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I LOVE HARVARD
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    breathe. it's just a bad day, not a bad life | rebecca
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    Lien du postMer 13 Jan - 23:04
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    breathe. it's just a bad day, not a bad life |
    @Rebecca Walsh

    des jours que tu n'avais pas franchis les portes de la fac de droit. besoin de poser tes papiers de stages. la fameuse convention que spencer rothschild t'as signée durant ta première semaine de stage. durant ton premier jour plutôt. il n'y en a eut que deux d'ailleurs, sur le 'terrain'. t'as repris aujourd'hui et rien de mieux que la pause pour passer à la fac. au moins t'es sur que si tu veux voir un prof, ce sera possible. couloirs désormais vides, les élèves étant surement entrain de manger à cette heure ci, tu te rends en premier dans le bureau de walsh histoire de rendre les papiers et passer le reste de ton temps à la bibliothèque. porte entrouverte, tu la pousses, regarde discrètement à l'intérieur pour voir si walsh s'y trouve. et tu la découvre assise à son bureau, surement entrain de corriger quelques copies. frappes quelques coups légers, puis te racles la gorge " professeur ? " entrouvre encore un peu la porte et t'avances enfin après avoir jeté un coup d'oeil dans le couloir. tu lui montres le dossier que t'as en main, puis t'avances d'un pas hésitant, ne sachant pas très bien si tu la dérangeais ou pas. et puis, depuis l'histoire avec son mari et son fils, vous ne vous étiez pas revus. juste quelques messages échangés " je vous dérange pas ? j-je vous apporte ma convention. signée. " espérons qu'il se passe pas un truc bizarre cette fois. t'es pas prêt pour ça.
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    Lien du postVen 15 Jan - 13:50
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    breathe. it's just a bad day, not a bad life |
    @Mikke Fitzgerald

    J’étais revenue dans mon bureau, chose que je n’avais pas faite depuis bien longtemps maintenant. Mais au vu de mon état et de ce qui se passait autour de moi, je pensais sérieusement à prendre aussi du recul vis-à-vis de mon poste d’enseignante. Cela m’embêtait de laisser mes élèves comme ça. Mais je me devais d’être un peu égoïste et de penser à moi avant tout. Je voulais donc mettre tout en ordre et finir de préparer les derniers cours de l’année. Ainsi s’ils me trouvaient un remplaçant, il aurait une trame et si non, je pourrais toujours tenter de leur faire cours à distance ou je ne sais pas... A voir. J’étais complètement perdue vis-à-vis de mes élèves. Ne voulant décidemment pas les laisser tomber. J’étais triste, en colère et complètement perdue. Je n’arrivais à rien à faire. Je n’arrivais pas à mon concentrer. Et dans un excès de colère je venais de lancer mon verre d’eau contre le mur. Poussant un soupire, j’allais récupérer les fracas de verre. Mais dans la buée de larmes, je n’y voyais pas très clair et me coupa avec un morceau. Pestant, je laissais tomber et revins à mon bureau. A peine assise que j’entendis quelqu’un toquer. Mauvais timing. Je baissais la tête, prétextant être en train de gratter quelque chose sur du papier. Malheureusement, je m’étais blessée avec la main droite et j’étais droitière. J'entendis la voix d’un élève. De mon élève. Toujours là au mauvais moment celui-là. Bien que sans lui, je ne sais pas ce qui aurait pu se passer la dernière fois. Tel un ange gardien à chaque mauvaise passe. Je me tournais pour lui montrer mon dos. Je tentais de sécher toutes les larmes qui pouvaient encore être présentes sur mon visage. Je tentais de sécher le sang sur mon pantalon. Heureusement que celui-ci était noir. Mais cela continuait de saigner. Oh et puis tant pis. Je me retournais vers lui et lui sourit. “Non, ça va.” Lui mentis-je avant de récupérer sa convention, de la main gauche. “Merci.” Mon regard se posa dans le sien. Je ne savais pas trop si je souhaitais qu’il reste ou qu’il parte. Il s’agissait là d’une situation très étrange. Je le vis alors tourner la tête vers les débris de verre. Avant qu’il ne pose une question, je lui dis. “Petit accident, ne vous en faites pas.” Il valait peut-être mieux qu’il parte. Mais avant qu’il ne pose des questions, je voulais lui changer les idées. “J’espère que votre stage se déroule bien.” Lui parler de son stage pour ne pas qu’il s’intéresse de trop près à ce qui peut se passer dans ce bureau. Ou dans ma vie. Car je sais que s’il se met à poser des questions, je risque de craquer. Encore une fois.  
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    Lien du postVen 15 Jan - 23:15
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    @Rebecca Walsh

    le doute s'installe quand tu regardes ta prof avec un peu plus d'insistance. elle semblait dérangée, agacée, un peu perdue. en même temps vu sa situation personnelle en ce moment, t'imagines que ça ne doit pas être facile. fils et mari à l'hôpital depuis des semaines. à sa place, tu serais surement aussi chamboulé. tu te racles la gorge, fonces les sourcils lorsque t'aperçois du sang sur son autre main. celle qu'elle semblait vouloir cacher. bon, rien de grave tu supposes, mais quand ton regard se pose sur les débris de verres par terre, tes yeux se plissent. regard suspicieux que tu lances à la femme, alors qu'elle tente de te berner en te disant que tout va bien. évidemment, tu comprends que non. passes ta main dans tes cheveux puis viens te gratter l'arrière du crâne en grimaçant l'air gêné; tu tombes surement encore mal, comme d'hab' mikke. t'hésites à te barrer vite fait bien fait mais au moment de tourner les talons pour disparaitre après t'être excusé, elle te demandes comment se déroule ton stage. léger silence, regard qui jongle entre les débris de verre et sa main en sang. main que tu pointes du sang " bien. euh, ça s'passe bien mais... ça coule sur ma convention là. " puis signe de tête et doigt qui se pointe maintenant vers sa blessure " c'est sur ? ça va ? " que tu demandes avec un peu plus d'insistance en t'avançant vers elle, à pas lents.
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    Lien du postMar 19 Jan - 14:33
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    @Mikke Fitzgerald

    J’étais partagée : entre garder mon élève sous la main et le repousser, pour qu’il parte le plus vite possible. Je voulais être seule, mais il s’agissait surement d’une mauvaise idée. Au lieu d’être seule, j’avais surement besoin d’être accompagnée au contraire. Cela fait maintenant des semaines que je me coupe du monde. Les fêtes de fin d’année je les ai passé à l’hôpital. J'en délaisse totalement ma fille. Mais elle est surement mieux avec Mark qu’avec moi. Je ne pense pas être de bonne compagnie. Encore moins un modèle de mère pour le moment. Moi-même je ne me reconnais pas. Je n’aurais jamais, avant, jeter un verre contre le mur de la sorte. J’ai l’impression de dériver et de ne plus rien contrôler. De devenir une toute autre personne. La Becca est là physiquement. Mais mentalement, elle n’est plus là. S’en est une toute autre. Mon élève me sortit de mes pensées. Je le regardais, perdue. De quoi il parlait ? Je regardais sa convention. Ah oui. Je posais la feuille sur mon bureau avant qu’il ne doive en faire signer une autre. Ce serait mal venu de devoir demander une autre convention car sa prof a fait couler du sang dessus. Bizarrement, l’idée me fit rire, intérieurement. Rire qui se stoppa net quand je l’entendis me demander si ça allait, vraiment. Je passais alors du rire, aux larmes. Je tentais de ne pas le montrer à Mikke. Mais il venait de poser la question qu’il ne fallait pas. Je le vis s’avancer petit à petit, comme s’il attendait que j’accepte qu’il vienne à moi ou que je recule pour éviter ce rapprochement. Je déglutis, tentant de lui répondre. Ou plutôt de lui mentir. Je ne faisais que répéter intérieurement que ça allait, voulant surement m’en convaincre moi-même. Au moment où j’ouvris la bouche, je vis trouble... les larmes envahirent mes yeux, pour ensuite couler sur mon visage. “Non, ça ne va pas.” Bon à quoi bon tenter de lui mentir maintenant ? De toute façon, il faut croire qu’il est toujours là quand ça ne va pas. Vraiment. Alors qu’il s’était avancé doucement, il se retrouvait maintenant à seulement un mètre de moi. Je le regardais et sans réfléchir, je me jetais sur lui. Ou plutôt dans ses bras. Je ne m’attendais pas à une réaction de sa part, mais je pense que j’en avais besoin : de cette épaule sur laquelle pleurer.  
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    Lien du postMar 19 Jan - 21:24
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    @Rebecca Walsh

    t'es partagé entre le fait de t'assurer qu'elle aille bien ou celle de partir en prétextant avoir un rendez-vous ou que tu as reçu un message et que t'as une urgence. mais faut croire qu'en ce moment t'as besoin de te la jouer '' héros ''. tu t'avances vers elle à pas lents, te demandant si elle allait réellement bien. tu sais que sa vie n'est pas au top en ce moment et c'est surement pour ça que tu fais le choix de t'assurer qu'elle ne soit pas en dépression vu les dernières semaines qu'elle a passé. tu la vois se décomposer peu à peu et... au fond de toi, t'es au plus mal. t'es à deux doigts de partir en courant parce que les gens qui pleurent ça te mets mal à l'aise. ta main qui se pose sur le bureau de la prof pour y prendre appui, grimace quelque peu en la regardant, se décomposer devant toi, de plus en plus, pour venir ensuite se blottir contre toi. tu te figes, te crispes, bras légèrement ouverts en la laissant t'enlacer. elle était en pleurs, elle n'allait pas bien et tu savais pertinemment pourquoi. tu peux pas la laisser comme ça. t'es un bâtard mikke, mais pas à ce point. nul besoin de parler, d'essayer de la rassurer. tu te contentes juste de lever légèrement les yeux au ciel, puis refermes tes bras autour d'elle. des pas qui se rapprochent, jusqu'à s'arrêter, bien trop proches de la salle où tu te trouves. tu tournes le regard vers la porte de la salle de classe et aperçois une blonde. blonde que tu connais assez bien. cette grande blonde, sourire narquois aux lèvres, qui n'est autre que @Andréa Davenport la soeur de arwen. ce regard porté sur vous qui n'annonce rien de bon. sourcils qui se froncent en la fixant, tu te décales de ton professeur, mais la blonde fuit d'un pas rapide. t'essayes de faire comme ci rien était, puis pose une main attentionnée sur son épaule, puis attrape de l'autre un mouchoir sur son bureau pour lui donner " c'est par rapport à votre mari et votre fils ? toujours pareil ? " pas la peine de lui dire qu'une élève l'a vue dans cet état. ça risquerait de la mettre encore plus mal et tu serais encore plus mal à l'aise.
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    Lien du postVen 22 Jan - 11:07
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    @Mikke Fitzgerald

    J’avais réellement pensé qu’en me plongeant dans mon travail, pour mes étudiants, m’aideraient à ne pas penser à mon fils. A mon mari. En règle générale j’arrive à m’y plonger intérieurement et à ne plus rien penser d’autres... mais là, c’était mission impossible. Chaque mot, chaque phrase, me faisait penser à ma famille. Aux deux hommes de ma vie... mais aussi à ma fille que je délaissais totalement. Quelle mauvaise mère je faisais en ce moment. Je m’en voulais. Je m’en voulais de ne pas avoir pu sauver mon fils. D’avoir trompé mon mari. De ne pas être en capacité de m’occuper de ma fille, qui aurait tout autant besoin de sa mère. Elle venait de perdre Mars, tout comme moi. Je ne pouvais savoir ce qu’elle vivait de son côté. Mark m’envoyait quelques nouvelles. Mais je n’étais pas encore prête à la revoir et faire face à sa tristesse. Etant encore en train de gérer ma tristesse. Ou plutôt ma colère. J’étais clairement dans la phase de la colère du deuil. Après m’être jeté dans les bras de mon élève, je reculais en même temps que lui. Accepta son mouchoir proposé. Me moucha, pour ensuite le jeter par terre. Rien à foutre. Sa question retentissait dans ma tête. Si seulement... Si seulement c’était toujours pareil... Je sentis la colère monter en moi. Je pris sa convention de mon bureau, ouvrit un tiroir et la posa doucement. J’en fis de même avec mon ordinateur. Le calme avant la tempête. “Non.” Lui répondis-je, tranquillement. “Non.” Les larmes coulèrent de nouveau. Je tentais de lui dire, mais ça ne voulait pas venir. Ma gorge était nouée. Mes mains tremblaient. Puis j’éclatais. Je me mis à crier. “NON.” Je pris les stylos sur le bureau et les jetais le plus loin possible. “Il est mort.” Puis ce fut au tour de toutes les feuilles présentes sur ce même bureau. Je n’en avais plus rien à faire. J’étais en colère et triste. J'avais besoin de faire sortir tout ça. “Ils … Ils l’ont tué.” Je ne voyais clairement plus nette, à cause des larmes, mais j’étais encore capable de voir ce qui était sur le bureau. Je me mis à jeter tout par terre, contre les murs... Jusqu’à ce que le bureau soit vide. Espérant peut-être que ma colère partirait avec. Je tapais sur le bureau, de ma main droite, celle qui était déjà blessée. Tant pis. De toute façon, je n’avais même pas mal, ayant déjà assez mal comme ça intérieurement. Je me laissais glisser le long du bureau, pour enfin réussir à dire. “Ils ont tué mon fils.” Je mis alors ma tête entre mes mains. Je n’avais même plus fait attention à mon élève. Je ne savais même pas s’il était encore là ou si je l’avais fait fuir. Je ne lui en voudrais pas. Je venais de clairement de péter un câble.  
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    Lien du postSam 23 Jan - 15:01
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    @Rebecca Walsh

    tu pensais pas qu'en passant cette porte, ça se passerait comme ça. disons que t'étais juste venu lui porter ta convention, prendre de ses nouvelles aussi, ainsi que des nouvelles de son mari et de son fils. t'imaginais bien que leurs états ne s'étaient pas arrangés en un claquement de doigts, mais t'imaginais pas non plus qu'un des deux venait de mourir. en pleurs dans tes bras, andrea qui venait de se pointer à la porte et repartir aussi vite qu'elle était arrivée avec ce petit sourire qui en disait long. mais bref, le plus important était de savoir ce qui se passait, évitant de lui parler de l'élève qui les avaient surprit. rien de bien grave en soit, mais sait-on jamais. disons que là, il y a plus important de la davenport qui vient de se pointer. les larmes de rebecca, ses cris, la violence qui surgit d'un seul coup et qui te figes sur place. le contenu de son bureau qui vole dans la pièce. l'envie de partir en courant, parce que t'es encore moins à l'aise dans ce genre de situation. mais aussi l'envie qu'elle se calme pour ne pas se faire repérer. ouais, ça craint un peu un prof qui pète un câble comme ça sur son lieu de travail. même si franchement sa réaction est tout à fait concevable. elle se laisse glisser à terre et tu soupires, en te demandant exactement ce que tu dois faire. tu viens lui faire face, t'agenouilles devant elle après quelques secondes d'hésitation " j..je suis désolé pour votre fils. " allez mikke, un peu d'empathie ? tu te racles la gorge, soupires légèrement puis hausse les épaules " si je peux faire quelque chose... " c'est ça qu'on dit normalement ? l'accident, tu pouvais gérer. une mort, t'en es pas certain;
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    Lien du postMar 26 Jan - 8:04
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    @Mikke Fitzgerald

    Je n’aurais surement pas dû m’emporter de la sorte devant un élève. Mais j’en avais eu besoin. Vraiment. Lorsque j’avais tout envoyé valser, j’avais senti ce sentiment de légèreté. Comme si tout ce qui avait été sur le bureau, je l’avais porté sur mon dos. Et peu m’importait qu’il y eût un élève ou pas. Il s’agissait de Fitzgerald, cela ne m’embêtait encore moins. Il y avait ce quelque chose en lui qui me rassurait et qui me faisait avoir confiance en lui. Je savais que tout ça n’allait pas jouer contre moi et qu’il ne l’utiliserait pas à des fins mystérieuses. Je me laissais donc aller. Mais à aucun moment je ne me dis que la situation pouvait devenir bizarre, pour lui. Ce ne serait qu’avec le temps que je m’en rendrais compte et que je verrais à quel point il est adorable. Gentil de me rassurer et de s’assurer que je vais bien. Assise contre mon bureau, les mains contre mon visage, je l’entendis alors s’excuser pour mon fils. Ce n’était pas sa faute. Mais celle de l’hôpital. Je séchais alors mes larmes, bien qu’elles continuassent à couler. Je le regardais, lui souris. Sa façon de me regarder. Et l’insécurité dans sa voix me faisait du bien. Il n’était pas forcément à l’aise, mais bizarrement cela me faisait du bien. Surement de voir que nous avions tous nos faiblesses. Mon regard dans le sien, je remarquais alors la beauté de son regard. Je n’avais jamais noté son charme. Pourtant, il était vraiment mignon. Beau. Je chassais alors ces idées de ma tête. Tentant alors de me dire qu’il avait quasiment l’âge de mon fils. J’espérais que mon fils ait été aussi bon, généreux et attentionné. Je posais ma main sur la joue de mon élève et lui sourit. “Ça va aller Mikke... Merci. Tu peux partir. Je rangerais plus tard.” Le cap était franchi, il n’était plus mon Fitzgerald, mais Mikke. Et je ne voulais plus le vouvoyer, à quoi bon ? Après tout ce que l’on a vécu ensemble. Il est bien plus proche de moi que certains de mes amis. Enfin... Il a été présent à des moments cruciaux de ma vie... et cela n’est pas anodin. En lui disant cela, je le la lui caressais, sa joue, rugueuse dûe à sa barbe. Cela me fit penser à mon mari, et à nos moments câlins. Je vis alors en ce moment mon fils et mon mari en lui. L'innocence de son âge, mais la beauté de mon mari ( à cet âge). Je ne voulais pas stopper ce moment, mais après quelques instants, je me rendis compte que ça pouvait vraiment être bizarre. Je me stoppais. “Désolée.”
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    Lien du postMar 26 Jan - 22:29
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    breathe. it's just a bad day, not a bad life |
    @Rebecca Walsh

    Sursautes quand elle lance le contenu de son bureau et ce qui s'y trouves dessus. T'es mal, tu te sens mal d'un seul coup et tu sais pas comment réagir. Fuir ? Vraiment, tu serais capable de la laisser seule dans sa crise. C'est toujours mieux d'être seule dans ces moments là. Pourtant, tu restes, tu la laisses extérioriser autant qu'elle le peut. Pourvu que tu sois pas la cible d'un stylo ou pire... de sa lampe ou de son cale livre en.. marbre ? Seigneur. Tu te prépares à esquiver à tout moment. Et quand la crise se calme, la colère laisse place aux larmes. Après hésitation, tu te pointes face à elle, t'agenouilles et tout en essayant de capter son regard, te voulant rassurant, t'essayes de trouver les mots. Mais ton regard a toujours parlé plus facilement. Les mots, ça n'a jamais vraiment été ton truc. Et là, lorsqu'elle redresse la tête pour te regarder, tu sens une légère connexion. Comme ci ce que tu voulais exprimer par le regard, elle l'avait comprit. Elle se met à te tutoyer et tu bloques légèrement dessus. C'est.. bizarre ? T'en demandais pas tant. Sa main vient caresser ta joue, tendrement et là... t'as beau te perdre légèrement dans son regard, tu reviens vite à la réalité, attrape son poignet, retires sa main doucement, n'ayant aucune envie d'être désagréable, de part l'état de Rebecca, mais aussi parce que... c'est un détail important mais tu supportes pas qu'on te caresses la barbe. Même si franchement, cette fois ci, c'était loin d'être désagréable au point de lui dire d'arrêter ça. Puis te relèves en te raclant la gorge. Chamboulé.  " pas grave. " tu fuis son regard, te mords légèrement l'intérieur de la joue, puis prends une profonde inspiration. Tu viens te frotter l'arrière de la nuque, tout en reportant ton regard sur elle, mais cette fois, beaucoup plus léger, ne voulant pas t'y perdre de nouveau. Sa colère, puis maintenant sa tristesse... le fait qu'elle te tutoies puis qu'elle te caresses la joue. Ya cette barrière prof élève que, de base, t'as vraiment envie de préserver. Tu te refermes peu à peu, mais essayes de garder un oeil attentif sur elle. Seulement, pour le coup, t'es un peu trop mal à l'aise. Mal à l'aise de la proximité qu'elle a instauré il y a quelques secondes " Je vous raccompagne ? Je pense qu'il vaudrait mieux que vous alliez vous reposer chez vous. Je vais prévenir la doyenne que vous avez du repartir parce que vous vous sentiez mal, ou un truc du genre ? Mais ça sert à rien de rester là. " Tu tends le bras en sa direction puis lui présentes ta main. 
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    Lien du postMar 26 Jan - 23:35
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    breathe. it's just a bad day, not a bad life |
    @Mikke Fitzgerald

    J’étais en train de faire n’importe quoi et je ne m’en rendais même pas compte. Quel genre de professeur s’énerve de la sorte devant un élève ? Se jette dans ses bras ? Le touche comme je venais de faire. Je ne suis peut-être pas si bonne que ça en tant que professeure. Il semblerait que j’ai un léger problème avec la barrière professeure/élève. Il n’y a qu’à voir la fameuse soirée que j’ai passé avec Flores. Depuis quand une professeure fait boire son élève de la sorte ? Une élève qu’elle n’aime même pas. Quant à Davenport... je n’ai pas réussi à lui faire comprendre son potentiel et ce qu’elle perdait en se comportant de la suite. Je me suis laissée emporter et l’ai en quelque sorte punie. Oui. Pensant que c’était ça : être professeure... Bon, en même temps, elle m’avait bien provoqué avec ses allures de je m’en foutiste. Enfin bon. J'ai aimé travailler ici. J'aime toujours autant. J'aime enseigner à mes élèves ma passion. Mais oui, il faut savoir se remettre en question aussi. Bien que, pour le moment, aucun élève ne s’est plaint de moi. Je ne me suis pas encore faite virée... C’est que je ne dois pas être si mauvaise que ça. Il faut juste que je revois ce concept de barrière à ne pas franchir. Je le voyais bien que j’avais mis mal à l’aise mon élève. Et je m’en voulais. Je m’en voulais d’avoir mal agis. Alors que lui, de son côté, fait tout pour être présent, tout en étant … professionnel ? Il ira loin ce petit. Je me relevais avec son aide. Quant à sa proposition de me raccompagner, je me vis la décliner. Il en avait trop fait et je m’étais déjà trop reposer sur lui, sur son aide. Il faut que ça stoppe. “Ça va aller, merci. Je vais rentrer seule... Après avoir rangé tout … ça.” Je regardais alors l’état de mon bureau. Je vis alors le résultat de ma colère, de ma rage accouplée à ma tristesse et ça en faisait des dégâts. “Vous devriez plutôt rentrez, vous. Vous devez avoir des tas de choses à faire pour les cours et votre stage.” Puis je me dirigeais vers le premier objet au sol. Cassé. Hop, à la poubelle. “Ça va aller Mr Fitzgerald. Vous pouvez y aller.” Ayant compris le message, je me remettais à le vouvoyer et l’appeler par son nom. Oui, c’était bien mieux comme ça. Plus professionnel. Je le regardais une dernière fois et lui sourit, afin de le rassurer. J’avais sorti ma colère et ma tristesse. Ça allait mieux. Pour le moment.
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