Neal T. Hood-SpritzFire Starter
feat
Arrivée
Multicomptes
Crédits
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Pseudo & pronom IRL
Informations
Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier.s d'habitation & Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études & Métiers : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & pronom IRL : Nagini
Icon :
Avatar utilisé : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description un :
Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
Description deux :
LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)
FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)
SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more
FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Khol : Italian friend
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner
HATE
LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)
FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)
SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more
FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Khol : Italian friend
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner
HATE
Description trois :
Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)
A strong past for a relationship that is a little too unique
Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi : 07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi : 12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm
Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi : 08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi : off
Dimanche : off
Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)
A strong past for a relationship that is a little too unique
Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi : 07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi : 12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm
Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi : 08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi : off
Dimanche : off
RPS en cours : RPs - 8
• Salvatore
• Griffith
• Oliver
• Lukas
• Khol
• Lukas
• TG Public : Sun Rock
• Salvatore
QnT - 0
•
• Salvatore
• Griffith
• Oliver
• Lukas
• Khol
• Lukas
• TG Public : Sun Rock
• Salvatore
QnT - 0
•
Warning : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 140
Messages : 45710
Lien du postDim 21 Fév - 21:20
Mardi 23 Février. 01:03 am
Ma vie se chamboulait un peu trop ces dernières semaines… Ou peut-être que je devais carrément dire ces derniers mois en fait. J’avais l’impression d’être la victime de tellement de choses, de tant de changements que cela en devenait un peu trop insupportable. J’étais contraint sans cesse de m’adapter dans un monde nouveau qui se plaisait à me charcuter. J’étais contraint de manœuvrer incessamment pour parvenir à tenir sur mes pieds. C’était fatiguant. C’était épuisant. Physiquement. Psychologiquement. Je me sentais de plus en plus fréquemment au bout du rouleau. Je me sentais de plus en plus plongé en plein doutes sur ce que j’étais censé faire. Est-ce que j’avais réellement ma place à Boston ? Est-ce que je devais réellement continuer de me construire un semblant de vie stable ici ? Est-ce que je ferais pas mieux de rentrer en Italie pour vivre une vie que je connaissais déjà ? Attendez… Est-ce que je devais tout simplement réellement tenter de me construire une vie ? Les choses ne seraient-elles pas mieux pour tout le monde si je ne respirais plus ? Les pensées se chamboulaient à l’intérieur de mon esprit. Elles naviguaient m’envoyant d’une rive à l’autre embarquant avec moi le lot de problèmes de d’interrogations. Je me mettais à penser à Summer et à Aurore qui formaient ma famille à présent. Une famille que je ne voulais pas abandonner parce que je savais qu’elles auraient besoin de moi. Je ne voulais pas être un lâche qui n’assumait pas son rôle de père et qui le renvoyait à d’autres, mais… Aurore ne serait-elle pas mieux sans un père aussi instable que moi ? Je ne parvenais plus à le savoir. Tout s’entremêlait un peu trop fort à l’intérieur de mon esprit. J’étais fatigué. Foutrement trop épuisé de ces derniers jours. L’accouchement de Summer s’était révélé difficile. Les complications survenues avaient su me pousser dans la crise de panique qui pesait si fort sur mon état mental. Et, finalement même si les deux demoiselles allaient aussi bien que possible, j’étais effrayé à l’idée d’une rechute. J’étais effrayé à l’idée de voir le numéro de l’hôpital s’afficher sur mon écran pour me prévenir que l’une ou l’autre était en train de sombrer. Je ne pourrais pas encaisser une telle nouvelle. Je ne pourrais pas survivre avec un tel événement. C’était sans doute pour cette raison que je préférais passer mon temps à l’hôpital. Summer et Aurore devaient y rester une semaine. Une semaine au cours de laquelle je refusais de quitter leur chevet si ce n’était pour aller au travail. Je rattraperais les cours autrement, mais j’avais besoin de bosser au Lord Hobo parce que j’avais besoin de ma paie pour tenter de survivre. Survivre dans un monde qui m’était trop différent. Cela faisait des semaines que j’avais officiellement arrêté toute prostitution. J’étais censé avoir arrêté depuis des mois en fait. Depuis Septembre de l’année dernière et je l’avais fait. Puis il y avait eu la Mafia et la prostitution forcée avant que je ne finisse par me défaire de ces ficelles m’entravant. Depuis mi-Janvier, la prostitution n’existait plus dans ma vie. Et, au-delà de m’empêcher de rentrer de l’argent plus rapidement, ce changement me bouleversait un peu trop. Le manque cognait si souvent dans mon corps. L’envie pulsait si souvent dans mon être. J’avais besoin de corps à corps. J’avais besoin qu’on me possède. J’avais besoin de ces nuits de folies. Ces nuits de folie que je ne pouvais plus avoir parce que j’étais à Lukas. Lukas, Lukas, Lukas… Son image s’imposait dans ma tête et je secouais doucement la tête pour éviter de trop me perdre. Ne serait-il pas mieux sans moi dans sa vie ? Moi le mec qui n’arrêtait pas de provoquer des incidents. Moi le gamin toxique qui le faisait tomber toujours plus bas. Moi le gosse dangereux qui lui faisait subir tant de déboire. Bien sûr que si il serait mieux sans ma présence au sein de son existence. Il serait mieux au sein d’un couple plus stable et fidèle. Un couple moins bancal qui lui ferait plus de bien. Cependant, il refusait de s’éloigner contrairement à Nixon qui lui semblait parfaitement accepter le changement de notre relation. Après la rupture, il y avait eu une phase un peu flou entre Nixon et moi. Une phase où nous nous cherchions sans cesse et où nous nous engueulions incessamment. Aujourd’hui ? Bien… Aujourd’hui, Nixon semblait être passé à autre chose comme si je n’étais qu’une photo souvenir à l’intérieur de sa tête et c’était bien pour lui. Ouais, c’était bien s’il pouvait être heureux ailleurs. Moi… Moi je souffrais toujours tellement. Il me manquait tant. Chaque foutue journée sans lui me semblait être atroce et je me devais de continuer de cette manière parce que c’était mon choix n’est-ce pas… Les pensées se bousculaient dans mon esprit. Je pensais à Laurys qui ne semblait pas au meilleure de sa forme ces derniers jours. Je pensais à Caesar qui s’était barré en Australie pour faire Dieu seul savait quoi. Je pensais à Tom qui chutait trop vivement. Et je pensais à Tova aussi. Tova et ce qu’elle avait vécu le week-end de la naissance d’Aurore. Tova et ce qu’elle m’avait inconsciemment poussé à faire cette nuit…
Un soupir glissait entre mes lèvres tandis que mes prunelles fixaient l’horizon un instant. Je portais la bouteille d’alcool à mes lèvres repensant à cette folle nuit que je venais de vivre. Cette folle soirée qui n’aurait pas dû avoir lieu. Pas de cette manière. J’étais censé travailler sagement au Lord Hobo ce soir avant de retourner à l’hôpital auprès de ma Wifey et de ma fille. J’étais censé passer quelques heures au travail avant de revenir là où se trouvait ma place à présent. Pourtant, rien ne s’était passé comme ça ce soir. J’avais bien quitté Summer en soufflant que je me rendais au Lord Hobo et je m’y étais effectivement rendu. J’avais passé la porte du bar cherchant rapidement ma boss pour lui demander d’avoir ma soirée en cachette. Je lui avais soufflé que je voulais ma soirée pour préparer une surprise pour mes proches et qu’elle devait donc faire comme si j’avais travaillé là toute la soirée. Je lui avais soufflé que je voulais ma soirée et elle me l’avait accordée. Après tout, je venais de devenir papa. J’y avais parfaitement le droit. La remerciant d’un baiser sur la joue, je m’étais empressé de quitter les lieux sortant un papier de ma poche. Ce papier que Tova avait griffonné pour moi dans la nuit de samedi à dimanche. Ce papier sur lequel elle avait noté tous les détails concernant l’homme qui l’avait agressé pendant sa soirée dans la rue. Cet homme qui allait payer pour ce qu’il avait fait parce que, même si je m’étais contenu en étant coincé à l’hôpital auprès de personnes chères à mon cœur, je ne pouvais pas laisser passer un tel acte. Je ne pouvais pas laisser cet homme jouir d’une liberté qu’il ne méritait aucunement. Non, je ne pouvais guère prendre le risque qu’il reproduise l’acte commis. Alors, hier, j’avais pris le temps de dessiner une sorte de portrait robot avant de me rendre là où Tova l’avait croisé. Quelques mots bien placés avaient glissé entre mes lèvres. Quelques charmes bien usés s’était invités dans la soirée. Et j’avais fini par retrouver le prédateur qui devait payer. Je m’étais pointé face à cette homme pour mener la danse. Une danse qui devait se faire en toute discrétion. J’avais pris le temps de le draguer accoudé au bar à ses côtés. J’avais pris le temps de le chauffer pour que la température devienne insupportable. Mes lèvres s’étaient même échouées sur celle de cet homme quand bien même cela m’avait répugné. Je n’avais pas le choix. Il fallait agir avec méthode. J’avais fini par conduire cet homme dans une chambre d’hôtel où il pensait sans doute passer la meilleure nuit de sa vie. À peine arrivé dans la chambre, je l’avais attaché avec mes menottes sur une chaise prétendant que ce serait tellement plus amusant de cette manière et qu’après il pourrait lui aussi me passer les menottes. Je l’avais pris discrètement en photo avant de m’isoler dans la salle de bain pour contacter Tova. La demoiselle avait confirmé l’identité de l’homme. C’était bel et bien lui qui lui avait fait du mal. C’était bel et bien cet homme qui ne méritait plus de passer la porte de la chambre. J’étais donc revenu aux côtés de cet homme et je l’avais supprimé de la surface de la terre. Purement et simplement. Pour la troisième fois de ma vie, je devenais un meurtrier. Pour la troisième fois de mon existence, je venais de prendre la vie d’un homme. Et, cette fois, je n’avais rien ressenti. Rien du tout. Juste le soulagement de savoir qu’il ne pourrait plus faire de mal. Meurtre commis, j’avais dégainé mon téléphone pour contacter quelques personnes bien placées. Travaillant de nouveau pour la Mafia Italienne depuis des mois – d’abord de façon un peu trop forcée en tant que prostitué, maintenant de façon voulu en tant qu’indic – j’avais les contacts parfaits pour venir s’occuper de la suite. Ils débarquaient pour tout nettoyer. Ils débarquaient pour tout effacer. Ils débarquaient pour que cette disparition passe totalement inaperçue et moi je m’étais faufilé à l’extérieur de l’hôtel un peu plus apaisé. L’histoire était réglée. Personne n’avait besoin de savoir. Je n’avais pas besoin d’ouvrir la bouche. Cependant, il me restait encore du temps avant de devoir rentrer à l’hôpital si je voulais que mon excuse de travail au Lord Hobo fonctionne correctement. Alors, après un arrêt dans un magasin pour récupérer une bouteille d’alcool, je m’étais laissé entraîner par mes pieds. Des pieds qui m’avaient lentement conduit à Waterfront. Pas à Carson Beach comme pour m’empêcher de me jeter purement et simplement dans l’océan. Arrivé au bout de la passerelle depuis de trop longues minutes, je marchais de long en large sur le petit rebord de celle-ci. Je marchais et mes pensées se déchaînaient. Elles cognaient si fort. Elles frappaient si violemment. Portant la bouteille d’alcool – déjà presque vide – à mes lèvres, je tanguais un peu plus riant de mon manque d’équilibre. J’étais si proche du précipice. Si proche de l’océan qui pourrait m’engloutir. J’étais si proche de la chute. Et si l’accident arrivait ? Est-ce que ce ne serait pas mieux pour tout le monde ?
Un soupir glissait entre mes lèvres tandis que mes prunelles fixaient l’horizon un instant. Je portais la bouteille d’alcool à mes lèvres repensant à cette folle nuit que je venais de vivre. Cette folle soirée qui n’aurait pas dû avoir lieu. Pas de cette manière. J’étais censé travailler sagement au Lord Hobo ce soir avant de retourner à l’hôpital auprès de ma Wifey et de ma fille. J’étais censé passer quelques heures au travail avant de revenir là où se trouvait ma place à présent. Pourtant, rien ne s’était passé comme ça ce soir. J’avais bien quitté Summer en soufflant que je me rendais au Lord Hobo et je m’y étais effectivement rendu. J’avais passé la porte du bar cherchant rapidement ma boss pour lui demander d’avoir ma soirée en cachette. Je lui avais soufflé que je voulais ma soirée pour préparer une surprise pour mes proches et qu’elle devait donc faire comme si j’avais travaillé là toute la soirée. Je lui avais soufflé que je voulais ma soirée et elle me l’avait accordée. Après tout, je venais de devenir papa. J’y avais parfaitement le droit. La remerciant d’un baiser sur la joue, je m’étais empressé de quitter les lieux sortant un papier de ma poche. Ce papier que Tova avait griffonné pour moi dans la nuit de samedi à dimanche. Ce papier sur lequel elle avait noté tous les détails concernant l’homme qui l’avait agressé pendant sa soirée dans la rue. Cet homme qui allait payer pour ce qu’il avait fait parce que, même si je m’étais contenu en étant coincé à l’hôpital auprès de personnes chères à mon cœur, je ne pouvais pas laisser passer un tel acte. Je ne pouvais pas laisser cet homme jouir d’une liberté qu’il ne méritait aucunement. Non, je ne pouvais guère prendre le risque qu’il reproduise l’acte commis. Alors, hier, j’avais pris le temps de dessiner une sorte de portrait robot avant de me rendre là où Tova l’avait croisé. Quelques mots bien placés avaient glissé entre mes lèvres. Quelques charmes bien usés s’était invités dans la soirée. Et j’avais fini par retrouver le prédateur qui devait payer. Je m’étais pointé face à cette homme pour mener la danse. Une danse qui devait se faire en toute discrétion. J’avais pris le temps de le draguer accoudé au bar à ses côtés. J’avais pris le temps de le chauffer pour que la température devienne insupportable. Mes lèvres s’étaient même échouées sur celle de cet homme quand bien même cela m’avait répugné. Je n’avais pas le choix. Il fallait agir avec méthode. J’avais fini par conduire cet homme dans une chambre d’hôtel où il pensait sans doute passer la meilleure nuit de sa vie. À peine arrivé dans la chambre, je l’avais attaché avec mes menottes sur une chaise prétendant que ce serait tellement plus amusant de cette manière et qu’après il pourrait lui aussi me passer les menottes. Je l’avais pris discrètement en photo avant de m’isoler dans la salle de bain pour contacter Tova. La demoiselle avait confirmé l’identité de l’homme. C’était bel et bien lui qui lui avait fait du mal. C’était bel et bien cet homme qui ne méritait plus de passer la porte de la chambre. J’étais donc revenu aux côtés de cet homme et je l’avais supprimé de la surface de la terre. Purement et simplement. Pour la troisième fois de ma vie, je devenais un meurtrier. Pour la troisième fois de mon existence, je venais de prendre la vie d’un homme. Et, cette fois, je n’avais rien ressenti. Rien du tout. Juste le soulagement de savoir qu’il ne pourrait plus faire de mal. Meurtre commis, j’avais dégainé mon téléphone pour contacter quelques personnes bien placées. Travaillant de nouveau pour la Mafia Italienne depuis des mois – d’abord de façon un peu trop forcée en tant que prostitué, maintenant de façon voulu en tant qu’indic – j’avais les contacts parfaits pour venir s’occuper de la suite. Ils débarquaient pour tout nettoyer. Ils débarquaient pour tout effacer. Ils débarquaient pour que cette disparition passe totalement inaperçue et moi je m’étais faufilé à l’extérieur de l’hôtel un peu plus apaisé. L’histoire était réglée. Personne n’avait besoin de savoir. Je n’avais pas besoin d’ouvrir la bouche. Cependant, il me restait encore du temps avant de devoir rentrer à l’hôpital si je voulais que mon excuse de travail au Lord Hobo fonctionne correctement. Alors, après un arrêt dans un magasin pour récupérer une bouteille d’alcool, je m’étais laissé entraîner par mes pieds. Des pieds qui m’avaient lentement conduit à Waterfront. Pas à Carson Beach comme pour m’empêcher de me jeter purement et simplement dans l’océan. Arrivé au bout de la passerelle depuis de trop longues minutes, je marchais de long en large sur le petit rebord de celle-ci. Je marchais et mes pensées se déchaînaient. Elles cognaient si fort. Elles frappaient si violemment. Portant la bouteille d’alcool – déjà presque vide – à mes lèvres, je tanguais un peu plus riant de mon manque d’équilibre. J’étais si proche du précipice. Si proche de l’océan qui pourrait m’engloutir. J’étais si proche de la chute. Et si l’accident arrivait ? Est-ce que ce ne serait pas mieux pour tout le monde ?
@Yance Jared Schmidt
- Spoiler:
- Juste pour informations pour que vous sachiez la bêtise de Nealou : @Lukas O. Spritz @Tova Markovich @Caesar Falls @Laurys Mickelson
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Lien du postVen 26 Fév - 5:09
What if I fall?
And if you stay on earth
one more day?
Mardi 23 Février. 01:03 am
@Neal T. Hood & @Yance Jared Schmidt
And if you stay on earth
one more day?
Mardi 23 Février. 01:03 am
@Neal T. Hood & @Yance Jared Schmidt
D'un mouvement lent, je fais rouler les muscles de mes épaules, bouge ma tête de droite à gauche pour chasser les tiraillements dans les muscles. Ils n'ont pas été surmenés, bien au contraire, la soirée a été des plus tranquilles. Quelques tours d'entretien, un peu d'aide aux navigateurs plus ou moins expérimentés qui revenait s'amarrer ou qui préparait tout pour un départ à l'aube, beaucoup de réponses à beaucoup de questions. Rien de bien difficile en somme. Seulement lorsque c'est le second quart de travail de la journée, ça paraît toujours un peu plus. Levé tôt comme bien souvent, je suis arrivé à la marina un peu avant dix heures pour commencer une journée censée finir à dix-neuf heures. Censé. Seulement, l'un des employés ne s'est pas présenté et puisqu'il n'était censé y avoir que lui et son apprenti en soirée… Il fallait bien trouver un volontaire rapidos-presto. Le choix n'a pas été si difficile en vérité, le gamin est sympathique, curieux et il aime en apprendre un peu plus sur la vie côtière. Et puisque je n'avais pas de plans pour la soirée non plus, ça a été vite expédié. Enchaîner les quarts de travail ne m'a jamais vraiment dérangé, alors autant ne pas laisser tomber la maison.
En fin de soirée, lorsqu'il n'y avait plus rien à faire ou presque, ça s'est facilement transformé en histoire de pêches, légendes et autres mythes de marins que je peux connaître. Mon registre n'est pas si vaste, mais le gardien de nuit est arrivé plus tôt que prévu pour donner un second souffle à tout ça. Au final, on est resté avec lui encore un bon moment à l'écouter parler, installés sur la terrasse ayant vu sur les vagues noires à cette heure. Cafés ou boissons gazeuses et cigarettes à l'appui, le temps a filé sans qu'on ne le réalise trop. Et c'est pourquoi après avoir vu le gamin filé sur sa mobilette, j'ai salué le vieux loup de mer et j'ai tranquillement pris la route vers chez moi. Un pas à la fois, sans me presser, ne passant pas par le chemin le plus court, flânant plutôt le long du Waterfront, sachant très bien que je ne pourrai pas dormir de sitôt. Peut-être que j'irai faire un tour au port à l'aube. Après tout, les pêcheurs ont toujours besoin d'aide pour décharger leurs navires. L'équipement n'est pas toujours automatisé, certains travaillent encore à l'ancienne méthode; de la main d'oeuvre qui veulent faire des extras ou arrondir confortablement les fins de mois.
Un mouvement au coin de l'oeil me fait tourner la tête en cette direction. Ce ne pourrait être qu'un drapeau agité par le vent ou un quelconque morceau de ponton qui se fait balader alors qu'il n'était pas censé bouger. Mais non. Ce n'est pas non plus un chat ou un chien errant. Une autre sorte d'animal. Une silhouette longiligne chambranlante, mais la brise n'en est pas la cause. C'est plutôt ce qui semble être un taux d'alcolimie avancé de ce que je peux en constater en avançant tranquillement. Le pas perdu et pourtant, ça s'amuse à se promener plus loin que ce que son équilibre est capable de gérer.
Un nouveau pas.
Un vaillement.
Un mouvement rapide.
Le récupérant par le collet pour l'envoyer le derrière sur le béton, je me contente d'évaluer ce avec quoi j'ai à faire sans en faire plus. Un peu jeune pour être l'un des habituels saoulons du port que l'on repêche parfois. Disparus depuis un moment, la mer les recrache parfois sans que ce ne soit jamais un beau spectacle. Et pour ceux qui ne sont pas encore au stade de la noyade ni même de la baignade, on ne sait jamais vraiment avec quel caractère il faudra traiter.
- Ce n'est peut-être pas de mes oignons, mais si j'avais le choix de la dernière chose que j'avale, je ne choisirais probablement pas ça, indiquais-je en pointant les vagues qui s'agitent, bougeant de l'eau qui tire entre le vert et le brun, bouillonnant d'algues et autres trucs indéterminés. Mouvement tranquille. Ton de conversation comme si je m'en foutais à la limite. C'est une suggestion, il en fait ce qu'il veut. Je ne suis simplement pas autorisé à le laisser ce noyer même si je ne suis plus en service. Tu vas avoir la gorge tapisée de glue verdâtre passablement radioactive et qui empeste plus qu'un banc de sardines séchées qu'on aurait laisser dans un vestiaire de gym depuis 1642, l'avertis-je en tirant tranquillement une cigarette du paquet qui dormait encore dans mes poches pour l'allumer et en recracher un nuage de fumée blanchâtre. Ce n'est probablement pas mieux pour les poumons vous direz, mais bon...
Pour avoir nettoyer plus d'un quai et plus d'une coque de bâteau, c'est clairement pas la sensation d'un O.F.N.I (objet flottant non-identifié) que je voudrais que je voudrais avoir le long de mon oesophage alors que les poumons me bruleraient d'avoir ingurgité trop d'eau et de continuer de le faire. Et pour ceux qui se font repêcher avant d'y passer, il faut compter un séjour des plus désagréables à l'hopital que je ne conseille pas particulièrement. Pourquoi je le sais? Parce que j'en ai vu plus d'un qui avait décidé de stopper le cadran de leur vie. Certains ont réussi, d'autres non. Je ne sais pas quelle situation est la plus enviable, cependant.
En fin de soirée, lorsqu'il n'y avait plus rien à faire ou presque, ça s'est facilement transformé en histoire de pêches, légendes et autres mythes de marins que je peux connaître. Mon registre n'est pas si vaste, mais le gardien de nuit est arrivé plus tôt que prévu pour donner un second souffle à tout ça. Au final, on est resté avec lui encore un bon moment à l'écouter parler, installés sur la terrasse ayant vu sur les vagues noires à cette heure. Cafés ou boissons gazeuses et cigarettes à l'appui, le temps a filé sans qu'on ne le réalise trop. Et c'est pourquoi après avoir vu le gamin filé sur sa mobilette, j'ai salué le vieux loup de mer et j'ai tranquillement pris la route vers chez moi. Un pas à la fois, sans me presser, ne passant pas par le chemin le plus court, flânant plutôt le long du Waterfront, sachant très bien que je ne pourrai pas dormir de sitôt. Peut-être que j'irai faire un tour au port à l'aube. Après tout, les pêcheurs ont toujours besoin d'aide pour décharger leurs navires. L'équipement n'est pas toujours automatisé, certains travaillent encore à l'ancienne méthode; de la main d'oeuvre qui veulent faire des extras ou arrondir confortablement les fins de mois.
Un mouvement au coin de l'oeil me fait tourner la tête en cette direction. Ce ne pourrait être qu'un drapeau agité par le vent ou un quelconque morceau de ponton qui se fait balader alors qu'il n'était pas censé bouger. Mais non. Ce n'est pas non plus un chat ou un chien errant. Une autre sorte d'animal. Une silhouette longiligne chambranlante, mais la brise n'en est pas la cause. C'est plutôt ce qui semble être un taux d'alcolimie avancé de ce que je peux en constater en avançant tranquillement. Le pas perdu et pourtant, ça s'amuse à se promener plus loin que ce que son équilibre est capable de gérer.
Un nouveau pas.
Un vaillement.
Un mouvement rapide.
Le récupérant par le collet pour l'envoyer le derrière sur le béton, je me contente d'évaluer ce avec quoi j'ai à faire sans en faire plus. Un peu jeune pour être l'un des habituels saoulons du port que l'on repêche parfois. Disparus depuis un moment, la mer les recrache parfois sans que ce ne soit jamais un beau spectacle. Et pour ceux qui ne sont pas encore au stade de la noyade ni même de la baignade, on ne sait jamais vraiment avec quel caractère il faudra traiter.
- Ce n'est peut-être pas de mes oignons, mais si j'avais le choix de la dernière chose que j'avale, je ne choisirais probablement pas ça, indiquais-je en pointant les vagues qui s'agitent, bougeant de l'eau qui tire entre le vert et le brun, bouillonnant d'algues et autres trucs indéterminés. Mouvement tranquille. Ton de conversation comme si je m'en foutais à la limite. C'est une suggestion, il en fait ce qu'il veut. Je ne suis simplement pas autorisé à le laisser ce noyer même si je ne suis plus en service. Tu vas avoir la gorge tapisée de glue verdâtre passablement radioactive et qui empeste plus qu'un banc de sardines séchées qu'on aurait laisser dans un vestiaire de gym depuis 1642, l'avertis-je en tirant tranquillement une cigarette du paquet qui dormait encore dans mes poches pour l'allumer et en recracher un nuage de fumée blanchâtre. Ce n'est probablement pas mieux pour les poumons vous direz, mais bon...
Pour avoir nettoyer plus d'un quai et plus d'une coque de bâteau, c'est clairement pas la sensation d'un O.F.N.I (objet flottant non-identifié) que je voudrais que je voudrais avoir le long de mon oesophage alors que les poumons me bruleraient d'avoir ingurgité trop d'eau et de continuer de le faire. Et pour ceux qui se font repêcher avant d'y passer, il faut compter un séjour des plus désagréables à l'hopital que je ne conseille pas particulièrement. Pourquoi je le sais? Parce que j'en ai vu plus d'un qui avait décidé de stopper le cadran de leur vie. Certains ont réussi, d'autres non. Je ne sais pas quelle situation est la plus enviable, cependant.
857 mots • LOYALS.
Neal T. Hood-SpritzFire Starter
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Arrivée
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Crédits
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Pseudo & pronom IRL
Informations
Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier.s d'habitation & Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études & Métiers : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & pronom IRL : Nagini
Icon :
Avatar utilisé : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description un :
Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
Description deux :
LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)
FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)
SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more
FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Khol : Italian friend
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner
HATE
LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)
FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)
SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more
FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Khol : Italian friend
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner
HATE
Description trois :
Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)
A strong past for a relationship that is a little too unique
Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi : 07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi : 12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm
Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi : 08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi : off
Dimanche : off
Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)
A strong past for a relationship that is a little too unique
Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi : 07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi : 12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm
Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi : 08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi : off
Dimanche : off
RPS en cours : RPs - 8
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• Griffith
• Oliver
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• Khol
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• TG Public : Sun Rock
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• Salvatore
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QnT - 0
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Warning : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 140
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Lien du postDim 7 Mar - 22:58
Bien évidemment que ce serait mieux pour tout le monde si jamais l’accident survenait cette nuit. Si mon pied se décalait un peu plus dans le vide, le paradis pourrait alors peut-être s’ouvrir à moi et m’emmener loin de cet Enfer terrestre qui me bouffait cruellement depuis des mois. Si je ne parvenais pas à me rattraper avec mon équilibre bien trop instable, tout le monde pourrait faire la fête. Si je sombrais totalement dans cet océan qui s’offrait à moi, ce serait le mieux. Pour moi. Mais aussi pour tous mes proches sans le moindre doute possible. Je le pensais. Ou peut-être que c’était simplement cette voix à l’intérieur de ma tête qui me poussait à être convaincu d’une telle réalité. Je ne parvenais guère à le savoir pour tout vous confier. Faire la différence entre ELLE et moi devenait de plus en plus difficile avec le temps. Sa voix ressemblait de plus en plus à la mienne. ELLE se fondait en moi. ELLE gagnait du terrain. Lentement. Sûrement. Réellement. Ce fichu tatouage derrière mon oreille n’avait plus le moindre impact depuis que j’avais compris que Nixon ne serait plus jamais là pour m’aider. Depuis que je savais que Nixon s’effaçait lentement de ma vie pour s’en construire une bien à lui sans Neal dans le paysage, tout dérapait. Je ne savais plus m’écouter. Je ne voulais plus m’écouter. Lorsqu’ELLE s’invitait, je lui offrais le devant de la scène sans chercher à la retenir dans les coulisses. Je lui offrais les pleins pouvoirs et je glissais. Comme ce soir ouais. Ce soir où ça fonctionnait encore plus à cause de cet alcool qui coulait dans mes veines et de cet acte que j’avais commis. Cet acte qui me revenait soudainement en tête tandis que mes prunelles se fermaient un trop bref instant. J’avais tué un homme ce soir. Un homme qui avait violé Tova et qui méritait donc pleinement de mourir. Mais, j’avais tout de même tué quelqu’un. Une nouvelle fois. Un frisson désagréable courrait le long de ma colonne vertébrale suite à cette réalité qui venait me percuter un peu trop vivement. J’avais tué un homme. Il s’agissait du troisième meurtre dont je me rendais coupable. Antonio avait été le premier afin de me sauver des griffes de la Mafia Italienne et d’une vie de prostitution forcée. Un étranger avait été le second pour obéir sagement aux ordres de Rob et ainsi faire libérer Eliza tout en empêchant Côme d’être une cible vivante pour la Mafia. Et, finalement, un nouvel étranger était le troisième meurtre. Un étranger qui avait heurté une personne qui comptait beaucoup trop pour moi. Un étranger qui ne pourrait plus rien faire à présent. Est-ce que je prenais goût à ôter la vie aux autres ? Oui. Non. Peut-être. Je n’en savais pas grand-chose en fait. Tout ce dont j’étais sûr était que j’avais ressenti un soulagement à l’idée de la mort de cet homme. Je m’étais senti tellement mieux après l’avoir tué parce que je savais qu’il ne pourrait plus faire de mal à qui que ce soit. Oh bordel… Est-ce que je devenais fou ? Est-ce que j’étais en train de me transformer en psychopathe ou en dingue comme mon père l’avait sans doute été ? Je ne savais pas et je devais bien avouer que cela m’effrayait au plus haut point. Portant la bouteille d’alcool à mes lèvres, je secouais la tête pour chasser toutes ces interrogations de mon esprit. Ce n’était pas le moment de s’interroger. C’était plutôt le moment d’accepter de LA laisser gagner. C’était le moment de lui offrir tout l’espace et de LA laisser me contrôler comme elle le voulait. Je me retrouvais sur Waterfront au bout de la passerelle ce soir alors que j’aurai dû être sagement derrière le bar au Lord Hobo à travailler pleinement tout en pensant à mes deux princesses que j’allais retrouver à l’hôpital juste après le service. J’étais si proche de l’océan ce soir. Portant une nouvelle fois la bouteille d’alcool à mes lèvres, je restais immobile durant quelques secondes. Quelques minutes à peine comme pour laisser le temps à l’alcool de venir enivrer un peu plus mon être et mes sens. Et, lentement, les yeux rivés droits devant moi, je me remettais à marcher sur ce petit rebord. Ça ressemblait à un challenge de toutes les secondes. Le challenge d’un inconscient qui cherchait à savoir si ce nouveau pas viendrait le faire sombrer ou si j’allais simplement continuer à avancer. Fixant l’horizon, je ne prêtais pas la moindre attention à mes pieds. Je ne voulais pas me concentrer. Je ne désirais pas m’en préoccuper. Alors, je continuais à avancer. Un nouveau pas. Mon pied bougeait un peu trop suspendu dans le vide. Mon équilibre si instable me poussait à tanguer. Je me sentais presque glisser. Le sourire heureux s’invitait alors sur mes lèvres. Je me sentais impossible à rattraper. Seul. Effacé. Abandonné. J’allais chuter pour de bon ce soir. Non ?
Ha… Non. Erreur. Je ne chutais pas. Je ne glissais pas. Je ne sombrais pas. Je me retrouvais soudainement récupéré par le collet grâce à – ou peut-être plutôt à cause de cette main qui m’était étrangère. Elle débarquait comme sortie de nulle part. Presque comme une intervention divine à laquelle je ne m’étais pas attendu. Une intervention de ma mère ? Non. Ça c’était stupide. J’avais juste beaucoup trop bu et je n’avais sans doute pas entendu la personne s’approcher de moi tout simplement. Cette personne qui m’envoyait bien trop loin de la chute et de l’océan si tentateur. Elle me poussait à me retrouver les fesses sur le béton venant foutre en l’air la totalité de mon plan. Même si je pensais avoir un bleu à cause de cette chute trop peu gracieuse que je venais de connaître, je me contenter d’éclater de rire de façon un peu trop soudaine et imprévue. Gamin qui n’y comprenait plus rien. Gosse un peu trop surpris par le changement imprévu. J’éclatais de rire face à ce coup bas de la vie une nouvelle fois. Pourquoi venir me sauver à chaque fois alors que tout me poussait à vouloir mettre fin à mon existence ? Pourquoi continuer de m’envoyer des secours alors que cette voix à l’intérieur de mon crâne faisait tout pour que je plonge totalement dans l’inexistence ? Je n’y comprenais strictement rien et je haïssais ce flou qui se dessinait si vivement autour de moi. Je détestais ces événements contradictoires qui ne cessaient de s’imposer à moi et qui me poussaient à me perdre encore plus. Qu’est-ce que j’étais censé faire moi maintenant ? Je voulais mourir. ELLE voulait que je meurt. Pourtant, je ne parvenais pas à mourir comme si quelque part ELLE m’empêchait d’atteindre cette délivrance. La torture semblait incessante et elle faisait beaucoup trop mal. Oh bordel, quand est-ce que tout cela allait s’arrêter ? Je rêvais de paix et d’absence de souffrance. Je rêvais de bien-être et de pause bien trop longue. Je rêvais de tant de choses que je ne pouvais guère avoir. Soupirant exagérément, je relevais les yeux afin d’observer la silhouette qui venait de s’interposer dans mon autodestruction. Une silhouette masculine sans le moindre doute possible. Une silhouette que je prenais le temps de mâter sans la moindre gêne comme espérant avoir un programme alléchant sous la dent. Mes prunelles finissaient pas remonter sur le visage de l’homme et je fronçais les sourcils. J’avais beaucoup trop bu bien évidemment, mais je n’avais pas bu au point de perdre totalement la tête et d’oublier des gens que je pouvais connaître. Ce garçon là, je ne le connais pas. Oh non, absolument pas. Un nouveau soupir m’échappait face à cette réalisation qui ne me plaisait guère. Franchement, c’était génial – ha ironie. J’allais devoir affronter un inconnu ce soir. Un inconnu qui venait de me sauver. Un inconnu qui allait peut-être trop creuser. J’allais porter ma bouteille à mes lèvres en quête de courage et d’aide pour savoir ce que j’étais censé faire ou dire maintenant lorsque la voix de l’homme s’éleva. Une voix qui venait me confirmer que je me retrouvais face à un parfait étranger. Une voix qui venait donner son avis sur la dernière chose qu’il avalerait s’il avait le choix. Mes prunelles observaient ces vagues qui agitaient l’océan et qu’il pointait du doigt. Je me contentais d’hausser doucement les épaules comme si cela n’avait pas la moindre importance pour moi. Son avis ne comptait pas. Pourtant, l’étranger continuait sur sa lancer pour me détailler ce qui pourrait se passer et j’en venais à soupirer. Ne se rendait-il pas compte que je me foutais de tout ça ? Ne se rendait-il pas compte que je préférais ça à cette existence douloureuse que je subissais ? Je l’observais tirer sur sa cigarette en marmonnant « J’crois je préférerai ça. C’mieux que d’être toxique pour tout le monde ! » Ouais ça me semblait mille fois mieux d’avoir la gorge tapissée de tout ça plutôt que d’être celui qui foutait la vie de personnes extraordinaires en l’air. Restant assis les fesses sur le sol, je ne bougeais pas de ma place. Soumis. Dominé. Écrasé. Je portais une nouvelle fois la bouteille d’alcool à mes lèvres. Une bouteille que je terminais un peu trop soudainement d’ailleurs. Jurant dans ma barbe à l’idée de ne plus avoir ce remède miracle sous la main, je fouillais dans mes poches pour tirer une cigarette. Une cigarette que je n’étais même pas foutu d’allumer tant mes doigts tremblaient. La peur ? L’angoisse ? Le mal-être ? L’alcool ? Je ne connaissais pas la raison de ces tremblements et je m’en foutais. Glissant le bâtonnet de nicotine derrière mon oreille tatouée, je relevais les yeux sur l’homme pour croiser son regard. Ma langue glissa alors sur mes lèvres et je reprenais « Est-ce que j’suis censé t’dire merci pour que tu t’en ailles ? » L’interrogation était soufflé d’un ton un peu trop monotone. Je n’étais pas agressif. Je cherchais juste à savoir ce que j’étais censé faire. Peut-être que je n’avais qu’à souffler ces quelques mots pour qu’il s’efface et que je puisse reprendre ma descente sans moyens d’être sauvé. Ou peut-être pas. Je voulais connaître les buts de l’homme présent ici. Et, pour se faire, je l’interrogeais sans le quitter des yeux. Je devenais ce gamin en attente de réponse pour pouvoir décider de la suite de ma nuit.
Ha… Non. Erreur. Je ne chutais pas. Je ne glissais pas. Je ne sombrais pas. Je me retrouvais soudainement récupéré par le collet grâce à – ou peut-être plutôt à cause de cette main qui m’était étrangère. Elle débarquait comme sortie de nulle part. Presque comme une intervention divine à laquelle je ne m’étais pas attendu. Une intervention de ma mère ? Non. Ça c’était stupide. J’avais juste beaucoup trop bu et je n’avais sans doute pas entendu la personne s’approcher de moi tout simplement. Cette personne qui m’envoyait bien trop loin de la chute et de l’océan si tentateur. Elle me poussait à me retrouver les fesses sur le béton venant foutre en l’air la totalité de mon plan. Même si je pensais avoir un bleu à cause de cette chute trop peu gracieuse que je venais de connaître, je me contenter d’éclater de rire de façon un peu trop soudaine et imprévue. Gamin qui n’y comprenait plus rien. Gosse un peu trop surpris par le changement imprévu. J’éclatais de rire face à ce coup bas de la vie une nouvelle fois. Pourquoi venir me sauver à chaque fois alors que tout me poussait à vouloir mettre fin à mon existence ? Pourquoi continuer de m’envoyer des secours alors que cette voix à l’intérieur de mon crâne faisait tout pour que je plonge totalement dans l’inexistence ? Je n’y comprenais strictement rien et je haïssais ce flou qui se dessinait si vivement autour de moi. Je détestais ces événements contradictoires qui ne cessaient de s’imposer à moi et qui me poussaient à me perdre encore plus. Qu’est-ce que j’étais censé faire moi maintenant ? Je voulais mourir. ELLE voulait que je meurt. Pourtant, je ne parvenais pas à mourir comme si quelque part ELLE m’empêchait d’atteindre cette délivrance. La torture semblait incessante et elle faisait beaucoup trop mal. Oh bordel, quand est-ce que tout cela allait s’arrêter ? Je rêvais de paix et d’absence de souffrance. Je rêvais de bien-être et de pause bien trop longue. Je rêvais de tant de choses que je ne pouvais guère avoir. Soupirant exagérément, je relevais les yeux afin d’observer la silhouette qui venait de s’interposer dans mon autodestruction. Une silhouette masculine sans le moindre doute possible. Une silhouette que je prenais le temps de mâter sans la moindre gêne comme espérant avoir un programme alléchant sous la dent. Mes prunelles finissaient pas remonter sur le visage de l’homme et je fronçais les sourcils. J’avais beaucoup trop bu bien évidemment, mais je n’avais pas bu au point de perdre totalement la tête et d’oublier des gens que je pouvais connaître. Ce garçon là, je ne le connais pas. Oh non, absolument pas. Un nouveau soupir m’échappait face à cette réalisation qui ne me plaisait guère. Franchement, c’était génial – ha ironie. J’allais devoir affronter un inconnu ce soir. Un inconnu qui venait de me sauver. Un inconnu qui allait peut-être trop creuser. J’allais porter ma bouteille à mes lèvres en quête de courage et d’aide pour savoir ce que j’étais censé faire ou dire maintenant lorsque la voix de l’homme s’éleva. Une voix qui venait me confirmer que je me retrouvais face à un parfait étranger. Une voix qui venait donner son avis sur la dernière chose qu’il avalerait s’il avait le choix. Mes prunelles observaient ces vagues qui agitaient l’océan et qu’il pointait du doigt. Je me contentais d’hausser doucement les épaules comme si cela n’avait pas la moindre importance pour moi. Son avis ne comptait pas. Pourtant, l’étranger continuait sur sa lancer pour me détailler ce qui pourrait se passer et j’en venais à soupirer. Ne se rendait-il pas compte que je me foutais de tout ça ? Ne se rendait-il pas compte que je préférais ça à cette existence douloureuse que je subissais ? Je l’observais tirer sur sa cigarette en marmonnant « J’crois je préférerai ça. C’mieux que d’être toxique pour tout le monde ! » Ouais ça me semblait mille fois mieux d’avoir la gorge tapissée de tout ça plutôt que d’être celui qui foutait la vie de personnes extraordinaires en l’air. Restant assis les fesses sur le sol, je ne bougeais pas de ma place. Soumis. Dominé. Écrasé. Je portais une nouvelle fois la bouteille d’alcool à mes lèvres. Une bouteille que je terminais un peu trop soudainement d’ailleurs. Jurant dans ma barbe à l’idée de ne plus avoir ce remède miracle sous la main, je fouillais dans mes poches pour tirer une cigarette. Une cigarette que je n’étais même pas foutu d’allumer tant mes doigts tremblaient. La peur ? L’angoisse ? Le mal-être ? L’alcool ? Je ne connaissais pas la raison de ces tremblements et je m’en foutais. Glissant le bâtonnet de nicotine derrière mon oreille tatouée, je relevais les yeux sur l’homme pour croiser son regard. Ma langue glissa alors sur mes lèvres et je reprenais « Est-ce que j’suis censé t’dire merci pour que tu t’en ailles ? » L’interrogation était soufflé d’un ton un peu trop monotone. Je n’étais pas agressif. Je cherchais juste à savoir ce que j’étais censé faire. Peut-être que je n’avais qu’à souffler ces quelques mots pour qu’il s’efface et que je puisse reprendre ma descente sans moyens d’être sauvé. Ou peut-être pas. Je voulais connaître les buts de l’homme présent ici. Et, pour se faire, je l’interrogeais sans le quitter des yeux. Je devenais ce gamin en attente de réponse pour pouvoir décider de la suite de ma nuit.
@Yance Jared Schmidt
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Lien du postLun 15 Mar - 17:43
What if I fall?
And if you stay on earth
one more day?
Mardi 23 Février, 01:00 am approx
@Neal T. Hood & @Yance Jared Schmidt
And if you stay on earth
one more day?
Mardi 23 Février, 01:00 am approx
@Neal T. Hood & @Yance Jared Schmidt
Une silhouette tanguante au bout du ponton dans la nuit. J'aurais pu passer outre, croire qu'il s'agissait d'un mat fragile au vent tellement le type est maigre, mais non, je me suis approché. Un fond du sens de l'honneur provenant de l'héritage familial qui coule encore dans mes veines apparemment. Juste assez pour que je m'approche. Juste assez pour que mes doigts agrippent son col pour l'envoyer le cul sur le béton alors qu'il se laissait tomber dans la flotte.
Lorsqu'il réalise plus ou moins ce qui vient de se passer, lorsque le choc a vaguement rallumé son cerveau embrumé par l'alcool, je ne cherche pas à l'engueuler, me permettant un conseil quand à ce qui pourrait aller naviger dans sa gorge s'il décidait vraiment d'aller faire trempette un peu plus bas. Les volatiles s'en nourrissent, moi je ne me risquerait pas. Lui ne semble apparemment pas trop s'en soucier, considérant que cette solution est mieux pour tout le monde. Un rire sans joie s'évade de mes poumons à cette logique.
- C'est beau la connerie… Marmonnais-je simplement détournant le regard.
C'est ce qu'il préfèrerait. Ce qui serait le mieux selon lui. L'idée des conséquences que laisse un départ ne lui effleure pas la tête ou alors, il considère que c'est une douleur moindre voir inexistante. Sa vision étant forcément la meilleure pour analyser le tout. Pour comprendre les sentiments des gens autour de lui. Pour se mettre à leur place et savoir ce qu'ils ressentiront exactement. Égoiste comme un enfant à qui l'on remet une poignée de bonbons pour la première fois et qui veut donc tout garder. Pauvre imbécile...
L'entendant juré, je tourne à nouveau la tête en sa direction, cherchant à savoir ce qui peut bien aiguiser son humeur. Simple problème de l'alcolique qui atteint le fond de sa bouteille. Rien de bien menaçant pour le moment. Traquillement appuyé sur l'un des bancs à disposition, je le regarde sortir une cigarette et tenter vainement de l'allumer à plusieurs reprises pour finalement la planquer derrière son oreille.
Son regard croise alors le mien et je ne bronche pas, tirant sur ma cigarette, attendant qu'il me demande peut-être de lui tendre un briquet en marche pour qu'il puisse faire la même chose. Cependant, sa question est tout autre, me faisant hausser un sourcil puis rire.
- Non, répondis-je simplement.
Je ne porte pas de badge de garde-côte, mais travailler à la marina signifie tout de même de ne pas laisser quelqu'un se noyer sans agir. Que ce soit sa volonté ou non. Mais que je lui explique ou non le sens du devoir, je sais que ma réponse ne sera pas pour lui plaire. Je l'embête le pauvre chou : il ne peut pas se foutre en l'air, ne peut pas se soulager de sa douleur en pissant sur le monde qui l'entoure. Est-ce que je connais son histoire? Non, pas du tout. Est-ce qu'elle m'intéresse? Pas particulièrement. Oh, je ne prétends pas qu'il a une vie en or, chacun a ses emmerdes et cafards, mais à sa formulation, je considère qu'une grosse part du problème se trouve entre ses deux oreilles, une question de vision obstruée encore plus que le serait sa trachée s'il se noyait ici. Le suicide n'est jamais une solution douce. Pour celui ou celle qui emprunte cette voie, tout autant que ceux qui restent derrière. Qui plus est, mettre fin à ses jours ne signifie pas nécessairement retirer toute la douleur, puisque la sérénité, la douceur et la tranquillité n'est pas ce qui est promis pour ceux qui décident de jouer avec la vie et la mort selon leur gré.
- Et tu crois qu'eux te diront merci si tu pars comme ça? Le questionnais-je tranquillement, la voix neutre et détachée.
S'est-il seulement posé la question? Peut-être bien que oui, mais si c'est le cas, il y a sûrement répondu avec sa vision égoïste de la chose, appropriant des ressentis et des pensées aux personnes qui l'entourent. Gamin encore aveugle en dehors de son petit nombril et de sa propre souffrance pour admettre que les cicatrices que laissera son départ pourraient être beaucoup plus large que s'il continuait la route et cherchait à sortir d'une bulle de noirceur plutôt que de couper tous les fils.
Lorsqu'il réalise plus ou moins ce qui vient de se passer, lorsque le choc a vaguement rallumé son cerveau embrumé par l'alcool, je ne cherche pas à l'engueuler, me permettant un conseil quand à ce qui pourrait aller naviger dans sa gorge s'il décidait vraiment d'aller faire trempette un peu plus bas. Les volatiles s'en nourrissent, moi je ne me risquerait pas. Lui ne semble apparemment pas trop s'en soucier, considérant que cette solution est mieux pour tout le monde. Un rire sans joie s'évade de mes poumons à cette logique.
- C'est beau la connerie… Marmonnais-je simplement détournant le regard.
C'est ce qu'il préfèrerait. Ce qui serait le mieux selon lui. L'idée des conséquences que laisse un départ ne lui effleure pas la tête ou alors, il considère que c'est une douleur moindre voir inexistante. Sa vision étant forcément la meilleure pour analyser le tout. Pour comprendre les sentiments des gens autour de lui. Pour se mettre à leur place et savoir ce qu'ils ressentiront exactement. Égoiste comme un enfant à qui l'on remet une poignée de bonbons pour la première fois et qui veut donc tout garder. Pauvre imbécile...
L'entendant juré, je tourne à nouveau la tête en sa direction, cherchant à savoir ce qui peut bien aiguiser son humeur. Simple problème de l'alcolique qui atteint le fond de sa bouteille. Rien de bien menaçant pour le moment. Traquillement appuyé sur l'un des bancs à disposition, je le regarde sortir une cigarette et tenter vainement de l'allumer à plusieurs reprises pour finalement la planquer derrière son oreille.
Son regard croise alors le mien et je ne bronche pas, tirant sur ma cigarette, attendant qu'il me demande peut-être de lui tendre un briquet en marche pour qu'il puisse faire la même chose. Cependant, sa question est tout autre, me faisant hausser un sourcil puis rire.
- Non, répondis-je simplement.
Je ne porte pas de badge de garde-côte, mais travailler à la marina signifie tout de même de ne pas laisser quelqu'un se noyer sans agir. Que ce soit sa volonté ou non. Mais que je lui explique ou non le sens du devoir, je sais que ma réponse ne sera pas pour lui plaire. Je l'embête le pauvre chou : il ne peut pas se foutre en l'air, ne peut pas se soulager de sa douleur en pissant sur le monde qui l'entoure. Est-ce que je connais son histoire? Non, pas du tout. Est-ce qu'elle m'intéresse? Pas particulièrement. Oh, je ne prétends pas qu'il a une vie en or, chacun a ses emmerdes et cafards, mais à sa formulation, je considère qu'une grosse part du problème se trouve entre ses deux oreilles, une question de vision obstruée encore plus que le serait sa trachée s'il se noyait ici. Le suicide n'est jamais une solution douce. Pour celui ou celle qui emprunte cette voie, tout autant que ceux qui restent derrière. Qui plus est, mettre fin à ses jours ne signifie pas nécessairement retirer toute la douleur, puisque la sérénité, la douceur et la tranquillité n'est pas ce qui est promis pour ceux qui décident de jouer avec la vie et la mort selon leur gré.
- Et tu crois qu'eux te diront merci si tu pars comme ça? Le questionnais-je tranquillement, la voix neutre et détachée.
S'est-il seulement posé la question? Peut-être bien que oui, mais si c'est le cas, il y a sûrement répondu avec sa vision égoïste de la chose, appropriant des ressentis et des pensées aux personnes qui l'entourent. Gamin encore aveugle en dehors de son petit nombril et de sa propre souffrance pour admettre que les cicatrices que laissera son départ pourraient être beaucoup plus large que s'il continuait la route et cherchait à sortir d'une bulle de noirceur plutôt que de couper tous les fils.
707 mots • LOYALS.
Neal T. Hood-SpritzFire Starter
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Arrivée
Multicomptes
Crédits
Discord
Pseudo & pronom IRL
Informations
Âge : 31
Lieu de naissance : Naples en Italie
Quartier.s d'habitation & Colocation : Winthrop au 10 Cottage Ave avec mon mari
Situation sentimentale : marié avec Lukas
Études & Métiers : barman au Lord Hobo, mécanicien au Holy Motors & bosse pour la Mafia Italienne
Date d'inscription : 23/11/2019
Pseudo & pronom IRL : Nagini
Icon :
Avatar utilisé : Thomas Brodie-Sangster.
Crédits : Nagini
Multicomptes : Ange K. Murray
Description un :
Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
Fils d'un commissaire Irlandais et d'une mannequin Italienne ● Harcelé à l'école primaire et au collège ● Témoin du meurtre de sa mère le 25 Avril 2005 ● Battu par son père qui a disparu à ses dix-huit ans après l'avoir laissé pour mort ● A rejoint la mafia Italienne et a été utilisé en tant que prostitué pendant plusieurs années ● A tué un homme de sang froid avant de se tirer dessus pour faire passer cette histoire pour un accident et quitter la Mafia ● A voyagé un moment trop incapable de se poser dans un endroit ● A fini par s'installer à Boston en Novembre 2018 ● Est retourné en Italie en Janvier 2021 pour mettre fin à son deal et travaillait comme indic pour la Mafia Italienne ● Victime d'une blessure par balle à la tête le Vendredi 23 Avril 2021 lors d'une attaque au Lord Hobo ● A perdu une partie de sa mémoire tous les événements après 2014 avant de les retrouver ● A été kidnappé du 18 Juin 2021 au 23 Juin 2021 à Naples par le père de Côme • A été opéré le 4 Octobre 2021 pour extraire le morceau de balle restant dans sa tête avec succès • S’est marié à Lukas le 7 Novembre 2021 • A acheté une maison avec Lukas fin 2021 • Travaille de nouveau pour la Mafia depuis mi-juin 2022 • A des pertes de mémoires récurrentes • A perdu connaissance et frôlé l'arrêt cardiaque le 8 avril 2023 lors du TD Garden
Description deux :
LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)
FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)
SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more
FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Khol : Italian friend
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner
HATE
LOVE
◆ Lukas : my husband
◆ Côme : mafia boy
◆ Rob : ex and boss in the Mafia (PNJ)
FAMILY
◆ Aurore : daughter (PNJ)
SEX
◆ Griffith : ex sexfriend
◆ Salvatore : Mafia curiosity and more
FRIENDS
◆ Enzio : illegal fighter
◆ Khol : Italian friend
◆ Milo : ex boxing partner
◆ Oliver : boxing partner
HATE
Description trois :
Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)
A strong past for a relationship that is a little too unique
Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi : 07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi : 12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm
Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi : 08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi : off
Dimanche : off
Accro au sexe ■ Fait des cauchemars violents ■ Fume et boit ■ Suit un traitement pour son trouble Borderline ■ Boite de la jambe droite (blessure au genou infligée par son père en 2011 + blessure au mollet lors de l'accident du métro en Janvier 2020) ■ A de nombreuses cicatrices sur le corps ■ Porte un collier en argent offert par Lukas en Février 2020 avec une bague de femme dessus depuis Février 2021 ■ Porte un bracelet offert par Lukas depuis Août 2021 ■ A un piercing à l'oreille gauche ■ Possède un tatouage sur le bas-ventre gauche fait en 2016 en commun avec Nathaniel ■ Possède un tatouage au poignet en commun avec Côme fait en Avril 2020 ■ Porte une bague de fiançailles à la main gauche offerte par Côme en Janvier 2021 ■ A un tatouage derrière l'oreille droite représentant une bombe de peinture soufflant de la peinture noire qui se transforme en peinture colorée jusqu'à un N bleu fait en Février 2021 ■ A un tatouage à l'annulaire gauche avec un 'L' fait en Février 2021 ■ A demandé Lukas en mariage le Lundi 12 Avril 2021 ■ A un tatouage à la cheville droite représentant un code barre depuis le 8 Juin 2021 pour recouvrir le tatouage ‘Dans cette vie et les suivantes’ fait en commun avec Nate le 3 Juin 2021 ■ A un tatouage sur l’omoplate représentant un tournesol depuis Novembre 2021 ■ Pratiquait la boxe pendant dix ans avant d’arrêter à cause de sa jambe et de reprendre dans des combats illégaux depuis Novembre 2021 ■ A déjà tué quatre hommes (Antonio de la Mafia, un homme sur ordre de la Mafia, le violeur de Tova et son père)
A strong past for a relationship that is a little too unique
Travail au Lord Hobo
Lundi : 11:00 pm – 02:00 am
Mardi : 09:00 pm – 12:00 am
Mercredi : soirée off
Jeudi : 07:00 pm – 10:30 pm
Vendredi : 10:00 pm – 03:00 am
Samedi : 12:00 am – 03:00 am
Dimanche : soirée off ou 06:00 pm – 08:30 pm
Travail au Holy Motors
Lundi : 08:00 am – 12:00 pm
Mardi : 09:00 am – 12:00 pm
Mercredi : off
Jeudi : 08:30 am – 04:30 pm
Vendredi : 12:00 pm – 05:00 pm
Samedi : off
Dimanche : off
RPS en cours : RPs - 8
• Salvatore
• Griffith
• Oliver
• Lukas
• Khol
• Lukas
• TG Public : Sun Rock
• Salvatore
QnT - 0
•
• Salvatore
• Griffith
• Oliver
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• Khol
• Lukas
• TG Public : Sun Rock
• Salvatore
QnT - 0
•
Warning : violence physiques et psychologiques, meurtre, trouble borderline, prostitution, sexe, addictions à l'alcool et au sexe, Mafia, autodestruction, blessure par balle, traumatisme, perte de mémoire, kidnapping
RPS : 140
Messages : 45710
Lien du postJeu 29 Avr - 17:21
Le plan était si aisé. Le scénario était l’un des plus simples à suivre. Je devais simplement descendre cette bouteille et laisser mes pas me guider là où ils le désiraient. Ces pas qui m’avaient déjà conduits à Waterfront en plein milieu de cette nuit difficile. Pourquoi ici et pas à Carson Beach ? La question était valable. La réponse se dessinait dans ma tête. Peut-être tout simplement parce que les choses avaient toujours échoué à Carson Beach. À chaque fois, quelqu’un avait su me sauver. Me détourner de mes maux ou simplement me secourir de l’horreur. À chaque fois, j’avais pu en réchapper. Alors, aujourd’hui, le plan s’était lentement modifié. Mes pas m’avaient poussé ailleurs. Et le plan n’était guère plus compliqué ici. Peut-être même qu’il devenait plus simple tandis que je m’étais retrouvé tout au bout d’une passerelle. Si proche de l’eau. Si capable de jouer au jeu de la vie. Ce jeu qui commençait sans perdre de temps. Les règles étaient simples. Je devais boire sans me poser de questions. Boire cette bouteille en laissant la vie choisir le prochain coup du destin. Est-ce que j’allais chuter ? Est-ce que j’allais m’en sortir ? ELLE voulait que je chute. ELLE voulait que tout s’arrête bien rapidement. ELLE voulait que je disparaisse de cette existence qui ne faisait que me charcuter depuis qu j’avais osé me poser quelque part. À croire que me construire une vie normale avec des attaches réelles n’était pas quelque chose de possible pour moi. À croire que je ne pouvais pas être une personne normale qui savait rester à un endroit et qui se laissait avoir par la normalité du quotidien et de l’existence. ELLE voulait que tout cesse enfin. Que je puisse respirer ailleurs. Mieux. Loin. Mort. Effacé. ELLE le voulait tant et j’avais su lui laisser le devant de la scène. J’avais su lui offrir les pleins pouvoirs à tel point que son envie était devenue la mienne. Je voulais tout ce qu’elle désirait si ardemment. J’avais envie de chuter dans ces eaux trop sombres. Je désirais que tout s’arrêter dès ce soir. Dès maintenant. Hurler stop ne suffisait pas à empêcher le monde de tourner. Demander que tout s’arrête ne suffisait pas à tout mettre sur pause. Et… Partir loin de Boston ne m’empêcherait pas de souffrir. La fin totale et absolue était la seule solution. Je voulais disparaître complètement de cette vie qui me faisait tant de mal et que je n’étais plus en mesure de supporter. Alors, les choses étaient simples ce soir. Je buvais cette bouteille et je suivais mes pas. Je buvais cet alcool qui brûlait ma gorge et je vivais ces derniers instants. Je me laissais tanguer sur ce rebord un peu trop instable. Ce rebord qui se dédoublait sous mon regard à cause de l’alcool que j’avais ingurgité. Ce rebord que je manquais soudainement. Le pied dans le vide, je sentais l’équilibre me quitter. Je sentais la chute arriver. Cette chute qui me ferait basculer dans les eaux sombres. Ces eaux que je laisserais m’avaler sans même chercher à me débattre. Gamin épuisé par l’existence. Cependant, la vie avançait de nouveau pion. Le destin se jouait encore de moi. Il refusait de lui céder à ELLE préférant la laisser me torturer continuellement. L’inconnu avait surgi de l’ombre un peu trop soudainement. Il débarquait comme un super héro un peu trop soudain afin de me secourir face à cette chute que j’aurai tant aimé subir. Il m’attrapait de façon trop soudaine et peut-être foutrement trop brutale. Mais, je n’en avais que faire. Je me fichais de cette attache parce que j’avais juste envie de me défaire. Me défaire de cette main qui me tirait loin de ma sérénité. Gosse alcoolisé qui n’était pas capable de se défaire. Gamin saoul qui ne savait pas s’éloigner de la poigne pour plonger dans le noir. Je me retrouvais au sol bien trop loin du précipice. Je me retrouvais les fesses sur le sol à ne plus pouvoir m’échapper de l’existence. Mes yeux se relevaient alors sur l’étranger que j’observais sans rien dire. Cet inconnu qui avait osé s’interposer dans le jeu si simple. Cet étranger qui avait tout fichu en l’air. Fichue vie avec ses pions qu’elle ne cessait de venir foutre sur ma route pour m’empêcher de gagner la partie. Ce soir, ELLE perdait encore. Ce soir, je perdais encore. Gamin forcé à rester ici. Gosse obligé de continuer à subir la torture quotidienne de l’existence. L’inconnu parlait et je l’écoutais à peine haussant simplement les épaules face au récit d’horreur détaillé qu’il m’offrait. Ce récit était-il censé me faire peur ? Était-il censé me donner envie de reculer ? Folle idée irréalisable et je le faisais bien savoir. Il rétorquait dans un marmonnement qui me faisait rire de façon amusé. L’inconnu n’y connaissait rien et se permettait de juger. Je ne l’appréciais guère. Secours intervenu sans que je demande. Jugement planant dans l’air. Je soupirais avant de marmonner un « Magnifique ouais… » comme pour laisser croire que je partageais son jugement. C’était comme pour le laisser croire que je pouvais saisir la connerie qu’il voyait. Connerie qui ne m’apparaissait guère malheureusement. En quoi vouloir cesser d’être toxique pour tout le monde était mauvais ? En quoi c’était une connerie ? J’essayais juste de bien faire moi. Les larmes me montaient aux yeux à cette pensée. Larmes que je chassais rapidement en portant la bouteille à mes lèvres jurant lorsque je comprenais qu’elle était vide. Une cigarette pourrait peut-être m’aider alors. Une cigarette que je ne savais même pas allumer. Gamin incapable d’agir en homme. Enfant qui n’était plus qu’un enfant de nouveau.
Je restais assis sur le sol ne cherchant même pas à me relever. Impossible pour moi de retourner proche de l’eau tant que l’étranger serait là. Impossible pour moi de m’éloigner tout de suite alors que j’avais l’impression de me trouver sur un bateau bien trop tanguant. Cigarette coincée derrière mon oreille, je relevais doucement les yeux sur l’étranger pour l’interroger de façon monotones. Mes yeux perdus dans les siens, je tentais de trouver la faille. Celle qui le pousserait à disparaître au loin et à me laisser ici tout seul comme je le voulais tant. Je tentais de savoir si des remerciements pour ce sauvetage pouvait être suffisants pour qu’il s’efface comme s’il n’avait rien vu. Comme si je n’étais plus là. Comme s’il m’avait sauvé et qu’il n’était plus responsable de rien pour l’après. Apparemment, des remerciements ne seraient guère suffisant pour le pousser à bouger ses fesses d’ici. Il allait rester là tant que je serais ici. Ça se sentait dans l’air. Ça se voyait dans son comportement. Le sang bouillait dans mes veines. Horreur de ne pas être libre comme je le voulais. Haine de ne pas pouvoir faire ce que je désirais. Ce qu’ELLE désirait. Bordel, mais c’était quoi ce jeu incessant de la vie qui ne me permettait jamais d’accéder à la libération tant voulue. Baissant les yeux pour ne plus le regarder, je me mettais à fixer l’horizon laissant mon esprit s’éloigner lentement. Rêver de jours meilleurs et pas de ces horreurs qui s’enchaînaient lorsque le bon semblait être trop là. Rêver d’instants de bonheur et pas de tous ces malheurs qui s’abattaient sur ma tête. Rêver d’un amour parfait comme dans les contes de fée et pas de ces histoires si bancales et douloureuses que je proposais. La question cognait dans l’air me ramenant soudainement à Waterfront et à cet inconnu qui se mêlait un peu trop de ce qui ne le regardait pas. Mes prunelles se reposaient sur son visage. Je l’observais quelques secondes en silence. Je l’observais en laissant l’interrogation se rejouer dans ma tête. Encore et encore. Toujours. Ma langue glissait sur mes lèvres tandis que j’hésitais de la réponse à souffler. La vérité qui cognait en moi ? Le mensonge pour l’énerver et le pousser plus loin ? Soupirant, je finissais par lâcher le « Non » d’une façon un peu trop sèche et sûr de moi. Non, je ne pensais pas que mes proches me diraient merci de commettre cet acte. ELLE hurlait que oui ELLE. ELLE hurlait pour me dire qu’ils me remercieraient d’avoir le courage de disparaître parce qu’ils n’avaient pas le courage de partir loin de moi. ELLE hurlait pour me dire qu’ils me remercieraient de leur permettre de vivre réellement sans avoir à me supporter. Cependant, l’étranger ne lui avait pas demandé à ELLE. Il avait demandé à moi et c’était bel et bien moi qui parlait pour une fois. Moi qui laissait échapper la négation sans hésiter. Tirant le bâtonnet de nicotine de derrière mon oreille, je jouais lentement avec. Concentré sur les mouvements de la clope entre mes doigts, le flot de paroles se mettait alors à m’échapper « Certaines personnes en viendront à souffrir… Beaucoup trop… Ils auront cette douloureuse cicatrice à porter pour le reste de leur vie… Soit à cause d’une douleur trop grande… D’un manque trop puissant… D’un amour trop fort… Ou de regrets trop réels… Va savoir… Certaines personnes m’en voudront tellement de partir ainsi et ils auront à en subir les lourdes et douloureuses conséquences… Je le sais parfaitement… Après… Il y a d’autres personnes qui penseront que les choses sont mieux ainsi… Qu’il est tellement mieux que je sois effacé de la vie de ceux que j’ai blessé… Ils seront une minorité sans doute, mais ils seront là… Ceux qui me détestent déjà parce que je suis un être trop toxique qui fait souffrir ceux que j’aime… » Un faux rire amusé glissait entre mes lèvres à ces propos. Je cessais soudainement de jouer avec le bâtonnet de nicotine pour le glisser de nouveau derrière mon oreille. Relevant les yeux sur le sauveur, ma langue glissait sur mes lèvres. J’haussais doucement les épaules comme si je n’avais pas la moindre réponse à apporter à toute cette histoire. Et, pourtant, je venais babiller « Partir comme ça n’est pas la solution miracle… Mais est-ce qu’il y a réellement une solution miracle pour disparaître ? Quitter le pays ne suffit pas à empêcher les autres de rester… Ces autres un peu trop attachés qui encaissent les blessures sans broncher… Alors j’sais pas… Partir comme ça c’est parfois juste… Plus simple ? Surtout quand t’as de l’aide pour t’y pousser… » Avec un sourire triste, ma main se levait doucement pour se porter à ma tête sans réellement offrir plus de détails. Je n’avais aucune envie de me perdre dans les explications. Je ne désirais aucunement me livrer à cet inconnu dont je ne savais rien. Ce n’était pas parce qu’il m’avait sauvé qu’il avait le droit de tout savoir de moi. Oh non, certainement pas. Déposant mes mains au sol, je m’appuyais lentement pour me remettre sur mes pieds. Je tanguais un instant sur place. Je clignais plusieurs fois des yeux pour être sûr de bien voir. Et je replongeais lentement dans cette réalité où la vie avait gagné. Reculant de quelques pas pour m’éloigner de l’océan si tentateur, je marmonnais « Je… Vais… J’vais rentrer… » Rentrer auprès des miens. Rentrer auprès de ceux qui m’attendaient. Juste rentrer et m’éloigner de cet appel si envoûtant que propageait l’océan. Juste partir loin d’ici pour quelques temps au moins. Quelques semaines. Quelques mois. Quelques temps avant que la prochaine crise ne me pousse ici. « Ouais… Rentrer… Tu… T’peux y aller hein… J’monte prendre un taxi pour qu’il… Qu’il me ramène et je… Merci… » Les mots étaient soufflés avec douceur. Je reculais lentement sans le quitter du regard. Super héros qui avait surgit de l’obscurité pour me sauver et l’empêcher de gagner. Super héros qui s’était trouvé là au bon moment. Sur le coup, une folle pensée me traversait. Sous l’emprise de l’alcool qui me rendait un peu trop fou, une partie de moi avait envie de croire que c’était ma mère qui l’avait mit là sur ma route. Mes iris sombres se levaient un instant vers le ciel avant que je ne finisse par tourner les talons pour m’éloigner. Loin de Waterfront où je ne pourrais pas glisser. Loin de cet endroit où je n’avais plus envie de glisser pour l’instant. Juste rentrer auprès des miens maintenant alors que je me glissais dans un taxi en marmonnant qu’il pouvait me conduire à l’hôpital.
Je restais assis sur le sol ne cherchant même pas à me relever. Impossible pour moi de retourner proche de l’eau tant que l’étranger serait là. Impossible pour moi de m’éloigner tout de suite alors que j’avais l’impression de me trouver sur un bateau bien trop tanguant. Cigarette coincée derrière mon oreille, je relevais doucement les yeux sur l’étranger pour l’interroger de façon monotones. Mes yeux perdus dans les siens, je tentais de trouver la faille. Celle qui le pousserait à disparaître au loin et à me laisser ici tout seul comme je le voulais tant. Je tentais de savoir si des remerciements pour ce sauvetage pouvait être suffisants pour qu’il s’efface comme s’il n’avait rien vu. Comme si je n’étais plus là. Comme s’il m’avait sauvé et qu’il n’était plus responsable de rien pour l’après. Apparemment, des remerciements ne seraient guère suffisant pour le pousser à bouger ses fesses d’ici. Il allait rester là tant que je serais ici. Ça se sentait dans l’air. Ça se voyait dans son comportement. Le sang bouillait dans mes veines. Horreur de ne pas être libre comme je le voulais. Haine de ne pas pouvoir faire ce que je désirais. Ce qu’ELLE désirait. Bordel, mais c’était quoi ce jeu incessant de la vie qui ne me permettait jamais d’accéder à la libération tant voulue. Baissant les yeux pour ne plus le regarder, je me mettais à fixer l’horizon laissant mon esprit s’éloigner lentement. Rêver de jours meilleurs et pas de ces horreurs qui s’enchaînaient lorsque le bon semblait être trop là. Rêver d’instants de bonheur et pas de tous ces malheurs qui s’abattaient sur ma tête. Rêver d’un amour parfait comme dans les contes de fée et pas de ces histoires si bancales et douloureuses que je proposais. La question cognait dans l’air me ramenant soudainement à Waterfront et à cet inconnu qui se mêlait un peu trop de ce qui ne le regardait pas. Mes prunelles se reposaient sur son visage. Je l’observais quelques secondes en silence. Je l’observais en laissant l’interrogation se rejouer dans ma tête. Encore et encore. Toujours. Ma langue glissait sur mes lèvres tandis que j’hésitais de la réponse à souffler. La vérité qui cognait en moi ? Le mensonge pour l’énerver et le pousser plus loin ? Soupirant, je finissais par lâcher le « Non » d’une façon un peu trop sèche et sûr de moi. Non, je ne pensais pas que mes proches me diraient merci de commettre cet acte. ELLE hurlait que oui ELLE. ELLE hurlait pour me dire qu’ils me remercieraient d’avoir le courage de disparaître parce qu’ils n’avaient pas le courage de partir loin de moi. ELLE hurlait pour me dire qu’ils me remercieraient de leur permettre de vivre réellement sans avoir à me supporter. Cependant, l’étranger ne lui avait pas demandé à ELLE. Il avait demandé à moi et c’était bel et bien moi qui parlait pour une fois. Moi qui laissait échapper la négation sans hésiter. Tirant le bâtonnet de nicotine de derrière mon oreille, je jouais lentement avec. Concentré sur les mouvements de la clope entre mes doigts, le flot de paroles se mettait alors à m’échapper « Certaines personnes en viendront à souffrir… Beaucoup trop… Ils auront cette douloureuse cicatrice à porter pour le reste de leur vie… Soit à cause d’une douleur trop grande… D’un manque trop puissant… D’un amour trop fort… Ou de regrets trop réels… Va savoir… Certaines personnes m’en voudront tellement de partir ainsi et ils auront à en subir les lourdes et douloureuses conséquences… Je le sais parfaitement… Après… Il y a d’autres personnes qui penseront que les choses sont mieux ainsi… Qu’il est tellement mieux que je sois effacé de la vie de ceux que j’ai blessé… Ils seront une minorité sans doute, mais ils seront là… Ceux qui me détestent déjà parce que je suis un être trop toxique qui fait souffrir ceux que j’aime… » Un faux rire amusé glissait entre mes lèvres à ces propos. Je cessais soudainement de jouer avec le bâtonnet de nicotine pour le glisser de nouveau derrière mon oreille. Relevant les yeux sur le sauveur, ma langue glissait sur mes lèvres. J’haussais doucement les épaules comme si je n’avais pas la moindre réponse à apporter à toute cette histoire. Et, pourtant, je venais babiller « Partir comme ça n’est pas la solution miracle… Mais est-ce qu’il y a réellement une solution miracle pour disparaître ? Quitter le pays ne suffit pas à empêcher les autres de rester… Ces autres un peu trop attachés qui encaissent les blessures sans broncher… Alors j’sais pas… Partir comme ça c’est parfois juste… Plus simple ? Surtout quand t’as de l’aide pour t’y pousser… » Avec un sourire triste, ma main se levait doucement pour se porter à ma tête sans réellement offrir plus de détails. Je n’avais aucune envie de me perdre dans les explications. Je ne désirais aucunement me livrer à cet inconnu dont je ne savais rien. Ce n’était pas parce qu’il m’avait sauvé qu’il avait le droit de tout savoir de moi. Oh non, certainement pas. Déposant mes mains au sol, je m’appuyais lentement pour me remettre sur mes pieds. Je tanguais un instant sur place. Je clignais plusieurs fois des yeux pour être sûr de bien voir. Et je replongeais lentement dans cette réalité où la vie avait gagné. Reculant de quelques pas pour m’éloigner de l’océan si tentateur, je marmonnais « Je… Vais… J’vais rentrer… » Rentrer auprès des miens. Rentrer auprès de ceux qui m’attendaient. Juste rentrer et m’éloigner de cet appel si envoûtant que propageait l’océan. Juste partir loin d’ici pour quelques temps au moins. Quelques semaines. Quelques mois. Quelques temps avant que la prochaine crise ne me pousse ici. « Ouais… Rentrer… Tu… T’peux y aller hein… J’monte prendre un taxi pour qu’il… Qu’il me ramène et je… Merci… » Les mots étaient soufflés avec douceur. Je reculais lentement sans le quitter du regard. Super héros qui avait surgit de l’obscurité pour me sauver et l’empêcher de gagner. Super héros qui s’était trouvé là au bon moment. Sur le coup, une folle pensée me traversait. Sous l’emprise de l’alcool qui me rendait un peu trop fou, une partie de moi avait envie de croire que c’était ma mère qui l’avait mit là sur ma route. Mes iris sombres se levaient un instant vers le ciel avant que je ne finisse par tourner les talons pour m’éloigner. Loin de Waterfront où je ne pourrais pas glisser. Loin de cet endroit où je n’avais plus envie de glisser pour l’instant. Juste rentrer auprès des miens maintenant alors que je me glissais dans un taxi en marmonnant qu’il pouvait me conduire à l’hôpital.
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