Soirée qui bat son plein, ton verre d'alcool en main, tu te déhanches sur ce qui semble être la piste de danse de la soirée, au rythme de la musique assourdissante que tu ne discernes plus vraiment. Peu importe ce qui passe, t'as envie de danser. Un peu plus loin, tu aperçois @Céleste Courtin-Clarins, belle femme avec qui tu as déjà passé quelques soirées et avec qui tu avais su établir un contact au fil des rencontres. Femme intéressante avec qui tu voudrais flirter plus intensément. Mais la française semble préférer tes homologues masculins, dont tu sais parfois te montrer friande parfois également. D'ailleurs, il se trouve qu'elle est en agréable compagnie visuelle. Idée fugace qui traverse l'esprit et qui laisse un sourire en coin se dessiner sur ton visage lorsque tu t'approches du duo. Le corps qui se colle dangereusement dans le dos de la parisienne, l'alcool te rend plus sociable qu'à l'accoutumée. [color=teal]« J'espère que je dérange pas.. » viens-tu souffler à l'oreille de la Pforzheimer, offrant un clin d'oeil au jeune homme qui l'accompagne.

Tu aimes tant séduire, tant t'éprendre des corps qui se collent contre toi, peu importe qui ils sont. Hommes, femmes, c'est avant tout ce qu'ils représentent qui t'anime et te rend si vivante. Si tu laisses le côté affectif loin de toi depuis un moment, tu ne peux te passer de ces étreintes charnelles qui t'emmènent jusqu'à cette délivrance exquise. Et plaquer ton buste contre le dos de la belle française, ça t'amène dans un autre état d'ivresse que celui que t'offre l'alcool qui prend ses quartiers dans ton système. Sourire qui s'étire quand elle te dit que tu ne déranges pas et qu'elle te propose de rester, parce que tu n'avais sans doute pas plus envie de quitter cette chaleur qui grimpe entre vos trois êtres. « Demandé si gentiment, je ne peux qu'accepter la proposition, surtout si ce bellâtre n'est pas jaloux de ma présence. » Les pupilles rivées dans celles qui te font face, qui parcourent les traits heureux de l'homme. Alors tu t'imbriques dans leur bulle, tu y imposes ton jeu. La main libre qui glisse sur les flancs de @Céleste Courtin-Clarins , qui mouve son corps divinement contre toi et l'autre complice de l'instant. Puis elle te fait face, pour ton plus grand plaisir. Ton corps qui bouge toujours, ton verre vient trouver tes lèvres quand elle te demande ce qu'il contient. « Vodka pomme ! Tiens, profites. » dis-tu en proposant ton verre à la belle, déjà bien imbibée sans doute. Mais peu importe, tu vois bien qu'elle n'est pas aussi élevée que les autres fois, qu'elle a encore de la marge pour se laisser tomber dans les bras de Morphée. Tes deux mains désormais libres, ton autre main vient toucher la peau de votre homologue, et ta langue passe sur tes lèvres avant d'offrir un large sourire charmeur. Tu sens cette sensation au fond de toi, de l'envie grandissante qui va bientôt te submerger complètement.

Les corps se mouvent, s'harmonisent, s'imbriquent dans l'espace qui leur est donné, ne donnant plus aucune importance à ce qui se trouve autour d'eux. L'homme n'est pas jaloux, sans doute même heureux de ta présence, de ce jeu dans lequel tu as de plus en plus envie de te lancer. Tu découvres du bout de tes doigts la peau de la française d'un côté, et de l'autre, ta main glisse sur le torse de l'inconnu charmant et charmeur. Ton corps, lui, s'anime de toute sa fureur, volcan au bord de l'éruption. Tu veux t'éprendre de ces deux êtres à la beauté diablesse. Sourire charmeur offert à la blonde pour qui, tu ne sais pas ce qui semble si délicieux. Ton enveloppe charnelle se trouve attiré par la belle au plus près d'eux, canine qui vient mordre ta chair tant l'instant est plaisant. Tes mains glissent sur les corps en fusion, découvrent les peaux qui font désormais parties de tes envies. Tes lèvres se posent sur le verre que Céleste tient devant toi, happent une dose d'alcool puis viennent jouer dans le cou de la belle, remontant lentement jusqu'à son oreille. « Pourquoi pas faire quelque chose tous les trois qui n'a pas besoin de pailles ? » Tu es joueuse, Tova. Si bien que tu agrippes la chemise du brun pour l'attirer un peu plus vers toi, désireuse d'être celle qu'on charme à deux.

Tu aimes cette proximité, la tentation grandissante, le désir qui émane de cette bulle qui vous englobe tous les trois. Trois inconnus dont les corps s'enflamment et dont les esprits se connectent dans une seule et même envie, celle de se découvrir, de s'appartenir le temps de la soirée, sous couvert d'un anonymat, même si tu connais l'identité de la belle femme entre toi et l'homme au corps d'apollon que tu devines du bout de tes doigts, homme qui prend les devants en t'embrassant langoureusement, pour ton plus grand plaisir. Tentation qui prend des formes bien plus intéressantes que le partage du corps féminin qui est brûlant. Le contact de ce corps qui annihile toutes les pensées saines avec lesquelles t'étais arrivée plus tôt. « C'est un bon début.. » dis-tu à la fin de ce contact labial, dans un sourire fiévreux. Les bras de la belle française viennent glisser sur toi, révèle l'envie dévorante dans les regards échangés. Lèvre qui se mord, corps qui vibre à cause de l'envie de céder à ces pulsions qui animent ton esprit. Elle se joue de toi, et ça te plait. Roméo, Jasmine et Robin, ces noms qui vous colleront à la peau ce soir. Et ça te convient, toi qui n'a aucun mal à vivre un double-je. Jasmine qui s'échappe d'entre Roméo et toi, que tu suis du regard pour la voir filer vers une chambre. Tu saisis la main de Roméo pour l'entraîner dans la même direction, pour suivre ces envies qui pulsent et t'asservissent. Pour pouvoir agir comme bon vous semble sans les regards indiscrets qui pourraient vous démasquer tous les trois.

Si mes lèvres s'étaient échouées sur le cou de Jasmine, elles ne restèrent pas très longtemps. Nos corps fiévreux qui s'entrelassaient. Jasmine parti, laissant alors un espace vide. Mais nos danses nous réchauffaient. Je regardais derrière moi, à la recherche de son regard bleu. Elle entra dans une pièce, ouvrant la porte les yeux dans les notre, le sourire aux lèvres, lèvres mordillées. Pourquoi ? Et surtout comment résister à cet appel évident ? Je n'y arrive pas et visiblement Robin non plus puisqu'elle agrippe ma main, me guidant vers la pièce où se trouve désormais Jasmine. Nous voilà tous les trois dans cette chambre que je prends le soin de fermer pour ne pas être dérangés. Juste moi, Roméo le playboy invétéré, Robin la voleuse de baisers et Jasmine, la danseuse de charme. Ce qu'il se passerait dans cette chambre restera à tout jamais dans cette chambre -du moins, c'est ce que je pensais-, oubliant Neal, oubliant presque ma vie le temps d'une soirée, les langues se délies, délit qui nous est permis. Si Jasmine et Robin semblent être occupées, je m'occupe des boutons de ma chemise, la défaisant, point par point, sans quitter des yeux les jeunes femmes devant moi. Je fini le verre que je n'avais pas posé, chemise ouverte, faisant plonger les yeux sur le creux de mes abdos. Le verre tombe sur la table, choc provoqué par mes doigts, et si le verre s'échoue, ma chemise fit de même, sur le sol déjà brûlant.