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I LOVE HARVARD
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    my boy that i loved... ft. greshou
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    Lien du postMar 19 Jan - 15:21
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    my boy that i loved... | @Gresham O. Ewart
    La pire des choses était arrivée. Mon fils était mort. Et je l’avais appris de la pire des manières. Je n’arrivais pas à m’en remettre. Je n’avais d’ailleurs pas encore réussi à aller dans la chambre de mon mari et le lui annoncer. A quoi bon ? Et s’il m’entendait, est-ce que ça lui donnerait réellement envie de se réveiller ? Je faisais surement mon égoïste mais je n’avais pas envie de perdre aussi mon mari. Je ne pouvais pas l’envisager. Je préférais donc garder ça pour moi. Mais maintenant que mon fils était décédé, je ne pouvais plus me cacher dans sa chambre. Si je restais à l’hôpital, il allait falloir que j’aille dans la chambre de mon mari. Pour retarder au plus, je me retrouvais donc dans le couloir, devant la machine à café. Réfléchissant à ce que je pouvais bien prendre. Ou plutôt ce que je voulais prendre. Ou même si je souhaitais réellement quelque chose. Pourquoi ne peuvent-ils pas mettre des distributeurs d’alcool ? Je n’ai pas envie d’un café ou d’un thé ou encore d’un chocolat chaud. J’ai besoin de quelque chose de plus fort. Pourtant, je restais fixée sur cette machine. Tant pis si on attendait derrière moi. J’étais comme bloquée. Mon cerveau ne commandait plus rien. Mon corps avait aussi déclaré forfait. Si je me décidais à bouger, j’allais devoir aller dans sa chambre et je n’en ai pas envie. Ou plutôt pas la force. Je me déteste d’ailleurs pour cela. Je me déteste de l’avoir trompé et de ne pas être assez forte pour assumer ma connerie et lui tenir compagnie. Je n’avais d’ailleurs annoncé la nouvelle encore à personne. Seule Taylor le savait, mais nous venions à peine de nous rencontrer. Elle n’était pas la personne la mieux placée pour être présente pour moi. Je ne voulais d’ailleurs pas l’annoncer car de toute façon, personne ne pourrait encore venir, à cause de cette fichue tempête. Je ne voulais pas avoir à gérer les messages de condoléances. J’étais trop faible pour ça. Cela faisait maintenant plus de dix minutes que j’étais devant cette machine à café, à l’observer. Et alors que j’étais sur le point d’insérer une pièce pour enfin faire mon choix, j’entendis derrière moi quelqu’un m’appeler. “Rebecca...” Ma main s’arrêta, n’insérant pas la pièce dans la machine. Je reconnais cette voix. Mais je n’y croyais pas. Ce n’était pas possible. Je ne voulais pas me retourner. Je ne voulais pas lui faire face. Bien que je fusse plus qu’heureuse de le savoir ici. Il avait fait le chemin malgré le fait que je l’ai déçu, malgré la tempête, malgré qu’il déteste les hôpitaux. Mais avant de me retourner, je repensais à Taylor. Ou alors il s’était décidé à venir pour elle. Oui c’est ça. Il était venu pour elle et m’avait croisé sur le passage. Plus probable. Je reniflais, afin de cacher mes larmes. J’inspirais un grand coup et me retournais pour lui faire face. Je lui souris, l’air de rien. Il n’avait pas besoin de savoir.  
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    Lien du postSam 23 Jan - 23:38
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    MY BOY THAT
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    L’hôpital. Lieu que j’exècre. C’est pourtant à ce dernier que je passe un coup de fil afin d’avoir des renseignements, et cela, sur plusieurs patients. Et pour cause, ma meilleure-amie s’y trouve alitée ainsi que Rebecca, une amie proche ayant une place toute particulière dans mon cœur, qui quant à elle n’est pas hospitalisée, mais au chevet d’êtres aimés : son époux ainsi que son fils. « Bonjour. » Je prononce, en pinçant l’arrêt de mon nez. « Gresham Ewart. Je vous ai déjà contacté. » Je continue, avant de pousser un soupir que j’espère discret. « Je souhaite savoir comment se porte Taylor Veena Foster. J’ai essayé de lui passer un coup de fil, dans sa chambre, mais avec la tempête… » Je m’arrête là, seulement, dans mon esprit, mon laïus continue. *Je ne peux l’avoir, savoir comment elle se sent, si elle a besoin de moi et je suis sur le point de péter un plomb !* Serrant mon poing libre, je clos mes prunelles bleutées et patiente. « J’aimerais seulement connaître sa situation, elle a eu un grave… » On me coupe et je déteste cela. « Écoutez-moi bien. Je vous l’ai soufflé, je suis Gresham Oxley Ewart. Fils d’Helen Egerton, qui se trouve être psychiatre dans votre… » Je retiens ce que je souhaite réellement dire et reprends : « Hôpital. Taylor Veena Foster est semblable à ma famille et moi-même suis psychologue. Dois-je me déplacer alors que le temps ne s’y prête pas, hm ? » Puis on m’explique que l’on va me mettre en communication avec une autre personne et une nouvelle fois, je prends mon mal en patience. « OUI ? » Je termine de souffler lorsque je perçois que l’on reprend le combiné en mains, pour redescendre à vitesse grand « V » lorsque je comprends qu’il s’agit d’Helen. « Je souhaite seulement avoir des nouvelles de Taylor, ainsi que des proches de Rebecca Walsh. » Sur mes mots, percevant mon désarroi, ainsi que mon inquiétude, Helen jette un coup d’œil sur son ordinateur, passe de rapides coups de fil à ses collègues se trouvant à d’autres services, puis termine de prendre la parole : « Chéri, Taylor va bien. Elle souffre, ce qui est compréhensible, mais ça va. Quant à ton amie Rebecca… » Je perçois ce « je ne sais quoi » dans le timbre de sa voix et comprends que quelque chose est arrivé. « Quoi ? Helen, que se passe-t-il ? » Alerte, m’étant repositionné sur mon assise, je ne pipe mot une fois que j’ai connaissance de ce qui est arrivé, durant une bonne grosse minute. « Gresham chéri, es-tu là ? » Sa panique, je l’entends, mais je n’en ai que faire. En ce moment, il n’y a qu’une personne qui compte et qui se trouve omniprésente dans mon esprit : Rebecca. « Sois prudente et reste à l’hôpital, Helen. La tempête touche à sa fin. » Sur mes mots, je raccroche et me lève d’un seul bond, afin de trouver de quoi me vêtir. Mon 4x4 étant revêtu de ses pneus neige fraîchement achetés et je sais que je vais user de ce dernier afin de rejoindre le cœur de mon enfer personnel, puisqu’il est tout simplement impossible que je la laisse seule. Alors, arborant toute ma panoplie hivernale Burberry, je me saisis de Brownie, l’engouffre sous mon manteau et me rends avec l’aide de l’ascenseur jusqu’au garage souterrain où se situe mes véhicules.
    Lorsque je passe les portes, je me rends directement à l’étage de psychiatrie. La raison ? Je dois déposer mon bébé à Helen, afin qu’elle en prenne soin et qu’ainsi, on ne sache qu’un chiot se trouve dans ce lieu que j’exècre. Une fois l’ayant laissé m’étreindre tandis qu’elle me souffle que je suis un parfait idiot et que j’en ronchonne, je lui confie mon petit amour pour me rendre à l’endroit où Becca doit se situer, selon les dires de ma mère d’adoption. La cherchant du regard, mon cœur battant à tout rompre dans ma poitrine, je termine de l’apercevoir, je crois, et mon cœur se fend en deux parties bien distinctes. « Rebecca… » Je parviens à souffler, mes prunelles lapis-lazuli emplies de larmes. « Je suis désolé. » Je continue lorsqu’elle se tourne enfin afin de me faire face et immédiatement, je l’étreins, passe mes bras autour d’elle afin de la presser tout contre moi. Ma tête se nichant dans le haut de sa chevelure, je ne peux m’empêcher de laisser des larmes silencieuses rouler sur mes joues, avant que je ne l’embrasse sur ses derniers, tout en la gardant ainsi, précieusement contre moi. « Je suis si désolé, ma douce Rebecca. »
    @MADE BY ice and fire.
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    Lien du postMar 26 Jan - 11:46
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    my boy that i loved... | @Gresham O. Ewart
    Je n’avais annoncé encore la nouvelle à personne, ne souhaitant pas susciter de la pitié chez les autres. Je ne voulais pas à avoir à gérer leur tristesse. Je devais déjà gérer mes propres sentiments. Surement égoïste, mais je suis sa mère. Je suis la seule à qui revient cette décision. Evidemment, je ne vais pas cacher son décès. Juste attendre un peu avant d’attendre de le dire. Quand je me sentirais prête à le dire. Car moi-même je ne suis pas encore prête à le dire, ou l’écrire. C’est encore irréel à mes yeux. J'ai du mal à y croire. Et devant cette machine à café, on pourrait croire que j’attends une réponse de sa part. Comme si j’allais avoir une réponse ou un signe de ces boissons. Non. Je n’en aurais pas. C’était moi, seule, avec cette triste nouvelle. Je ne savais pas encore comment j’allais l’annoncer à ma fille. Qui, au fond, vivait exactement la même chose que moi. Son père dans le coma. Son grand frère aussi. Et maintenant son décès. Elle n’a pas le même bagage de la vie que moi. Elle risque de le vivre encore plus mal que moi. Je me dois d’être son pilier. Chose qui m’est très difficile à être en ce moment. Et alors que je ne m’y attendais pas, je me retrouvais dans les bras de mon cher ami, Gresham. Qui apparemment était au courant. Je ne voulais même pas savoir comment il était au courant. Il était évident que la nouvelle se saurait vite, mais je ne pensais pas à cette vitesse. L’avait-il senti ? Était-il relié à ma personne à ce point ? Je m’en fichais. Je me nichais dans ses bras, laissant les larmes couler sur mes joues. Je passais alors mes bras autour de sa taille. Bon dieu, ce que ça faisait du bien d’avoir ce genre de contact. J’étais heureuse qu’il soit là. Heureuse qu’il soit le premier au courant, à être venu me voir. Je ne m’y attendais tellement pas. Lui qui déteste les hôpitaux. Je ne pensais pas le voir ici un jour. Et pourtant, pour moi, il faisait un énorme effort. Je le savais. Rien que pour ça, je lui en étais extrêmement reconnaissante. Après une bonne minute, voire peut-être plus, de ce câlin, je desserrais mon étreinte, reculais pour le regarder. “Qu’est-ce que tu fais ici ?” Je voulais être certaine qu’il ne soit pas venu simplement pour moi. Je restais tout de même persuadée qu’il était venu pour autre chose et qu’il s’était donc trouvé au bon endroit au bon moment. Mais le connaissant, je rajoutais tout de suite. “Je suis heureuse que tu sois là. Merci.” Ma question était peut-être un peu trop brute et il risquait de mal le prendre. Ou de comprendre que je n’étais pas contente qu’il soit là. C’est Gresham. Mais c’est ainsi que je l’aime, que je l’accepte. “Viens, on va dehors. Ça nous fera du bien.” Je ne savais pas si ça allait réellement me faire du bien, à moi. De m’éloigner du corps de mon fils, de la chambre de mon mari. Mais il avait fait cet effort pour moi. A mon tour d’en faire un pour lui. Sur le chemin de la sortie, à ses côtés, je fis toucher ma main à la sienne. Discrètement. Je le regardais. Ça se voyait à son regard qu’il n’allait pas bien d’être ici. Je souris. Il doit vraiment m’aimer pour faire ça. Si Gabriella savait cela, elle en deviendrait rouge de colère. Enfin c’est ce qu’elle dirait. Car je le sais : ça serait plutôt du rouge de jalousie.    
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    Lien du postVen 5 Fév - 1:46
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    MY BOY THAT I LOVED...
    @Rebecca Walsh
    Mes proches le savent : les hôpitaux sont le cœur des enfers à titre personnel et m’y rendre me rend véritablement malade. Je me sens prêt à déglutir, mon palpitant s’agite tant qu’il frappe avec force contre ma cage thoracique dans le but - sans doute - de s’en ex-filtrer et mon souffle s’amenuise, puisque j’ai la réelle sensation d’étouffer. Le fait est que je suis là. Dès que j’ai su, que je l’ai appris, je n’ai eu qu’une idée en tête : celle de me trouver à ses côtés pour l’étreindre et être l’épaule sur laquelle elle se reposerait. Alors je me retrouve entre ses murs qui semblent se resserrer sur moi, pour l’appeler, prononcer son prénom afin qu’elle sache que je suis présent et l’accueillir tout contre moi, dans le creux de mes bras. Touché par ce qu’elle vit, mes prunelles lapis-lazuli emplies de larmes, j’en laisse certaines rouler sur mes joues, en silence, pour la garder précieusement entre mes bras. Voudrais-je que nous restions ainsi éternellement ? Sincèrement, oui, mais cela dans d’autres circonstances, bien plus joyeuses en somme. C’est pour cela que je ne romps notre étreinte, que je désire même garder mon menton posté sur sa chevelure que je hume, mes prunelles closent, quand elle recule, à mon plus grand regret et ainsi défait notre union. « Je suis ici pour toi. » Je murmure à son intention, mon regard empli de peine et d’incertitude présent dans le sien, tandis que je tends une main vers son visage et caresse à l’aide de mon pouce l’une de ses joues. « C’est tout à fait normal, Rebecca. » Je lui assure dans un soupir, mes prunelles restant toujours accrocher dans les siennes quand, finalement, j’approuve ses dires dans un hochement de tête. « Très bien. Allons-y. » Je désire sortir, m’extirper de ce lieu avant de déglutir, seulement, je m’interroge. *Est-ce une bonne idée qu’elle s’éloigne de sa dépouille ? En est-ce également une de mettre de la distance entre elle et son époux se trouvant actuellement dans le coma ?* Me pinçant les lèvres, étant prêt à le lui souffler, je ne le fais puisque sa main frôle la mienne, la touche et naturellement, je m’en empare afin de la garder, de la presser tendrement et ainsi de retrouver un contact avec elle, physique. « Tu n’imagines ce que je ressens lorsque je suis ici. » J’en lève les yeux au ciel et presse mes lèvres, l’une contre l’autre. « Mais tu es là et je suis chez-moi lorsque je suis près de toi. » J’ajoute, pour déposer mon regard dans le sien et finalement défaire cette connexion, puisque je ne peux me permettre de souffler ses mots, étant donné qu’elle se trouve marier. Me raclant la gorge par ce fait, je prends une grande bouffée d’air frais lorsque nous sommes enfin à l’extérieur pour expirer en fermant les yeux. Rapidement, mon cœur recouvre un rythme normal, se calme, s’apaise, cependant, je ne me résous à relâcher ma prise sur sa main. « J’ai appris par Helen, ma mère d’adoption, ce qui t’arrivait. » Je commence, en regardant un point au-delà de tout, devant moi. « Je désirais savoir comment vous alliez et… » J’esquisse un sourire, amer. « Elle a enfreint quelques règles pour moi. » Ma tristesse est perceptible, elle se voit sur mon visage. « Je sais ce que c’est. » Cette fois, je retrouve son regard. « De perdre des êtres chers et je ne voulais que tu sois seule, puisque je sais également ce que l’on ressent. » Sur mes dires, à l’aide de ma main libre, je caresse son visage, sa joue avec tendresse puis dépose cette dernière dans sa chevelure pour souffler : « Viens-là. » Ainsi, elle retrouve mes bras, je peux à nouveau me sentir chez-moi et nous nous nourrissons mutuellement : elle de ma compassion et moi, je m’essaye à la défaire quelque peu de sa tristesse.
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    Lien du postMer 3 Mar - 15:12
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    my boy that i loved... | @Gresham O. Ewart
    Cette situation était compliquée pour moi. J’étais au plus mal, mais je ne faisais que penser à ma fille, à la façon dont j’allais lui annoncer la nouvelle. Elle, qui s’entendait extrêmement bien avec son frère. Je savais que ça serait très compliqué pour elle. Je mettais ma tristesse de côté, pensant à ma fille et à la façon dont je l’avais laissé de côté durant tout ce temps. Et voilà que j’allais devoir lui annoncer cette mauvaise nouvelle. Je m’en voulais. Je m’en voulais de ne rien avoir pu faire pour mon fils et de ne pas avoir été assez présente pour ma fille. A ce moment-là, je me dis que j’étais la pire des mères. La pire des femmes, de ne pas avoir réussi à sauver le fils de mon mari. D’avoir été faible et d’avoir trompé mon mari alors que celui-ci est dans le coma. J’étais triste mais très en colère contre moi-même à la fois. Je ne savais pas comment j’allais faire par la suite. Mais alors que je ne m’y attendais pas, je vis Gresham arriver. Je ne m’y attendais tellement pas, lui, qui déteste les hôpitaux. Il m’annonça alors qu’il était là pour moi. Ses paroles me firent encore plus pleurer. Je ne méritais pas qu’il fasse une telle chose à mon égard. Je ne méritais pas toute cette gentillesse, et pourtant, qu’est-ce que j’étais bien dans ses bras. Je ne lui en voulais pas d’être venu car c’était exactement ce dont j’avais besoin. De sa présence et de ses bras. Avec lui, je savais que je pouvais me permettre toute sorte de rapprochement car je savais qu’il n’irait jamais plus loin avec moi. Il aime me le répéter. On se dirigea alors vers l’extérieur, pour que je prenne l’air, mais aussi pour qu’il sorte, lui, d’entre ces murs blancs sentant la mort. Oui, je sentais maintenant cette odeur. Jusque-là, je ne l’avais pas remarqué, mais maintenant que j’étais en plein deuil, je comprenais ce que certaines personnes voulaient dire par là. Une fois dehors, je l’écoutais me parler. Alors que moi, je ne faisais que sourire. Ne sachant pas trop quoi dire. Ni même si je souhaitais vraiment dire quelque chose, ayant encore la gorge nouée. Lorsqu’il me dit de revenir dans ses bras, j’y retournais sans me faire prier. J’avais apprécié la première fois. Je me lâchais encore une fois. Je savais que je devais laisser sortir tout ce que je ressentais en moi. “Merci beaucoup.” Lui dis-je entre deux sanglots. Après quelques minutes dans ses bras, je reculais ma tête, voyant que j’avais sali son costume. “Merde, je suis désolée.” Je n’avais rien sur moi, j’avais laissé mon sac dans la chambre de mon mari. Je regardais son beau costume que j’avais souillé, de mes larmes mais aussi de morve. Au max du charme. Je m’en voulais pour son costume, mais mes vêtements, je m’en fichais, alors je me nettoyais le visage avec la manche de ma veste. Une fois que j’avais le visage un peu plus propre, je levais mon visage pour déposer un léger baiser sur la joue de mon ami. “Comment tu vas ?” Avais-je envie de parler de moi ? De ce que je ressentais en ce moment ? Je ne sais pas trop. Pourtant, je le pourrais avec Gresham. Au vu de son métier, je sais qu’il serait de très bons conseils. Mais il était peut-être un peu trop tôt. Demain je serais surement plus à l’aise. “Je suis contente que ta mère ait enfreins quelques règles.” Terminais-je par lui dire. Après tout, si elle n’avait rien dit, je serais surement encore devant cette machine à café, ne sachant pas trop quoi faire. Totalement perdue. Être avec Gresham, dehors, me faisait du bien.    
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    Lien du postMar 9 Mar - 1:13
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    @Rebecca Walsh
    Je n’ai réfléchi. Il était d’une évidence sans nom que je devais me retrouver à ses côtés, qu’importe le lieu. Certes, j’allais souffrir de m’y trouver, au cœur de mon enfer personnel, mais qu’était-ce en comparaison de ce que ma Rebecca vivait ? Rien. C’est pour cette raison ainsi que mon amour à son égard que je l’ai rejoint, pour déposer au préalable mon chiot à l’étage de ma mère, afin qu’elle le cache avant que je ne retrouve celle qui importe plus que quiconque a mes yeux, surtout à cet instant. Rebecca est en somme la prunelle de mes yeux, mais elle se trouve en deuil puisqu’elle vient de perdre son fils et qu’elle a un époux, se trouvant dans le coma. *Jamais nous ne pourrons commencer quoi que ce soit…* Je songe avant de soupirer et finalement la trouver. Lorsque je lui explique la raison de ma présence, ma belle brune au cœur brisé semble surprise. Le fait est qu’elle devrait savoir qu’elle compte pour moi et que je serais prêt à gravir des montagnes à mains nues, pour elle. Bien sûr, être entre ses murs m’est inconfortable. Je n’aime ce que je ressens, entre ses derniers, puis j’ai comme la sensation d’étouffer par l’omniprésence de toutes ses âmes errantes, qui ne cessent de passer encore et encore, ce qui me donne une certaine nausée. Pour cette raison, j’accepte que nous sortions afin de pouvoir respirer l’air frais ou plutôt glacial, mais que dire ou encore, quoi faire ? Je ne le sais. J’aimerais pouvoir absorber sa tristesse, la défaire de ce poids présent sur ses épaules, mais est-ce que cela est possible à réaliser ? Je ne le sais, mais surtout, je ne le pense. Le deuil est personnel, il est différent en fonction des individus, et même si je voulais souffrir à sa place, je ne sais quel lien elle entretenait avec son garçon. Tout ce dont j'ai connaissance, cependant, c’est qu’il est plus terrible de perdre la chair de sa chair, puisque dans l’ordre des choses, nous devons partir avant nos enfants. Ils sont censés être le meilleur de nous, la fusion de leurs parents et aujourd’hui, Rebecca a non seulement perdu son fils, mais elle ne sait ce dont il adviendra de son époux. Son avenir est incertain, à cause de ce maudit accident de la route et elle doit s’essayer en plus de cela à se pardonner de ce qu’elle a pu faire, entreprendre sans y réfléchir, depuis qu’ils se retrouvent ici, dans cet hôpital. « Cesse donc de me remercier. » Je murmure dans ses cheveux alors qu’elle est présente dans le creux de mes bras. Est-ce que je souhaite la relâcher, cette étreinte qui est de mon initiative ? Non. Je voudrais pouvoir rester ainsi, éternellement avec elle, dans cet instant de douceur, cette bulle que je me suis essayé de créer afin qu’elle se sente moins malheureuse, moins meurtrie ainsi que briser, part ce qu’elle vient de vivre. « Chut. » Je souffle tandis que l’une de mes mains est présente dans ses cheveux, quand elle recule pour me voir, sa tête quittant mon torse. « Plaît-il ? » Je l’interroge à ses mots, avant de grimacer en constatant l’état de mon habit. « Seigneur ! » Je jure avant de m’emparer de mon mouchoir en tissu, se trouvant loger dans la poche extérieure de ma veste de costume. « Ce n’est grave, ne t’en fais guère. » Je prononce pour essuyer sa morve et lever les yeux au ciel lorsqu’elle s’essuie le visage à l’aide de sa manche. « Rebecca… » Je souffle comme lorsque l’on s’apprête à gronder un enfant. « Attends une seconde. » Puis une fois ma veste retrouvée - plus ou moins - j’extirpe un paquet de Kleenex d’une autre poche, pour le lui présenter. « Prends-le. » Je l’intime, lui ordonne en définitive, afin qu’elle s’essuie convenablement son visage, sans souiller ses vêtements. « Comment vais-je ? » Je l’interroge, fronçant les sourcils, lorsque je comprends. « Hm… » Je ne sais quoi dire puisque je ne fais que souffrir, puisqu’elle-même souffre et que cette dite souffrance fait écho en moi. « Je ne sais quoi dire. » Je prononce donc, avec sincérité, mon regard encré dans le sien. « Je… » J’enfonce mes mains dans mes poches et pousse un soupir. « Tu sais. » Je termine de souffler, des larmes perlant dans mon regard lapis-lazuli. « Je suis heureux, moi aussi, qu’elle est enfreint quelques règles. Je ne voudrais être ailleurs, en ce moment, qu’à tes côtés. » Je termine de prononcer tandis que des larmes silencieuses roulent sur mes joues et que je m’empare de ses mains afin de les serrer avec tendresse et amour dans les miennes.
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    Lien du postJeu 11 Mar - 15:24
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    my boy that i loved... | @Gresham O. Ewart
    Me réconfortant dans les bras mon ami, je n’avais pas fait attention à ce qui pouvait sortir de mon nez et je m’en voulus. Je m’en voulus d’avoir souillé l’élégant costume de Gresham. Il allait se retrouver avec cette foutue tâche le reste de la journée. Lui qui est toujours d’une élégance à couper le souffle. Il est le genre d’hommes que l’on ne verra jamais en jogging, voire même surement en jean. Et si cela arrive, c’est qu’il doit se passer quelque chose. Je le vis se nettoyer avec son bout de tissu, et j’en souris. Il n’y a que lui pour avoir encore ce genre de mouchoir en tissu. Il vient vraiment d’un autre monde, mais c’est ce que j’aimais chez lui. Cette originalité. Cette unicité. C’est ce qui me faisait l’aimer. Je pris son kleenex et me moucha dedans, avant de lui dire. “Laisse-moi te payer le pressing.” Bien que je savais déjà qu’il allait refuser, cet idiot. J'allais devoir lui laisser un billet dans ses poches sans qu’il ne s’en rende compte. Je lui demandais alors comment lui allait. Il était peut-être venu pour moi, pour me réconforter, mais je n’avais pas forcément envie d’en parler maintenant. Et en tant que bon psychologue, il était le mieux placé pour le comprendre. Je savais qu’il allait faire bien les choses, afin que je me sente le plus à l’aise possible. “T’es vraiment adorable” Lui répondis-je. Jusqu’au moment où je vis des larmes sur son visage. Sans même réfléchir, je les effaçais à l’aide de mon pouce pour ensuite déposer un baiser sur sa joue. Le connaissant, je savais que je ne devais pas m’attarder là-dessus. Même si j’osais le faire, il m’enverrait valser, j’en suis quasi certaines. Mais déjà le voir pleurer, me prouvait à quel point nous sommes proches, l’un de l’autre. On n’a pas tous cette “chance” de voir des larmes sur le joli visage de notre cher professeur Ewart.  S’il n’avait pas eu cette barrière de mariage, je suis certaine que tout serait différent entre lui et moi. Malgré notre amour, il ne souhaite y succomber, par la présence de mes bagues aux doigts. Je lui pris sa main pour la caresser et la regarder. Puis je levais mon regard et lui souris. Je regardais autour de nous. Il y avait encore beaucoup trop de monde. Je me mis donc à marcher, pour nous trouver un endroit beaucoup plus calme et à l’abri des regards indiscrets. Je ne voulais pas que des soignants me voient davantage avec Gresham. Pourquoi ? Nous ne faisons pourtant rien de mal. J’ai le droit d’avoir la visite d’un ami. Oui, c’est vrai. Mais nous sommes tout de même très proche... je ne veux pas être la source de jasements au sein des équipes. Alors que nous marchions, main dans la main, je lui demandais. “Que faisais-tu avant de venir me rejoindre ?” Tout en discutant, nous continuons à marcher, à la recherche d’un endroit où nous asseoir, sans être épiés par des soignants ou autres visiteurs. Une fois un banc trouvé, nous nous y assîmes. Je me tournais vers Gresham, afin de m’y asseoir en tailleur et être pleinement face à lui. Je ne souhaitais pas avoir le regard dans le vide. Mais à peine assise, que je sentis le froid de l’air. “Il fait froid.” Dis-je en grelotant légèrement. Je croisais mes bras. “Mais ça fait du bien d’être dehors.” Lui, ne semblait pas avoir froid. Il avait combien de couches en dessous de son manteau noir ?     
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    Lien du postMer 17 Mar - 3:34
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    MY BOY THAT I LOVED... | @Rebecca Walsh

    Je ne pouvais qu’être au sein de mon enfer personnel afin d’être auprès de Rebecca. Il n’y avait pour moi d’autres solutions et puis, pour elle, j’étais prêt à me jeter tête la première dans la gueule du loup. Alors, malgré cette sensation de ne plus convenablement respirer, malgré le fait que je sente mon cœur au bord de mes lippes, je reste à ses côtés, jusqu’à sa proposition de sortir, ce que je ne refuse, au vu de mon état. Seulement, je n’avais imaginé qu’il ferait si froid dehors, alors que j’étais venu en 4x4, en roulant au pas, à cause de la neige et de cette fichue tempête. Mais étant évidemment très couvert, je ne m’en plains, de ce dit froid et puis rapidement, je l’intime de retrouver mes bras, afin de la réchauffer et ainsi la garder précieusement tout contre moi, ma Rebecca. Si les choses avaient été différentes, si nos vies avaient été différentes, la situation serait toute autre entre nous et y songer me fait soupirer. *Peut-être dans une autre vie.* Je songe, comme pour espérer qu’un jour, nous serons heureux ensemble, en couple, mais est-ce que cela arrivera ? Je ne le sais, je ne puis en avoir la certitude, et cela, me peine. Je rêverais d’un autre monde pour nous, seulement, certains songes ne peuvent voir le jour et le mien, celui de la chérir et de l’avoir près de moi le restant de mon existence, comme étant mon épouse, ne se réalisera jamais. Mais fort heureusement pour moi, ma chère et douce Rebecca me fait revenir à nous, à sa situation, puisqu’elle se redresse, quitte la chaleur de mon corps et je m’exaspère fasse à cette marque présente sur mon vêtement, bien que je ne lui en veuille, évidemment. *Comment pourrais-je lui en vouloir pour quoi que ce soit, de toute manière ?* Je songe, étant donné que lorsque je m’énerve, c’est lors de crises de jalousie, puisque je le suis, étant amoureux d’elle, ma meilleure amie. *Nettoie ton vêtement, Gresham.* Je m’ordonne, puisque penser à tout cela n'y changera rien et je lui tends un Kleenex, afin qu’elle se mouche, qu’elle se nettoie comme elle peut. « Plaît-il ? » Je l’interroge, mes prunelles lapis-lazuli se plantant dans les siennes à ses mots. Suis-je capable de me lancer dans un bras de fer en ce qui concerne le pressing pour mon costume ? Non. Le fait est que cela exigera une certaine somme et je ne souhaite qu’elle débourse autant, pour une chemise. De ce fait, je dis à son intention : « Nous verrons cela plus tard, puis, tu sais, j’en ai bien d’autres. » Ce qui est juste, même si, ne pas ravoir une chemise Burberry m’ennuie toujours. « Puis ce n’est comme s’il s’agissait d’une tache de vin. Je ne pourrais la ravoir. Un tour en machine sera amplement suffisant. J’en parlerais à ma femme de maison, qui s’occupe de ce genre de tâches. » J’en hausse les épaules pour minimiser les choses et conclus : « Je te tiendrais informé. » Ainsi, elle n’a un « non » définitif et autoritaire, puis je me promets de le faire et d’en rediscuter avec ma Rebecca, afin qu’elle décide si oui ou non, elle me payera le pressing, auquel cas, mon vêtement en ait véritablement besoin. « Ce n’est ce qui compte de toute manière. » J’ajoute dans un souffle, puisqu’actuellement, je m’en contre-fiche. Il n’y a qu’elle, son deuil ainsi que sa tristesse infinie que je partage. De ce fait, lorsqu’elle me questionne quant à mon état, je ne peux retenir mes larmes, étant donné que mes prunelles sont injectées de sang depuis que j’ai eu vent de la nouvelle, la concernant. « Je ne suis guère, adorable. » Je dis afin de détendre l’atmosphère, d’en plaisanter, mais ses gestes et sa délicatesse me touchent. L’avoir ainsi, si proche de moi, me fait énormément de bien, cela met plaît beaucoup trop et défaire mon regard du sien est quasiment impossible, si ce n’est de son initiative à elle. Ses pouces effaçant mes larmes, puis sa main pressant la mienne, avant de l’embrasser, je me trouve comme envoûter, à l’image d’un marin fasse à une sirène, mais ce moment prend fin, puisque Rebecca regarde autour de nous et j’en comprends aisément la raison. Nous sommes bien trop proches pour de simples amis, même pour des meilleurs amis et elle a son époux, non loin d’ici, dans le coma. Alors, m’évertuant à garder une certaine distance respectueuse bien que je ne défasse le lien de nos mains, nous commençons à marcher, sans réellement que je sache où nous nous rendons, jusqu’à la vision d’un banc. *Elle connaît bien mieux les lieux que moi.* Je songe, puisqu’elle est ici depuis de trop nombreuses semaines, pour ne pas dire mois, alors cela ne m’étonne qu’elle sache où se rendre. Prenant place à ses côtés pour me rendre compte que nous sommes à l’abri des regards, j’acquiesce dans un signe de tête à son « il fait froid » et je m’interroge. *Que puis-je ôter afin de le lui passer ?* Mes vêtements sont à ma taille et je ne puis nous faire partager mon manteau, alors, je me redresse et l’ôte, pour l’intimer de se redresser elle aussi. « Passe-le. » Je lui souffle, avec tendresse, un doux sourire présent sur mon visage. « Mes autres vêtements me tiennent chauds. » Pour le moment, aurais-je dû ajouter, seulement, je ne le fais et reprends place, pour ressentir le froid gagné mon postérieur, mais je ne cille. Rebecca a davantage besoin de mon manteau et puis, je me tiendrai debout si j’en souffre de trop, de ce dit froid. « Je ne sais plus ce que je faisais, avant de te rejoindre. » Je réponds, avec sincérité, pour m’essayer tout de même à me le remémorer. « Peut-être étais-je en train de travailler, avant de faire une pause. » C’est ce qui se trouve être le plus plausible à mes yeux. « Pardonne-moi, de ne t’avoir immédiatement répondu, après ta question. » Je me saisis de sa main, avec naturel et ajoute : « Il est vrai que nous sommes mieux dehors, ou du moins, que je me sens mieux ici, mais il fait meilleur à l’intérieur de… » Seulement, je ne parviens à le dire, ce fichu mot : hôpital. « À l’intérieur de… » Et encore une fois, je n’y parviens. Alors, poussant un soupir, je passe ma main libre sur ma nuque, pince mes lèvres et me sens soudainement faible, vulnérable, sans nul doute par la situation et ce lieu. « Je ne sais si je parviendrais un jour à… » Des trémolos sont perceptibles dans le timbre de ma voix et des larmes roulent sur mon visage, sans que je ne m’en cache. Pleurer n’est pour moi une faiblesse, que l’on soit un homme ou encore une femme. « Tu es si courageuse, Rebecca. » Je souffle à son intention, mon regard empli de larmes, toujours injecté de sang, mais surtout, présent une nouvelle fois dans le sien.

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    Lien du postSam 20 Mar - 19:56
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    my boy that i loved... | @Gresham O. Ewart
    Ce que je venais de faire n’était en aucun cas romantique ou sensuel et je me sentais terriblement bête face à cette tâche sur son costume. Je le regardais alors qu’il me disait à quel point ce n’était pas grave. Qu’il allait la laisser à sa femme de maison. Je compris très bien ce qu’il voulait dire par là, mais son mode de vie me surprenait toujours autant. Je ne suis pas contre ce genre de personnel, mais tout de même. N’est-il pas assez grand pour faire ce genre de tâche ménagère seul ? “Mais t’es fou ou quoi.” Je vins lui taper sur la clavicule. “Je ne vais pas faire nettoyer ma tâche par une autre femme. Complètement cinglé celui-là.” Je ne pouvais accepter cela. “Promets-moi que tu me donneras ton costume. Pour que je le nettoie, moi.” En insistant bien sur le dernier mot. Puis afin de le convaincre une dernière fois, je rajoutais. “Puis, ça me fera penser à autre chose. De m’occuper du linge.” Ce n’était peut-être pas très honnête de ma part, d’utiliser de la sorte la situation, et nos sentiments communs. Je savais qu’il n’allait pouvoir dire non après cela. Je commence à le connaitre. Puis dès lors qu’on invoque les sentiments, ça ne peut que fonctionner. Je ne suis pas avocate pour rien. Mais il n’est pas psychologue pour rien. On verrait bien qui gagnera. Alors que je me sentais très proche de lui, je souhaitais nous trouver un coin un peu plus calme. Afin d’éviter les regards un peu trop curieux, que ce soit ceux du personnel ou encore des visiteurs. En cherchant un banc à l’écart, je dis “Ok. Tu es parfait alors.” Puis je me mis à rire. Je savais qu’il allait encore plus pester face à ce mot. Il est trop prévisible mon Gresham. Je commence réellement à le connaitre par cœur. J’aurais aimé dire qu’il est mon meilleur ami, mais je sais qu’il a déjà Taylor de son côté. Puis, tout est tellement ambiguë entre nous, pour que l’on soit de simples amis. Il est vrai que s’il n’avait pas mis cette barrière entre nous, dû à mon mariage, je pense bien que l’on aurait déjà tenté quelque chose. Je ne sais pas si j’aurais tenté d’être en couple avec lui, étant amoureuse de mon mari, mais j’aurais aimé être plus intime avec lui. Clairement. Il a ce quelque chose qui m’attire et qui me fait vibrer. Qui me donne du baume au cœur. Alors que nous étions assis sur le banc, il me donna son manteau. Je le regardais, voulant protester, mais je savais que cela ne servirait à rien. “Tu me dis si tu commences à avoir froid.” Dis-je en mettant son manteau sur mes épaules. Je lui souris. C’était bien mieux comme ça. Nous continuons notre conversation. Je fus rassurée de voir que je ne l’avais pas fait venir ici alors qu’il était occupé. Je ne souhaitais pas être un poids pour lui. Mon regard dans le sien, je l’écoutais tenter de prononcer le mot hôpital. J’en eus le cœur brisé de voir qu’il n’y arrivait pas. Il devait vraiment avoir été traumatisé pour ne pas réussir à le dire. Je le vis de nouveau avoir des larmes aux yeux. Et le voir dans cet état, me blessait. J’en eus les larmes aux yeux à mon tour. “Ne pleure pas, s’il te plait.” Réussi-je à lui dire, malgré les tremblements dans ma voix. Je lui séchais de nouveau les yeux, pour enfin poser ma main sur sa joue. Nos deux regards remplis de larmes, je m’en mordis les lèvres. “Je peux ?” Mon visage se rapprocha du sien. Mes yeux se fermèrent, et je me sentis poser mes lèvres sur les siennes. Je pouvais aussi sentir nos larmes s’entremêler. Et à cet instant, je m’en fichais pas mal de savoir si l’on nous voyait ou pas. J'avais sauté le pas et je n’avais qu’une envie : qu’il réponde à ce baiser. J’étais peut-être horrible, d’embrasser un autre que mon mari, le jour du décès de mon fils. Mais, ce baiser, j’en avais besoin. Je n’aurais pas sauté aux lèvres de n’importe qui. C’est Gresham. Je n’avais pas besoin de lui parler, ou qu’il le fasse. Nos étreintes, nos regards parlent d’eux-mêmes. Et je savais que ce baiser allait parler pour moi. Je souhaitais le remercier d’être présent dans ma vie, quel que soit notre relation. De sa présence à cet instant. Mais aussi, lui montrer à quel point ça me faisait du mal toute cette relation. Est-ce que je pensais que ce baiser aiderait ? Peut-être bien. Peut-être qu’il m’aiderait à passer à autre chose. Bien que cela m’étonnerait maintenant. Elles sont si douces. Mon cœur se mit à battre la chamade et cela ne m’étonnerait pas si Gresham pouvait l’entendre.     


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    Lien du postMar 30 Mar - 1:30
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    MY BOY THAT I LOVED... | @Rebecca Walsh

    Notre conversation n’a aucun sens. Pourquoi diable parlons-nous de mon costume onéreux alors qu’il n’y a qu’elle, Rebecca, qui compte, présentement ? Je me fiche de devoir mettre cette chemise à la poubelle ou encore de devoir racheter la même. Elle aurait pu la brûler par mégarde et moi avec que je m’en serais moqué, alors pourquoi ne comprend-elle pas ? Pourquoi est-ce qu’elle persiste donc ainsi, à vouloir s’en occuper ? Est-ce pour ne point affronter l’inévitable ? *Mais je serais à tes côtés, lorsque tu en auras besoin, toujours.* Je songe, sans toutefois le lui dire, puisque je m’agace avec cette histoire de tâche et que j’en soupire, tout en serrant mes poings et en fermant les yeux. « C’est cela, je suis "cinglé", comme tu le prononces si bien. » Je dis, en formant des guillemets en prononçant le terme dont elle m’affuble pour soupirer une seconde fois avant de pincer l’arrêt de mon nez. « Bien. Bien. » J’en lève mes mains afin de capituler. « Je te donnerais mon costume. Je te donnerais tout ce que tu voudras laver, si c’est ton souhait, Rebecca. » Il est hors de question et inconcevable à mes yeux que l’on continue à parler de ce dernier, alors qu’il y a des choses bien plus importantes qui se sont produites. « Je t’assure que tu pourras même t’occuper de mes socquettes, chaussettes, et même… » J’en lève l'un de mes index. « De mes boxers, si cela te fait plaisir. » Si elle ne comprend pas, par mes dires, qu’elle peut me demander tout ce qu’elle désire, c’est que nous marchons sur la tête ! Et fort heureusement pour moi, pour nous, cette conversation des plus désuète s’achève et par ailleurs, je lui assure que ce n’est guère cela qui importe. Alors, tandis que nous cherchons un banc afin de nous retrouver seuls, je jure entre mes dents à ses nouveaux mots. « Par tous les Saints ! Rebecca ! » Je la foudroie du regard. « Ne clame surtout pas que je suis parfait. » Car la perfection, je ne l’incarne et je ne le serais jamais, assurément. Bien que je me sois évertué après ma tentative de suicide à Londres d’être une personne exemplaire, je me suis davantage rapproché de l’image d’un homme sans cœur ni sentiments.

    Le dénichant enfin, ce. dit banc sur lequel nous asseoir, afin d’être loin de tous, je termine de me lever en notant que Rebecca à froid, afin de retirer mon manteau et le lui passer. Vais-je souffrir du froid comme elle le sous-entend, en me priant déjà, de le lui dire, si je commence moi-même à grelotter ? Sans le moindre doute, le fait est que je ne piperais mot, tant qu’elle ne voudra que l’on change de lieu, puisque seul son bien-être compte et c’est être à l’écart, avec moi, dont elle a besoin dans l’immédiat. « Oui, oui. » Je me contente donc de prononcer avant de me rasseoir et de répondre à ses interrogations, pour buter sur ce mot : hôpital. Ne suis-je capable de le laisser passer la barrière de mes lèvres ? Dans d’autres circonstances, j’y serais parvenu, seulement, au vu de la situation, de notre fragilité à tous deux, je n’y parviens et des larmes me montent aux yeux. Mes prunelles lapis-lazuli sont emplies de larmes qui retranscrivent ma peine, ainsi que ma souffrance, et cela, Rebecca ne le tolère guère. *Comme je te comprends. Je ne supporte de te voir souffrir, ma Becca.* Je songe, alors que je cligne des yeux et fuis son regard à ses mots, jusqu’à ce qu’elle pose l’une de ses mains sur ma joue afin de sécher ses traîtresses qui roulent sur mes joues. « Pardon. » Je ne parviens qu’à murmurer quand, à son interrogation, je ne suis certain de comprendre. Le fait est qu’il ne faille que quelques secondes pour déchiffrer ce qu’elle souhaitait me demander et je ne peux me dérober. Déjà, car j’en ai rêvé, de ce baiser, mais aussi parce que je ne peux lui refuser quoi que ce soit, pas ce soir. Alors, malgré que ce soit mal puisque son époux étant dans le coma se trouve à quelques mètres de nous et que son fils Mars vient de décéder, je ne peux m’empêcher de répondre à son baiser. Mes lèvres se meuvent à l’unisson, avec les siennes, pour échanger notre premier, mais également, notre dernier baiser. Nous le savons tous deux et c’est pour cette raison évidente que nous le faisons durer, afin d’y retranscrire tout l’amour que nous éprouvons l'un pour l’autre, mais pas seulement. Je souhaite l’apaiser, par l’union de nos âmes, mais également laisser une trace indélébile, au travers de mes lèvres, sur les siennes, afin qu’elle saisisse qu’elle sera toujours dans mon cœur, mais également que mon amour à son égard sera éternel. Nos larmes s’entremêlant ainsi que nos souffles, nous terminions de le rompre et c’est sans piper le moindre mot aucun que nous restons ainsi, front contre front, nos prunelles closent, alors que nos lèvres se sont séparées. Devrais-je lui murmurer que de cet instant, j’en ai rêvé, que je l’ai idéalisé pour le revivre des milliers de fois, dans mon esprit, jusqu’à en perdre le sommeil ? Il me semble que je n’ai besoin de le lui dire, puisque dans le fond, nous le savons tous deux.

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