sur le cloud ? Histoire que je puisse prendre rendez vous avec l’expert ou tu préfère que je lui dise de te téléphoner ? »
Moi je m’adapterais comme toujours, c’était ça d’être stagiaire. Une chose était sûre, j’étais admirative de sa détermination, et de son assurance, aujourd’hui plus que d’habitude, il reflétait le pourquoi il tenait place de mentor pour moi.
@G. Emerson York
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Lien du postVen 26 Fév - 2:32
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Je regarde Rakel qui se montre déterminer, attentive, ainsi que persévérante et j’aime ça. C’est d’ailleurs la première et unique personne dont je suis le « mentor » puisque j’ai su décelé en elle ce petit quelle chose qui fait sa différence, qui est notable, lorsqu’on prend le temps de l’analyser. La brunette sera une grande avocate si elle continue ainsi, qu’elle se donne à fond, seulement, elle veut trop se donner, parfois. Ce n’est évidemment pas facile, au début, mais elle saura mettre les curseurs au bon niveau avec le temps, j’en suis intimement persuadé. Le truc, là, en cet instant, c’est que je me montre tout particulièrement difficile avec elle, puisque je lui assure qu’elle n’aura pas de seconde chance. En vérité, je souhaite lui mettre la pression, afin de voir comment elle réagit. Bien sûr, si elle foire, je ne lui donnerai pas à nouveau l’opportunité de participer sans bosser, mais j’exagère, quand je lui affirme que jamais plus elle ne fera de démos. De ce fait, l’analysant toujours, j’esquisse un frêle sourire à ses mots, puisqu’elle ne se démonte pas, ou plutôt qu’elle ne daigne le montrer devant moi, puisque les apparences, dans notre job, ça a son importance. On doit toujours rester debout, sans ciller, quoi qu’il advienne, quoi que l’on apprenne, comme des preuves de la partie adverse en ce qui concerne la culpabilité de notre client. Rester de marbre, c’est important, ça s’apprend et Rakel est déjà assez douée pour cela, voire même plutôt très douée. « T’as raison, faut se lancer et si on s’loupe, faut savoir remonter en scelle et persévérer. » Je ne lui dis pas que les démos, elle pourra en refaire, mais je le sous-entends, quelque part, si on prend le temps de lire entre les lignes de ce que j’ai prononcé, mais aussi en essayant de déchiffrer mon visage, puisqu’un sentiment de fierté à son égard, se reflète sur ce dernier. « Concernant la meilleure pote, là… » J’agite un doigt devant mon visage, sans la viser, bien évidemment, parce que simplement, j’ai cette manie, de remuer l’un de mes doigts devant moi : « Je n’ai pas dit qu’on allait lui faire cracher le morceau en s’en prenant à elle. Il faut être subtile et l’avoir doucement, mais sûrement dans notre poche. » Je lui offre un clin d’œil complice et me redresse sur mon assise, pour poster mes coudes sur mes genoux et entrelace mes doigts : « Je t’explique. Il faut se montrer avenant, lui expliquer qu’on cherche à connaître la vérité. Qu’on désire entendre son avis, ce qu’elle en pense, si elle a des détails à nous apporter afin d’appuyer son amie. Il faut qu’elle se sente en confiance, qu’elle se mette à parler sans être sur ses gardes et là, à ce moment où elle pensera ne rien risquer, elle tombera dans le piège. Elle tombera dans la faille. Elle terminera de dire quelque chose qui sera en défaveur de sa meilleure amie. Le couteau sous la gorge, ça ne fonctionne pas toujours. Quand on aime pas la personne, qu’on veut pas être impliqué, on crache le morceau et c’est bon, terminé, basta ! » Je claque mes mains l’une contre l’autre, deux fois de suite. « Mais il y a des cas plus complexes, ce qui est mieux, dans notre job, sinon, y’aurait pas de challenge. » J’en souris. « Tu vois ce que j’veux dire ? Il faut l’amener à trop parler, à la laisser se sentir à l’aise et forcément, elle dira quelque chose qui va nous servir, qu’il faudra creuser, mais elle amènera sa pote à sa chute. Comme elle est coupable, elle mentira, forcément. Elle se dira qu’elle pourra nous berner en inventant un truc, en ajoutant des choses comme pour enjoliver son récit, ce qu’elle invente. Elle se pensera en toute sécurité, sereine puis elle pensera qu’elle aide son amie alors qu’elle lui donnera LE coup, sans doute celui qui lui sera fatal. » Après avoir achevé mon laïus à ce propos, je lui indique quelques petites choses, au sujet de notre métier et du fait que l’on ne doive pas impliquer nos proches. C’est beau, de pouvoir compter sur ceux que l’on aime, je ne le nie pas, mais dans ce qu’on fait, c’est les mettre en danger, ceux qu’on implique et ça, il ne faut jamais le faire. Bien sûr, Rakel ne savait pas et elle pensait bien faire, elle débute, c’est pour cette raison que je lui explique, en espérant qu’elle comprenne et qu’elle intègre ce que je lui souffle, pour pas qu’elle fasse d’erreurs et qu’ainsi elle s’en veuille, si un jour les choses tournent mal. Après cette réflexion, cette mise en garde, pour ne pas dire, cette interdiction - quelque part - je lui propose de boire du jus de fruits, comme elle ne souhaite s’abreuver de mon café noir et elle se sert puisque je n’ai aucunement l’intention de me lever pour ce faire et la servir. « Les réseaux sociaux ? » Je reprends pour froncer mes sourcils et j'y songe un court instant. « T’as raison. C’est une bonne idée. Les gens en mettent beaucoup trop sur leur vie dans ses machins là. Puis, sincèrement, c’est pas mon truc. » Je l’admets lorsque j’ai des lacunes et ça, les réseaux, ça en fait parti. Je ne suis pas de ceux qui postent ce qu’ils déjeunent, qui mettent des musiques sur des images et vidéos, puisque je ne sais pas faire et que je n’ai vraiment pas envie d’apprendre. Autant, j’excelle dans mon travail, autant socialement parlant, je suis une buse. « Heu… » Je me gratte le front à sa nouvelle interrogation et m’empare de ma tablette, afin de jeter un coup d’œil à mon agenda. « J’en sais fichtrement rien, pour être franc. » Je prononce dans un semblant de sourire. « T’sais bien que ce qui compte pour moi, ce sont mes dossiers, là-bas, qui s’amoncellent. » Je leur jette un rapide coup d’œil. « J’suis pas sûr, sûr, pour l’agenda. Tu viens m’voir une seconde, afin qu’on l’mette ensemble à jour, sur ce qui est pas noté, s’te plaît ? » Je demande à Rakel, tout en lui jetant un coup d’œil avant de me déplacer pour qu’on se trouve assis sur le même canapé. « Ensuite, tu prendras rendez-vous avec l’expert. C’est okay pour toi ? » Je l’interroge pour poster ma dite tablette sur mes genoux et demander : « Tu m’dis ce qui manque et je l’ajoute, il sera content le boss, que ça soit fait. » Je sais user de la technologie afin de mettre à jour les choses, je sais user des applications tel que Tableur et compagnie, seulement, mon agenda passe bien après mes dossiers, mes affaires et c’est donc toujours sur le tard que je le mets à jour.
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Lien du postJeu 18 Mar - 12:53
[/i]Personne n'est innocentNe pas trembler, ne pas sciller, ne pas montrer de faiblesse, c’était la première chose que l’on apprenait dans ce boulot, mais cette leçon je la connaissais depuis mon plus jeune âge, le seul endroit où je pouvais me lâcher, être moi même, et parfois pleurer, c’était chez moi, sous les draps de mon lit. Ici il fallait être forte. C’était d’ailleurs que je montrais à cet instant. J’appréciais Emerson, mais hors de question pour moi de montrer à mon mentor que j’avais la trouille de se qui m’attendait. J’avais l’impression de marcher au bord d’un gouffre, et qu’au moindre faux pas, une sacré chute m’attendait. Aussi j’affichais un sourire serein, même si j’avais l’impression d’entendre mon coatch d’équitation lorsque j’avais fais une terrible chute. C’était toujours plus facile à dire qu’à faire alors autant dire que je n’avais pas la moindre envie de me casser la figure. Quoi qu’il en soit si je craignais quelqu’un dans ce bas monde, ça ne serait pas mon mentor, je savais que sous cette terrible carapace qu’il portait il était quelqu’un avec un coeur en or. Je ne le voyais pas me coller au placards pour une simple erreur, plutôt me remettre en selle à coup de pied au cul.
Sa petite manière d’amener les choses me tira un nouveau sourire, j’avais hâte de voir le génie à l’œuvre. C’était plus divertissant que le dernier Spielberg. Il faut dire que pour faire craquer les femmes Emerson était un as, même si il le voyait pas ou faisait semblant de ne pas le voir. Il avait un physique de dieu grec, mais je préférais éviter ce sujet, ce n’était pas professionnel, et je savais qu’il n’était pas du genre à en jouer, c’était d’autant plus terrible, il était inconscient de son charme, et pourtant je le voyais agir sur beaucoup de femmes. Quoi qu’il en soit je savais déjà que si moi je n’arrivais pas à obtenir quoi que ce soit de cette femme, lui y arriverait sans soucis, il avait le talent, l’expérience, et la gueule d’ange, à qui on donnerait presque le bon dieu sans confession. C’était évident le diable devait se montrer sous son meilleur jour pour séduire, c’était le même principe pour Emerson, même si il était loin d’être le diable, il ne défendait que les innocents, chose assez rare dans le métier, généralement c’est principalement l’argent qui parlait. Je crois que c’était encore pour cette raison qu’il était mon mentor, il n’était pas l’archétype de l’avocat classique.
Nous faisions une bonne équipe, même si nous n’avions pas une grande différence d’âge, j’étais plus à jour que lui sur les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Je notais dans mon calepin.
« Ça peut révéler un tas de chose, en particulier si la géolocalisation était activée. »
J’eus un nouveau sourire, l’agenda d’Emerson n’était pas à jour, comme c’était étonnant, et en jetant un coup d’oeil aux dossiers, je ne pouvais que me rendre compte que même si je pouvais aider mon mentor dans ces dossiers, c’était toute une armée de stagiaires qu’il lui faudrait pour arriver à mener à bien tout ces dossiers. Bon soyons honnête, il y arriverait sans doute en temps et en heure, en travaillant sans doute plus que de raisons, accumulant les heures, et sans doute les verre d’alcool, mais ça, ça ne me regardait pas.
Je rejoignis l’avocat sur son canapé, observant l’agenda tout en poussant un soupire, il manquait déjà énormément de chose. Je me redressais pour aller attraper un tas de post-it posé partout sur le bureau du chef.
« Parfait. Je crois qu’il faut commencer par ça, on va noter toutes ces choses là. Rendez vous avec madame Johnson le 25 de ce mois ci à 17h. »
Je continuais à énumérer les rendez vous tout en gardant les post-it pour les remettre à leurs places, si je ne le faisais pas je craignais qu’il oublie ces rendez vous et ça serait clairement de ma faute, je ne suis pas persuadée que même avec un agenda à jour qu’il le consulte plus que maintenant.
« Je pense que c’est terminé. N’oublie pas de sauvegarder quand tu le mets à jour, le partage est automatique, tous les gens du cabinet peuvent le consulter. »
Je sauvegardais les mises à jour, jetant un coup d’oeil à Emerson pour savoir si il avait besoin d’autre chose.
@G. Emerson York
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Lien du postLun 29 Mar - 17:00
« C’est toujours le fric ou passionnel. » Je murmure davantage pour moi-même que pour Rakel alors que nous sommes penchés sur ce dossier qui s’avère être complexe. Est-ce que notre client est innocent ou non ? S’il ne l’est pas et que je l’apprends, il peut être certain qu’il se fera allumer et que je ferais tout afin de perdre, comme avec tous les autres qui ont essayé de me rouler, mais s’il est innocent, alors c’est sa maudite greluche qui payera. Le fait est que s’il y a bien une chose à savoir, c’est ça : on est motivé soit pour obtenir de l’argent, au point de commettre un crime, un meurtre ou alors on est aveuglé par nos ressentiments parce que l’autre à fauter, ou qu’il est trop jaloux, abusif, et compagnie. C’est pour cela que je prononce ces mots, mais il y a aussi des cas où les deux se mêlent et ça en devient plus complexe, comme notre dossier actuel. Bien sûr, lors de divorces, quand on est un avocat qui se charge de ça, on essaye d’en avoir le plus possible, pour son client, mais dans le nôtre, à Rakel et moi, c’est différent. C’est tout ou rien. On perd ou on gagne. C’est comme si on misait tout, dans un casino. C’est quitte ou double et j’crois que j’aime ça. L’idée que l’on puisse tout perdre, comme ça, par un jugement. Bien sûr, on peut faire appel, mais quand on se nomme York, ça ne se fait pas : jamais. Mon vieux ne l’a jamais fait et jusqu’à présent, moi non plus. Du coup, ce n’est pas dans cette affaire que ça arrivera. Paroles d’Emerson !
Tandis que je m’emploie à lui expliquer comment tout fonctionne, ce qu’il faut faire ou non, à Rakel, pour la prévenir qu’elle n’a pas de filet, histoire de la faire flipper, on continue à propos de cette fameuse affaire qui nous brûle entre les doigts puisqu’elle est prioritaire. Pourquoi ? La date de jugement, bien sûr, puisqu’il faut faire en fonction des dates. Sinon, je ne serais pas quel dossier traiter le premier, étant donné que j’en ai, un tas, qui s’amoncellent sur mon putain de bureau. *Un jour, il va céder sous le poids des dossiers.* Je pense, mais ça ne s’est évidemment jamais vu. Disons que j’aime exagérer, même dans ma caboche déjà bien pleine. Le fait est que grâce à Bradley et sa brillante idée d’avoir des stagiaires, je me rends compte que c’est grave utile, bien qu’il faille faire attention. Car on se complaît rapidement à en avoir, à déléguer et une fois qu’on se retrouve seul pour je ne sais quelle raison, on devient un pauvre con qui ne sait plus ce qu’il doit faire, et ça s'est interdit chez les York. « Y’a une géolocalisation, sur ses machins ? » Je pose mon regard sur Rakel, une grimace déformant mon visage. « Genre, là, si je poste, je sais pas, une connerie. Que j’suis dehors, au lieu de bosser, mon boss peut savoir que je fous rien ? » Je l’interroge, on ne peut plus sérieux, parce que je ne le savais pas. « Pour le lieu, enfin, quand tu veux mettre que t’es à Boston, au musée, je savais que tu pouvais dire où t’es en activant le bidule. » J’en agite l’une de mes mains. « Mais pour le reste… » L’heure et compagnie, je n’en avais aucune idée et j’en reste sur le cul. « En fait, on est plus libre de rien ? » Je termine de prononcer, énervé, bien que je ne sois pas le genre à faire semblant de bosser. « M’enfin, ça nous aide pour notre affaire. » Je ne peux que le concevoir, le comprendre et on va dire que c’est ce qui importe dans l’immédiat.
Puis on termine d’en venir à mon agenda et là, se pose un souci. Évidemment que je ne le tiens pas à jour, alors j’ai soudain, besoin d’aide. Faisant signe à Rakel de me rejoindre sur le sofa à deux places, je me saisis de ma tablette sans grande conviction et en soupirant. À cela, je lui explique ce qu’elle va devoir faire, une fois qu’on aura mis l’agenda à jour pour terminer sur le fait que le boss en sera heureux, que je le tienne pour une fois. « Putain, on a tout ça à noter ? » Je l’interroge, bouche-bée. « Bordel. » Je jure, car je pourrais faire un effort, vu tout ce qu’elle m’amène. Je me promets de le faire, pour la prochaine fois, même si ce n’est pas évident pour moi d’y penser. « Tu sais quoi, faudrait faire un post-it, tenir l’agenda à jour. » Je suis sérieux lorsque je le lui annonce et je note, petit à petit, ce qu’elle me dit de mettre sur cette fichue tablette. Je ne jette aucun coup d’œil aux fameux post-it parce que je lui fais confiance concernant les dates et compagnie. À quoi ça me servirait de passer derrière elle ? Hormis à perdre du temps ? Puis il faut bien qu’elle note que je lui fais confiance, alors je ne fais que taper ce qu’elle met dicte, quand un sourire fend mon visage lorsqu’elle retrouve mon bureau et les repositionne là où ils se trouvaient. « J’suis un tyran, en fait. » Je prononce, avant de laisser s’échapper un rire. « Tu as intérêt à ce qu’ils soient remis à leur place au millimètre près. » Je me fous clairement de sa tronche, seulement, c’est gentillet et elle me connaît, depuis le temps, la Rakel. « J’suis pas con à c’point. » Je murmure entre mes dents, alors qu’elle me demande de sauvegarder et que j’en perds mon sourire tout en levant les yeux au ciel. « Fait ! Tu veux vérifier peut-être ? » Je me redresse et lui file ma tablette, pour agiter mes mains et bras en prononçant : « L’équipe et le boss, bla bla bla, auront accès à mon planning. Qu’est-ce que ça peut leur foutre, à ton avis ? » Question sérieuse, puisque je ne bosse pas avec eux et que je me contre fous très sérieusement de leur planning, à eux. « Fin, j’comprends pas. » J’ajoute avant de rejoindre mon bureau et de me rasseoir sur mon fauteuil de cuir. « Affaire suivante. » Je prononce pour moi-même, en me saisissant d'un dossier et alors que je note son regard sur moi, je termine de relever mon visage et de la fixer, également. « Tu penses que tu peux commencer à bûcher sur une nouvelle affaire ? » Autrement dit, est-ce que t’es motivée pour m’aider davantage et est-ce que tu es capable de jongler avec deux dossiers ou non, ce qui serait con, vu qu’elle souhaite devenir avocate. « Sinon, tu t’amuses avec la géo… truc machin de l’autre-là et de son amie. » Mais cela ne m’impressionnerait pas, vraiment pas, bien que je ne sois pas capable de le faire.
CLAP DE FIN !
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