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Lien du postJeu 4 Fév - 5:18
 | ★ ─ I just want you with me w/ @Rebecca Walsh |
J'avais passé la majeur partie de la journée à envoyer des messages à Becca, mon amie d'enfance que j'ai retrouvé il y a plusieurs jours. Malgré le fait qu'elle soit mariée et que son mari est dans le coma depuis quelques temps, je n'arrive pas à mettre un mot sur notre relation. La belle brune avait d'ailleurs compris que mes sentiments antérieurs étaient revenus, mais j'ai aussi appris que ceux-ci semble réciproque, mais elle ne veut pas laisser tombé son mari qu'elle aime plus que tout. Je suis donc pris entre deux feux. Soit que je maintiens mon idée de rester seul afin d'éviter la douleur et la tristesse que j'ai ressentie lors de la mort de ma femme ou bien je tente le coup avec elle laissant ainsi cette peur derrière moi. Pour prendre ma décision, j'ai décidé de laisser le temps aller. Si jamais son mari se réveille de son coma, je laisserai les choses comme elles étaient.
Sans trop comprendre pourquoi, Becca voulait venir dormir chez moi, car elle ne se sentait pas très bien. Celle-ci n'a pas voulue m'expliquer la raison, mais j'ai quand même des doutes puisque nous avons discuté de son mari qui est tout de même encore entre la vie et la mort, puisqu'il pourrait ne jamais se réveiller de son coma. De mon côté, j'avais accepté mon plus gros contrat de vol de voiture venant d'un client. Celui-ci voulait que je vole la Lamborghini de son ex femme et était prêt à payer gros. Ce contrat allait être le dernier avant un bon bout de temps pour que je puisse m'occuper à cent pour cent de mon pub qui devrait être ouvert depuis quelques jours déjà. Je me rendis donc sur les lieux du vol pendant que Becca m'attend patiemment chez moi avec Albert. Opérant avec mon mode opératoire habituelle, je réussis à rentrer dans la voiture sans que le système d'alarme démarre. Pour démarrer la voiture, c'était une autre paire de manche, puisque je dois réussir à pirater le système informatique du véhicule. Malgré tout, je réussis à le démarrer en quelques minutes, mais le système GPS informa la police et ceux-ci parte à mes trousses. Voulant les semer, je roule à plus de 250KMH. L'adrénaline et le stress à fond, je réussis à les semer en me cachant dans un garage sous-terrain, brouillant ainsi la piste pour retrouver la voiture. Le seul bémol, c'est que je dois maintenant attendre plusieurs jours avant d'aller chercher la voiture. Le client attendra. Je sortis alors à pied du garage sous-terrain marchant dans les rues de Boston dans l'espoir de trouver un taxi. Je mis plus d'une heure à en trouver un qui me ramène à la maison.
Il est maintenant trois heures du matin et j'arrive chez moi. J'espère juste que Becca ne se pose pas trop de question. Comme je m'en doutais, celle-ci était en trains de domir dans ma chambre ce qui est normal vu l'heure qu'il est. De mon côté, j'ai encore le coeur qui bat à 100KMH et je tremble. Disons que j'ai eu peur de finir mes jours en prison, mais heureusement, j'ai réussis à garder mon sang froid et j'ai réussis à trouver un endroit pour cacher la voiture. Je rentre alors dans ma chambre ne voulant pas trop faire de bruit, découvrant Albert couché au pied de Becca. Je m'approche alors doucement d'elle déposant un baiser sur son front. ‘’ Hey! Je suis rentré. ‘’ Lui dis-je tout doucement pour ne pas la faire sursauter.
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Lien du postJeu 4 Fév - 10:18
| ★ ─ I just want you with me w/ @Sullivan McLoughlin |
Ma fin de journée venait de prendre un tournant auquel je n’aurais pas du tout pensé. Moi qui avais débuté un petit jeu d’enfants avec Gresham sur les réseaux sociaux. Ce n’était pas bien méchant. Mais voilà qu’en fin de cette journée, je me retrouvais à le haïr, après lui avoir dit que je l’aimais évidemment. Décidemment, il y a bel et bien un mince espace entre l’amour et la haine. Je ne faisais que relire ses messages et je me retrouvais à en pleurer. Il m’avait blessé. Sans même attendre, j’envoyais un message à Sullivan pour savoir si je pouvais rester dormir chez lui, ma fille n’étant pas à la maison. Je la soupçonne d’avoir un copain. Je ne me voyais pas rester seule dans cet état. La dernière fois où j’ai été aussi blessée et en colère, j’ai foutu mon bureau sans dessus-dessous. Avant même d’avoir la réponse de mon ami, je m’habillais, étant presque certaine qu’il allait m’accueillir de toute façon. Une fois à la porte, je lu le message de Sully. Sourire aux lèvres, je sortis de chez moi en direction de chez lui. Il n’allait peut-être pas être là, mais il m’accueillait tout de même chez lui. Puis, je finirais la nuit en sa compagnie. C’est déjà mieux que rien.
Une fois chez lui, je retirais mes chaussures et m’installa dans son fauteuil. Le portable entre les mains, je relu encore et encore les messages de Gresham. Les larmes continuaient à couler. Tandis ce que la colère aussi. Je me vis supprimer son numéro de téléphone. Me désabonner de son meetsa. Je ne voulais plus voir sa tête. Et c’était parfait : je venais de quitter mon poste d’étudiante à Harvard, je ne le croiserais pas par hasard. Après avoir fait cela, je me levais et alla dans la cuisine. Je commençais à connaitre les lieux. J’ouvris le frigo. Parfait, les bouteilles de vin étaient encore là. Je pris la blanche, l’ouvrit et la but à la bouteille. De nouveau dans le canapé, je faisais défiler encore et encore les mêmes messages. Peut-être espérais-je recevoir un dernier message. Un message d’excuses, de sa part. Mais voyant l’heure défiler, je me rendis compte qu’il ne comptait pas le faire. Saleté. Je reçus alors une notification m’annonçant qu’il venait aussi de se désabonner de mon compte. Sans même réfléchir, je me vis jeter mon portable contre le mur le plus proche. “Connard.” Les larmes coulèrent de plus belle et j’avais la main un peu trop lourde sur la bouteille. A croire que mes larmes me déshydrataient et que j’avais besoin de boire. En à peine quelques minutes j’avais terminé la bouteille. Je me levais, bouteille vide à la main. Avant de la jeter encore plus loin que mon portable. “Saleté d’Ewart” Puis je me vis commencer à l’imiter, avec ses mimiques à la con, du 19e siècle, comme s’il vivait dans un film du moyen âge. Je le déteste. Sans même me rendre compte, je me mis à marcher sur les éclats de verre de la bouteille. “Et merde.” Décidemment, il faut vraiment que j’arrête avec ça. La dernière fois c’était la main, maintenant les pieds. Je courrais vers sa salle, en essayant de pas en mettre partout. Il avait une bonne pharmacie, cool. Je me désinfectais, pour ensuite mettre des pansements. Une fois soignée, je retournais dans le salon afin de nettoyer mon bazar. La vitre de mon téléphone était bien cassée. Faut vraiment que j’arrête de m’énerver de la sorte.
L’heure défilait et mon ami ne revenait toujours pas. Je lui avais dit que j’allais l’attendre, mais je commençais à fatiguer. Je pris donc Albert avec moi et me dirigeais vers sa chambre. Je retirais mon jean, mon pull et mon haut. Je cherchais dans son dressing, quelque chose à me mettre. C’est qu’il avait bon goût le Sullivan. Mais tout était trop beau pour que je puisse dormir avec. Je retirais alors mon soutien-gorge et remis mon débardeur. Une fois dans le lit, je caressais Albert, tout en repensant aux messages. Dès que je m’autorisais à fermer les yeux, je voyais ces paroles défiler. “tu ne te jetterais pas sur tous les hommes” Je ne pleurais plus à sanglots, mais les larmes continuaient à couler. Ne pouvant m’arrêter. Mais au bout de quelques minutes, je réussis à fermer pour de bon les yeux. Mais je n’étais pas dans un état de sommeil profond, je somnolais. C’est pourquoi j’entendis Sullivan rentrer et me déposer ce léger baiser. J’ouvris les yeux, et lorsque je le vis, je souris. “Coucou.” Encore un peu dans le pâté, je refermais les yeux. “Je ne dors pas. Je repose juste mes yeux.” Je lui fis alors signe de venir me rejoindre au lit. Je me blottis en mode fœtus, attendant qu’il se mette contre moi. Je pris son bras et m’enveloppais dedans. “Je suis désolée, j’ai terminé ta bouteille de blanc. Et faudrait passer l’aspirateur dans ton salon, je ne l’ai pas trouvé. J’ai éclaté la bouteille contre le mur. J'ai nettoyé, mais faudrait pas que tu te fasses mal en marchant sur du verre... ou encore Albert.” Je ne savais pas ce qu’il avait fait de sa nuit, et à vrai dire, je n’y pensais même pas. La seule chose que je me disais c’est qu’il rentrait tard et moi je lui disais cela. Quelle conne. Je tentais alors de fermer de nouveau les yeux.
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