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I LOVE HARVARD
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    talent : overthinking | ft Jiwoo
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    Lien du postMer 3 Fév - 11:12
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    Tes doigts se crispèrent un instant sur le crayon que tu tenais, ta peau devenant blanche sous la pression alors que tu serrais la mâchoire. Tes prunelles détaillèrent la jeune femme devant toi, pire que ça, tu ne semblais ne plus la lâcher du regard. Comme si t'avais peur qu'elle disparaisse si tu détournais les yeux un instant. Tu te raclas la gorge, lâchant subitement ton crayon alors que tu ouvrais la bouche, les lèvres finement tremblantes et l'air incertain. « Est-ce que... », que tu commenças, le reste de mots s'évaporant dans l'air, brûlé dans le fond de ta gorge dans le bruit du silence. Tu bougeas les lèvres mais rien ne vint. Juste un souffle. Et plus rien. Tu détournas le regard quelques secondes, comme si tu cherchais la réponse sur le mur, le sol ou même dans l'air. Tu fermas la bouche, et serras les dents. T'avais décidé de lui dire aujourd'hui, tu te l'étais répété toute la journée avant qu'elle n'arrive. T'avais imaginé lui dire avant qu'elle ne s'installe, histoire de ne pas lui faire déballer ses affaires pour rien – tu t'étais dit que si elle voulait faire demi-tour et s'en allait, ça irait plus vite. Mais tu n'avais pas osé. Et encore maintenant, tu ne semblais pas disposé à le faire. « Est-ce que tu peux... euh... te tourner un peu sur la gauche ? », ce n'était pas du tout ce que tu avais voulu dire.

    Tu clignas des paupières, comme si tu te rendais toi-même compte de ce que t'avais demandé. C'était comme si les mots s'étaient échappés sans que tu ne les contrôles. Tu t'humectas les lèvres, récupérant ton crayon dans un geste pressé, mais timide. Comme si t'avais peur de briser quelque chose en l'agrippant trop vite et trop fort. Tu n'osas pas croiser son regard, baissant directement les prunelles sur le croquis devant toi. Et tu ne bougeas plus, fixant le papier comme s'il détenait les réponses aux questions que tu te posais depuis ces dernières années. Allait-elle t'en vouloir ne pas l'avoir dit plus tôt ? Allait-elle t'en vouloir, tout court ? D'être... toi. Ca pouvait sembler ridicule mais rien que d'avouer que t'avais fait parti d'un groupe te nouait l'estomac. Parce que ça te rappelait tout ce qui s'était passé, du début à la fin. Tu savais que Jiwoo n'était pas mauvaise, tu savais qu'elle n'utiliserait pas cette information pour te faire du mal : mais la peur, la crainte de la trahison, restait toujours présente dans ton cœur. Tu t'étais fait avoir une fois en te confiant, tu ne voulais pas que ça se reproduise. Tu levas le regard vers elle, n'ayant toujours pas effectué un autre coup de crayon. « C'est bien comme ça », commentas-tu sans vraiment étudier sa position. Tu ne pourrais même pas dire si elle avait réellement bougé ou non.

    Tu voulais lui dire, ce soir, que t'avais été une idole. T'étais pas du genre à le crier sur les toits, d'habitude. T'étais même du genre à le cacher. Mais Jiwoo... Elle était spéciale. T'avais peur qu'elle l'apprenne autrement que par ta propre bouche. T'avais peur qu'elle le découvre par hasard et qu'elle t'en veuille de n'avoir rien dit. D'habitude, tu n'abordais pas le sujet parce que tu supposais que les gens ne savaient pas. Mais Jiwoo et toi, vous partagiez les mêmes origines. Vous aviez vécu dans le même pays. Elle t'avait peut-être même vu à la télé, là-bas. Tu ne voulais pas prendre de risques. Tu ne voulais pas risquer votre amitié pour ça. Tu voulais lui dire parce que ça te semblait important de lui avouer. « On fait une petite pause ? », proposas-tu. Vous n'aviez pas commencé il y a très longtemps cela dit... Tu désignas les petits snacks que tu avais préparés avant son arrivée, un léger sourire aux lèvres, elle n'allait pas refuser, pas vrai ? Tu posas ton crayon et te raclas la gorge, tes mains se posant naturellement sur tes cuisses alors que tu prenais un air sérieux. Tu inspiras et levas le regard vers elle et... « Est-ce que... », pourquoi tu commençais ta phrase comme ça d'ailleurs ? T'en savais rien. « Non je veux dire... », tu te mis à jouer nerveusement avec tes doigts. « Tu crois que je pourrais réussir à jouer du violon un jour ? » et … c'était tout sauf ce dont tu voulais parler. Mais t'allais y arriver, vous aviez toute la soirée après tout.
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    Lien du postJeu 4 Fév - 11:48
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    Déjà trois mois qu’elle était ici à Boston, en train de refaire sa vie à partir de zéro. Un simple compte de banque avec un peu d’économies, un violon et son sourire qui cache mille et un secret qu’elle refoule au fond d’elle. Tristesse d’abandon qui cri dans ses veines à chaque jour, la peur qu’elle n’arrive pas à faire sa place dans cette ville qui lui est inconnue. Elle a trouvé en Min Hyun la compagnie qu’elle avait besoin, une distraction à sa réalité beaucoup plus sombre qu’elle ne laisse paraître. Elle n’était pas dupe, elle l’a reconnu la seconde que ses yeux se sont posés sur la silhouette du jeune homme quand ils se sont croisés au magasin de musique. Quelle coïncidence de le croiser ici alors qu’il avait disparu des radars. Son petit coeur qui s’attache au sien par la même émotion, ils ne veulent que retrouver un peu de bonheur dans la musique, dans le piano. Chacun leurs propres secrets au bout de la langue qu’ils n’osent pas se dire, au lieu refoulent leur passé afin de profiter du moment.

    Elle tourne la tête comme demandé tout en restant concentrée sur les notes mélancoliques qui sortaient de son violon. Ses yeux se ferment alors qu’elle se plonge dans la mélodie que ses doigts créent, une douce chanson qui grafigne son âme avec un peu de tristesse. Elle joue pour se détendre, pour se défouler mais aussi pour se vider la tête. Elle a enfin trouvé un boulot, quelque chose qui lui donnera l’excuse cherché pour rester officiellement à Boston. Jiwoo la petite serveuse. Elle devrait être heureuse, et pourtant elle ne fait que jouer des chansons déchirantes depuis le début. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle laisse son corps jouer ce qu’il ressent. Solitude, confusion, fatigue. Comme si trouver un emploi allait lui donner un sens à sa vie, mais elle savait mieux que de se mentir. Son sourire aussi large que son coeur, mais qui cache beaucoup trop de déceptions. Ce n’était pas un boulot qui allait lui dire qui elle était et pourquoi elle était ici.

    Mélodie qu’elle cesse avant de se tourner vers Min Hyun. Si perdue dans le moment qu’elle a presque oublié sa présence. Ses yeux l’observent, il n’a pas l’air très à l’aise. Hochement de la tête avant de déposer son instrument dans le coffret délicatement avant de sourire en se dirigeant vers la nourriture. Là tu parles. Elle prend un biscuit avant de s’asseoir à ses côtés, son regard curieusement posé sur lui. “Hm?” Il est si nerveux, et ça parait. Elle lâche un rire cristallin à sa question qui n’était clairement pas ce qu’il voulait dire. “Hyunnie Oppa, tu as déjà du talent en art et au piano, laisse-moi un truc pour que je me sens un peu spéciale au moins!” Elle fait semblant de bouder avant de mettre tout le biscuit dans sa bouche. Jiwoo ne connait pas les petites bouchées, elle mange à sa faim sans aucune retenue. “Tu veux vraiment apprendre?” Elle demande la bouche pleine avant de mâcher et avaler difficilement. “J’aurai un peu moins de temps maintenant que j’ai un boulot, mais si tu veux je peux te montrer quand je suis en congé. En échange tu me montres comment dessiner?” Elle aime apprendre de nouvelles choses, mais l’Art plastique n’était pas son fort. Ses dessins ressemblaient à ceux d’un enfant de 4 ans qui peinait à tenir un crayon comme il faut.
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    Lien du postMar 9 Fév - 15:58
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    T'étais vraiment trop effrayé à l'idée qu'elle le découvre toute seule. Qu'elle tombe par hasard dessus et qu'elle t'en veuille de n'avoir rien dit. Ton amitié avec Jiwoo s'était rapidement tissée. T'aimais sa présence à tes côtés, son caractère, sa manière d'être. Elle était adorable et admirable. Tu adorais la regarder, lui demander de prendre la pose pour toi, pour tes croquis, pour te laisser gratter quelques traits sur un bout de papier. Elle était un bon modèle, encore plus quand elle tenait un violon ou qu'elle s'installait au piano. C'était cet instrument d'ailleurs que avait permis votre rencontre et jusque là tu ne regrettais rien. Il t'arrivait encore de rire quand tu repensais à la première fois que tu l'avais vu et à toutes ces fois où vous vous êtes faits éjectés d'un magasin parce que vous n'achetiez rien. Vous ne faisiez que jouer au piano, laissant les notes vous guider et l'ambiance vous bercer. La musique ne te manquait pas spécialement. Tu adorais en écouter, bien sûr, mais pas de là à dire qu'en faire te manquer. Au contraire, toute cette partie-là ne te manquait absolument pas. Chanter, danser... ça n'avait jamais été quelque chose que tu aimais assez fort pour en faire ton métier. Des passe-temps, à la rigueur. Mais le piano, c'était différent. Tu aimais l'instrument et tu aimais les émotions que tu arrivais à dégager en quelques notes. Joyeuses, tristes, mélancoliques, les sons parlaient pour toi et ça t'arrangeait, de pouvoir garder le silence. Ca t'arrangeait de pouvoir t'exprimer ainsi. Tout comme le dessin t'aidait à t'évader, et à te laisser parler. Dans le dessin tu étais généralement plus sombre – là où au piano tu étais généralement du style mélancolique. Et tu voulais lui dire alors, à Jiwoo. Lui dire pour oublier, pour passer à autre chose. Lui dire pour qu'elle garde le secret, aussi. Tu savais qu'elle n'irait pas le répéter à tout le monde mais tu ne pouvais pas prendre le risque que ça se sache. Tu voulais oublier tout ça – tu voudrais oublier tout ça.

    Les pommettes faiblement rosies tu ouvris la bouche pour ne rien dire... à la place tu fis la moue. Un peu déçu par toi-même, pour dévier le sujet à chaque fois. « Désolé », tu ris quelque peu en la regardant, clignant des paupières. T'avais pas prévu d'apprendre, c'était ça le truc. T'étais sûr que t'arriverais pas et en soit, le piano te convenait très bien. Non. Ce que tu voulais, c'était lui dire et... « Pourquoi pas », c'était toujours pas ça. Tu ne semblais pas contrôler tes mots. « Si...si tu veux », chuchotas-tu en observant ton crayon puis le papier. Tu ne savais pas trop comment tu pourrais apprendre à quelqu'un à dessiner cela dit. Mais pour elle tu allais tenter de trouver quelque chose. Tu pourrais toujours regarder des tutos sur le net pour t'aiguiller. Tu te raclas la gorge, t'humectant les lèvres alors que ton crayon tapotant doucement la feuille. « Tu.. hum... », tu te mis à la regarder, étudiant son visage, son expression, son regard avant de dévier le tien, comme gêné, et honteux. « Si tu en veux d'autres tu peux te servir, tu sais où c'est », dis-tu en désignant les biscuits et autres petites choses qui traînaient. « Mais... en fait ce que je voulais dire... », tu redressas les prunelles vers elle et c'était peut-être ton erreur. « J'ai peur des grenouilles », c'était pas encore ça mais... t'avais espoir, tu pouvais y arriver. Tu secouas le visage, clairement agacé par toi-même, un soupir frôlant tes lèvres, l'une de tes mains passant rapidement dans tes cheveux.

    Comment pouvais-tu amener le sujet ? Ce n'était pas difficile, pourtant. T'avais juste besoin de dire que t'avais été célèbre, un jour. T'espérais simplement qu'elle ne se mette pas à faire des recherches sur toi ensuite. T'espérais qu'elle ne te détesterait pas, si elle le faisait. Tu te demandais si elle savait déjà, ou si elle avait entendu parler de quelque chose, à l'époque. Ton scandale avait fait du bruit. Beaucoup de bruit. Trop de bruit... « Tu voudras bien m'apprendre alors ? Un peu », tu désignas rapidement le violon. « Tu sais déjà quand tu auras des congés ? », dis-tu en souriant légèrement, les traits étirés par la nervosité et l'angoisse de cracher la vérité. Mais t'allais y arriver, tu avais toute la soirée n'est-ce pas ? Ton cœur battait la chamade alors que tu serrais doucement les poings : la prochaine fois que t'ouvrirais la bouche, ce serait la bonne !
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    Lien du postJeu 11 Fév - 7:04
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    Un secret dont elle ne devrait peut-être pas être au courant et pourtant, elle le sait très bien comme presque chaque voisin de la Corée du Sud qui suit les nouvelles. Elle a entendu les rumeurs, vu les articles, et ça ne lui a pas pris énormément de temps à faire 1+1 dans sa tête en découvrant qu’il était ici à Boston. Peut-être le Destin qui a décidé de faire croiser leurs chemins, petite Jiwoo perdue et seule dans cette grande ville, Min Hyun qui se cache de la population. Deux âmes qui ont retrouvés un peu de réconfort dans la présence de l’autre, et on sait très bien comment Jiwoo aurait terminé cette relation si elle n’était pas au courant que Min Hyun jouait pour l’autre équipe. L’innocence même dans son sourire et pourtant, elle est une grande flirte cette Jiwoo, prête à répliquer sans hésiter une tonne de sous-entendus, toujours en train de chercher à se mettre des bels hommes dans sa poche afin de combler son vide, de faire comme si elle était une femme désirée alors qu’au fond d’elle, Jiwoo savait très bien que personne ne voulait d’elle.

    Alors elle s’accroche à son ami, celui qui est devenu si important à ses yeux en quelques mois. Ne le pousse pas à révéler ses secrets qui le hantent, à avouer ses démons. Elle ne donne aucune pression, préférant choisir le chemin du plaisirs et du calme, de couvrir leur relation d’une douce petite mélodie pendant qu’ils entament cette routine de faire de l’art ensemble, elle sa muse et lui son peintre. Elle voyait bien que son artiste peinait à essayer de lui dire quelque chose, mots qui trébuchent maladroitement hors de sa bouche. “Grenouilles? Je vois, fait je comprends, je crois que moi aussi. J’en fais pas des cauchemars, mais je crierais s’il y en a une dans la pièce.” Petit rire qui s’échappent de ses lèvres avant d’insérer un deuxième biscuit tout rond. Tel un hamster avec les joues bien remplies, elle le fixe avec des grands yeux curieux, l’observant se débattre avec soi-même pour finalement reparler de violon. “Bien sûr.” Réponse qui sort d’une voix étouffée étant donné sa bouche pleine de biscuit. Elle se force à mâcher et tout avaler avant de boire une gorgée du verre d’eau qu’il lui a offert en arrivant. Ses yeux se retournent vers lui. “Alors je sais que tous les lundis nous sommes fermés, donc déjà ça me fait ça de congé quoi que, je suis un peu triste parce que tout le monde est occupé le lundi quoi, avec l’école ou leur boulot, je sais pas ce que je vais faire pour me distraire…” Soupire qu’elle relâche avant de se tourner complètement face à son ami, la tête légèrement penchée sur le côté. “Depuis quand tu t’intéresses au violon?” Doute un peu que ce ne soit qu’une façade pour cacher quelque chose, mais elle n’est pas certaine de bien comprendre ce qu’il peinait à lui dire. Qu’est-ce qui est si difficile à dévoiler à Jiwoo, meilleure amie au coeur assez léger, celle qui n’est pas là pour juger mais pour comprendre et aimer, parce que personne ne l’a compris et ne l’a aimé auparavant comme elle souhaiterait.
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    Lien du postJeu 18 Fév - 15:25
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    Tu ne devrais pas avoir honte de l'avouer, et pourtant... Ca te mettait mal à l'aise de le dire. T'avais été connu. T'étais passé à la télé, à la radio. T'avais vu ta tête dans des magazines, et partout sur le net. Tu t'étais vu en train de danser et de chanter et t'avais vu les gens s'émerveiller en te voyant... avant de totalement changer et de te fuir. Même les membres de ton groupe. Même les membres de ta famille. On t'avait tourné le dos, ne comprenant pas, ne voulant pas comprendre. On t'avait laissé et tu te retrouvais là aujourd'hui. En soit rien ne t'obligeait à lui dire – Jiwoo ne te forçait pas et t'avais le choix de garder le secret. Sauf que ça te faisait mal de mentir, de cacher ça. Parce qu'elle pouvait déjà le savoir, elle pouvait déjà te connaître et elle ne pouvait attendre qu'une chose : que tu le dises. Tu voulais lui dire par respect mais aussi l'avouer tout de suite au cas où les choses se passeraient mal. Au cas où elle partirait. Ca te ferait mal, oui, ça te blesserait, oui. « Les.. grenouilles », jusque là par contre t'avais rien réussi à avouer à part tout et n'importe quoi. Bientôt t'allais dire que t'avais rêvé d'adopter un poney petit – alors que ce n'était pas forcément vrai mais juste pour combler le silence que t'avais aux lèvres. « Les crapauds sont les pires », commentas-tu dans une grimace dégoûtée et perturbée, un frisson roulant sur tes bras rien qu'à l'idée d'en imaginer un dans la pièce. T'aurais pas fier allure si c'était le cas – et Jiwoo pourrait alors entendre à quel point ta voix pouvait résonner et à quel point t'avais de bons poumons. Tu l'observas manger un autre biscuit, les lèvres pincées avant de partir dans une autre explication, une autre question. Tu prenais tout et n'importe quoi comme excuse pour ne rien dire. T'étais pathétique, et lâche. Tu t'humectas les lèvres avant de tenter un sourire dans un léger mouvement du visage. T'allais te mettre au violon... c'était pas prévu mais... Pourquoi pas au final. Un faible rire ronronna dans ta gorge. « Tu trouveras de quoi t'occuper. Je suis libre certains lundis aussi, au pire on pourra se voir », si elle le voulait encore. Tu déglutis doucement avant de cligner furieusement des paupières à sa question. « Euh », réponse intelligente, tout à fait. Tu te raclas la gorge, frottant ta paume contre ta cuisse dans un geste nerveux. « Depuis que... », tes prunelles se détournèrent. Menteur, semblait crier ton expression. « Depuis que je te vois... enfin... oui », trop mauvais menteur. T'aurais dû prendre des cours de théâtre. Et pour t'éviter de te ridiculiser un peu plus mais surtout pour te faire taire, tu pris un biscuit et le glissas dans ta bouche pour te l'occuper pendant que tu réfléchissais.

    Les joues gonflées tu mastiquais doucement, peut-être trop, le regard allant et venant entre Jiwoo et le vide. Tu avalas bruyamment, comme si t'avais du mal à laisser la nourriture passer alors que c'était juste la pilule de ta vie qui était difficile à avaler. « On pourra se caser des cours de violon le lundi », voilà que tu revenais avec ton violon... tu devrais bizarrement trop d'excuses pour ne pas parler de ce qui te tracassait. Idiot. Pourtant tu connaissais Jiwoo et sa légèreté. Tu savais qu'elle n'était pas comme les autres – mais t'avais peur, on t'avait trop déçu. Tu restas muet un long moment, contemplant le vide comme s'il détenait les réponses à toutes tes questions. « J'étais connu avant, à Séoul. Je faisais parti d'un groupe » que tu lâchas finalement dans un souffle sans prendre le temps d'inspirer. Ta respiration se coupa après que tu aies tout balancé et tu plissas les yeux dans une grimace. T'anticipais sa réaction, et ce qu'elle allait pouvoir. Tu n'osais pas relever le regard vers elle de peur de lire du dégoût dans ses iris. T'en avais déjà bien trop lu.
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    Lien du postVen 19 Fév - 8:43
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    Il n’y avait absolument rien de plus louche en ce moment que le sujet des grenouilles et des crapauds. Jiwoo qui approuve tout de même le fait que ce sont des créatures assez dégoûtantes et elle ne reproche pas à son ami de les trouver épeurant, mais le sujet était si farfelu qu’il devait probablement y avoir une raison derrière tout cela. peut-être avait-il besoin de son aide pour exterminer un amphibien de son appartement? Regard qu’elle jette sur le plancher avant de le retourner à nouveau vers lui. Non, le tout était beaucoup trop absurde, pourquoi avoir jouer au violon et dessiner avant de demander de l’aide à chasser une grenouille. Rien ne faisait vraiment de sens présentement, mais elle joue au jeu tout de même. “Ew oui les crapauds ne m’en parle même pas!” Frissons à son tour juste à imaginer une énorme bête bosselée. Elle se concentre sur son visage, doux visage qui a allumé les nouvelles, un visage qu’elle a reconnu passer de l’écran à la réalité dans la ville de Boston. Le joli Min Hyun qui a capté l’attention de Jiwoo non par les rumeurs qui ont alimenté les journaux, mais bien par l’étrange coincidence de croiser sa personne dans cette ville, lui-même en quête d’un peu d’amour sur les touches noires et blanches d’un piano en démonstration. “Alors je te réserve déjà tous tes lundis de libres.” Elle n’a jamais été très gênée d’être demandante, aucune honte à dire exactement ce que l’on veut, le blâme était plutôt sur la société de dire qu’il fallait tourner autour du pot une dizaine de fois avant d’obtenir ce que l’on désire. Perte de temps aux yeux de la coréenne qui préfère de loin aller droit au but. “Tu aurais dû me le dire.” Violon qu’elle aurait partagé il y a bien longtemps s’il aurait simplement fait par de son intérêt, ce qui augmente encore plus le doute chez Jiwoo que quelque chose clochait chez son meilleur ami.

    Elle prend son verre d’eau qu’elle cale avant de se lever pour aller s’en servir un autre, faisant comme chez elle. Confortable était le mot idéal pour décrire comment elle se sentait chez lui, avec lui. Il l’a si bien accueilli elle et sa présence imposante qu’elle pouvait pas mal être elle-même en tout temps. “On pourra oui, mais pas tout le temps hein, je veux bien faire autre chose de temps en temps.” Elle revient à nouveau avec le verre plein, le déposant sur la table des collations avant de se tourner vers Monsieur qui jouait au mystérieux depuis le tout début. Elle prend place à ses côtés, déposant une main sur l’épaule à Min Hyun qui semblait avoir un débat intérieur avec lui-même. Elle ouvre la bouche afin de le ramener sur Terre quand finalement il prononce ses mots qu’il tente de partager. Ah. C’était donc ça qui le tracassait, discuter de son passé? Jiwoo observe le stress qui se lit sur le visage de son ami qui évite son regard avant de serrer sa main sur son épaule. “Oppa, as-tu peur que je te dis que je n’aimais pas ta musique?” Elle dit d’une voix légère avec un petit sourire. “Enfin, vraiment c’était pas mal pour être honnête, mais t’as peut-être un peu brisé mon coeur quand j’ai réalisé que j’aurai jamais tes enfants.” Elle blague en lui pinçant affectueusement la joue et elle prend un autre biscuit entre ses doigts, son attention vers les dessins de Min Hyun qu’elle pointe du menton. “Au moins je suis ta muse, ça compense. Je suis une femme comblée.” Elle sourire avant de mettre le cookie en entier dans sa bouche, enlaçant ses bras autour du cou à Min Hyun en le collant à elle pour une grosse étreinte. Jiwoo toujours élégante, les bruits de biscuits qui s’émiettent dans sa bouche contre l’oreille à son ami mais elle s’en fichait. Elle est assez fière qu’il ait finalement craché le morceau sur ce qui le dérangeait tant, enfin si c’était que ça le sujet, sa carrière dans le kpop?
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    Lien du postSam 27 Fév - 3:50
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    Si tu continuais comme ça t'allais bientôt finir par avouer tous tes pêchés à Jiwoo, tout ça pour éviter de dire les mots que te serraient la gorge. T'allais bientôt te mettre à parler de tes nombreux réveils le matin ou de comment t'avais cru ta tante quand elle t'avait dit que la neige était rouge – t'avais cinq ans à l'époque on te pardonnait mais t'y pensais encore souvent et tu te trouvais tellement ridicule d'y avoir cru. « Tous ? », tu clignas des paupières, levant vers elle un air crédule avant de mimer un air songeur et de pencher le visage. Tes lèvres articulèrent un petit « D'accord » alors que tu hochais doucement le visage. Au moins tu ne serais pas seul ces jours-là. Et puis elle pourrait toujours t'accompagner là où tu devais aller, si elle le souhaitait, non ? Aucun de vous deux ne serait seul. « Ah euh oh... oui », tu te raclas la gorge, gêné. Tu l'aurais dit plus tôt si tout ce que te baragouinais était vrai. Pas que le violon ne t'intéressait pas mais l'instrument ne t'appelait pas autant que le piano, disons. Tu préférais laisser tes doigts glisser sur les touches. T'aimais trop le piano pour le délaisser pour un autre instrument.

    « Oui non bien sûr pas tous les... lundis », tu te pinças les lèvres, un brin affolé. Parce que tu savais déjà que t'allais être nul pour le violon. T'allais avoir la honte de ta vie en tentant de faire une seule note. Tu savais que tu devrais rester derrière un piano. Tu faisais que trouver des choses à dire pour ne pas dire ce que tu voulais réellement. Tu lui jetas un bref regard, ta main se posant sur celle qui tenait ton épaule comme si t'allais te mettre à la remercier. Au lieu de ça ce sont d'autres mots qui quittèrent ta bouche – enfin ! Ton cœur tambourinait bien trop fort et ton esprit divaguait sur des tas de scénarios possible, l'angoisse faisait trembler tes mains mais aussi tes lèvres alors que tu tentais de répondre à sa question. Et tu t'apprêtas à répondre, t'arrêtant à ses paroles suivantes, ta respiration se bloquant alors que tu l'observais avec de grands yeux. « Désolé » que tu lâchas, ne sachant pas quoi dire d'autre, les yeux humides, plissant à peine le nez quand elle te pinça la joue. Tu glissas ton regard sur les dessins, les détaillant un instant avant de relever le regard vers elle. Et quelques larmes coulèrent sans que tu ne puisses les retenir quand ses bras vinrent te serrer, tes bras roulant lentement autour d'elle. T'arrivais jamais à retenir tes larmes quand elles menaçaient de couler. Et encore moins en cet instant : Jiwoo savait. Elle savait pour toi, ta carrière, le scandale, tout... Et elle ne partait pas ? Elle ne te jugeait pas ? Tu n'entendais même pas les bruits de mastication tellement tes oreilles bourdonnaient, tellement t'étais paumé et triste et soulagé.

    Tu te reculas après quelques instants, essuyant doucement tes joues, tes prunelles posées sur elle, comme si tu t'attendais à ce qu'elle change soudainement d'avis. A ce qu'elle se mette soudainement à t'insulter et à partir, à te laisser. Comme les autres. « Tu.. », commenças-tu, la voix cassée, balancée par les émotions. « Tu m'en veux pas ? », la questionnas-tu, incertain, reniflant discrètement. Pour n'avoir dit, pour ne le dire que maintenant, pour être parti, avoir tout quitté. Mais aussi : ne t'en voulait-elle pas pour être qui tu étais ? Pour les choix que t'avais fait ? Etait-elle différente de toutes ces personnes que t'avais laissé derrière et qui t'avait tourné le dos ? Tu déglutis, effrayé, triste, soulagé. « Tu vas pas partir... hein ? », et tes doigts se lièrent entre eux sous la nervosité alors que tes joues rougissaient, que tes yeux s'humidifiaient une nouvelle fois, que ton cœur cognait – criait – douloureusement sous ta peau.
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    Lien du postLun 1 Mar - 13:21
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    Elle n’a jamais été une très bonne psychologue, Jiwoo qui ne sait pas prêter son oreille comme il faut car elle est un peu trop absorbée par elle-même mais ce n’est pas l’effort qui manque. Elle n’est pas douée avec les mots, comment réconforter quelqu’un qui vit une difficulté qu’elle ne comprendra jamais. Elle ne peut que s’imaginer le poids qu’il avait sur les épaules par peur qu’elle le juge sur un secret qui n’était pas un très grand secret pour ceux qui ont suivi les tabloïds en Corée du Sud mais elle avoue qu’elle n’a jamais laissé savoir qu’elle était au courant de son passé. C’était une situation qui ne la concernait pas, et malgré le fait qu’elle ne se mêlait presque jamais de ses affaires, elle a tiré la limite sur le sujet car c’était un sujet sensible, du moins c’est ce qu’elle s’est dit. S’insérer dans la vie de Min Hyun ainsi était déjà assez chaotique, Jiwoo se doutait bien qu’elle ne devrait pas en rajouter une couche en relevant son passé avant qu’il ne soit volontaire à en parler. "Oppa..." Son sourire se dissipe un peu quant à la réaction de son meilleur ami, elle choisit de le prendre dans ses bras pour lui prouver qu’elle était là pour lui, car les mots lui manquaient. Elle est maladroite dans ses manières d’y procéder, le biscuit beaucoup trop gros dans la bouche, mais elle le serre simplement plus fort pour essayer de camoufler sa petite bêtise dans un moment important pour Min Hyun.

    Sourcils qui se relèvent quand à sa prochaine question, ses yeux scrutant attentivement le visage brisé de son ami. Son coeur se fend légèrement, douleur qui reflète la sienne en sachant qu’il avait peur qu’elle lui en veuille. Jiwoo secoue de la tête lentement, levant la main pour essuyer comme il faut les larmes de Min Hyun. “Oppa… Pourquoi je t’en voudrais? Tu n’as rien fait de mal.” Elle murmure, sa voix basse et triste. Sourcils qui se froncent par la suite, sa question qui vient à nouveau créer une autre fissure dans le coeur de Jiwoo. Elle n’était pas faite pour les sujets sensibles, ça l’affectait beaucoup trop. Les larmes de Min Hyun causent ses propres yeux à s’humidifier, et elle insère sa main dans les siennes pour défaire sa prise nerveuse. “Jamais.” Mots qui étaient tels une promesse pour elle, jamais elle ne quitterait une personne simplement pour des choix différents, et encore ce n’était pas le choix de son meilleur ami. “Tu sais, ce n’est pas quelque chose qui me dérange du tout. Ça ne change pas que tu es la meilleure personne que j’ai rencontré depuis que je suis à Boston.” Elle avoue en le regardant, son coeur qui se serre à avouer que son arrivé à Boston n’a pas été que du bonheur et du plaisirs même si Jiwoo avait très souvent un beau sourire sur les lèvres. “S’il y a bien quelqu’un qui a peur ici, je crois que c’est moi. J’ai pas envie de te perdre, j’ai peur que tu me quittes un jour comme tout le monde m’a quitté.” Un souffle qui s’échappe de ses lèvres avant qu’elle ne secoue de la tête, comme pour chasser une mauvaise pensée puis un sourire s’installe à nouveau sur son visage. “Oppa, tu es coincé avec moi pour le reste de ta vie.” Elle décide fièrement avec un hochement de la tête avant de prendre un autre biscuit et de le tendre devant sa bouche pour qu’il la prenne.
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    Lien du postDim 7 Mar - 6:03
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    C'était dur pour toi de parler de cette partie de ton histoire. Dire que tu avais été connu n'était pas le souci en lui-même, ça aurait pu s'arrêter. Ta carrière aurait simplement pu s'essouffler ou tu aurais choisi de l'arrêter sans gros soucis. Sauf que le problème n'était clairement pas là et révéler que tu avais été connu était comme une perche que tu tendais. Comme la joue que tu tendais avant de tourner la tête pour tendre l'autre. Tout avouer c'était éveiller des questions qui demandaient des réponses. Si tu n'en avais pas honte, tu répondrais. Si tu n'étais pas effrayé, tu répondrais. Mais on t'avait tellement gavé le crâne d'idées mal faites que tu ne savais plus, que tu hésitais. Tout le monde n'avait pas l'esprit ouvert et libre, tout le monde ne pouvait pas accepter une chose pareille. Certains n'étaient pas prêt et le jugement était présent. T'y avais fait face, t'y faisais encore face aujourd'hui – tout seul, cette fois, avec personne pour te pointer du doigt, personne pour t'accuser, t'insulter, te ridiculiser. Personne pour dire que tout était de ta faute, si le groupe se cassait la figure, c'était à cause de toi. Dans le fond t'aurais préféré que personne ne le sache jamais, quitte à emmener le secret avec toi dans la tombe. Quitte à ne jamais être heureux. Les difficultés que t'avais rencontrées n'en valaient pas le prix, pour le moment. Même si aujourd'hui tu te sentais plus libre et moins surveillé. Même si aujourd'hui tu faisais un métier parce que t'avais décidé de le faire et pas parce qu'on te faisait chanter pour que tu continues. T'avais des blessures, le cœur ouvert, fragilisé, les mots, les gestes, les regards qu'on t'avait accordés encore gravés sur la peau et l'âme au fer rouge. Rien ne s'effaçait aussi vite, alors oui, t'avais peur de le dire. Peur de l'avouer. Peur qu'on t'en veuille. D'avoir menti, de ne pas avoir tout dit, tout de suite, de ne pas avoir été clair, d'avoir tout gâché. Les raisons étaient multiples.

    Les mots te manquaient pour répondre à Jiwoo. Les raisons étaient multiples, elle pouvait t'en vouloir pour des tas de choses, après tout. Tu reniflas discrètement, la laissant essuyer tes larmes, le silence contre les lèvres alors que tu lui jetais quelques regards, comme si tu jaugeais son expression, ses yeux, sa réaction. T'avais peur qu'elle parte, qu'elle ne veuille plus te parler. Qu'elle te tourne le dos, comme les autres. Tu hochas doucement le visage. Jamais. Elle restera, alors ? Tu levas les yeux vers elle à ses paroles suivantes, la frimousse attristée mais le regard plein de tendresse pour elle. « Je suis désolé », désolé d'être la seule rencontre qu'elle qualifiait de bonne depuis qu'elle était là, oui. Tu voulais qu'elle soit heureuse, Jiwoo, et qu'elle rencontre plein de monde. Qu'elle soit entourée, jamais seule. Ta main serra la sienne, tes doigts palpant sa peau, pour serrer à nouveau, comme pour dire que t'étais là, que tu partais pas. Que tu ne partirais pas. « Jamais », dis-tu, répétant ce qu'elle avait dit plus tôt avant de cligner des paupières, pour faire disparaître les dernières larmes qui étaient là, cachées mais aussi par surprise à cause de ses mots. Tu regardas le biscuit comme si c'était un être venu d'ailleurs, un fin rire dans la gorge. « Ca me va », tu ris à peine, reniflant rapidement pour venir croquer un bout de biscuit pour lui faire plaisir, mâchant bien trop lentement et bien trop longtemps pour le petit bout que t'avais croqué. Lâchant sa main tu la pris doucement dans tes bras, lui offrant un autre câlin, tes paumes frottant son dos, puis tu te reculas dans un sourire fin, discret. « Je suis reconnaissant d'être tombé sur toi ce jour-là », tu souris un peu plus, les yeux plein de trop d'émotions. « Et je ne partirai pas. Il n'y a pas de raisons », tu lui pinças délicatement la joue. « T'es mon modèle, sans toi mes dessins n'auraient pas la même vie. Et tu es mon amie alors... je ne partirai pas », tu secouas quelque peu le visage, cherchant à te rassurer, à savoir qu'elle allait toujours être là mais cherchant aussi à la rassurer. « Je ne suis pas comme tout le monde », avais-tu susurré, la mine gênée mais aussi un peu honteuse à dire cela. Parce que c'était quelque chose qu'on t'avait reproché mais c'était quelque chose que tu pouvais utiliser en cet instant pour te démarquer.
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