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I LOVE HARVARD
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    ridler ≈ i can't keep drowning in the shadows
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    Lien du postLun 18 Jan - 2:12
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    ridler
    i can't keep drowning in the shadows (@Jody Ryder & @Baker Ridley-B.)

    Jody, c'est la provocation constante. Le serpent qui se glisse entre les parois, qu'on entends mais qu'on ne voit pas. Elle est coriace, elle est surtout très insolente, et ce soir, elle est encore plus belle que jamais. Ce soir, face à elle, une proie. Un homme, un peu plus vieux qu'elle, dans la cinquantaine, qui possède une villa non loin. Son but ce soir, c'est de rentrer chez lui, et avec un tel décolleté, c'est chose aisée. Il lui a même offert un collier, celui qu'elle porte autour de son cou. Des mois qu'elle le traine, qu'elle en joue, qu'ils se voient, parfois, sans que rien ne se passe. Elle veut pouvoir faire du repérage, Jody, c'est sa mission, son ambition. Elle passe la porte du Sapphire, c'est chic et au vu de ses derniers mois passer dans les couloirs et notamment au restaurant, elle connait la carte et les vins sur le bout des doigts. Impressionnante, n'est-ce pas ? Elle arrive à son bras, souris à gauche, souris à droite, et les serveurs la salut aussi. Mieux, ils l'ont déjà vu, elle passe pour une habituée et avec une carte avec cette gamme de prix, c'est parfait pour son jeu. Ils prennent place, commandent, et elle se met à rire à ses blagues à peine amusantes. Meilleur jeu d'acteur, décerné à Jody Ryder dans le rôle de la riche héritière mordue pour l'homme face à elle. L'homme qui place sa main sur son genou, et qui remonte le long de sa cuisse. Elle se mord la lèvre Jody, garde son calme et continue la conversation, comme si de rien.


    la tenue + collier

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    Lien du postLun 18 Jan - 21:52
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    ryder & ridley
    La comédie, c'est le sentiment d'être dedans et dehors ; c'est notre fascination pour la mécanique mystérieuse de la scène, bien réelle devant nous, mais aussi fictive ; très intense mais aussi destinée à s'évanouir après la représentation. (@Jody Ryder)

    Ridley pensait avoir réglé ce problème. Il avait pourtant prévenu la gamine qu'elle ne devrait plus apparaître par ici. Il avait fallu qu'un employé le prévienne que cette femme était de retour au Sapphire, pour qu'il lui emboîte le pas et se rende là où il l'avait vu. Après leur conversation de la dernière fois, il avait fait un retour à tous les employés, photos à l'appui de la criminelle qui s'engageait à être Miss Ridley. La sécurité avait aussi été témoin de ce message. Et bien sûr, les employés qui avaient lié à elle de près ou de loin avaient été licencié pour faute professionnelle. Ils avaient fait perdre de l'argent inutilement à l'hôtel et au casino, il avait dont prit les mesures nécessaires. Il avait aussi comprit le petit jeu de la miss, et avait donc fait des recherches sur elle. Elle était toujours en cours, mais il avait déjà pu chiner son joli petit prénom qui n'était pas celui qu'elle avait donné avant qu'ils ne se quittent. Qui donnerait sa vraie identité après avoir profité impunément du système après tout ? Il s'en était douté. Il savait alors qu'en plus d'être une voleuse, une profiteuse, elle était aussi, une menteuse en somme. Comme tout patron qui se doit, il avait demandé à la sécurité pourquoi ils ne l'avaient pas prévenus avant. Tout simplement, parce que la réservation de ce soir n'était pas à son nom. Elle avait été prise par quelqu'un d'autre. Il était alors curieux de la voir enfin au bras d'un homme.

    Baker entre dans le restaurant, saluant quelques clients qu'il connaît que trop bien. Avant de se rendre vers la table promise. Il ne s'attend pas à grand chose, si ce n'est, faire virevolter ou édulcorer les plans de Jody ce soir. Jody. Quel bonheur de mettre enfin un nom sur ce visage si doucereux mais à l'âme si noire. Lorsqu'il s'avance près de la table, l'homme qu'il aperçoit lui jette un coup d'oeil. Il se lève et vient lui tendre la main, Jody de dos. "monsieur Anderson, ravi de vous revoir parmi nous." qu'il dit d'une voix suave. Un timbre de voix qu'il prend lorsqu'il est en présence de ses clients les plus fortunés. Et cet homme l'était. Mais pas autant que lui non plus. "monsieur Ridley, j'suis heureux de vous revoir." Ils se prennent la main pour se saluer et avant que Jody ne puisse se retourner, il desserre sa poigne pour poser ses deux mains sur le dos de son siège sur lequel il s'appuie. "vous avez fait la connaissance de mon ex femme ?" Amusé, le sourire ravageur aux lèvres. C'est aussi un visage livide que mr. anderson prend quand il entend cela. "c'est assez culotté de ta part de revenir ici. jody." Ses yeux sombres viennent chercher ceux de la brune. Il n'avait pas remarqué à quel point elle était classieuse ce soir. Pour une fois, il avait l'impression de faire affaire à une vraie femme. Mais une femme qui allait d'un coup, rentrer à nouveau dans un rôle. Se fondant dans la masse comme elle l'avait fait pendant des mois.


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    Lien du postMar 19 Jan - 4:14
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    ryder & ridley
    La comédie, c'est le sentiment d'être dedans et dehors ; c'est notre fascination pour la mécanique mystérieuse de la scène, bien réelle devant nous, mais aussi fictive ; très intense mais aussi destinée à s'évanouir après la représentation. (@Jody Ryder & @Baker Ridley-B. )

    Le problème c'est que Jody n'est d'aucune solution. Elle vient et s'incruste au mieux. Elle creuse sous la peau, s'influe sous le sang et quand elle décide qu'elle y est bien, elle y reste. Le truc c'est qu'elle est bien, au Sapphire. Elle a l'impression d'avoir pris pleine possession des lieux, elle connait par cœur les couloirs, elle a déjà félicité le chef du restaurant des tas de fois et il y a dans cet environnement une ambiance chaleureuse qui s'y dégage. Peut-être aussi parce qu'elle a vécu ici ces derniers mois, et que jouer à la femme classe et luxueuse, Jody, au fond, ça lui plaît bien.

    Assise à sa table, elle rigole avec Anderson. Un gros coup se prépare sur lui, et Jody, c'est presque la première mission de terrain qu'on lui offre en lui faisant confiance aveuglément, alors elle va tout faire pour ne pas se louper. Beaucoup de pression sur ses épaules, et aucun risque de mort. Ca lui va, elle demandait rien de plus que ça. "monsieur Anderson, ravi de vous revoir parmi nous." elle regarde toujours son interlocuteur et souris poliment. Elle ne prends pas la peine de se retourner, elle ne voudrait pas paraître indiscrète. C'est pas le moment de tout faire péter, pas alors que cette confiance envers ses oncles, elle l'a difficilement gagné. Des mois de travail acharné. "monsieur Ridley, j'suis heureux de vous revoir." et là, Jody elle comprends. Elle essaie d'avoir un mouvement de recul, de se tourner, mais les deux mains de l'homme derrière elle s'imposent sur ses épaules, et bizarrement, ça lui parcours un frisson. "vous avez fait la connaissance de mon ex femme ?" A ses mots, elle fixe Anderson. Elle sait qu'elle a joué avec le feu, et qu'elle aime ça. Elle aime ça malgré le visage livide face à elle. Elle adore sentir l'adrénaline venir s'installer sous sa peau, elle adore l'idée qu'elle tente le diable, qu'elle le trouve, là, derrière elle. "c'est assez culotté de ta part de revenir ici. jody." et Jody n'était pas évidemment le nom qu'elle avait donné à Anderson, mais soit, elle rattrapera ça plus tard. "J'te rappelle que si tu n'as toujours pas signé les papiers, c'est parce que tu sais que cinquante pourcent de cet endroit me revient." elle pose sa main sur celle de Ridley, toujours posé sur son épaule, "Enfin si seulement tu répondais au téléphone pour daigner répondre aux avocats." elle est sèche, froide, elle rentre dans le rôle. Elle regarde Anderson, lève les yeux au ciel en lui faisant comprendre que son ex-mari est fort désagréable mais elle vient là de poser des pions importants : elle a de l'argent, donc Anderson ne l'intéresse pas pour sa fortune, et elle gagne ainsi la confiance de l'homme. Elle se lève, repose la serviette sur la table, s'adresse à Anderson ; "Si tu veux bien m'excuser quelques minutes, pour que notre soirée ensuite soit des plus agréables." elle se penche en avant, montrant ses formes au plus offrant pour poser un baiser chaste entre sa joue et ses lèvres, avant de se tourner vers Ridley, telle une ex-femme bien trop blasée par son mari ; "Un mot en privé, s'il te plaît ?" et tu l'ignore encore mais Jody possède bien plus d'un tour dans son sac, elle saura rebondir quelle que soit la balle que tu lui envoie. Elle est comme ça. Coriace. Elle a surtout appris avec les plus grand, et en Grand Chelem, tu n'aimerais pas affronter le Poulin de celui qui gagne depuis des années, n'est-ce pas ?


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    Lien du postSam 23 Jan - 18:31
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    La comédie, c'est le sentiment d'être dedans et dehors ; c'est notre fascination pour la mécanique mystérieuse de la scène, bien réelle devant nous, mais aussi fictive ; très intense mais aussi destinée à s'évanouir après la représentation. (@Jody Ryder)

    Le culot qu'avait prit Baker pour se pointer à leur table était bien sûr innocent. Prétextant prendre des nouvelles d'un bon client. Et d'un client qui avait par plusieurs fois, fait acte de présence dans son - défunt - bordel qui se trouvait à l'étage. Bien trop de fois, il avait vu Anderson dans des états pitoyables dû à l'alcool et à la drogue qu'on lui avait distribué. Le pire, le nombre de filles qu'il s'était tapé. Anderson était donc un très bon client, et c'était bien là ce qui l'embêtait. Car le voir au côté de cette femme-là, n'était pas de bonne augure. Lorsqu'il prétend finalement que Jody est bel et bien son ex-femme, Anderson sait qu'il ne faut pas jouer sur ces plates bandes là. Ce pourrait peut-être être la voie qui l'empêcherait de se retrouver sans un sou parce qu'il s'était retrouvé entre les griffes d'une vulgaire voleuse. Et comme il s'en était douté, elle rentre dans le jeu. Aussi facile et aussi fluide que de l'eau sur la roche. Un masque, dix milles visages chez cette femme.  "tu es sûre d'avoir bien lu les conditions ? parce que je crois que t'es en train d'halluciner, personne ne peut avoir cet endroit." d'autant plus depuis que Fox était devenu son associé. Cet endroit était devenu insaisissable. Une tour dorée pour les membres du gang, le bijou, le bébé de Baker. Il ne daigna même pas répondre aux conneries que Jody racontait, tentant par tous les moyens de se rendre désirable et puissante. Alors qu'elle n'était rien du tout. "monsieur Anderson, j'ignore ce que vous a raconté cette femme mais vous devriez faire attention à vous." Il sourit et sait qu'il fout en l'air tous les plans de la jeune femme. Mais il était bon samaritain pour une fois. Jody se retourne, l'expression blasée et aussi diva qu'une ex-femme qui en a ras-le-cul de devoir supporter un ex-mari. Baker est prit d'une vague de colère lorsqu'il la voit ainsi. Il aimerait la prendre par les cheveux et la traîner jusqu'à la porte de sortie à coup de pied dans le derrière. Il s'avérait que cette femme serait une épine dans son business et il était hors de question qu'une femme telle qu'elle tente de lui tenir tête. Elle n'était pas au bout de ses surprises et ne savaient pas dans quel merdier elle avait foutu les pieds. Certainement, qu'il enverrait Vesta lui casser la gueule pour lui faire comprendre tout cela.  "non je n'en ai pas envie. si monsieur anderson veut bien nous laisser quelques instants, on pourra parler autour de cette table." Il n'attend même pas l'approbation du bougre que Baker traîne déjà une chaise pour prendre place face à Jody. Il en profite pour chuchoter un mot à Anderson.  "mais après tout anderson, je sais que vous aimez les filles de ce genre. je n'ai pas oublié les belles vidéos qui traînent dans mon bureau, un certain soir d'été fiévreux..." il faisait allusion à la fois où une des prostituées avait prise en vidéo un de leurs ébats. Pouvant mettre à mal toute sa carrière au vu des choses sordides qui s'y étaient passés. Il se leva donc d'un bond, s'excusant auprès de Jody et prétextant un tour aux toilettes. Une fois seuls, il ne bronche pas un mot. Il observe de ses yeux noirs la femme devant lui. Apprêtée comme il le fallait, mais une menteuse jusqu'à l'os. Il attendait qu'elle parle, car c'est elle qui voulait lui dire un mot en privé.


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    Lien du postMer 27 Jan - 4:46
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    La comédie, c'est le sentiment d'être dedans et dehors ; c'est notre fascination pour la mécanique mystérieuse de la scène, bien réelle devant nous, mais aussi fictive ; très intense mais aussi destinée à s'évanouir après la représentation. (@Jody Ryder & @Baker Ridley-B. )

    C'est un jeu dangereux que Jody adore. Elle aime le risque, le fait de se faufiler entre les rôles, de jouer les femmes qui sait où elle va et ce qu'elle veut, et c'est probablement ce qu'elle est réellement. Une tête brûlée. Icarus qui vole un peu trop près du soleil. "tu es sûre d'avoir bien lu les conditions ? parce que je crois que t'es en train d'halluciner, personne ne peut avoir cet endroit." d'un revers de main, d'une ex-femme qui se moque de son ancien mari, elle rejette ses propos d'un simple ; "Tu verra ça avec les avocats." et elle sait qu'elle l'énerve probablement, mais imaginer son regard s'assombrir dans son dos lui procure un certain plaisir. Est-ce que ça t'agace, ça, Baker ? Tu grince des dents quand tu la vois être cette femme qui se sent puissante alors qu'elle n'est rien, que tu pourrais l'écraser dans le creux de la main ? Elle l'ignore probablement. Elle ignore qui tu es, ta position, ce que tu représente, et à l'inverse, tu ne sais ni ce qu'elle est, ni ce qu'elle représente. Quelques recherches qui te mènent nulle part, montrant ô combien elle est forte dans son propre camouflage. "monsieur Anderson, j'ignore ce que vous a raconté cette femme mais vous devriez faire attention à vous." elle rigole, Jody. "Réplique digne d'un ex-mari !" qu'elle se moque de l'homme. Elle pourrait inventer un vie, t'offrir des fautes, dire qu'elle en avait marre des infidélités à répétition, des absences répétées, des mensonges, des portes qui claquent. Elle imagine tout un scénario, une histoire qui se forme dans son esprit et qui est cohérente. Réponse à tout, alibi parfait. Sauf qu'aujourd'hui, elle en a pas envie. Elle n'a pas envie de s'inventer une vie, elle a seulement une mission à accomplir et elle le fera, coûte que coûte. Elle veut prouver son appartenance chez les grands, et pour ça, il faut pas hésiter à salir quelques doigts. "non je n'en ai pas envie. si monsieur Anderson veut bien nous laisser quelques instants, on pourra parler autour de cette table." et Ridley prends une chaise, murmure quelques mots à l'homme d'en face qui s'en vas de suite. Intérieurement, elle est surprise, mais rien de tout ça ne se lit sur son visage. Elle est forte, au poker, elle trahirai même sa propre mère. Enfin si elle en avait eu une. Les yeux de la femme se posent sur lui, et elle offre un sourire, levant son verre. "Chéri." et tu hurles sur tes employés mais tu t'assois en face de la femme qui te vole ? Intéressant, ton procédé. Son corps s'avance légèrement, "J'ai l'impression que tu m'aimes bien, t'es incapable de me laisser tranquille." et elle sourit, Jody. Sourire qui s'abandonne pour un visage bien plus sérieux. "Tu veux quoi ?" annonce ton prix, parce que la vérité, celle que tu connais, c'est que t'aurais très bien pu resté éloigné. Mais tu t'es approché, Ridley, et plus tu t'approches, et plus la gamine face à toi, elle est intriguée.


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    Lien du postDim 31 Jan - 18:52
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    La comédie, c'est le sentiment d'être dedans et dehors ; c'est notre fascination pour la mécanique mystérieuse de la scène, bien réelle devant nous, mais aussi fictive ; très intense mais aussi destinée à s'évanouir après la représentation. (@Jody Ryder)

    Extravagante et mystérieuse. Elle n'était qu'un grain de poussières dans les innombrables merdes qui gravitaient réellement autour de lui. Mais il était trop intrigué par elle. Elle qui revêtait un masque aussi facilement que si elle changeait de tenue. Elle était convaincante et avait toujours une pirouette dans son sac pour esquiver les remarques de Ridley. Il ne pouvait pas non plus avouer, qu'il la trouvait intéressante. Elle était comme un caméléon, à l'image de Baker. Il la comprenait mieux que personne et il se doutait alors, qu'elle avait elle aussi des secrets à cacher. Il la comprenait ainsi car il était ainsi lui aussi. Alors qu'il s'installait près d'Anderson, il fut surprit d'avoir une illumination à l'égard de Jody. Il ignorait pas mal de choses sur elle, mais elle serait divine en veuve noire. Si elle arborait un charme et un masque de mensonge, elle pourrait être une recrue de taille dans le gang. Car ce n'était pas donné à tout le monde, de se jouer des autres. Elle se camoufle, se tortille et aboie beaucoup, mais elle n'en reste pas moins, une femme qui a des secrets à revendre et qui sait amadouer les plus vaniteux. Mis à part lui, évidemment. Car il ne jouait pas sur le même terrain qu'elle. Il avait apprit trop tôt qu'il pouvait lire dans les âmes. Et si elle voulait se jouer de lui, il lui donnerait simplement l'envie d'y croire. Baker observe Anderson s'en aller à une vitesse folle, encore perturbé par la révélation qu'il venait de lui faire. Un sourire farceur et presque moqueur se dessina sur ses lippes avant qu'il ne reprenne son sérieux pour faire face à Jody. Elle-même, devint aussi froide que la glace, un autre visage se dessinant encore alors que deux secondes avant, elle tentait de lui faire croire à un sourire ravageur. "ne prends pas tes rêves pour la réalité. je ne t'aime pas." qu'il tranche d'une voix sèche. Il se permet de prendre le verre qu'Anderson s'était servit pour en prendre quelques gorgées. Le duel est lancé, elle lui demande ce qu'il désire. Et ses prochaines paroles construirait leur chemin. "est-ce que tu travailles seule ou tu fais partis de quelque chose de plus grand ?" une question qu'il pose mais il continue "je le découvrirais bien assez tôt de toute manière. mais, t'es intéressante. tu es peut-être une girouette. peut-être une menteuse. peut-être juste un pion sur un grand échiquier. mais tu t'en sors bien. tu es hypocrite et tu te joues facilement des autres. ce sont des qualités que je recherche." Il marque une pause pour se servir dans le plat d'Anderson, il prend le temps de mâcher tout en regardant la belle brune afin de déceler son comportement. Il ne la perçait pas à vif, mais il s'abattait sur la bonne direction à son égard. "alors tu peux me dire pour qui tu travailles, ou me laisser chercher et ce ne sera pas sans mal maintenant que j'ai ta vraie identité." il reprend une cuiller ainsi qu'une gorgée de l'alcool qui traîne par là. Il observait toujours Jody en se disant, que son visage ne lui était pas inconnu maintenant qu'il la voyait dans la lumière. "quoi qu'il en soit. en dépit de ce que je trouverais, je pourrais te faire une proposition. tu n'as pas l'air d'être une imbécile candide. tu as le crime dans le regard." Il pose tout ce qu'il a entre les mains pour s'adosser à la chaise. Tout ne dépend plus d'elle et de sa manière de répondre à présent.

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    Lien du postLun 1 Fév - 5:43
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    ryder & ridley
    La comédie, c'est le sentiment d'être dedans et dehors ; c'est notre fascination pour la mécanique mystérieuse de la scène, bien réelle devant nous, mais aussi fictive ; très intense mais aussi destinée à s'évanouir après la représentation. (@Jody Ryder &  @Baker Ridley-B. )

    Il avait un aura, cette chose qui gravitait autour de lui, cette chose dont Jody savait qu'il savait se méfier. Elle connait trop ce type d'homme pour ne pas voir ça, autour de lui. Elle sait, qu'il n'est que mauvaises nouvelles, qu'il ne trimbale avec lui que des mauvaises choses. Elle sait qu'il est plein de secret, pire encore, qu'il connait beaucoup trop de secret sur les autres. Preuve en est, quand Anderson, livide, quitte la table. Anderson, qui ne reviendra probablement pas. Alors la douce Jody se change, métamorphe. Le sourire la quitte, la froideur prends possession des lieux. Une bonne négociation, elle sait faire. Pas le choix, quand on traîne avec ce genre de personne là. "ne prends pas tes rêves pour la réalité. je ne t'aime pas." Elle hausse les épaules, prends une gorgée de son verre et le repose ; "C'est une question de temps." si sûre d'elle que tu pourrais la croire. Elle voit, Jody, que tu veux en savoir plus, que t'es intrigué, mais elle est pas ouverte à la conversation. Non, parce que Jody, ce soir, elle avait un plan, et tu n'en fais pas parti. Rigoureuse, même si elle improvise et sait jouer avec les éléments qui compose sa soirée, tu n'étais pas inclus dedans, Baker. "est-ce que tu travailles seule ou tu fais partis de quelque chose de plus grand ? Je le découvrirais bien assez tôt de toute manière. mais, t'es intéressante. tu es peut-être une girouette. peut-être une menteuse. peut-être juste un pion sur un grand échiquier. mais tu t'en sors bien. tu es hypocrite et tu te joues facilement des autres. ce sont des qualités que je recherche." Elle le fixe, le regarde picorer dans l'assiette de l'homme présent avant lui, admire chacun de ses traits. Du plus infime, du plus insignifiant, au plus marquant. Elle lâche un rire, pouffe de rire, même. Qualité qu'il recherche pour quoi ? Les bras de la jeune femme se croisent sur sa poitrine, se montrant fermé, mais montrant aussi une poitrine un peu plus rebondie, plus en forme, plus ronde, plus en avant. "alors tu peux me dire pour qui tu travailles, ou me laisser chercher et ce ne sera pas sans mal maintenant que j'ai ta vraie identité." Offre un sourire ; "Pas sans mal ? Tu m'apportera des chocolats à la Saint Valentin pour me reconquérir, mon ange ?" Hélas, Jody, elle n'a rien. Une petite vie tranquille de comptable pour un dîner qui porte son nom, rien de plus, rien de moins. Alors oui, elle a une ou deux maisons, quelques voitures, mais tout ça sous un autre nom, sous le nom d'une société, quelque chose de plus grand, quelque chose qui n'est pas rattaché. Maline, tu le sais. Elle ne t'apprendra rien, Jody. "quoi qu'il en soit. en dépit de ce que je trouverais, je pourrais te faire une proposition. tu n'as pas l'air d'être une imbécile candide. tu as le crime dans le regard." Attrape sa fourchette, plante un légume ; "Je ne vois pas de quoi tu parles." Jody sait jouer, mais elle sait aussi très bien ne pas jouer. Il se passe quoi, si tu portes un mouchard sur toi ? Prends le légume entre ses lèvres, croque dedans. "Et si tu veux m'offrir des parts de ton superbe hôtel, je vais devoir jeter un œil dans les comptes, et j'ai pas l'impression que c'est quelque chose qui te fait envie..." offre une moue ; "Autre que ça, je passe mon tour." et ses yeux tournent vers la direction où est partie Anderson ; "Mais j'aimerais énormément coucher avec cet homme, depuis que tu ne me touches plus, c'est l'horreur là dessous." qu'elle lance, grimaçant. Tu peux être sûr, Baker, qu'elle fera ses recherches sur toi.


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    Lien du postLun 15 Fév - 20:21
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    La comédie, c'est le sentiment d'être dedans et dehors ; c'est notre fascination pour la mécanique mystérieuse de la scène, bien réelle devant nous, mais aussi fictive ; très intense mais aussi destinée à s'évanouir après la représentation. (@Jody Ryder)

    A cette vitesse, il découvrait en avant première toutes les subtilités de Jody. Les pirouettes encore et toujours. Pourtant, il avait été clair comme de l'eau de roche. Aucune subtilité envers elle si ce n'est lui faire comprendre qu'il lui offrait une porte bien plus opulente que ces broutilles dans lequel elle était sûrement fourrée. Elle devait être inconsciente de continuer à jouer son jeu alors qu'il avait étalé de telles cartes auprès d'elle. Il se contente donc de sourire à nouveau car elle joue un personnage jusqu'à l'os. Peut-être s'était-il trompé finalement et qu'elle était malade. Une malade mentale. Elle y ressemblait bien, sûrement bercée trop près du mur, elle ne devait plus savoir qui elle était réellement. Ou alors, était-elle une schizophrène. "je pense au contraire que tu sais parfaitement de quoi je parle." Folle ou pas il ne se trompait pas quand il la regardait. Elle avait tout d'une criminelle. Il connaissait ce regard flambant, il l'avait vu dans ceux de ses confrères, mais aussi consoeurs. Notamment les plus habiles criminelles. De toute manière, il s'attendait à ce que Jody ne jette pas son dévolu immédiatement. Il la laisserait réfléchir. "ce jeu est amusant pour toi, je le vois. ça m'amuse aussi parfois mais j'ai tendance à changer d'avis en un claquement de doigt." Il bat des cils puis lâche sa fourchette avec ardeur. "alors continue ton petit jeu si tu le souhaites. mais le jour où tu t'en prendras une, faudra pas chialer." Il n'hésiterait pas. Il ne voulait pas l'intimider, loin de là. Mais son jeu candide commençait à lui faire perdre patience et il trouvait ça exaspérant à la longue. Quand il parlait sérieusement, Baker haïssait qu'on change de sujet. Et c'est lui fixait les règles, pas les autres. Finalement, il se lève et fait signe à un homme pour qu'il rappelle Anderson qui devait pisser dans son pantalon depuis s'être éclipsé. "de toute manière, que voudrais-tu que je touche ? y a rien sous le capot." qu'il répond en se moquant, laissant courir son regard sur sa poitrine. "je te laisse à tes occupations. simule au mieux, anderson n'est pas un très bon coup, voir même mauvais selon ce que des prostituées m'ont révélées." Elle était certainement folle à lier de vouloir coucher avec cet homme. C'était sûr, elle avait un grain. Mais elle avait un potentiel qu'il ne pouvait pas laisser filer. Généralement, celles qui étaient cinglées étaient les meilleures.

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