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I LOVE HARVARD
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  • I had to talk to you - Baker&Ares
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    Lien du postSam 16 Jan 2021 - 21:27
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    I had to talk to you.
    La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger.
    Il fallait que je te dise, que je te dise que ces temps, j’en bave, que ces temps, je fais mon maximum pour ne pas crever la tête sous l’eau, que le peu d’air qu’il me reste, je m’efforce de le garder en moi. En fait, j’arrive pas à le dire, j’arrive à rien sortir. C’est comme une aiguille plantée dans mon organe, et à chaque fois que j’émet un son, c’est comme un mouvement et je me tord de douleur. Impossible, c’est bien le mot. Je t’ai écrit quelques messages, juste te dire de passer, cette fois à mon appartement. Le bar était fermé pour ce soir, je n’avais aucune envie, ni la force d’écouter et d’être à nouveau le psy pour plusieurs personnes. Non, cette fois. J’avais juste envie de boire, juste envie de parler, juste envie de déconner. Alors peut-être qu’on bougera, ou peut-être qu’on sera bien trop bourrés pour marcher. Qu’importe. J’ai juste besoin d’oublier. Je racle ma gorge, enfilant mon t-shirt noir ainsi qu’un jean noir. Laissant mes cheveux se battre entre eux, ma barbe de quelques jours. Je dispose sur la table basse quelques bières ainsi de quoi manger histoire d’éponger. Je regarde attentivement mon téléphone, remarquant qu’il était bientôt l’heure de ta présence. Et je mentirai si je disais que je n’avais pas hâte de voir le bout de ton nez, faut dire que depuis le temps, toi et moi, on a vécu pas mal de merde, et je rigole juste en pensant que c’est une simple bagarre qui m’a fait te rencontrer. Comme quoi, des fois, la vie est bien faite.
    Ma muqueuse passant sur mes lippes masculines, je passe mes articulations dans mes cheveux afin de les abattre en arrière. Un tic, une mauvaise manie, on va dire. Je me déplace jusqu’à la table en décapsulant une bière, buvant deux, trois gorgées en sortant mon paquet de cigarette, coinçant une, l’allumant, observant la fumée valsée sous mes orbites.
    Je repense à la fois où je l’ai vu, ça peut sembler être une éternité mais c’est faux. Je ne cesse de penser à elle, mais je sais que je ne pourrai plus jamais la revoir, plus jamais la toucher. Je dois m’y faire, je dois me faire une raison. Elle est passée à autre chose et je ne lui souhaite que du bonheur. Je me fait fort pour ne pas lui écrire, pour ne pas lui demander comment elle va, si elle se souvient de moi. Moi, je me souviens d’elle. Cette femme au caractère de guerrière, cette femme qui a tout chamboulée. Je secoue la tête, un soupire. Puis un deuxième. Je succombe à une nouvelle cigarette en t’attends, je savais que tu n’allais pas tarder, et dès cette pensée. Un coup arriva contre ma porte. Je me lève, marche en ta direction, abattant la seule chose qui me séparait de toi. « Hé vieux. » Un clin d’œil, me décalant pour te laisser la place et renfermer après toi. « Comme chez toi, comme d’habitude. » Parce que chez moi, c’est chez toi, parce que c’est comme ça, après tout. « Prends toi une bière, après j’ai d’autres alcools. » Tu m’étonnes. Je gère un bar, j’ai de très bons alcools.  
    @made by ice and fire.



    @Baker Ridley-B. I had to talk to you - Baker&Ares 2511619667
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    Lien du postDim 17 Jan 2021 - 21:19
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    ares & baker
    la violence. c'est comme une escarre, vous savez. une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger. (@Ares Raad )

    La lueur des ténèbres avaient envahi Boston depuis quelques heures déjà. Le gangster s'était adonné à des périples ce jour. Les choses ne se passaient pas comme on le voulait certains jours. Il ignorait s'il les préférait aux jours plus glorieux, moins funestes. A vrai dire, ce n'était que rarement qu'il se salissait les mains de vermeil maintenant. Il se devait de couvrir ses arrières, de ne pas être celui qui enclenchait la bobine du calibre. Ridley se contentait par dès fois à châtier, à faire comprendre qu'on ne le prenait pas pour un con impunément. La rage qu'il contenait en lui était tel un feu incandescent. Le monde qui l'entourait était l'essence qui coulait sur ses entrailles, rallumant la flamme de ce feu qui ne voudrait jamais s'éteindre. Depuis qu'il avait revu Kate il y a quelques jours, l'homme ne pouvait plus se contenir. Il avait retrouvé cette frénésie qui l'avait hanté des mois durant, il y a quelques années. Et il s'était bien gardé de révéler à son rendez-vous du soir qu'il l'avait revu. Elle. Celle qui maudissait par tous les saints. Il espérait qu'elle brûlerait de remords à son égard. Or, il avait été tout autre. Elle en était fière, l'avait écrasé par l'acte innommable qu'elle avait commise. Elle lui avait rit au nez. Non. Baker était un affamé à ce jour. Il était prit de frénésie vengeresse et l'aire doucereuse d'un Ridley alcyonien n'était plus. Lorsqu'il y réfléchissait à deux fois, cela faisait quelques temps qu'il n'avait pas pu se rendre au bar d'Ares. Ce n'était pas parce qu'il ne voulait pas, mais parce que cette nouvelle année folle lui prenait du temps. Alors, il avait accepté avec plaisir une soirée avec son vieil ami.

    Lorsqu'il fut temps pour lui de prendre la route de City Center, il demanda à son chauffeur de l'emmener à l'adresse d'Ares. Adresse qu'il connaissait bien. "emmenez-moi chez mr. raad s'il vous plaît." et il avait attendu une demi-heure dans la voiture luxueuse avant d'y sortir. L'air été frais, étrangement moins froid que d'habitude. Ou alors, c'était la myocarde bouillante, ardente de Ridley qui le rendait moins frileux au froid glacial. Il toqua plusieurs fois à la porte d'entrée avant que son hôte ne lui ouvre. Un sourire s'afficha sur ses lippes et il vint jusqu'à son ami pour le prendre dans une accolade virile. "on dirait que ça fait une éternité vieux frère." qu'il lui dit en entrant dans les lieux. Il se découvrit, posant son manteau et son écharpe sur un siège non loin de là. Ses pieds l'emmenèrent d'abord jusqu'à l'endroit où Ares avait disposé plusieurs alcools. Baker n'avait pas besoin de bières ce soir. Il voulait quelque chose de fort, qui lui brûlerait les entrailles. Ses doigts se baladèrent jusqu'à un bourbon qu'il se servit en quelques mouvements. "pas de bières pour moi. j'ai besoin de quelque chose qui m'arrache la gueule." Il leva son verre en direction de son ami pour trinquer. Puis, il vint se poser jusqu'au canapé où il s'y affala comme s'il était chez lui. "alors ? comment vas-tu grand guerrier ?" qu'il se permit de dire en prenant une première gorgée de son verre. Il fit tournoyer son paquet de clopes entre ses doigts, pour en dégoter une qu'il amène jusqu'à ses lippes. Ils étaient tous les deux des guerriers à l'état brut. Oui, mais pourtant, des hommes qui savaient discuter intelligemment quand il le fallait.  


    (c) mars.
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    Lien du postSam 23 Jan 2021 - 22:19
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    I had to talk to you.
    La violence. C'est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger.
    Tu es le seul à qui je peux tout raconter, enfin, presque tout. On le savait, n’est-ce pas ? On savait qu’on ne pouvait pas tout dire, on savait que si c’était le cas on pouvait probablement mettre en danger l’autre et clairement, on ne voulait pas. Mais plus je te regardais, et plus je me questionnais sur le derrière de ta personne. Qu’est-ce que tu fais de tes nuits, pourquoi es-tu si épuisé ? Les questions trottaient dans le coin de ma tête et je me surprenais à secouer cette dernière afin de reprendre mes esprits. Quand ta voix d’homme s’élançait. « Je vais toujours bien moi, j’ai toujours un toit sur la tête. Un peu crevé, et pas beaucoup de monde au bar. » Je pense que c’est sans doute à cause du fait que mon dealer n’est plus disposé pour le moment, et que les gens qui venaient habituellement venaient pour se procurer leur dose, alors que maintenant, je n’ai rien, et je ne stocke jamais. Je suis pas fou. Ma personne s’avance vers toi, posant mon fessier sur le divan en tentant mon bras pour happer l’une des merveilleuses bouteilles. Je l’ouvre, versant un fond d’un whisky tellement puissant qu’on pouvait le sentir glisser dans l’œsophage. « Et toi alors ? Toujours autant friqué ? » Parce que c’est cette réalité qui frappe plusieurs personnes, qui nous voient souvent ensemble à vrai dire. On vit dans un monde totalement à part, totalement éloigné l’un de l’autre, qu’encore aujourd’hui je me demande comment on tient, comment on est encore des frères. Je m’adosse contre le canapé, je te pique dans mon mouvement une cigarette que j’enchaine après celle que je venais de terminer. « Je tente de la chercher. Tu sais, D, je tente de la revoir, discrètement, mais je n’ai rien sur elle, je sais juste qu’elle est revenue en ville. » Je t’avais déjà parlé de cette fille, cette fille qui m’a chamboulé, que j’ai aimé d’une telle vivacité, et d’un amour si honnête. Mais je m’étais cassé, j’avais tout balancé. Alors qu’on vivait une histoire dingue. Mais désormais tout est différent, je ne la croise plus, je ne sais même plus où elle habite, je ne sais plus rien d’elle. Et je n’arrive même pas à lui écrire, persuadé qu’elle a changée de numéro dès mon départ. « Enfin bon, depuis elle, j’arrive pas à construire une relation, j’enchaîne et je commence à me dire qu’elle a du bien avancer de son côté. » Limite, je suis certain qu’elle est enceinte, qu’elle s’est tapé des tas de mecs, fin, normal. Mais au fond de moi, ma conscience se met en colère juste en imaginant que c’est ma faute, du moins, je le pense. « Bref, on va pas parler de ça, c’est déprimant. Comment vont les affaires ? » Tu sais, les affaires. Pas celles que tu me parles relativement souvent. Parce que je veux savoir, même si je risque ma vie. Je veux pouvoir te sortir d’une quelconque emmerde si besoin, et là, en ne sachant rien, en cas de besoin, je ne peux pas t’aider. « Tu ne trouves pas qu’il y a de plus en plus de gangs dans la ville ? Je vois les gueules qui tournent autour de mon bar. Je pense qu’ils veulent un truc de moi, mais je sais pas quoi encore. » Non parce que c’est pas du fric, ils sont pas cons quand même, ils se doutent que je suis pas fortuné. Mais si ils avaient buter mon dealer ? Et si ils voulaient se lier à moi ? Parce que tu ne sais pas ça, tu ne sais pas l’alliance que j’ai avec certains gars, pour protéger le bar, pour me protéger, pour m’aider à garder la tête hors de l’eau. Parce que sans ça, je serai déjà à la rue, et ce, depuis bien longtemps.  
    @made by ice and fire.
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    Lien du postLun 25 Jan 2021 - 20:36
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    ares & baker
    la violence. c'est comme une escarre, vous savez. une fois que ça s'est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger. (@Ares Raad )

    Ils ne viennent pas du même monde, mais ils sont tels des frères. Deux âmes qui se sont trouvés et qui forment une alchimie complète. Baker n'avait pas beaucoup d'amis à proprement parler, et son amitié avec Ares datait de quelques années, mais jamais il n'avait douté de lui. Depuis jeune, Baker n'est comblé que lorsqu'il se retrouve avec des gens qui ne viennent pas de son monde doré. Il est plus à l'aise, davantage à sa place avec ceux qui ne sont que dans l'ombre de la société. Comme si, il était né dans le mauvais univers.  Il écoute donc attentivement son ami tandis qu'il prend place, et qu'il l'interroge également. Ils ne se parlent pas souvent ces derniers temps, il faudrait d'ailleurs y remédier. Mais c'est lors de soirée posée comme ça qu'ils pouvaient parler durant des heures. "toujours autant malheureusement. j'sais plus quoi faire de toute cette thune." une blague bien sûr. Car il savait pertinemment où mettre son argent et dans quoi investir. Mais il était vrai qu'il dépensait toujours sans compter. Et si un jour Ares aurait besoin de son aide, Baker serait présent pour l'épauler. Même si ce serait difficile pour lui de demander car c'est toujours délicat de demander de l'aide. Mais Baker savait aussi que son ami savait se débrouiller par lui-même. Il se disait relativement tout, mais pas totalement. Son ami ignorait par exemple qu'il était lui-même dans un gang depuis des années, bien avant qu'ils se rencontrent. Et l'homme se doutait bien qu'Ares devait aussi avoir ses combines. Mais jamais ils n'en parleraient vraiment, car c'était bien trop dangereux. Révéler ça serait jouer avec le feu. Il tend son paquet de cigarettes à Ares, le pose sur la table et l'allume afin de tirer plusieurs fois dessus. La fumée qui s'éprend dans ses veines lui fait un bien fou. Il continue à tirer tandis qu'il alterne avec des gorgées de son alcool tout en écoutant son ami parler. Il écoute attentivement et se retrouve dans ses paroles. Il hoche la tête tandis qu'Ares lui explique qu'il n'est pas si bien que ça. Il tente de dire le contraire, mais Baker sait, qu'il n'est pas totalement franc. C'était toujours difficile de s'avouer ce genre de choses, lui y comprit. "tu veux de l'aide pour la retrouver ? je connais quelques personnes qui pourraient t'offrir ce genre d'informations." mais sans poser de questions, sans demander d'où elles venaient et comment elles avaient vu le jour. "alors pourquoi tu n'avances pas sans elle ? tente de trouver la volonté de vivre sans elle. sans l'oublier, dans un coin de ta tête. j'suis persuadé que tu pourrais trouver quelqu'un pour toi." C'était là toute la différence d'Ares et de Baker. L'un pouvait facilement construire une relation avec une femme, l'autre s'en privait au risque de voir cette relation partir en fumée suite à un coup tiré pour l'atteindre. Il avait envié Ares, car il pourrait facilement trouver quelqu'un pour lui. Mais les femmes, ces fantômes enchanteresses, n'étaient pas si facile que ça à oublier. Baker se met à sourire lorsqu'il entend Ares retourner la conversation sur ses affaires. Il se relève légèrement pour ne plus être affalé. Les gangs. Son vieil ami aussi avait remarqué. Mais Baker ne se sentait plus aussi serein de savoir que des hommes traînaient autour de lui et de son bar. Peut-être un possible repérage afin de l'engager. Mais il n'en avait pas envie le brun. Car cela voudrait dire qu'ils seraient rivaux. Baker était tenté de sortir la grosse artillerie pour faire rentrer son ami dans son gang, notamment parce qu'ils s'occupaient de la protection. Mais c'était aussi des sujets qui n'étaient pas de son fait et qui n'engageait pas que lui. Tout le gang et ses frères d'armes étaient complices pour cela. Il fronce donc les sourcils en entendant cela et vient croiser ses mains sur le verre. "de ce que j'ai entendu, une guerre de gang se prépare. fais gaffe à tes miches." il espérait que son ami ne lui demande pas comment il savait cela. C'était une information qu'il avait eu de son chef, Fox, il y a de cela quelques jours. "ils doivent tourner autour de toi parce qu'ils veulent quelque chose. peut-être que tu serais un potentiel allié. mais t'en penses quoi toi ?" Baker voulait savoir si clairement, son ami serait capable de rejoindre les rangs d'un gang.



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