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I LOVE HARVARD
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    lost child
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    Lien du postDim 17 Jan - 12:24
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    alterne les couleurs, tantôt sombres, tantôt claires. les rires victorieux, les airs supérieurs derrière le micro, et les canines qui écrasent les bouts de chair, s’étendent dans de grands discours les demoiselles, j’suis presque victime de ma victoire (petit génie mécanique). on n'entend que l’écho insuffisant de la souris qui s’épuise, le môme en puissance, l’essouffle dans l’effort du jeu (et moi, j’me crève la rétine, presque évident que j’me rends aveugle). ne peut pas s’attendre à la tempête, là dehors, quand je sais même pas s’il neige. la pièce sombre, avec des couleurs de mauvais goût, et les vulgaires soupirs de désespoir qui émanent de la machine (c’est presque un théâtre de l’absurde, ces conneries d’y crever à coup de sorts et d'épées). et les monstres là-dedans, terrassés avec tant de simplicité quand c‘est parfois les miens qui arrivent à me bouffer. inverse les rôles, maître de ces bouffons en armures, leur retirent leur once de souffle, adieu les mauvais pitres en fond de salle (et là dehors, j’me rends pas compte que le temps n’a rien de bon). la chambre baignent dans le sombre, absurde quand j’suis la seule source de lumière, adieu les joies des colocataires, c’est ace que j’entends dans le casque, il s’énerve, ça a du bon, ça me plaît, je jubile. le temps s’arrange (sûrement pas), j’entends des volets claquer, mais c’est le bruit agaçant des gémissements meurtris, et c’est la victoire (hache les mots dans un coréen un peu rouillé, nargue le môme américain). play, play, play, agaçant le bruit contre la porte, stimule l’être (anormal, y’a un truc qui le fait pas dans l’équation). demande une pause, pose le casque, frustrant, le silence, secoue la tête (mauvais rêve, c’est le jeu qui te monte à la tête, le môme). on sait pas vraiment si c’est la nuit de l’horreur, les bruits incessants des volets qui claquent, les résidus de la tempête de cette semaine, ça flotte dans l’air les effluves de menace, la neige qui persiste, comme l’étrange pesanteur dans la poitrine (devient fou, le gamin, sait plus réellement comment savoir respirer correctement). tremblante la main, sur la poignée de porte, d’un coup plus de lumière, la machine en veille, juste les lueurs de la nuit, là-dehors (quitte à se faire bouffer, ouvrir la porte, le regard rond, l’air de rien, redevenir les mômes perdus).
    @Yeri Warner
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    Lien du postLun 18 Jan - 0:53
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    le coeur en miette, littéralement. l'impression de ne plus savoir respirer correctement, d'être en train de suffoquer. les mains qu'elle porte à sa poitrine, sensation de compression omniprésente quand tout part en vrille une nouvelle fois. elle est elle, le sera toujours. incontrôlable, colérique, terrifiante. nauséeuse enfant qui traine la carcasse dans les rues éteintes de cambridge, se faufile dans un campus où elle n'aura jamais sa place. c'est quand elle a l'impression de mourir qu'elle en a désespéramment besoin. de toi. de vous. est-elle pathétique ? à tes yeux sûrement. toi l'enfant prodige qui a finalement réussit quand elle n'a jamais rien fait d'autre qu'attirer les ennuis. et elle s'étouffe dans ses larmes yeri, s'arrête un instant, la main en appui contre mur pour reprendre son souffle. c'est ça alors ? le coeur brisé, la peine insoutenable ? se traine jusqu'à la adams, là où elle est sûre de te trouver, âme en peine qui vient s'en rendre à toi comme bien souvent. elle lutte tu sais ? avec elle même, tout le temps. pour ne pas replonger, pour ne pas courir s'étouffer dans la poudre blanche qui avait ponctué tant de moment de sa vie. ❝ rooon — gamine consumée qui ne trouve même plus la force d'argumenter sur ce prénom qu'elle déteste, celui qui n'est pas tient. et la porte qui s'ouvre enfin devant le visage barbouillée, les yeux bordés de noir, presque flashback de ses pires années. ❝ s'il te plait, me laisse pas là — les suppliques qu'elle te jette à chaque fois.
    (c) killing boys



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    Lien du postSam 23 Jan - 14:33
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    insoutenable, cette pesanteur dans la poitrine. liés jusqu’à ressentir la pourriture. je sais pas vraiment, d’où vient cette peine insoutenable, la peur qui ronge, me bouffe de l’intérieur - à presque appeler au secours. liés jusqu’à se foutre en l’air tous les deux, c’est ça, s’aimer quand on est liés ? n’ont jamais été normaux, les jumeaux, n’ont jamais été eux, les deux mômes. ne sont jamais ressemblé (faux, jusqu’aux traits de leurs visages). et elle, tendrement, n’a jamais été l’enfant prodige, contrainte dans la complainte, les démons qui l’empoisonnent, lui découvre la misère, et la rétine que je brûle, les couleurs alternatives - tantôt bleue, tantôt rouge, et violette. ça agresse la pièce, jusqu’à la veille, coupure de courant - on voit rien, ça a juste des aspect d’horreur, on pourrait presque croire que j’irais à crever - le roi des drames, à imaginer le pire. dix-huit ans, et sûrement l’imagination trop abrutie. main tremblante, ouvre le bal sur le spectacle - pitié, la terreur sur son visage, relire une centaine de fois ce chapitre. on tourne jamais réellement la page, c’est le passé qui revient sans cesse, bousillée jusqu’au bout, quand moi tout est trop parfait pour qu’elle puisse rentrer dans l’équation. le regard qui l’observe - y’a rien d’autre à faire - les suppliques dans sa voix, c’est ça qui pèse fort, mon nom qui m’appartient pas, qui se torsionne dans sa douleur (c’est vif, bordel, nous, rien que nous). “ j’peux pas te laisser, tu le sais. ” presque irritant, la voix qui déraille. l’étreinte, se resserre autour de toi, à croire que tu peux verser les larmes par ici, salées, sur tes joues, creuser ta peau. glisser mes doigts dans ses cheveux, sûrement la tendresse apportée sous cette tonne d’emmerdes. l’emmener dans l’antre du jeu, les odeurs d’un môme accro aux sucreries, l’hiver qui s’installe. “ dis-moi ce qu’il s’est passé. ” pour essayer de te comprendre, encore.
    @Yeri Warner
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    Lien du postMer 27 Jan - 18:56
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    @Ron Warner @Yeri Warner

    l'enfant désespérée, au bord du gouffre. (à moins qu'elle n'y ait déjà chuté.) c'est tout qui s'écroule une nouvelle fois, elle et les efforts fournis. c'est la chance qui ne sourit jamais, les mauvais choix qui se multiplient. l'amour qu'est peut être pas assez fort, qui la sauvera pas du désastre produit. c a l a m i t é. l'enfant que l'on rejette, qu'on voudrait probablement voir disparaître. parce qu'elle n'apporte rien de bon yeri à toujours tout détruire autour d'elle, à glisser éternellement dans les mauvais chemins quitte à entraîner les autres avec elle. reine de l'autodestruction. le besoin de tout mettre en échec et elle avec. alors qu'était-elle supposée faire désormais ? quand les larmes obstruent les yeux et que l'air peine à s'infiltrer. c'est le coeur qu'on lui arrache, corps sanguinolent qui n'a plus la force de se supporter. ❝ tu devrais — elle gémit l'enfant, persuadée que sans elle, tout serait bien plus facile. plus simple pour t o i. le fardeau qu'elle apporte aux autres à toujours être trop. à soulever les inquiétudes plutôt que les rires. à faire naître la peine plutôt que la joie. balaye les espoirs soudainement quand elle sait que c'est dans une boucle infinie qu'elle se trouve, à jamais réussir quoi que ce soit, à faire naître les angoisses plutôt que l'amour. poupée de chiffon qui se laisse manipuler, attirer dans l'antre de son double quand il avait toujours été bien meilleur qu'elle. pleure l'enfant, hurle presque quand l'odeur familière lui donne pourtant la brève impression d'être en sécurité. ❝ il sait — qu'elle s'était perdue dans ses mensonges, qu'elle l'avait berné sans le vouloir. ❝ il sait que j'ai dix huit ans, que je suis aria — et c'était sûrement qu'une question de temps pour qu'il découvre le reste, les incarcérations. perdu à jamais, lui et elle. ❝ je peux plus — avancer, continuer. pas comme ça. plus jamais.



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    Lien du postSam 30 Jan - 16:18
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    prodige à couver l’enfant déchue. les pièces de puzzle que l’on remet en place, quand c’est moi qui berce les maux de l’autre moitié. les yeux qui l’observent - calamité, de nouveau à souffrir entre les m(aux)ots. i need somebody, pour essayer parfois de pleurer pour elle. s’apprête à se jeter dans le vide - si elle n’y a pas déjà chuté. l’étreinte qui se resserre autour d’elle, à presque regretter d’avoir bien tourné, n’avoir jamais su être le chaos avec elle. la colère contre le monde entier, contre lui - et pourtant, jamais contre elle. yeri, quand elle rime avec ses démons, se laisse prendre par les monstres sous nos lits, et dans les placards, se tait dans ses ennuis. c’est le corps qu’on lui arrache, le cœur qu’on assassine dans le secret malsain. lourde est la poitrine, à l’observer pleurer ainsi -et les gens qui pensaient faux toutes ces larmes lâchées au bout de sa peau. se tatoue sur ma peau, tous ses malheurs, me soufflent au creux de l’oreille l’abandon. doigts qui serrent le tissu de sa veste, à observer notre reflet dans le miroir, quand deux mondes s’enlacent. “ je suis pas capable de laisser l’autre partie de moi, yeri. ” tu dois réussir à me parler, à dévier les mots, à affronter les pensées qui s’affolent. t’amener là, t’échouer sur le lit, les draps chiffonnés, la chambre jamais réellement rangée, te tendre une boisson chaude, à venir t’apporter le réconfort dont j’ai toujours fait preuve. sécher tes larmes, le bout des doigts qui calme tes larmes. “ c’est peut-être mieux qu’il soit au courant, trésor, mais ça veut pas dire qu’il t’en voudra éternellement. ” glisser une mèche de ses cheveux derrière son oreille, le regard qui la berce là, dans les reflets de la rue. et lui en vouloir, à lui, secrètement dans mes ennuis. “ c’est douloureux, pour l’instant, mais je suis certain que ça va s’arranger. ” être sûr de rien, à juste vouloir rester son échappatoire.
    @Yeri Warner
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    Lien du postMer 3 Fév - 20:03
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    @Ron Warner @Yeri Warner

    et tant pis si ça sonnait idiot, à dépendre d'un autre quitte à s'écrouler. mais tu le sais pas vrai ? t'avais été témoin. du bien qu'il lui avait fait. de tout ce qu'il lui avait apporté quand elle avait toujours été un fucking m e s s. alors à quoi ça rimait désormais s'il n'était plus là ? comment allait-elle pouvoir prétendre se relever quand elle avait toujours eu la fâcheuse tendance à se laisser happer par le pire. l'enfant qui suffoque, s'étrangle dans ses propres larmes, à plus avoir envie de rien, à détester la douleur ressentie, à avoir l'impression que plus jamais ça ne s'arrêterait. ❝ la pire partie de toi — parce que qu'est-ce qu'elle t'avais apporté à part de l'inquiétude ? de la peine. à sans arrêt faire naître le pire chez les autres, incapable de se contrôler. à avoir enchaîné les ennuis quitte à commettre le pire, quitte à finir enfermer entre quatre mur. enfant indisciplinée, le refus d'autorité qui avait laissé bien trop souvent place à des conflits enflammés dans le centre de la maison où vous aviez été recueillit. poupée de chiffon qui se laisse entraîner quand tout son corps lui semble trop lourd, à pleurer de plus belle quand rien n'était en mesure de l'apaiser. ❝ t'en sais rien.. il voudra plus jamais me voir — certitude qu'elle a, dont elle se convainc quand les mots assassins restaient encore trop ancrés dans son esprit. ❝ il a dit qu'il me ferait plus jamais confiance — et qui pourrait ? les rares fous s'y étant risqué avait finit comme orion, blessés, brisés. à détruire tout ce qu'elle touchait, poison humain se répandant dans les veines des autres quitte à les noircir autant qu'elle. ❝ je suis la pire personne au monde — sans le moindre doute. nocive, toxique. dont il serait bien plus intelligent de se débarrasser.



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    Lien du postSam 6 Fév - 18:17
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    tant pis, si je m’écroule pour devenir celui dont elle a besoin. à devenir le meilleur quand tout ce qui l’obsède, c’est d’être ce poison - se répand lentement en eux, comme une noirceur qui les noie. les oblige, à ressentir la même douleur, à les briser, les blesser. déesse d’un ailleurs sombre, tandis qu’elle se conforte le gosse lumineux, à réduire à néant les belles paroles - et elle, s’accroche désespérément à qui semble vivant. le regard qui l’observe, intensément se détruire, comme disparaître, l’enveloppe charnelle comme seule preuve de la vie. doigts qui glissent dans ses cheveux, à embrasser ses larmes du regard effaré, comme le détester pour ce qu’il lui fait tant endurer. car à mes yeux, jamais elle ne sera le poison. poupée qui n’a jamais été comblée, dans cette maison trop petite, quand la rue était à nos pieds. et parfois, mon mensonge lui aussi semble si addictif, à faire croire que le bonheur m’embrasse. sourire faible à la commissure des lèvres, parfois comme il est bon de se mentir à soi-même - quand elle est moi, parfois. “ t’es merveilleuse, il serait idiot de ne pas te pardonner. il te faisait du bien mais tu lui en faisais aussi, y’a pas de doutes sur ça. ” les mots assassins dont elle se convainc, puis les mots  d’espoir dont j’aimerais la convaincre - à se tuer petit à petit pour lui permettre de respirer. les mains qui prennent son visage là, à l’obliger à me regarder, tendre môme qui apaise la gamine foutue. “ t’es ma meilleure partie, t’es trop importante pour moi. je vais t’aider à aller mieux, je veux faire ça, pour toi. ” comme toujours, à jamais t’abandonner.
    @Yeri Warner
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    Lien du postDim 7 Fév - 16:13
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    @Ron Warner @Yeri Warner

    poupée devrait rendre service aux autres, disparaître par elle même. cesser de répandre son poison en continue, à obscurcir les âmes des autres par sa toxicité. oh, elle devrait juste tout quitter, disparaître et ne plus jamais interférer avec les autres, éviter de continuer à créer les peines, propager les douleurs. le monde ne s'en porterait-il pas mieux ? sûrement. ❝ il le fera pas, il serait bête de le faire ! j'apporte rien de bon, à personne — ni à lui, ni à toi. et peu importe les mensonges que tu déverses ron, la force avec laquelle tu tente de te persuader de ses bons côtés. elle a rien de positif à offrir, elle prends en continue mais ne donne jamais. monstre d'égoïsme à trainer derrière elle un passé bien trop lourd où elle était seule responsable de toutes les erreurs. à enchainer les déboires sans jamais s'intéresser à ce que ça pourrait provoquer. comment l'aimer ? comment apprécier la personne qu'elle était réellement ? à se cacher sous des faux semblants quand elle n'avait jamais été saine, jamais synonyme de bonheur. les doigts qui crochètent le visage, force le contact qu'elle aurait préféré éviter, à dire les beaux mots qu'elle ne veut pas entendre,  qu'elle ne veut pas croire. à détester tout et tout le monde, toi y compris. à l'idéaliser, à y croire quand elle ne t'avais jamais rien offert de bon. ❝ combien de fois je devrais te faire mal avant que tu comprennes que t'es mieux sans moi seo-jun ? — à faire naître les angoisses plutôt que les sourires, à te forcer à sans cesse te préoccuper d'elle. ❝ tu mérites tellement mieux — toi, lui, tout le monde.



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    Lien du postDim 14 Fév - 11:55
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    pantin des heureux, devrait certainement penser à s'imprégner de son existence. marquer là sa peau, au souvenir que la douceur existe - rien que pour elle, les espoirs fanent presque, et le bourgeon se nourrit toujours, du rictus lumineux. l'air de rien, l'innocence sur les canines qui chatouillent les bouts de chair. et yeri, elle, quémande l'impossible. poupée qui s'observe toxique, à crier les injures dans un bout de phrase, et moi, l'excentrique aux cheveux d'azur l'observe, les mêmes yeux avec lesquels elle me regarde. on dévie les beaux regards, on se plonge dans les tourbillons désespérés. plus encore, à s'enfoncer là, les démons qui nous guettent - et dans la douleur, elle, elle les aime. elle se demande, parfois, comment le monde irait sans sa présence, et moi, quelques fois, à me demander si je serais là, si elle ne l'était pas. alors, c'est digne des scènes tragiques, à tomber là à ses pieds, les traits du visage tirés sous l'épuisement mélancolique - supplique de son toucher, la moitié qui désespère dans sa misère, s'accrocher à l'amour que les autres comprennent pas. " tu es ma seule famille, mon seul bien-être, comment je pourrais détester ma moitié ? yeri, tu es ma jumelle, jamais je saurais t'abandonner comme tu l'imagines. " la pulpe des doigts qui murmurent, chagrinent contre sa peau les mots douloureux. les salines qui creusent les sillons, ça me fait peur, les larmes qui amènent les bouffons rieurs. et moi, dans la beauté de l'abstraite douleur, je l'admire comme une œuvre de munch. et même la rue, a connu les pieds arrachés des gamins disparus, la maison pleurant l’absence des rires enfantins, et moi, je me souviens encore, à tenter de lui apprendre comment s’aimer. “ tu sais qu’on peut y arriver, ensembles, à te faire voir que ça vaut le coup d'espérer, hein, on a toujours essayé, et on va encore essayer. ” à lui faire croire que finalement, le pire peut devenir meilleur, à envoyer chier ses démons.
    @Yeri Warner
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    Lien du postDim 14 Fév - 15:59
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    @Ron Warner @Yeri Warner

    mieux qu'elle, mieux que le désastre qu'elle pouvait être. à représenter à elle toute seule la boîte de pandore, à être néfaste et dangereuse pour les autres au quotidien. à faire naître trop facilement les douleurs quand l'aura été noircit depuis l'enfance par le mal lui même. et peut être que si elle se décidait à lâcher prise, abandonner, elle pourrait alors rendre la liberté des rares encore à ses côtés. les libérer du fardeau qu'elle représentait, leur apprendre que tout était bien plus doux quand elle n'était pas dans le tableau. à se considérer sans cesse comme la pire, à croire dur comme fer qu'elle était synonyme de nuisance (peut être parce qu'on le lui avait trop répété). gamine si abîmée, à se balancer au dessus des abysses prête à entrainer tout le monde sur son passage pour combler ses pulsions dévastatrices. ❝ mais ce serait mieux, tu sais que ça serait mieux — à sangloter les mots qui restent en travers de la gorge, la détresse qui l’anime quand elle perd celui qui avait su calmer les folies. et comment ferait-elle désormais ? à se faire happer à l'infini par le pire quand elle n'avait jamais été capable d'y résister. ❝ je veux plus essayer, je suis fatiguée — parce que ce n'était rien de plus que se confronter une nouvelle fois à un échec, souffrir à l'infini. ça avait toujours de la sorte, tu le savais aussi bien qu'elle. ❝ je veux plus faire souffrir les autres — plus comme ça, plus si fort. mais quand c'était inévitable, quand elle ne savait pas l'empêcher, n'était-il pas mieux de s'envoler ?



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