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Lien du postJeu 15 Oct - 13:21
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★ ─ w/ @Gabriella B. Mitchell
Enfin, la journée se terminait. Je l'avais attendu cette heure. Non pas parce que j'allais rentrer chez moi et retrouver mon mari mais parce que j'allais retrouver ma chère amie Gabriella. Je n'ai pas des tonnes d'amies. Je préfère la qualité à la quantité. Je ne l'avais pas encore vu depuis cet été. Evidemment nous nous étions croisés sur le campus, on s'était envoyé quelques sms, mais nous n'avons pas encore passé un réel moment entre filles. Alors il y a quelques jours je lui ai demandé quand est ce qu'elle serait libre pour qu'on se prenne un petit Starbucks, ensembles. L'appâtant en lui disant qu'il fallait que je me confie. Je n'en avais parlé à personne et maintenant que je souhaitais l'avouer à Marshall, je voulais tout de même avoir l'avis d'une autre femme. Juste pour voir si je prends la bonne décision ou non.
J'arrivais donc au Starbucks du Campus. Pressée de voir mon amie, ainsi que de prendre un bon chocolat chaud. Avec ces températures qui ont bien descendus ces derniers jours. Je ne prends seulement que 2 boissons au Starbucks : un Frappucino en été et un bon chocolat chaud en hiver.
A peine je la vis que je me mis à sourire. Ah, je suis vraiment contente de la revoir celle-là. Je la pris dans mes bras pour lui faire un gros câlin. "Coucou ma belle. T'es trop belle!!" Après ces retrouvailles, nous rentrons enfin dans le Starbucks. Une fois dans la file, je la regardais "Alors comment tu vas? Ca fait un bail!"
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Lien du postMar 3 Nov - 3:19
DES NOUVELLES AUTOUR D'UN STARBUCKS. Rebecca et Gabriella
Une gratte-papiers. C’est réellement le mot qui me convient le mieux ces derniers temps. J’ai la sensation de ne faire que cela, encore et encore. J’écris, j’écris et j’écris pour avaler des antidouleurs dès que je peux, à cause de ma fichue pathologie dont personne n’a connaissance. J’alterne avec mon MacBook Air lorsque je le peux, mais malheureusement pour moi, tout ne se fait pas sur ces derniers appareils de hautes technologies et aujourd’hui encore, il faut en remplir des fichu feuilles, notamment pour l’administration et bien d’autres choses. Alors, relâchant mon stylo plume, le laissant retomber sur mon bureau, j’use de ma main gauche afin de masser mon poignet droit, dans un rictus de douleur qui prend de l’ampleur à mesure que je le touche, mon dit poignet. Fermant un instant les yeux, j’en viens à me questionner sur la dernière heure à laquelle j’ai avalé un médicament, quand, regardant l’heure, je termine de laisser un juron s’échapper d’entre mes lèvres : « Merde ! » Sur mes mots, je me redresse et m’empare de mes affaires que je rassemble dans mon magnifique sac griffé que je porte à l’épaule. Une fois celui-ci placé sur cette dernière, j’enfile une paire de gants en cuir, car les températures ont chuté et que le froid n’aide en rien mes douleurs. Fermant derrière moi la porte de mon bureau, je salue quelques collègues et étudiants, pour leur souffler quelques fois des « à demain », tandis que je me rends jusqu’à Starbucks Coffee. Y allant à pied, étant donné que cette boutique se trouve situer sur le campus, je termine d'apercevoir mon amie, Becca, avec qui j’ai convenu un rendez-vous. Nous travaillons au sein de la même université, certes, mais nous avons énormément de travail et c’est peu dire ! Alors, une fois que je l’aperçois, un immense sourire fend mon visage, car je suis heureuse de pouvoir passer du temps avec elle afin de discuter de nous, de nos vies, de rattraper ainsi le temps perdu, puisque nous sommes de bonnes amies et que cela fait trop longtemps que nous n’avons pu discuter face à face. « Salut, ma chérie ! » Je m’exclame, lui ouvrant mes bras. « T’es adorable, merci beaucoup. » Je réponds à son compliment, pour l’étreindre et déposer un baiser sur sa joue. « Toi aussi, tu es canon. » Je rétorque, avec sincérité, lorsque nous pénétrons dans le célèbre café. « OH ! Tu te doutes. » Je prononce, dans un souffle. « Épuisée par le boulot, j’en ai beaucoup, tout comme toi. Harvard est l’excellence et je suis heureuse d’y travailler, mais c’est épuisant. » J’affirme dans un hochement de tête, alors que nous faisons la queue et que je ne sais encore ce que je vais boire. « Sais-tu ce que tu vas commander ? » J’interroge mon amie, quand me vient l’envie de déguster un moka frappé, bien que le temps ne soit plus au beau fixe. « Sinon, comment vas-tu, toi ? » Je termine de lui demander, lui offrant un doux sourire.
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Lien du postJeu 5 Nov - 11:10
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★ ─ w/ @Gabriella B. Mitchell
Je n’ai pas énormément d’amies. Je peux les compter sur les doigts d’une main. Je ne suis pas à la recherche d’amis. Par exemple, Gabriella, ça s’est fait tout naturellement. On s’est croisé lors de ses premiers jours ici, je l’ai aidé et de fil en aiguilles, elle est devenue une très bonne amie. Mais je ne l’avais pas approché dans cette optique-là. Au pire des cas, elle serait devenue une proche collègue. Maintenant, elle est bien plus. Si j’ai besoin de parler, je n’hésiterais pas à aller vers elle. Outre le fait que cela faisait longtemps que l’on ne s’était pas vu et que l’on devait y remédier, je souhaitais aussi la voir pour avoir son avis, en tant qu’amie, en tant que femmes. Bien que je ne sache pas encore comment j’allais aborder le sujet. “C’est gentil, merci.” Après ces salutations bien féminines, nous entrions enfin dans le Starbucks, tout en continuant de papoter. “C’est pour ça qu’un petit tour au Starbucks ne pourra que te faire du bien !” Je comprenais totalement mon amie. Elle est comme moi. Passionnée par son travail : elle y passe un sacré bout de temps. Mais de temps en temps, ça fait aussi du bien de couper et de voir des amis. “Pareil pour moi... En même temps, les reprises sont toujours très compliquées.” La file d’attente diminuait devant nous, alors ma belle blonde me demanda si je savais déjà ce que j’allais commander. “Un chocolat viennois, supplément caramel !” Lui répondis-je très enthousiaste. Je savais que cette boisson allait me mettre du baume au cœur. “Et toi ? ” Elle me demanda alors comment, moi, j’allais. Je la regardais et lui rendis son sourire. “Je vais bien.” Je n’avais pas grand-chose de plus à lui dire. Enfin si... mais je ne savais pas comment aborder la chose.
Notre tour arriva. On commanda nos deux boissons et en les attendant au comptoir, je la regardais pour ensuite lui dire. “Mais j’ai besoin de l’avis d’une amie.” J’avais donc décidé de ne pas passer par quatre chemins. “Je crois que j’ai un peu merdé... et je ne sais pas si je dois tout raconter à Marshall...” Lui dis-je en parlant doucement, sait-on jamais si des oreilles se baladent dans le coin.
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Lien du postMer 2 Déc - 17:54
" DES NOUVELLES AUTOUR D'UN STARBUCKS. "
Heureusement que Becca a désiré me voir, sinon je croulerais encore et toujours sous mon travail. Si on ne me demande pas de faire de pauses, je n’y parviens pas alors ce rendez-vous est semblable à une bénédiction pour moi. Bien sûr, on me connaît "fofolle" dans le sens où j’aime m’amuser et sortir, mais je suis on ne peut plus professionnelle et travailleuse, et cela, depuis toujours. L’habit ne fait pas le moine comme on le dit si bien. Alors, lorsque je la retrouve, c’est avec un sourire qui orne mon visage quelque peu fatigué. Mes cernes sont légèrement visibles, bien que j’ai tenté de les dissimuler. « Tu as raison. Le Starbucks va nous faire du bien, enfin, ses boissons. » Je prononce dans un léger rire. Car ils en possèdent de délicieux cafés qui permettent aux étudiants et aux professeurs de pouvoir garder leurs deux yeux bien ouverts. « La reprise oui et les préparations d’examens avant la correction des copies. En fait, on a tout le temps du travail. » Puisque nous préparons évidemment les cours, aussi. Mais nous travaillons tout de même dans la plus prestigieuse des universités, alors nous n’avons pas à nous plaindre… Ou bien tout de même un tout petit, petit peu. « Écoute, ça fait aller. » Je n’ai pas envie de m’étendre sur le fait que mes deux meilleurs amis ont quitté la ville pour le moment, puisque cela me peine beaucoup. « Tant mieux. » Je réponds à son « je vais bien », même si j’en fronce les sourcils et m’interroge. Va-t-elle véritablement bien, ma belle amie Becca ? Je m’en pince les lèvres, jusqu’à l’interroger sur la boisson qu’elle désire commander tandis que nous faisons la queue. Terminant de me décider sur un moka, sans qu’il soit frappé - donc chaud - nous finissons par attendre nos gobelets et soudain, je l'écoute, soucieuse. « Dis-moi. » Je me contente de susurrer, mes prunelles bleutées plantées dans les siennes, quand la suite de ses dires fait naître un rictus sur mon visage de poupée. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Je me saisis de mon moka tandis qu’elle fait de même avec son chocolat viennois et nous déniche une table qui se trouve en retrait : c’est juste parfait. « Tu sais, j’ai été mariée. » Je prononce à son intention, puisque je ne m’étale pas réellement sur mon passé et qu’elle ne connaît pas par conséquent cette information. « Évidemment, comme tu as pu le constater, je ne le suis plus, mais je peux t’écouter et essayer de t’aider. C’était un mariage assez… Chaotique alors. » Je ris nerveusement, puis essaye de recouvrer mon sérieux : « Enfin, disons que j’ai de l’expérience dans le fait de merder. » Sur mes mots, je m’installe, ôte mon manteau ainsi que mes gants et mon sac à main de marque. « Allez, dis-moi tout. » Je l’intime, lui offrant un doux sourire avant d’avaler une gorgée de mon moka.
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Lien du postJeu 3 Déc - 16:55
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★ ─ w/ @Gabriella B. Mitchell
Elle m’avait manqué cette petite blonde. On se parle très souvent sur meetssenger, mais ça reste différent que de se voir et passer vraiment du temps ensembles. Nous sommes différentes bien que nous nous ressemblions sur quelques points. Par exemple : le travail. Toutes les deux, nous sommes passionnées et nous faisons tout pour que le travail soit bien fait, en temps et en heure. Même si cela empiète sur nos vies personnelles. C’est pour cela, que nous nous obligeons respectivement de nous voir. La dernière fois, c’était elle qui m’avait sorti de mon travail. M’obligeant à prendre un verre avec elle un soir... et la soirée avait duré des heures. Le lendemain fut dure pour toutes les deux... Mais ça nous avait fait du bien. Alors cette fois-ci, ça avait été mon tour de la sortir de ses papiers. “C’est vrai … Les reprises... La préparation des examens... La correction des examens... Puis la reprise... et c’est reparti pour un tour.” Je dis tout cela en rigolant. En nous entendant, on pourrait penser que nous sommes en train de nous plaindre. Peut-être un peu. Mais au fond, on aime ça. On aime qu’il y ait du travail et ne pas avoir à se tourner les pouces en attendant que le travail ne vienne. Certaines personnes font tout pour trouver un petit travail calme, où l’on peut rester sur son portable pendant toute la journée et être sûr de sortir à l’heure. Pour Gabriella et moi, ce serait impensable.
Une fois nos boissons dans les mains, j’entrais dans le vif du sujet. Parce que oui, il y avait une raison aussi pour laquelle j’avais souhaité voir mon amie. J'avais besoin de son avis. Et ce n’était pas quelque chose dont je souhaitais parler par simples messages. Ça allait être dur, mais si je n’arrivais pas à lui en parler, comment pourrais-je le dire à Marshall par la suite ? J’appris alors que mon amie avait été mariée aussi. Je fus surprise. Je ne savais pas ça. Comme quoi, on en apprend tous les jours. Après nous être trouvées une place, mon amie fit tout pour me mettre à l’aise et que je me confie à elle. Au contraire d’elle, je n’enlevais pas mon manteau. Pas encore. Il me fallait toujours un petit temps avant d’enlever mes couches. “Désolée d’apprendre ça.” Evidemment, avec tout ce qu’elle venait de me dire, je souhaitais en savoir plus. Je voulais lui poser des questions, mais je savais qu’elle ne me répondrait pas tant que, moi, je ne lui dirais pas. “Je ne sais pas par où commencer...” Je faisais rouler ma boisson entre les deux mains. A me voir, on pourrait penser que j’ai commis une erreur irréparable, alors que pas tant que ça. “Bon... euh... Disons, que j’ai plus ou moins... Flirter ?” Je regardais mon amie en disant cela. N’étant pas trop sur si le terme allait correspondre ou non. “Avec un homme pendant quelques mois.” Bon voilà, c’était dit. Je respirais un bon coup et prit une gorgée de ma boisson. Bon, ça n’avait pas été si difficile que ça. “Mais il n’y a rien eu... même pas un petit baiser... Tu vois, c’était juste, un peu de charme, de compliments. Tu vois ?” Est-ce que Gabriella allait aller dans mon sens ? Ou je me voile totalement la face et ce que j’ai fait n’est vraiment pas bien du tout ?
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Lien du postVen 11 Déc - 23:24
" DES NOUVELLES AUTOUR D'UN STARBUCKS. "
Becca et moi nous nous sommes liées aisément et je suis bien heureuse de l’avoir sur l'université même, étant donné que j’y passe le plus clair de mon temps. Car comme dit, nous travaillons énormément, pour ne pas dire beaucoup trop, jusqu’à la tombée de la nuit pour ma part, parfois même jusqu’au coup de vingt-trois heures, et cela, pour griffonner encore et toujours mes cours ainsi que mes examens sur papiers ou encore sur ordinateur. Il ne faut pas croire que nous ne faisons pas grand-chose, surtout lorsque l’on est professeure à Harvard ! L’excellence, c’est un peu la définition même de cette université, alors nous nous devons d’être à la hauteur et puis, il faut admettre que nous sommes des bourreaux de travail. Becca et moi sommes comme accrocs à ce que nous faisons, puisque dès que nous commençons, il en faut beaucoup afin que l’on détourne le regard de nos écrits, mais heureusement nous pouvons compter l’une sur l’autre afin de souffler un peu, quelques fois, lorsque nous ne croulons pas sous la préparation d’examens, pour avoir juste quelques jours de répit avant de devoir les corriger, ces derniers, ceux que l’on a mis tant de temps à préparer. C’est pour cela que je lui suis reconnaissante de m’avoir donné rendez-vous et alors que nous sommes au Starbucks, à patienter dans la file d’attente, nous plaisantons à ce sujet, notre travail, bougonnant un peu, alors qu’en réalité, on adore cela. C’est donc avec plaisir que je me joins à son rire, alors que nous nous évertuons toujours à attendre, avec joie et bonne humeur, étant donné que nous sommes ensemble. J’ai évidemment d’autres collègues que j’apprécie, dont un que je considère comme un super ami, mais avec elle, c’est différent. Je ne la considère pas comme une collègue avant tout mais comme une amie proche qui partage mon métier : celui d’enseigner.
Nos commandes à la main, nous nous dirigeons jusqu’à une table que je qualifie d’assez éloigner et tandis que j’ôte mes couches de vêtements, je patiente avec peine, car je veux tout savoir. Ma chère Becca souhaite me faire part de quelque chose et je trépigne d’impatience afin de l’aider. J’aime me sentir utile, surtout avec mes proches alors si je peux lui être de bons conseils, j’en serais heureuse. Du coup, je me confie aussi, pour rendre le change, la mettre plus à l’aise et lui apprendre que j’ai été marié, fut un temps. Il n’a pas été long, mais marquant, et cela, dans de nombreux sens. Me pinçant les lèvres en y pensant, je garde précieusement mon gobelet de moka entre mes mains et j’interroge mon amie, après lui avoir dit que je sais ce que c’est « de merder ». Lorsqu’elle prononce qu’elle a plus ou moins « flirter » je suis assez surprise et je me demande évidemment avec qui et où. Seulement, mes interrogations, je les garde pour moi, les ravale et je l’incite à continuer, au travers de mon regard. *Quelques mois ? !* Je pense, pour me dire que je n’ai rien vu s’il s’agit d’un collègue d’Harvard, ce qui signifie que je travaille bien trop. Le fait est qu’il n’est pas question de cela pour le moment et alors que je fronce les sourcils, elle m’assure qu’il n’y a rien eu, pas même de baiser, seulement des compliments et flatteries. « Je vois. » Je prononce, pour approcher mon gobelet de mes lèvres charnues et avaler quelques gorgées tout en réfléchissant. Puis une fois terminer, je dis : « Tu désires réellement en parler avec Marshall ? » Car ce n’est pas si grave en soit, puisqu’il n’y a rien eu, le fait est que jouer ainsi durant plusieurs mois signifie bel et bien quelque chose. Se sent-elle ignorer par son époux ? Négliger ? Mise de côté ? Peut-être bien, ce que je comprends aisément, malheureusement. « Pourquoi t’es-tu laissée aller à jouer ainsi ? » Je demande, pour lever mes mains en l’air et reprendre : « Je ne te juge pas, seulement, si tu l’as fait c’est qu’il y a une raison. Est-ce que ton mari t’ignore ? Est-ce qu’il te porte moins d’attention ? » C’est important de mettre le doigt sur le problème afin de le régler puisqu’à trop faire attendre, on peut briser son couple et véritablement fauter. « Tu sais, être marié ne veut pas dire que l’amour de l’autre est acquis. Malheureusement, bon nombre de personnes pensent ainsi. » Je termine dans un souffle, mon regard soudain empli de scintillements, de larmes, car c’est ce que j’ai vécu avec Francisco. Il a cru qu’après être marié, je lui appartenais, qu’il n’avait plus aucun effort à fournir et puis à ma révélation concernant ma pathologie, il m’a carrément mise de côté, pour commencer à me donner des coups, usant des endroits stratégiques où il a appris que j’avais mal, afin que je souffre plus encore. « En tout cas, ça le fera réfléchir si tu lui en parles. » Je reprends, mon regard perdu dans le vide. « Cela lui fera peut-être un électrochoc et il prendra soin à nouveau de toi. Je l’espère. » Je soupire avant de porter une seconde fois mon gobelet à ma bouche et ainsi reprendre de ma boisson.
Nos commandes à la main, nous nous dirigeons jusqu’à une table que je qualifie d’assez éloigner et tandis que j’ôte mes couches de vêtements, je patiente avec peine, car je veux tout savoir. Ma chère Becca souhaite me faire part de quelque chose et je trépigne d’impatience afin de l’aider. J’aime me sentir utile, surtout avec mes proches alors si je peux lui être de bons conseils, j’en serais heureuse. Du coup, je me confie aussi, pour rendre le change, la mettre plus à l’aise et lui apprendre que j’ai été marié, fut un temps. Il n’a pas été long, mais marquant, et cela, dans de nombreux sens. Me pinçant les lèvres en y pensant, je garde précieusement mon gobelet de moka entre mes mains et j’interroge mon amie, après lui avoir dit que je sais ce que c’est « de merder ». Lorsqu’elle prononce qu’elle a plus ou moins « flirter » je suis assez surprise et je me demande évidemment avec qui et où. Seulement, mes interrogations, je les garde pour moi, les ravale et je l’incite à continuer, au travers de mon regard. *Quelques mois ? !* Je pense, pour me dire que je n’ai rien vu s’il s’agit d’un collègue d’Harvard, ce qui signifie que je travaille bien trop. Le fait est qu’il n’est pas question de cela pour le moment et alors que je fronce les sourcils, elle m’assure qu’il n’y a rien eu, pas même de baiser, seulement des compliments et flatteries. « Je vois. » Je prononce, pour approcher mon gobelet de mes lèvres charnues et avaler quelques gorgées tout en réfléchissant. Puis une fois terminer, je dis : « Tu désires réellement en parler avec Marshall ? » Car ce n’est pas si grave en soit, puisqu’il n’y a rien eu, le fait est que jouer ainsi durant plusieurs mois signifie bel et bien quelque chose. Se sent-elle ignorer par son époux ? Négliger ? Mise de côté ? Peut-être bien, ce que je comprends aisément, malheureusement. « Pourquoi t’es-tu laissée aller à jouer ainsi ? » Je demande, pour lever mes mains en l’air et reprendre : « Je ne te juge pas, seulement, si tu l’as fait c’est qu’il y a une raison. Est-ce que ton mari t’ignore ? Est-ce qu’il te porte moins d’attention ? » C’est important de mettre le doigt sur le problème afin de le régler puisqu’à trop faire attendre, on peut briser son couple et véritablement fauter. « Tu sais, être marié ne veut pas dire que l’amour de l’autre est acquis. Malheureusement, bon nombre de personnes pensent ainsi. » Je termine dans un souffle, mon regard soudain empli de scintillements, de larmes, car c’est ce que j’ai vécu avec Francisco. Il a cru qu’après être marié, je lui appartenais, qu’il n’avait plus aucun effort à fournir et puis à ma révélation concernant ma pathologie, il m’a carrément mise de côté, pour commencer à me donner des coups, usant des endroits stratégiques où il a appris que j’avais mal, afin que je souffre plus encore. « En tout cas, ça le fera réfléchir si tu lui en parles. » Je reprends, mon regard perdu dans le vide. « Cela lui fera peut-être un électrochoc et il prendra soin à nouveau de toi. Je l’espère. » Je soupire avant de porter une seconde fois mon gobelet à ma bouche et ainsi reprendre de ma boisson.
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Lien du postDim 13 Déc - 12:31
Il y a des gens avec qui ça passe tout de suite. Des gens avec qui, dès les premières secondes, on sait qu’il y aura une belle amitié. Je crois au coup de foudre amoureux, mais aussi amical. Et c’est exactement ce qui s’est passé avec ma Gaby. On s’est rencontré sur le campus. Je l’ai vu, totalement perdue, j’ai voulu l’aider. Puis après quelques mots échangés et j’étais déjà sous son charme. Je savais que nous allions bien nous entendre. Nous nous sommes revues et une belle amitié est née de la sorte. Nous pouvons ne pas nous voir pendant des semaines, à cause du travail et de nos vies respectives, mais nous savons toutes les deux que si besoin, on sera là l’une pour l’autre. Et dès lors que l’on se voit, c’est comme si on s’était vu la veille. C’était donc avec une évidence que je me tournais vers elle pour discuter un peu de ce qui se passe actuellement dans ma vie, sentimentale. Je savais qu’elle allait me donner de bons conseils, mais surtout qu’elle allait me dire tout ce qu’elle pense. Même si cela peut ne pas me plaire. C’est ce qu’on appelle une vraie amie. Pas spécialement à me dire ce que je veux entendre. “Oui, oui... On s’est toujours tout dit...” Je pris une gorgée de ma boisson. “Enfin, de mon côté.” Rajoutais-je avec un petit rire nerveux. Car quoiqu’il puisse me dire, je n’ai que sa parole. Mais pour moi, nous nous disons tout depuis maintenant de longues années. Puis me connaissant, je savais que je le vivrais très mal de ne rien lui dire. Pour moi, il n’est pas question de ne pas lui dire... mais en même temps, il ne s’est vraiment rien passé, alors pourquoi raconter ? C’est bien pour ça que je souhaitais que Gaby m’aide.
Et alors que je ne m’y attendais pas, elle se mit à me poser des questions concernant ma relation avec Marshall. Toutes ses questions me mirent légèrement mal à l’aise. Non pas parce qu’il s’agissait d’elle, au contraire, j’étais heureuse que ce soit elle qui me les pose et non une autre personne. Mais je n’avais jamais parlé de ma relation à quiconque. Bien sûr on a eu des hauts et bas, mais on a toujours réussi à s’en sortir, ensembles. Sans introduire une tierce personne entre nous. “Non, non, tout va bien... vraiment.” Lui répondis-je directement. Mais pour elle, je réfléchis tout de même. Peut-être que ça n’allait pas et que je me voilais la face. Non, tout allait bien. “Même côté sexe, tout va bien. Je suis heureuse... et lui aussi. Je crois.” Le problème ne venait pas de lui. Non. Mais de moi. J’avais réfléchi à cette relation, après que j’ai commencé à ghosté Thaddeus. Je me suis posé plus ou moins les mêmes questions que venait de faire Gabriella. En aucun cas, Marshall ne m’avait poussé à agir de la sorte. “Le problème ne vient pas de lui, mais de moi.” Je posais enfin ma boisson sur la table face à moi. Je retirais alors mon manteau, étant plus à l’aise maintenant. “Enfin, je ne devrais même pas dire problème, car justement il n’y en a pas.” Je fis une pause, afin de trouver les bons mots pour donner une bonne explication à mon amie. “Je ne sais pas... c’est peut-être ma crise de la quarantaine, je n’en sais rien... Après vingt ans de mariage, j’ai eu cette envie, ou le plaisir de voir que je pouvais plaire à un autre homme.” Est-ce normal ? Aucune idée. Mais je me mettais à la place de mon mari. Et si c’était lui qui me disait cela ? Je serais surement jalouse de l’autre femme... Mais je pourrais comprendre. Comprendre que l’on puisse vouloir tester notre charme. Il suffit simplement de ne pas tomber dans son propre jeu. Chose qui, justement, a failli se passer avec Thaddeus. Et la raison pour laquelle j’ai coupé tout contact avec lui, du jour au lendemain. “Tu sais, il a été mon premier... Première fois, premier amour, premier baiser... Je n’ai connu que lui... Alors peut-être après toutes ces années, j’ai voulu voir si je pouvais plaire à un autre homme.” Ou du moins, était-ce la raison la plus plausible à mes yeux. Et c’est réellement ce que j’ai ressenti sur le coup. Lorsque je jouais de mon charme avec Thad. J’ai eu du plaisir à voir que je pouvais plaire à un autre que Marshall. “Tu penses que c’est une raison possible ? Tu penses que je suis normale ? Ou totalement à côté de la plaque.” J’avais surement besoin d’entendre que l’on me dise que je n’étais pas une mauvaise personne. Car c’est ce dont j’avais le plus peur. J’avais peur d’avoir trahi Marshall.
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- mes 600 pour toi :yay:
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Lien du postLun 28 Déc - 1:21
" DES NOUVELLES AUTOUR D'UN STARBUCKS. "
De nature sociable, je me lie sans mal avec autrui, mais cela ne veut pas pour autant dire que j’ai des meilleurs amis à tous les coins de rue. Ces derniers se font rares, comme pour tous et si je compte Becca parmi ceux-ci, c’est qu’elle est bien chère à mon cœur ainsi que particulière à mes yeux. Les coups de foudres amoureux, j’en ai vécu, tout comme les amicaux et je suis plus qu’heureuse de l’avoir dans mon existence au jour d’aujourd’hui. Elle fait partie de ceux que je peux compter sur les doigts de l’une de mes mains : ceux en qui je voue une confiance absolue, ceux à qui je pourrais tout dire, tout avouer, même les pires instants de mon existence. C’est d’ailleurs ce que je fais, par parcimonie. Je lui place de çà et là que j’ai été mariée, mais que cela n’a malheureusement pas duré. En fait, je dirais que cela n’a heureusement pas duré, puisqu’à ce jour, si j’étais toujours l’épouse de Francisco, je serais sans doute décédée à l’heure qu’il est, sous les ultimes coups qu’il m’aurait asséné. M’essayant le moins possible de me remémorer ces moments où je rencontrais avec fracas les murs de notre manoir, j’avale quelques gorgées de ma boisson et me concentre sur cette dernière ainsi que sur ma Rebecca. Quand elle me parle de Marshall et elle, de ce petit faux pas qu’elle a pu faire, de ce « flirt » sans conséquence aucune, je me dis que cela n’est pas grand-chose et qu’elle pourrait le garder pour elle, seulement, selon ses mots, ils ne se sont jamais cachés quoi que ce soit, du moins, de son côté et d’après les dires de son époux. Elle le croit sur parole, ce que je peux comprendre parfaitement, enfin, ce que je pouvais comprendre à une époque révolue, puisqu’aujourd’hui, je ne crois plus aucun homme. Les belles paroles sont si simples à proférer, mais la vérité, le fait que l’on soit violent et non-charmant, aucun d’entre eux n’a le cran de le dire au début de la relation. D’ailleurs, même après les coups, ils se confondent en excuses pour assurer à leurs victimes que jamais plus cela ne se reproduira, qu’ils les aiment, mais dans le fond, est-ce réellement le cas ? Dans le mien, non. Francisco ne m’a pas aimé. Il me désirait à son bras, car j’étais la plus belle des femmes qu’il n’avait jamais rencontré de toute sa vie. Il souhaitait se pavaner, faire rêver tous ses riches amis et pensait que je lui servirais d’épouse, d’amante et d’accessoire lors de soirée mondaine, seulement, lorsque nous nous sommes dit « oui », tout est devenu différent. Plus le moindre égard, plus le moindre geste tendre, tout n’était qu’illusion. Puis, lorsque je lui ai révélé que j’étais souffrante, que j’avais une pathologie, le masque est tombé et il m’a bien fait comprendre son indifférence à mon égard lorsque nous étions chez nous, dans notre maudit manoir : ma prison de luxe. J’en prenais des coups. Je chutais dans les escaliers. Les gifles sifflaient, et cela, même devant quelques-uns des employés puisqu’avec le temps, il ne voulait plus cacher le monstre qu’il était. Soudain mal à l’aise en songeant à tout ceci, je fixe mon gobelet, mes mains qui se sont mises à trembler et je m’y raccroche plus fermement, à l’image d’une bouée de sauvetage. Ce dit gobelet est un peu comme mon point d’ancrage, celui sur lequel je dois me référer afin de ne pas me mettre à fondre en larmes. Oublier son passé est plus difficile qu’il n’y paraît, surtout lorsque l’on en garde des traces, des cicatrices, même si elles semblent invisibles aux yeux de tous.
Recouvrant mes esprits, je me concentre uniquement sur ma Becca chérie. Lorsqu’elle m’assure que tout va bien, qu’elle prend même le temps d’y réfléchir, je me dis que je ne peux que la croire. Même côté « sexe » comme elle le dit si bien, elle est heureuse, semble persuader d’être épanouie et encore une fois, je me réfère à ce qu’elle me dit. « OK. » Je me contente donc de souffler, quant à ses mots, je fronce les sourcils. Marshall n’est pas le problème : c’est elle. Mais que souhaite-t-elle dire par là ? Pourquoi serait-elle un problème ? Je m’apprête à lui demander qu’elle reprend la parole et ajoute qu’en réalité, il n’y en a aucun, de souci. Ce mot n’a même pas à être employé selon elle, ce qui me semble tout de même un tantinet perturbant. Pourquoi l’avoir employé s’il ne convient pas ? Il doit y avoir quelque chose, dans le fond, mais quoi ? La crise de la quarantaine, selon ma belle Becca. Est-ce envisageable ? Sans nul doute, après tout, elle ne serait pas la première ni même la dernière à souhaiter tester son pouvoir de séduction après de si nombreuses années de mariage. Après tout, est-ce si mal de souhaiter plaire à un autre ? De voir si le charme perdure auprès d’autres membres de la gent masculine ? Je ne pense pas non, tant qu’on impose des limites. Le fait est qu’en parler à son époux ne me semble toujours pas une bonne idée, surtout s’il ne s’est rien passé du tout. « La fameuse crise de la quarantaine. » Je commence, dans un sourire. « Je comprends cette envie de vouloir plaire, enfin, de désirer tester son pouvoir de séduction. Après tout, je le fais chaque fois que je sors. » Je dis, tout en l’affublant d’un clin d’œil complice afin de détendre l’atmosphère, puis aussi parce que c’est réellement le cas et que nous ne sommes réellement pas les seules à faire cela. Du coup, j’avale quelques nouvelles gorgées de ma boisson et attends qu’elle reprenne, pour mieux saisir la situation. « OH ! T’es vierge de tout homme hormis Marshall ! » J’en suis si surprise que ma bouche forme un « O ». absolument parfait. Est-ce encore possible ce genre d’histoire d’amour ? Apparemment oui et je me dis, soudain, que ma belle Rebecca est semblable à ses êtres mythiques : les licornes. Elle devient la mienne, celle qui ne s’est offerte qu’à un seul et unique homme. « Pardonne-moi, mais ton espèce est si rare. » Je continue, toujours aussi surprise, pour finalement annoncer : « Tu sais, je comprends à présent. Plaire à Marshall, c’est bien et vous vous aimez. Mais tu ne sais pas si tu plais à d’autres alors, ce que tu as fait me semble logique. Tu as voulu voir si un autre que Marshall pouvait vouloir de toi, te désirer, ce n’est pas un mal selon moi. » J’en secoue la tête de gauche à droite. « Non, non. » Puis, avalant encore quelques gorgées de ma boisson, il me revient ce même problème, celui de tant désirer le partager avec sa moitié. « Tu es normale et tu ne te cherches pas d’excuses, ne t’en fais pas. » Je dépose ma main sur la sienne afin de la rassurer à ses interrogations. « Le truc qui me chiffonne tout de même, c’est que tu désires tant le lui dire. » J’en grimace et plantant mon regard bleuté dans le sien, puis je lui souffle tout en pressant ma main dans la sienne : « Il y a des choses qu’il vaut mieux taire. Il ne s’est strictement rien passé avec cet autre… » Ma seconde main bat dans l’air à plusieurs reprises, elle a délaissé mon gobelet. « ...Homme. » Je prononce finalement, pour achever : « Tu n’as pas réellement trahi Marshall, crois-moi. Tu as juste voulu plaire à un autre, entre guillemets, afin de voir si… Voilà. Mais il n’y a pas eu de baisers, ni de rendez-vous clandestins, de jeux de pieds, si ? » Je la questionne, yeux dans les yeux. « Tu n’as pas ôté ton alliance afin qu’il ne sache pas que tu étais mariée ? Tu n’as pas mis des tenues sexy pour plaire à cet autre… À ton flirt, n’est-ce pas ? » Je garde sa main dans la mienne, prisonnière, sans pour autant la presser avec force, mais simplement afin de garder un contact physique en plus de mon regard toujours présent dans le sien.
Recouvrant mes esprits, je me concentre uniquement sur ma Becca chérie. Lorsqu’elle m’assure que tout va bien, qu’elle prend même le temps d’y réfléchir, je me dis que je ne peux que la croire. Même côté « sexe » comme elle le dit si bien, elle est heureuse, semble persuader d’être épanouie et encore une fois, je me réfère à ce qu’elle me dit. « OK. » Je me contente donc de souffler, quant à ses mots, je fronce les sourcils. Marshall n’est pas le problème : c’est elle. Mais que souhaite-t-elle dire par là ? Pourquoi serait-elle un problème ? Je m’apprête à lui demander qu’elle reprend la parole et ajoute qu’en réalité, il n’y en a aucun, de souci. Ce mot n’a même pas à être employé selon elle, ce qui me semble tout de même un tantinet perturbant. Pourquoi l’avoir employé s’il ne convient pas ? Il doit y avoir quelque chose, dans le fond, mais quoi ? La crise de la quarantaine, selon ma belle Becca. Est-ce envisageable ? Sans nul doute, après tout, elle ne serait pas la première ni même la dernière à souhaiter tester son pouvoir de séduction après de si nombreuses années de mariage. Après tout, est-ce si mal de souhaiter plaire à un autre ? De voir si le charme perdure auprès d’autres membres de la gent masculine ? Je ne pense pas non, tant qu’on impose des limites. Le fait est qu’en parler à son époux ne me semble toujours pas une bonne idée, surtout s’il ne s’est rien passé du tout. « La fameuse crise de la quarantaine. » Je commence, dans un sourire. « Je comprends cette envie de vouloir plaire, enfin, de désirer tester son pouvoir de séduction. Après tout, je le fais chaque fois que je sors. » Je dis, tout en l’affublant d’un clin d’œil complice afin de détendre l’atmosphère, puis aussi parce que c’est réellement le cas et que nous ne sommes réellement pas les seules à faire cela. Du coup, j’avale quelques nouvelles gorgées de ma boisson et attends qu’elle reprenne, pour mieux saisir la situation. « OH ! T’es vierge de tout homme hormis Marshall ! » J’en suis si surprise que ma bouche forme un « O ». absolument parfait. Est-ce encore possible ce genre d’histoire d’amour ? Apparemment oui et je me dis, soudain, que ma belle Rebecca est semblable à ses êtres mythiques : les licornes. Elle devient la mienne, celle qui ne s’est offerte qu’à un seul et unique homme. « Pardonne-moi, mais ton espèce est si rare. » Je continue, toujours aussi surprise, pour finalement annoncer : « Tu sais, je comprends à présent. Plaire à Marshall, c’est bien et vous vous aimez. Mais tu ne sais pas si tu plais à d’autres alors, ce que tu as fait me semble logique. Tu as voulu voir si un autre que Marshall pouvait vouloir de toi, te désirer, ce n’est pas un mal selon moi. » J’en secoue la tête de gauche à droite. « Non, non. » Puis, avalant encore quelques gorgées de ma boisson, il me revient ce même problème, celui de tant désirer le partager avec sa moitié. « Tu es normale et tu ne te cherches pas d’excuses, ne t’en fais pas. » Je dépose ma main sur la sienne afin de la rassurer à ses interrogations. « Le truc qui me chiffonne tout de même, c’est que tu désires tant le lui dire. » J’en grimace et plantant mon regard bleuté dans le sien, puis je lui souffle tout en pressant ma main dans la sienne : « Il y a des choses qu’il vaut mieux taire. Il ne s’est strictement rien passé avec cet autre… » Ma seconde main bat dans l’air à plusieurs reprises, elle a délaissé mon gobelet. « ...Homme. » Je prononce finalement, pour achever : « Tu n’as pas réellement trahi Marshall, crois-moi. Tu as juste voulu plaire à un autre, entre guillemets, afin de voir si… Voilà. Mais il n’y a pas eu de baisers, ni de rendez-vous clandestins, de jeux de pieds, si ? » Je la questionne, yeux dans les yeux. « Tu n’as pas ôté ton alliance afin qu’il ne sache pas que tu étais mariée ? Tu n’as pas mis des tenues sexy pour plaire à cet autre… À ton flirt, n’est-ce pas ? » Je garde sa main dans la mienne, prisonnière, sans pour autant la presser avec force, mais simplement afin de garder un contact physique en plus de mon regard toujours présent dans le sien.
HJ : trop chou ça.
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Lien du postLun 11 Jan - 12:17
Jusque-là je n’y croyais à cette fameuse crise de la quarantaine. Mais au jour d’aujourd’hui, j’ai envie de mettre ce terme là sur mon comportement. Il ne s’agit probablement que d’une excuse pour tenter de comprendre tout ce qui se passe, mais c’est la seule explication que j’arrive à trouver. Elle ne me plait pas forcément, mais c’est toujours mieux que de dire que je devienne conne, stupide, bête... Heureusement que j’ai mon amie Gabriella pour me remonter le moral et tenter de comprendre la situation avec moi. Je sais qu’avec elle, je ne serais pas jugée et qu’elle m’aidera au contraire à tenter de comprendre pourquoi j’agis de la sorte. Lorsque je l’entendis me dire qu’il était normal de vouloir plaire et de tester son pouvoir de séduction, qu’elle, elle le fait à chaque fois qu’elle sort, ça me fit sourire. On est très différente là-dessus, mais tout comme elle, je ne la juge pas. Je ne comprends surement pas, car pour moi, l’amour est plus fort que moi. Mais je comprends aussi que ce n’est pas forcément le cas pour tout le monde. “Je trouve ça bizarre d’ailleurs que tu n’aies pas encore eu un petit regard pour un homme.” Après tout, je commence à la connaitre de plus en plus. A chaque fois que l’on se voit, elle a toujours une parole concernant un homme que l’on croiserait. Elle regarde toujours autour d’elle afin de chercher une nouvelle proie. Et d’ailleurs, elle arrive toujours à avoir un numéro de téléphone si elle le souhaite. Je l’ai toujours regardé faire, avec admiration. Je n’oserais jamais faire ce qu’elle fait. Mon regard ne se porte que sur Marshall et cela depuis des années maintenant. Je me mis à rire lorsque j’entendis sa réaction face à ma révélation concernant ma relation avec Marshall. “Il faut croire que j’ai trouvé le bon, non ?” Je ne savais pas encore ce qui avait pu se passer avec son ex-mari, mais il faut croire que mon amie, elle, n’avait pas trouvé chaussures à son pied. Peut-être même que c’est ce qui a pu se passer avec lui qui fait qu’elle est comme elle est, aujourd’hui.
Ses paroles me rassurèrent. J'espérais alors que Marshall le prendra aussi bien et qu’il le verrait du même œil que mon ami. Elle se demanda alors pourquoi je souhaitais à ce point le lui dire étant donné que ce n’était pas une si grosse faute que cela. J’haussais les épaules. Pour moi c’était une évidence. Que j’ai fauté ou non, je souhaitais le lui dire. Je voulais juste m’assurer de la gravité de mes actions avant de le lui avouer. Maintenant je me sentais plus courageuse pour le lui dire. Merci Gaby. Ou non. Lorsqu’elle me demanda si je n’avais pas enlevé mes bagues. Oups. Mon regard dans celui de ma copine, elle comprit tout de suite que, là, j’avais réellement peut-être fait quelque chose de mal. “Je n’aurais jamais pu voir la réalité si j’avais gardé mes bagues...” Combien de fois des hommes ont pu vouloir m’accoster et dès qu’ils voyaient les bagues au doigt, ils disparaissaient. J’en avais été plus ou moins obligée. Je compris alors que je n’étais pas si innocente que cela dans l’histoire. “Par contre... Peut-être que je ne suis pas obligée de préciser ce détail à Marshall.” Ce ne serait pas mentir ; juste omettre quelques informations. J’avais été totalement captivée par les paroles de mon amie que j’en avais oublié ma boisson. De ma main libre, je rebus une gorgée. Laissant ma main dans celle de Gabriella. Ce contact me faisait extrêmement du bien. Peu importe ce que les autres clients pouvaient penser en nous voyant de la sorte. J’aime ma Gabriella, et alors ?
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Lien du postVen 15 Jan - 1:33
Des nouvelles autour d'un Starbucks.
Francisco était l’homme l’idéal, lorsque je l’ai rencontré. Il m’a bien dupé. Je suis tombée amoureuse de lui à la seconde où je l’ai vu, par son regard bleuté, dans lequel j’aimais me jeter, mais surtout par sa gentillesse, ses attentions et sa galanterie. Le lendemain de notre rencontre, il m’a fait livrer des roses et chaque jour, il en faisait de même. Après moins de deux journées ensemble, nous avons échangé notre tout premier baiser et durant trois semaines idylliques, il ne faisait que de me choyer. Autrement dit : il était tout simplement parfait et c’est réellement ce que je croyais. Je me pensais chanceuse, je venais de recevoir mon diplôme d’Harvard, et même pas un mois plus tard, je dénichais l’homme de ma vie. Croyais-je au conte de fée ? Il faut croire que oui et à ce moment-là de ma vie, j’y croyais véritablement dur comme fer. Alors, quand après nos dites trois semaines de relations, il ne me restait que peu de jours avant de retourner sur Boston, il a posé un genou à terre afin de me demander ma main. J’ai immédiatement dit « oui », j’en ai pleuré de joie et durant le peu de laps de temps où il a fallu que je m’occupe des préparatifs du mariage, il a commencé à changer. Bien sûr, j’ai mis cela sur le compte de son travail - puisque homme d’affaires - mais aussi sur le fait que peu d’hommes sont à l’aise pour ce genre d’événements à préparer, le fait est que je me fourvoyais. Notre cérémonie a été gargantuesque, les petits plats ont été mis dans les grands, j’avais une robe de marier digne d’une princesse de conte et notre lune de miel a été des plus romantiques, puisque nous avions choisi Paris. Seulement, il y avait déjà un « hic » et pas des moindres, j’étais devenue son épouse et par conséquent, il m’indiquait minutieusement comment je devais me vêtir. Robe sous le genou, tenues de marques, toujours, mais qui ne faisait pas trop sexy, puis également, des talons de huit centimètres maximum, car j’étais devenue une épouse, son épouse. Moi, comme une idiote, je me suis dit que c’était ainsi que tout devait se dérouler, qu’à présent, j’avais une alliance et que par conséquent, je ne devais plus me faire remarquer par la gent masculine alors j’ai accepté sans rien dire. Peu de maquillages ou pas du tout, mon alliance et ma bague de fiançailles bien en évidence. Les seules fois où je pouvais m’octroyer le luxe d’être époustouflante, c’était lorsque je devais l’accompagner à des soirées pour son travail, ou encore à des événements mondains. Là, je devais rayonner. Tous, hommes comme femmes, ne devaient voir que moi et ainsi, il pouvait avancer, fier comme un coq, mais autrement, la simplicité était de rigueur, et cela, de plus en plus avec le temps. Poussant un soupir en me remémorant ses souvenirs, je me dis que c’est pour cela que je suis devenue ainsi. Le désir de plaire, de me vêtir avec des talons aiguilles de créateurs et des mini-jupes et robes, c’est parce qu’il m’a brimé et que je l’ai accepté. Puis ce souhait que tous les hommes me regardent, qu’ils m’admirent, me courtisent, c’est à cause de ce qui est arrivé par la suite : puisque lorsqu’il a appris ma pathologie, il m’a ignoré, totalement délaissé. Poussant un soupir, me sentant soudainement on ne peut plus triste par mon passé dont je n’aime pas parler, j’encre mon regard dans celui de Rebecca lorsqu’elle me souffle une phrase que jeu ne comprends pas sur le moment. Il me faut quelques longues secondes avant de comprendre et qu’un faux sourire naisse sur mon visage de poupée. « C’est qu’il n’y a que toi, qui compte à cet instant. » Je lui souffle, on ne peut plus sérieuse. Je n’ai pas le temps de jouer avec les hommes présents, de leur lancer des regards sans équivoque, ni même de récolter des numéros. Non. Je suis là pour elle : ma Rebecca. De ce fait, nous reprenons le fil de notre conversation et je suis littéralement surprise par sa révélation. Bouche-bée, je l’assimile à une licorne puisqu’elle n’a connu qu’un homme et tandis qu’elle me dit qu’elle a trouvé le bon, j’en grimace. Je n’y peux rien, un rictus naît sur mon visage sans que je ne puisse le contrôler. « Excuse-moi. » Je souffle, mes joues s’offrant une teinte rosée. « Je pense à mon histoire. » Je continue, pour grimacer de plus belle. Moi aussi, j’ai cru avoir trouvé le bon et je me suis bien plantée ! Mais Becca n’est pas moi et fort heureusement pour elle. Je ne voudrais pas qu’elle vive ce que j’ai vécu, pour le moins du monde.
Main dans la main, afin de la réconforter, je termine de lui assurer qu’elle n’a pas à en parler à Marshall, puisqu’elle n’a rien fait. Elle n’a pas fauté, après tout. Il n’y a même pas eu de baiser ! Je ne comprends donc pas réellement la raison de son désir de tout vouloir lui dire, d’être honnête, puisqu’il pourrait mal le prendre, son époux. De mon côté, je la comprends. Seulement, une question me turlupine et je la lui pose, car je suis ainsi. C’est donc de but en blanc que je lui demande si elle avait ôté ses bagues ou non et à sa tête, je comprends qu’elle a osé les retirer. « Mais Becca ! » J’en suis choquée, hébétée et à sa réponse, je secoue la tête négativement. « Petit un. » Je lève l’un de mes index en l’air. « Il y a des hommes qui aiment les femmes mariées. » J’en esquisse un sourire coquin, me remémorant des souvenirs à Rome pour en revenir à nous rapidement. « Petit deux, si tu n’avais pas l’intention de tromper Marshall, tu n’aurais jamais retiré ton alliance et ta bague de fiançailles, enfin ! » Je termine de baisser d’un ton puisque j’ai la sensation de m’être laissé emporter. « Écoute, je ne sais pas ce qui cloche entre vous, dans votre relation, mais au vu de ce que tu me dis, il y a forcément quelque chose. Il faut que l’on mette le doigt dessus. De ton côté, quelque chose manque ou la flamme vacille ou s’est un peu éteinte. » Puis, je grimace, songe et ajoute : « Où alors c’est cette fichue crise de la quarantaine que je n’ai franchement pas hâte de connaître ! Vu comme tu es et comment tu as agi, que vais-je devenir ? Une furie ? Une nymphomane ? » Je me mets à rire, puisque je désire détendre l’atmosphère, le fait est que je risque de devenir plus qu’une croqueuse d’homme, mais comment pourrait-on me qualifier, pour le coup ? *Une trainée ?* Ce terme m’horrifie et j’en secoue la tête, pour presser davantage la main de ma Becca dans la mienne. « Attends. Si tu veux lui dire ce qui s’est passé, tu ne peux pas omettre certaines choses. Soit tu lui dis tout, soit tu ne lui dis rien. C’est ce qu’on appelle un mensonge par omission ce que tu désires faire, ma cocotte. » J’affirme dans un hochement positif de la tête pour m’emparer de mon gobelet et pousser un soupir avant de le porter à mes lèvres. « Hm. Vide. » Je souffle à ma Becca pour lui offrir une moue digne d’une enfant. « M’en faut un autre. » Je secoue mon gobelet sous son nez puis esquisse un immense sourire et reste à ma place afin que l’on garde ce contact, nos mains restant liées. « Mais ça peut attendre. » J’ajoute, pour terminer : « Ne t’en fais pas, vous êtes solides. Vous passerez cette tempête si tu lui en parles et ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir. » C’est du moins ce que j’espère pour elle, pour eux.
@made by ice and fire.Main dans la main, afin de la réconforter, je termine de lui assurer qu’elle n’a pas à en parler à Marshall, puisqu’elle n’a rien fait. Elle n’a pas fauté, après tout. Il n’y a même pas eu de baiser ! Je ne comprends donc pas réellement la raison de son désir de tout vouloir lui dire, d’être honnête, puisqu’il pourrait mal le prendre, son époux. De mon côté, je la comprends. Seulement, une question me turlupine et je la lui pose, car je suis ainsi. C’est donc de but en blanc que je lui demande si elle avait ôté ses bagues ou non et à sa tête, je comprends qu’elle a osé les retirer. « Mais Becca ! » J’en suis choquée, hébétée et à sa réponse, je secoue la tête négativement. « Petit un. » Je lève l’un de mes index en l’air. « Il y a des hommes qui aiment les femmes mariées. » J’en esquisse un sourire coquin, me remémorant des souvenirs à Rome pour en revenir à nous rapidement. « Petit deux, si tu n’avais pas l’intention de tromper Marshall, tu n’aurais jamais retiré ton alliance et ta bague de fiançailles, enfin ! » Je termine de baisser d’un ton puisque j’ai la sensation de m’être laissé emporter. « Écoute, je ne sais pas ce qui cloche entre vous, dans votre relation, mais au vu de ce que tu me dis, il y a forcément quelque chose. Il faut que l’on mette le doigt dessus. De ton côté, quelque chose manque ou la flamme vacille ou s’est un peu éteinte. » Puis, je grimace, songe et ajoute : « Où alors c’est cette fichue crise de la quarantaine que je n’ai franchement pas hâte de connaître ! Vu comme tu es et comment tu as agi, que vais-je devenir ? Une furie ? Une nymphomane ? » Je me mets à rire, puisque je désire détendre l’atmosphère, le fait est que je risque de devenir plus qu’une croqueuse d’homme, mais comment pourrait-on me qualifier, pour le coup ? *Une trainée ?* Ce terme m’horrifie et j’en secoue la tête, pour presser davantage la main de ma Becca dans la mienne. « Attends. Si tu veux lui dire ce qui s’est passé, tu ne peux pas omettre certaines choses. Soit tu lui dis tout, soit tu ne lui dis rien. C’est ce qu’on appelle un mensonge par omission ce que tu désires faire, ma cocotte. » J’affirme dans un hochement positif de la tête pour m’emparer de mon gobelet et pousser un soupir avant de le porter à mes lèvres. « Hm. Vide. » Je souffle à ma Becca pour lui offrir une moue digne d’une enfant. « M’en faut un autre. » Je secoue mon gobelet sous son nez puis esquisse un immense sourire et reste à ma place afin que l’on garde ce contact, nos mains restant liées. « Mais ça peut attendre. » J’ajoute, pour terminer : « Ne t’en fais pas, vous êtes solides. Vous passerez cette tempête si tu lui en parles et ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir. » C’est du moins ce que j’espère pour elle, pour eux.
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