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Veritas
Lien du postJeu 18 Fév - 12:32
A SHOT IN THE DARK |
summer 2013 ;; suffocation, les bras qui se pendent à ta nuque, poids qui t'arrachent des soupirs à chaque fois que ses mains se posent sur ta mâchoire pour forcer ton regard sur elle. réponse inlassable aux tentatives, trous béants et sombres qui s'abattent sur elle, trahison de l'âme qui se cache derrière les orbites. elle t'emmerde. elle, comme tout le monde présent dans l'immense villa. simple balayage des visages présents, ceux qui rient à gorge déployée, les autres qui partent s'enfermer dans les chambres en pensant s'éclipser sans être remarqué. mais toi tu vois tout, constamment aux aguets, chien de garde qui reste à proximité du maître de maison, veille sur le déroulement de la soirée. ils puent tous le fric et la décadence, mais faussement. genre donné par l'affiliation au seigneur des lieux, l'obligation de faire la courbette pour rentrer dans le cercle très fermé du roi des salopards. t'es témoin des scènes, prostré dans ton coin avec celle qui t'accompagnait depuis quelques semaines, dernière prise pour passer le temps. mais le compte à rebours s'était enclenché dès le début. tes jours ici étaient comptés, iseul n'allait pas faire de vieux os dans le coin, sonnerie qui retentit d'un nouveau chapitre, ailleurs. l o i n. et c'est dans cet état que t'es, physiquement présent, mentalement à l'ouest. maître de maison qui s'éclipse, pulsion de le suivre, calquer tes pas sur les siens et l'accompagner là où il le faudra. mais contre instinct, quand elle entre en scène. éclat aveuglant dans la nuit. titube pour fuir l'atmosphère lourde, les basses assourdissantes qui te crispent. talon d'achilles touché de plein fouet. triste de voir qu'il ne t'en faut pas plus pour te dégager, briser les entraves qui te retiennent à ta place, fais fi des protestations, l'incompréhension qui fuse dans ton dos quand la seule chose qui te préoccupe est la localisation de l'étoile filante. baie vitrée à travers laquelle tu te glisses, prends le soin de la refermer après ton passage, veille à la pérennité de la tranquillité, la vie qui continue comme si de rien n'était. fraîcheur du soir, ou du matin qui sait, qui te fouette le visage, hoquet de surprise quand tu te prends à frissonner sous le peu d'épaisseurs qui te couvre. sonde les alentours de la piscine, reflets bleutés qui se heurtent à son visage d'enfant, la part d'innocence - v o l é e - de la maison. pas de loup qui se glissent derrière elle, masque de la nonchalance que tu sors, pose sur ton visage avant de plonger tes mains dans les poches de ton pantalon. tu vas attraper froid comme ça, seule dehors. désintérêt total, voix en adéquation avec l'ambiance nocturne, un chuchotement dans la nuit.
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Lien du postJeu 18 Fév - 13:09
a shot in the dark •°*”˜ft. @Iseul Sin |
summer 2013 // perdue dans la cour des grands, elle se perd, se ternit, à moins qu'il ne s'agisse des lampes qui se tamisent, ou de sa vue qui baisse. appuyée contre un mur, le récipient presque vide, nova observe les silhouettes sans parvenir à s'arrêter sur un visage. ne trouve pas celui qui fait du bien quand il fait du mal, malmène le coeur et la raison, aveugle l'enfant qui n'en est plus une. elle est belle, la poupée brune, mais semble si innocente dans sa robe, brebis au milieu des loups, et pourtant transparente. tu n'as pas ta place ici, nova, ni avec eux, ni avec zakhar. les opales caramel sondent l'espace, se perdent, à se demander pourquoi elle est là, pourquoi il lui a proposé de venir si c'est pour disparaître ? et si elle aussi, elle disparaissait ? elle s'en moque. elle se redresse, pousse le mur - à moins que ça ne soit elle qui s'en éloigne, elle sait plus - trouve le chemin à travers les corps, titube jusque la baie vitrée d'où s'échappe la brise estivale nocturne. çà et là, quelques couples discutent, rient, fument, ne posent même pas les yeux sur la fille-étoile, qui glisse comme une ombre jusqu'aux transats qui bordent la piscine aux reflets clairs, teinte saphir venue se mêler avec le bleu de la robe de la danseuse. elle s'approche, contourne les transats, pour finalement s'affaler là, près de l'eau, la posture naturellement gracieuse lorsque la tête tourne; tourne mais ne s'arrête pas sur toi, quand elle reconnaît les accents de ta voix. elle bascule, sent l'arrière de son crâne qui bute, peut-être sur un transat, peut-être sur toi, elle sait pas. « iseuul... j'ai chaud, justement... » elle glisse ses doigts sur son visage puis te cherche des yeux; grand brun à l'expression indéchiffrable, un jour soleil, l'autre lune, double jeu perpétuel rythmé sur les humeurs - et surtout la présence - de ton roi. « il est où zakhar ? » qu'elle demande, tourne le dos à la piscine, la tête se penche, puppy face, quand elle regarde vers la demeure d'où s'élève la musique assourdie. expression assombrie quand elle murmure, lasse. « avec une fille, sûrement... » tristesse dans la voix, et pourtant, résignation qui gronde. à savoir qu'elle sera toujours le jouet qu'on prend et dont on dispose, et pourtant défendre, continuer d'y croire, s'accrocher au vent comme si les songes finiraient par devenir autre chose qu'un mirage.
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Lien du postJeu 18 Fév - 13:56
A SHOT IN THE DARK |
summer 2013 ;; il est là. jouet interdit. prisonnier de sa vitrine d'or, tel un oiseau dans sa cage inaccessible. pourtant il est a porté de griffes, juste à tendre le bras, s'en saisir et s'enfuir avec sans plus jamais se retourner. nier le passé, droit vers le futur plus accueillant, à panser les plaies communes. vitre teintée qui cache les émotions, fardeau si dur à porter quand on a dix-sept ans, celui d'être comme l'autre. intrigué, timide curiosité qui passe sur les traits durs pendant une seconde, rien de plus. tu ne l'avais pas oublié de la soirée, épies silencieusement quand les dos se tournent, ne prêtent plus attention à celle qui n'a pas sa place parmi eux. ils s'en foutaient. t o u s. même lui, venant la chercher quand l'abattement le guettait, divertissement humain qui se soumettait aux caprices, l'emprise éminente. fermeture de l'armure quand elle prononce son prénom, réflexe de reculer pour se faire oublier, faire machine arrière et reprendre sa place initiale. efforts surhumains pour maîtriser le palpitant, soulève la poitrine plus que de raison. mélange empoisonné du défendu et de l'ébullition. tiraillement désagréable. maintenant ou jamais. la possibilité sur un plateau, l'émotion dans sa voix qui fait écho à la tienne, chacun cherchant l'objet de son désir quand il est si près, si loin à la fois. il est monté, seul. vérité qui coule de tes lèvres, c'est ce que tu avais vu, bras droit qui notait toutes les informations, des plus importantes aux moindres. tu n'en sais pas plus, la demeure est immense, trop pour garder la main mise sur les itinéraires. et à ce niveau-là ça ne te regardait plus. tu saurais ce qu'il y aurait à savoir, mais aucune utilité à le suivre là où il s'en était allé. les muscles qui se fléchissent, contradiction qui te hurle à l'étroit dans ton esprit quand les seuls moments où tu te détaches d'elle, c'est pour vérifier les silhouettes qui rôdent aux alentours. reste à ta place, droit et silencieux, te contente de la vision de l'astre au dessus de l'océan bleui. rentres, t'as rien à faire là, plus maintenant. souffle anodin. l'heure de raison est passée depuis longtemps, les regrets commencent à naître quand l'obscurité dévore le paysage. tu parles pour elle. tu parles pour toi. tous vous devriez vous s'en allez, vous échappez avant que l'inéluctable ne se passe, vous handicape avec sa férocité, sans merci.
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Lien du postJeu 18 Fév - 14:18
a shot in the dark •°*”˜ft. @Iseul Sin |
summer 2013 // elle hoche la tête avec docilité ; poupée malléable, forgée par les griffes, par le toit, endurcie par deux années à vouloir lui plaire, et pourtant toujours cruellement vulnérable. l'ombre défend sa moitié, l'alibi est parfait, sourire vague venu percer les lippes de l'étoile énivrée. « je vois » le timbre est blanc, dénué des accents doux qu'elle emprunte si souvent, auréolé d'une tristesse qui fait écho, d'une mélancolie qui se mêle à la tienne. t'as l'air absent, iseul, t'as l'air de porter le poids du monde sur tes épaules, mais elle sait que dès lors qu'il passera la porte, tu feras de nouveau le fier. les lèvres se pincent jusqu'à ne former plus qu'une ligne fine, poupée tangue entre le prince et les eaux limpides. le mouvement cesse toutefois, quand les mots percutent. « plus maintenant hein.. » elle a rempli son rôle, nova. sans doute a-t-elle un peu amusé la galerie, à tituber au bout de deux verres de punch, à perdre le sens des directions, à ne plus ressentir le froid qui soulève l'épiderme, arrache quelques frissons. « et elle est où ma place maintenant selon toi..? » le sourire apparaît, mais il est las, vide, forcé. l'actrice lève les yeux vers le protagoniste principal de la scène, sourit un peu plus, comme si elle cherchait à te rassurer. elle se détourne, à prendre appui sur le bord de la piscine, et sans réfléchir, plonger les jambes fines dans les eaux délaissées par les convives. « je peux pas rentrer, c'est lui qui m'a ramenée ici. » loin de la mère oppressante, à offrir une bulle, une ouverture sur un monde loin des dictats et exigences de la mère yang. tu brilleras, nova. combien de temps avant que l'étoile n'éclate ? « peut-être qu'elle est là, ma place. » posée, là, comme un trophée qu'on nettoie quand il prend poussière, pour mieux le remettre ensuite à sa place.
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Lien du postVen 19 Fév - 1:08
A SHOT IN THE DARK |
summer 2013 ;; l'éclipse qui vient mourir lorsque la soirée est à son comble, satellites gravitant les uns autour des autres, pendant que toi t'es à la dérive. ils te brûlent. les doigts qui veulent s'en saisir et la secouer, hurler le danger qui est à venir, annoncer la fin tragique qui l'attend si elle persiste à suivre le même chemin que toi. c o n f r o n t a t i o n. combat interne des sentiments, les deux visages qui s'opposent, se dissocient. à la fois traqueur et refuge, la main qui se tend quand dans le dos le poignard est caché. pas ici. un monde de pseudo adultes en soif de victoire, pouvoir pervers sur ceux qui n'en ont pas conscience. jouissance. d'assister aux scènes, les marionettes sur le plancher qui dansent contre leur gré, prend parti la majeure partie du temps, se délecte d'être le témoin d'une douleur plus importante que la sienne. sauf quand la ballerine stellaire avait été ajouté à la liste des automates. garde de la nuit en retrait. tressaillit aux éclats de voix alcoolisés qui viennent perturber les clapotis de l'eau contre le rebord. manquement à tes principes quand tu avances d'un pas, lèvres qui se décachètent, avant de se rétracter. le portable qui vibre dans la poche, brise l'intimité naissante. l'hésitation. survole les caractères qui brûlent la rétine avant de laisser tomber. je peux te ramener. proposition, obligation, voix qui s'affirme. le risque de se faire prendre, quand l'annonce venait de lui. occupé à faire un truc. peut-être qu'il s'absente, retourne à la maison principale, s'en va ailleurs, avec une autre, quitte le navire qui s'échoue en laissant l'équipage à bord. toute les terminaisons nerveuses qui s'apaisent, les épaules qui se dégagent d'une entrave douloureuse. animal de garde qui vient presque prendre place à ses côtés, se pose sur le transat derrière, observe avec attention la souris prise au piège. personne n'a sa place ici. un enfer plastique sur terre monté de toutes pièces. tu t'y complais, créature maltraitée qui n'a de l'amour que pour celui qui tient sa laisse. habitude de plusieurs années d'abus, banalisées quand tu crois y trouver ton compte. bourrasque nocturne qui fait claquer les volets, coup de feu dans la nuit qui te tire de la rêverie, détourne le regard des épaules dénudées. t'es vraiment inconsciente à faire tout ça. marmonnes entre les dents, la veste qui abandonne ton corps pour tomber à côté d'elle, cadeau d'une trêve.
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Lien du postVen 19 Fév - 4:00
a shot in the dark •°*”˜ft. @Iseul Sin |
summer 2013 // pas ici. ni nulle part. à être constamment conservée dans cette cage de verre, elle a jamais su trouver sa place, nova. se faire des amis, se sociabiliser, sourire à la vie comme n'importe quelle adolescente, fleur en pleine floraison, cueillie trop tôt, séchée dans le coin d'une maison. puis d'une autre. et encore une autre. jusqu'à lui, observé à la dérobée à travers les portes de la nouvelle demeure. jusque toi, l'éternel acolyte, l'ombre aux sourires tantôt froids, tantôt énigmatiques. et t'es là, ce soir, à lui dire que sa place n'est pas ici. elle ravale la peine, nova, baisse les yeux sur ses doigts serrés les uns contre les autres. les phalanges blanchies, elle serre à s'en faire mal, sans dire un mot. dos tourné, jambes immergées, l'expression neutre et pourtant, teintée du chaos qu'il a installé. les épaules s'affaissent, alourdies du poids des espoirs vains, du coeur qui bat dans une voie à sens unique. boomerang, boomerang, mais rien ne revient. et toi t'es là, à lui dire que sa place n'est pas là et pourtant prêt à perdre de ton temps pour elle, la tête qui se secoue, en rythme avec les jambes qui battent l'eau distraitement. « t'es gentil. » parfois. elle sait jamais vraiment lequel est le vrai toi. « ça va aller, je peux l'attendre ici. » naïve petite nova, combien de temps à demeurer l'objet du roi ? à rester passive, assise là, le regard luisant, sans trop savoir si ce sont des larmes ou les effluves alcoolisées qui parlent. tirée de sa rêverie par la veste qui effleure le bout de ses doigts en trouvant le sol, et l'éclat de ta voix, venu dans un murmure avec le vent. elle se tourne, ballerine vacillante, saisit délicatement l'étoffe en silence avant de lever son regard vers celui qui fait front. « et je fais quoi iseul, dis moi ? » fragilité tangible, à sentir les effluves parfumées émaner de la veste qu'elle garde contre elle, les jambes qui sortent de l'eau pour se regrouper contre la poitrine. « tout ce que j'veux c'est qu'on m'aime... » confession alcoolisée, pas moins sincère, les barrières de la candeur s'abattent, quand elle passe ses doigts sur son visage. ça frappe en même temps que ses propres mots montent à ses oreilles, gamine en quête perpétuelle d'attention, d'affection, pour ne récolter que les miettes d'une passion à sens unique. le regard s'évade, se baisse, et nova elle aura peut-être sa première conclusion lucide : « je suis pathétique. » c'est ça, iseul, que tu voulais dire ?
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Lien du postVen 19 Fév - 6:52
A SHOT IN THE DARK |
summer 2013 ;; échiquier glissant sur lequel tu t'aventures, avances case par case. recules pour mieux avancer, définis la meilleure trajectoire pour atteindre l'objectif. mais dans la finalité, oseras-tu vraiment l'emporter ? pièce du bouffon, parfois du cavalier. frayant son chemin pour lui roi en seconde ligne, abrité derrière tes sacrifices. gentil iseul. l'oxymore qui s'échappe de ses lèvres de candeur. pas pire que l'autre, pas meilleur pour autant. tu pourrais en rire, filtre moqueur entre les dents. la gentillesse, fléau de la société depuis la nuit des temps. comment la définir ? sourire, tendre la main aux autres ? mentir pour leur bien ? certainement pas gentil. tu te vois à travers la docilité, le refus du sauvetage par simple masochisme. m u t i l a t i o n. et tu serais si hypocrite de ne pas comprendre, quand le premier de la cour du roi zielinski, le plus fervent adorateur, c'était toi. les deux bateaux en plein naufrage qui se heurtent, les étoiles dans les yeux qui se meurent quand l'alcool remplace l'oxygène du sang. des réponses à des questions douloureuses, elle ne les veut pas vraiment, tu le sais. broder un tissu de mensonge, soulager une souffrance absurde. nuisible qui se fait oublier, reste planqué dans l'ombre menaçante de la villa, éclats azurs qui bariolent le teint pâle. pathétique de penser ça. quand tu vaux tellement mieux nova, empathie qui trahie l'indescriptible expression. l'immobilité absolue, l'oiseau de proie perché sur sa branche, contemplation de l'ingénuité. ce n'est qu'une enfant après tout. tout comme toi, et la source de tes maux. c'est pas ton monde nova, ça le sera jamais. pas quand ta bouche tremble si facilement sous le coup de l'émotion, encore moins les jambes qui ne supportent pas le poids que tu leur imposes. rapprochement, les coudes sur les genoux, visage qui s'ose à s'exposer par le faible éclairage qu'offre l'ambiance extérieure. si tu veux être aimée, pourquoi tu cherches la douleur ? antipodes, mélange impossible, âcre sur la langue et qui laisse ce goût amer de défaite. l'épine dans le doigt, pourtant si aisée à enlever, pourtant elle appuie dessus, à s'en faire saigner quand tu serais là pour la l'en soulager. redescends sur terre, arrêtes de rêver dans les étoiles. tue l'enfant qui est en toi pour affronter le monde réel, si c'est ce que tu désires le plus.
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Lien du postVen 19 Fév - 8:24
a shot in the dark •°*”˜ft. @Iseul Sin |
summer 2013 // elle est là, recroquevillée à terre, oisillon auquel on aurait arraché ses ailes ; trop tôt, trop rapide, gamine en quête de repères sans jamais trouver la place qui lui conviendrait. pathétique fillette, perdue au milieu des grands de ce monde, à pourtant n'en envier aucune paillette, et seulement vouloir un peu d'attention. et tes mots font écho aux siens, enfoncent un peu plus profondément la lame qui lacère son myocarde. comme une enfant prise en faute, elle est là, à ravaler des larmes qu'elle refuse de laisser couler, l'alcool qui lui donne l'impression que la piscine est en train de bouger, quand finalement c'est toi qui apparaît dans son champ de vision. « je sais. » elle ne s'est jamais créé d'illusions sur le sujet, ne sera jamais de ces gamins capables de dégainer la carte bleue de papa et de voler les sacs à main de marque de maman. non nova, tu resteras de ces enfants de l'ombre, de ceux qui doivent se contenter du grenier, en fixer le plafond. « j'ai l'impression que l'un ne va pas sans l'autre. » elle n'a connu que ça, après tout nova. entendre sa mère lui dire qu'elle l'aime, pour ensuite lui dire qu'elle est insuffisante. qu'elle doit faire plus, mieux, se conformer aux exigences et plier l'échine sous les ordres. voir zak lui accorder un regard, et parfois un sourire, un rire, pour finalement la laisser au profit de quelque jouet de meilleur acabit. tu resteras dans la poussière, nova, prise et délaissée au gré de ses envies. elle se redresse, tangue encore, les genoux qui s'affaissent et la tête qui trouve appui contre tes jambes. « j'ai la tête qui tourne iseul... » elle geint, la gamine, se pelotonne, les paupières qui se referment, à attendre que la terre s'arrête de tourner, à moins qu'il ne s'agisse de sa tête. long silence de la poupée, à considérer les derniers mots prononcés. « ma mère m'a nommée en s'appuyant sur les étoiles. comment j'pourrais y renoncer...? » la voix qui se brise, la joue se détache des genoux immobile, à relever ses prunelles caramel vers les tiennes. mais t'es qu'une silhouette floue, iseul, masquée par les larmes, l'alcool est mauvais et il fait des ravages. « pourquoi je suffit pas ? pourquoi personne m'aime comme je suis, juste moi ? » les lèvres se serrent, le regard s'évade, à venir chasser une larme d'un revers de sa main, partie à l'aventure sur sa joue pâle. constamment, c'est permanent, immuable ; elle a mal.
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