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I LOVE HARVARD
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    nightmares (wesla)
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    Lien du postLun 11 Jan 2021 - 3:19
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    ❝ nightmares
    w/ @Wesley Patterson

    Eden dort dans le berceau juste à côté de mon lit. J'aurais pu le mettre dans sa chambre mais j'ai envie de rester tout à côté de lui pour pouvoir le regarder dormir et donc m'apaiser et m'endormir, moi aussi. J'ai vraiment du mal à trouver le sommeil avec tout ce qu'il se passe dans ma tête et il n'y a que la vue du torse du bambin - se soulevant et se rabaissant à chaque inspiration et expiration - qui me fait du bien et me détend. Les yeux sur mon livre, je ne fais pas attention lorsque j'entends du bruit venant du berceau. Il doit surement bouger et va bientôt se caler à nouveau pour continuer sa nuit. Sauf que les bruits que j'entends ne se calment pas, loin de là même. Je sors de mon application Kindle et pousse Otis afin de me frayer un chemin jusqu'au berceau d'où sortent des cris que je n'avais absolument pas hâte d'entendre à nouveau. " Eden, mon amour, tout va bien se passer, tata est là " Que je dis en sortant des draps, me postant au dessus du berceau. Il y a des techniques qui disent qu'il ne faut pas toucher les enfants quand ils sont en crises comme cela parce qu'il pourrait associer la personne de leur terreur à celle qui vient les en sortir et les consoler. Sauf que lorsqu'il tend les bras vers moi en hurlant encore plus, je le sors de sa gigoteuse et du berceau. J'essaye de l'allonger dans mes bras et il se tend de tout son long pour rester droit. Je fronce les sourcils et embrasse doucement son front. " Dis à tata ce qu'il s'est passé " Que je souffle doucement en le redressant, le calant contre ma poitrine, sa tête dans ma nuque où il passe d'hurlement déchirant à plantage de dents dans la peau de mon épaule. Je marche dans la chambre, raconte une histoire puis deux, chantonne et toutes les personnes de l'aile Ouest débarque presque les unes après les autres. Karl et d'autres employés viennent voir ce qu'il se passe mais dès qu'Eden les voit, il hurle d'avantage. Alors je les renvois tous d'où ils viennent, jusqu'à ton message. Je tente l'ironie - emballé dans du cellophane de sarcasme - parce que j'ai envie d'hurler et de pleurer en même temps. Bien sûr que c'est ton neveu qui hurle à la mort, qui pourrait bien sortir des sons aussi stridents ? Eden n'apprécie pas l'échange de messages et alors que je tente de lui faire boire un peu de son biberon d'eau, il envoie tout valser : son biberon, mon téléphone et en fait même craquer les boutons de son pyjama. Je décide donc de le mettre en couche pour qu'il ait moins chaud aussi.

    Je regarde ta dernière réponse et lance le téléphone sur le lit. La lumière distrait Eden et je suis tellement énervée et en colère que répondre ne servirait à rien. Le petit dans les bras, je le berce en fredonnant des airs de comptines, comme pour le détendre - et me détendre aussi, par la même occasion. Je sais qu'il ressent tout ce que je ressens et forcément, ça ne l'aide pas à se calmer. Je soupire doucement et décide de le poser sur le lit de son père - me disant que l'odeur pourrait l'aider - et opte pour la même méthode que j'ai utilisé l'autre soir. Je retire le t-shirt du pyjama et enfile une chemise à Will. Eden est déjà en couche culotte - rouge et transpirant de sa crise - alors je le place contre ma peau et ferme maladroitement quelques boutons en bas pour que ça lui soutienne les fesses et me cache un peu parce que je sais que tu ne vas pas tarder à arriver. " Allez mon ange, calme toi... Tata est là et tonton arrive. Tout le monde va bien " Je souffle ses quelques mots en continuant de le bercer et en caressant son front et le bout de son nez. Ça le calme normalement mais là, je ne sais pas trop ce qu'il se passe. C'est pire que la dernière fois et je suis à deux doigts d'éclater en sanglot. La porte s'ouvre et je me tourne vers toi. " Ça fait vingt minutes qu'il hurle comme ça, c'est pire que l'autre jour " Que je dis hâtivement en te regardant, tout le désespoir du monde dans mes yeux. Je ne sais pas ce que je fais mal mais je vais mal, ça c'est sur.
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    Lien du postLun 11 Jan 2021 - 19:19
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    ❝ nightmares
    w/ @Ella Marriott-W.

    A défaut de réponse, je repense, à ce que j'ai mal fait, à ce que je pourrais faire. Allongé dans ce lit aux habits noirs, le regard sur le plafond qui ne fait que crier que je devrais aller dormir au lieu de me torturer ainsi l'esprit. Bien, mais pas avant un bon verre de lait. Oui, c'est ce dont j'ai envie à cet instant. Je sors de là, et je marche jusqu'à la cuisine. Un verre, le réfrigérateur ouvert, j'attrape la bouteille pour en vider le liquide dans le récipient et je range le tout avant de le déguster. Je n'ai aucune conscience de l'heure. Je marche tel un robot, dans ce manoir dont je connais chaque recoins. Mais sur le chemin retour, mes oreilles perçoivent des cris qui me glacent le sang. Là, mon cœur cesse de battre et mes yeux se voilent... Je déglutis et attrape mon téléphone portable pour t'envoyer un message. Si ta réponse se fait très sarcastique, j'en devine la face cachée. Mon neveu est entrain de revivre ce que nous redoutons à chacune de ses nuits. Ordre reçu, je retourne en pas accélérés dans la pièce précédente pour attraper une bouteille d'eau, et je cours alors jusqu'à ton aile - que je définis comme ci tu habitais ici - Dans cette course, la montée d'escalier, je me retrouve à espérer des choses qui n'ont pas la priorité sur l'instant. Je voudrais apprendre des mots à mon neveu, qu'il ait du vocabulaire pour exprimer ses doutes et ses craintes. Que nous puissions les comprendre et combattre ensemble; à trois. Je ne veux pas que cette peur en devienne rassurant. Qu'elle devienne une vieille amie dont la présence est presque normale, mais qui cependant, lui gâchera la vie. On lui fera la guerre, et elle finira par se prosterner devant le petit prince. Même si quand j'entends tes hurlements, c'est de moi que la peur s'empare. J’ai peur, je suis pris d’une panique, le genre qui vous submerge. Elle  rôde inlassablement autour de moi, m’enveloppe, me transperce. Main sur la poignée, je pousse la porte sans même prévenir. De toute manière, je ne suis pas sur que cela aurait été entendu. Cette action, tout en soupirant un bon coup comme pour effacer les ondes qui pourraient le perturber encore plus. C'est une éponge, et si on veut le calmer, il faut que nous soyons calmes. Je m'avance vers vous, je t'écoute et je me pince les lèvres en gonflant mon thorax de tout l'oxygène possible. Et je relâche une seconde fois. "Ca va aller, je suis là." Et automatiquement, ma main vient dans son dos. Je te regarde un instant avant de porter mon attention sur lui. "Eden, calme toi mon petit coeur..." Ma tête qui se penche pour déposer un baiser sur son crâne. Mais il se débat, comme pour indiquer que cela lui déplait. Ca me briserait presque le coeur. "Eden c'est tonton, je suis là. Tata est là.. Tout va bien." D'une voix des plus rassurantes ; mais en vain. Mes autres doigts occupés par la bouteille d'eau, je m'en débarrasse en la balançant sur ton lit. Puis, je viens agripper ton épaule que je malaxe tendrement. Dans l'incapacité de dire si ce geste, c'est pour te rassurer, ou si c'est pour m'aider à tenir. Je reviens mettre mes yeux dans les tiens. "Et si on le changeait de pièce?" J'en sais rien, je me suis renseigné sur internet et c'est conseillé d'aller dans une autre pièce pour changer un peu l'atmosphère. Je suis prêt à tout tenter pour trouver la solution, parce que le voir ainsi, ça me déchire l'âme.
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    Lien du postJeu 14 Jan 2021 - 2:24
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    ❝ nightmares
    w/ @"Wesley Patterson"

    J'essaye de calmer Eden aussi bien que je peux mais je crois que je n'y arriverais pas. Je le sens. Au plus profond de mon être, je comprends que je pourrais jamais le calmer, que je ne le comprendrais jamais parce que je ne suis pas sa mère et il n'y a qu'une mère qui sait réellement ce qu'il se passe avec son enfant. J'aimerais pouvoir aider Eden un peu plus, le soulager de ses peurs et de ses pleurs aussi, par la même occasion. " Tout va bien Eden, tu es en sécurité " Que je répète et je commence même à me demander si ce n'est pas pour moi que je prononce ces mots. Nous sommes en sécurité. Je suis en sécurité. Tout va bien se passer. On ne doit pas s'inquiéter. Ça finira par aller mieux. Dieu que j'aimerais qu'il soit plus grand, qu'il puisse dire ce qu'il voit dans ses cauchemars, qu'il me dise ce qui ne va pas pour que je puisse l'aider à passer par au dessus. " Moi aussi il m'arrive d'avoir peur le soir, mais ça va, tout va bien " Je vais bien. Je souffle ces mots et je me rends compte que c'est bien moi que j'essaye de convaincre là. J'essaye de me convaincre que je ne vais pas m'effondrer en quittant cette pièce, en quittant le Manoir. Que tout va bien se passe, que je vais continuer ma vie comme si cela ne me déstabilisait pas plus que ça ne devrait. Faire le tri dans ma tête. Voilà ce que je voulais faire pendant la tempête et il semblerait que le tri ne soit pas près d'avoir lieu. Eden désormais contre ma peau, je lui souris en continuant de le bercer. Jusqu'à ce que j'entende du bruit et que je me tourne pour te voir. Et si j'ai réussi à me cacher avec Karl et Tony, avec toi, toutes mes barrières tombes. Tu es là. Et j'espère que ça va aller. J'espère que de nous voir tous les deux va l'aider à se calmer, à se sentir mieux, à souffler un peu. Je n'en peux plus de ces cris perçants. Et pas parce que c'est insupportable à l'oreille mais bien parce que c'est douloureux pour mon coeur. Mon bras bouge légèrement pour se placer sur la main que tu as posé dans le dos d'Eden et je déglutis difficilement. Je ne sais pas quoi faire, quoi dire. Je ne peux pas abandonner, je ne peux pas l'abandonner. Je regarde Eden et bien que ses cris ne baissent pas en octave, je le sens un peu moins agité contre ma peau. Ses petites mains essayent toujours de griffer ma peau - qui est rouge de griffures au niveau du sein gauche - mais avec moins d'intensité. Je souffle doucement et pince mes lèvres quand je sens ta main sur mon épaule. Mon visage tourne pour te regarder et je souffle " Dans sa chambre ? Celle de ton côté où il a plus l'habitude d'être ? " Je ne sais pas trop quoi faire, comment réagir et quoi faire. Je suis comme bloquée là, au milieu de cette chambre, vivant l'un de mes pire cauchemars. Et en attendant ton feu vert et que tu nous guides, je repose le visage sur Eden et glisse ma main droite entre lui et moi. Sa tête sort de la chemise et il tente presque de me mordre le sein maintenant. J'attrape sa main et la pose contre le mon coeur. " Écoute le coeur de tata mon amour. Boum boum. Boum boum " Que je tente en tapotant sur sa main, pour le caler sur mon rythme cardiaque et le calmer le plus simplement possible. " Je te suis, guide nous " Que je te dis sans te regarder, arborant mon plus grand soupire à Eden pour qu'il voit que tout est normal, qu'il n'a rien à craindre. " La bouteille ! " Que je souffle avant qu'on file. Parce que je vais avoir besoin de me noyer dans douze litres d'eau, à défaut de pouvoir le faire avec le champagne et le whisky. Qu'est-ce que je regrette mes envies à ce moment précis parce que j'aurais vraiment bien besoin d'un petit coup de mon alcool préféré pour être capable de survivre à tout cela. Et alors qu'Eden crie toujours, je continue de tapoter sur sa main, de lui sourire et de fredonner quelques comptines. On laisse de côté les chansons pour ce soir. Les sons sortant de ma bouche ne seront que sponsorisés par Cocomelon.
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    Lien du postSam 16 Jan 2021 - 13:45
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    Ton regard frappe le mien. Rien d'autre que vous n'existe à présent, tout n'est plus que décor en carton pâte. Mon thorax commence à manquer de place quand les cris de mon neveu me parviennent clairement aux oreilles. J'ai mal, pour lui, de le voir comme ça, pour toi parce que je sais que tu es entrain de douter de toi. Ce n'est pas le moment pour mon corps de se fissurer sous la pression. Ma boussole interne ne doit pas s'emballe, aucune action ne se fera sans direction bien réfléchir. Le capitaine ne va pas abdiquer, ni perdre les pédales, aucune voile ne va se déchiré. Notre navire va trouver un horizon, et il ne finira pas dans le fond. Une main dans son dos et l'autre sur ton épaule, c'est comme ci je voulais faire une liaison entre nous. Solidifier l'édifice que notre trio forme. Mes yeux se perdent sur ta peau qui rougit, il me faut agir rapidement pour que le petit prince puisse se détendre. Je relève le regard, car ce n'est pas le moment pour profiter de cette vue. "Oui, je me dis que ça peut aider de changer la pièce dans laquelle sa crise démarre.." Une idée comme une autre, mais qui ne semble pas si illogique que ça. Eden de sa bouche, tente d'attraper un de tes seins. Ce qui me fait un peu froncer les sourcils, dépourvu devant cette action. Et c'est mon attention que tu attrapes en imitant ton rythme cardiaque. Je te regarde, tes yeux, ta bouche. Jusqu'à ton ordre. "Oui. On y va." Tête perturbée, j'allais prendre les devants mais tu me rappelles de ne pas oublier ce qui traine sur le lit. Je claque des doigts soulignant que ta présence n'est vraiment pas de trop. "Merci.." Mon corps va rapidement la récupérer et, retourne aussi vite vers la porte que j'ouvre pour vous laisser passer. Seulement le temps d'en faire de même et de me remettre à votre hauteur. "Pardonne moi d'avance.." Mon index s'avance pour s'immiscer entre ta peau et sa seconde main qui commençait à reproduire les griffures. Il l'attrape, et je l'agite doucement pour tenter de l'occuper. Il va nous réveiller tout le manoir. A vrai dire, je m'en fous, si quelqu'un s'en plaint, il prendra un coup. Ou plusieurs. "Eden, est ce que tu as vu Otis?" Cette boule de poils qui est juste derrière nous. Mais je me dis qu'en utilisant son meilleur ami, ça calmera un peu ses cris. Mais je ne suis pas certain qu'il perçoit mes mots. J'ai vraiment le coeur serré de le voir comme ça, et il me tarde d'avoir le rendez vous, d'obtenir des réponses et des solutions. "Je chanterais bien avec toi, mais j'ai peur que ça ne fasse qu'aggraver la chose." Car j'ai deux missions. Ramène mon petit coeur dans un état normal, et te faire sourire. Parce que je te ressens, et je ne veux pas que tu commences à perdre confiance en ta capacité de t'en occuper.
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    Lien du postMar 19 Jan 2021 - 15:37
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    ❝ nightmares
    w/ @Wesley Patterson-R

    " Alors changeons de pièce " Que je souffle à voix basse, ne voulant pas crier par dessus de la voix stridente d'Eden. C'est dans le calme et la mesure qu'il faut tenter de communiquer même si je me sens mal comme jamais et ai vraiment envie de tout abandonner et de me mettre en boule dans un coin. Être incapable de comprendre ce qu'il se passe avec Eden me tue. J'aimerais croire que ce n'est pas ma faute, que je n'y suis pour rien mais mon cerveau en a décidé autrement. Il a décidé qu'avec la frayeur que nous avons eu hier - enfin surtout Karl et moi - Eden ne pouvait plus me faire confiance et que même s'il semble vouloir se raccrocher à moi, ce n'est pas du tout le cas. Ses petits doigts s'accrochent à ma peau, ses ongles me griffent le haut du sein gauche pour me faire mal et provoquer un éloignement et pas pour s'agripper à moi comme si sa survie en dépendait. Voilà où j'en suis rendue. Mais je ne peux pas abandonner. Je ne peux pas l'abandonner comme sa mère l'a fait, comme Maria l'a fait et encore moins comme son père l'a récemment fait. Je comprends - sur le fond - l'envie de Will de redevenir lui même, de se retrouver pour pouvoir aider son fils mais je crois que je ne comprendrais jamais comment il a pu l'abandonner. Ces mots, je ne les dis pas et ne les dirais probablement jamais d'ailleurs. Pas parce que j'ai honte de les proposer mais parce que je risque de m'emporter en me demandant ce qu'il se passe dans sa putain de tête pour faire ça. Eden n'est-il pas assez ? N'est-il pas une raison de se battre ? N'est-il pas aimable ? Alors pourquoi l'abandonne-t-on sans cesse ? Ce gamin a subit plus de départ dans sa vie en neuf mois que moi en vingt huit ans et je souffre pour et avec lui. Un enfant non voulu, je pourrais comprendre mais Eden, Will l'a voulu. On ne demande pas à sa belle soeur de porter son bébé si on en veut pas. Et tout cela me tord l'estomac. On ne demande pas de l'aide quand on ne veut pas de leur aide et que l'on est pas prêt à tout ce qui arrive, à toutes ces possibilités. Mes yeux sur Eden, ma main qui imite mon rythme cardiaque, j'essaye de lui faire comprendre que je serai toujours là. Peut-être un peu en retrait à certains moments mais que lui et moi, c'est pour toujours et ça, j'en suis sûre. Je ne l'abandonnerais pas. Parce que pour moi, il compte plus que certains adultes que je connais depuis un nombre incalculable d'années. Le pas emboité, ta main qui se glisse entre la peau de ma poitrine et la main d'Eden, nos mains qui se touchent, c'est le coup de grâce. Et dieu que je suis heureuse qu'on ne soit pas en pleine journée et que je ne suis pas en talons aiguilles parce que je doute que mes chevilles auraient supportés ce rapprochement. Mais pieds nus, je ne vacille pas et mes yeux ne quittent pas Eden et son visage, souhaitant faire abstraction de tout le reste. De cette proximité aussi douce que douloureuse. Je fredonne quelques chansonnettes alors que l'on change de pièces - putain que ce Manoir est énorme - et je souris à ta question. " Bah alors, notre copain Otis se cache ? " Que je souffle à Eden avec un large sourire, entendant les griffes de mon animal de compagnie sur le marbre derrière nous. Je tourne mon visage vers le tien et dis " Essayes quand même. Au pire on arrêtera " De chanter en duo, d'avancer ensemble, le pas emboité l'un dans celui de l'autre. Essaye de le soulager, de lui faire penser à autre chose parce que moi, je ne sais plus quoi faire. Je te regarde et mes yeux te supplient, mon visage te montre que je ne sais plus quoi faire et que je suis à deux doigts de m'effondrer. " Tu connais Bingo ? La version de Cocomelon ? On la chante souvent avec Eden mais au lieu de Bingo, on dit Otis " Et l'animal nous rejoint toujours pour jouer avec nous. C'est alors qu'une idée me vient. " T'as ton téléphone avec toi ? " Que je demande en continuant d'avancer vers la chambre d'Eden. Et quand on y arrive, je dis " Mets Bingo en route s'il te plait " Et alors que le petit hurle toujours, je romps le contact qu'il a avec moi et avec son oncle. Il est toujours en couche, toujours à s'agiter et à crier. Je le sors de ma chemise et le pose à même son tapis d'éveil. Une couverture posée sur lui, je claque des doigts et Otis accourt. " There was a farmer had a dog, And Otis was his name. O - T - I - and - S " Je me mets assise à côté d'Eden, complètement débraillé et Otis, quant à lui, pose sa tête sur le ventre d'Eden. En espérant que ça fonctionne, que leur lien lui permette de se calmer.
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    Lien du postJeu 21 Jan 2021 - 15:52
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    Oui au fil de ma vie j'ai acquis un mental d'acier, inébranlable. Les difficultés ne me font pas peur, mais voir mon neveu comme ça.. C'est trop difficile. Son concert de cris et son torrent de larmes, il me ramène une cascade de mauvais souvenirs en moi, et je ne sais même pas pourquoi ça a cet effet la, en plus de me rendre mal. Comme ci tout ce que j'ai enfoui, profitait d'une brèche pour refaire surface. C'est comme quand je vois ton visage désemparé et que je réalise à quel point te voir sourire me manque. Et je me sens alors en colère. En colère de ne rien pouvoir faire pour qu'il aille bien. Je suis en colère contre ses "mères", contre mon propre frère, contre le monde entier. J'aimerais hurler comme lui, mais je ne peux pas. Je dois rester debout, bien droit et faire face à cette bataille parce que je lui dois bien ça. A celui qui chaque jour, me sauve de mon marasme. Ma main au contact de ta peau, vient alors amener ma présence physique. Comme au bord d'un ravin, avec l'envie d'y tomber si je te retrouvais à la fin, au fond. Conscient qu'une fois dans nos chambres respectives, je vais devoir me soigner de ça. Je vais m'ausculter, espérant trouver là, ne saurait-ce qu'une ombre qui aurait résister à ta lumière. Je m'obsèderais de découvrir une partie de moi qui ne te connaitrait pas, pour ne pas mourir encore. Un bout de moi, vierge de toi. Un refuge pour m'y glisser où ton regard ne se serait jamais posé. Et je chercherais sans relâche en moi la faille qui pourrait témoigner d'une vie sans toi. Mais je commence tout simplement par une tentative d'esquiver tout ça, en utilisant le meilleur ami de Eden. Amenant un peu d'humour, mais ton visage se tourne sur le mien. Nos yeux s'accrochent, et tu me demandes de chanter avec toi quand même. Je fais un oui de la tête. "Oui, tu me l'avais déjà envoyée une fois, pour justement l'utiliser aussi." Chose que je fais rarement, parce que j'invente mes propres berceuse, avec des paroles improvisées. A ta question, ma main libre se plonge dans mon short de nuit, pour en sortir l'objet demandé "Oui, il est là." Sans demander pourquoi, car je te connais, je sais que tu vas m'éclairer rapidement. On entre dans la chambre, et c'est là qu'on se sépare. Missionné de lancer le chant, je tapote sur l'écran pour trouver rapidement pendant que tu te charges de l'installer. C'est lancé, je te laisse l'honneur de débuter en solo avant de te rejoindre, tout en baissant mon corps pour venir m'asseoir à vis cotés. "O - T - I - and - S... O - T - I - and - S .. And Otis was his name. Une main qui le caresse au niveau de sa jambe par dessus la couverture. L'autre qui tapote la mienne comme pour marquer un rythme. Mon regard qui se relève de lui, pour te regarder tendrement.
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    Lien du postLun 25 Jan 2021 - 17:04
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    ❝ nightmares
    w/ @Wesley Patterson-R

    Les terreurs nocturnes d'Eden sont perturbantes parce qu'elles ne préviennent pas, qu'elles durent bien trop longtemps mais aussi qu'il est trop jeune pour en avoir. J'ai passé des heures à écumer les sites internets, les témoignages, à consulter mes amis et même à demander à ma propre psychologue si c'est normal que ce petit bout de moins d'un an réagisse de la sorte. Et la réponse est non, rien de cela ne semble logique et j'espère que la pédopsychiatre pourra nous apporter des réponses vendredi. Je suis perturbée et je vois bien que toi aussi, tu l'es. Surement bien plus que ce que tu aimerais le montrer. Je te connais par coeur et ce sentiment de chute libre, d'être incompétent et incapable d'aider ton neveu, il n'y a pas que moi qui le ressent. Et dans tes yeux, je vois aussi de la colère et cette dernière est différente que celle que j'ai l'habitude de voir. Elle ne présage rien de bon mais elle a aussi quelque chose d'humain, quelque chose que je n'avais pas vu depuis un bon bout de temps, depuis cet été, pour être plus précise. Chaque part d'ombre à sa lumière puisque sans lumière, il n'y a pas d'ombre, juste le néant. Et j'aime quand tu embrasses cette part un peu plus lumineuse de ton âme parce que c'est là dedans que tu y tires tes meilleures idées cherchant à aider et non à briser. Et je sais qu'Eden fait sortir le meilleur de toi même dans les pires moments. Je ne pourrais jamais le remercier à hauteur de ce qu'il fait pour moi mais aussi pour toi, sans que tu t'en rendes compte. Il risque de te donner les mêmes envies que moi, sur le long terme, mais chaque chose en son temps. Là, c'est du bambin qu'il faut s'inquiéter et mes indications sont claires. Une de ses berceuse préférée pour tenter de couvrir ses cris et surtout le calmer. Je ne sais pas si ça va fonctionner mais ces quelques instants en pilotage automatique vont peut-être me permettre de trouver une vraie bonne idée. Nos voix qui chantent à l'unisson, Otis le menton sur le ventre d'Eden, je regarde ce spectacle qui s'offre à moi ; ces deux là et puis ta voix qui me tirent de mon mode de réflexion. Mon regard accroche le tien une nouvelle fois et j'en souris doucement. Peut-être qu'on va y arriver, à deux. Et même si je t'en veux énormément de ne pas m'avoir prévenu lors de sa précédente crise, je sais que tu as géré. Et moi aussi, j'ai géré la première fois que l'on a fait face à ce soucis. Nous allons donc nous en sortir. Ma main caresse les cheveux d'Eden alors que je continue de chanter. J'ai l'impression qu'il est descendu en octave mais je n'en suis pas sûre. Alors, quand on ne chante plus et qu'une nouvelle comptine se mette en route, je me penche sur Eden et souffle " Un bisou bouquette pour Eden " Je pose mes lèvres sur celle du petit et le redresse, le posant sur mes jambes. " Un bisou bouquette pour Otis " Je me penche sur Otis pour embrasser son museau et souris largement, mes yeux sur toi. " Et si on faisait un bisou de la pieuvre à tonton ? " Et dégoûtée d'avance de tout cela, je lèche l'intérieur de ma main et colle cette dernière sur ton visage en soufflant un " Désolée " Désolée parce que c'est sale mais aussi parce que je ne vais pas lui faire un bisou bouquette, à l'aîné de la pièce. Ton visage est à mourir de rire, Otis est à nouveau sur Eden et.. " Il s'est calmé ? " Je n'ose pas tourner le visage vers Eden qui est sur mes genoux. Alors, la main toujours collée à ton visage, j'attends que tu me dises ce qu'il se passe.
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    Lien du postLun 25 Jan 2021 - 18:13
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    C'est encore un instant gravé que nous vivons ensemble. Pas le plus merveilleux, ni le plus joyeux, mais quelque chose que l'on traverse encore main dans la main. Encore quelque chose qui va prendre place dans mon esprit. Quelque chose que je ne vais pas vouloir effacer d'un coup de vent, mais plutôt, que je vais regarder avec nostalgie. Comme là, quand je te regarde à présent. Je sais que l'on désirait vivre tout le bonheur du monde toi et moi, que l'on fonçait têtes baissées vers l'horizon en se disant l'atteindre un jour. Je sais que l'on s'était fait bien des promesses, mais je suis aussi conscient de tout le mal que je t'ai fait. Diable que j'aimerais trouver les excuses à la hauteur quand je vois qu'encore une fois, tu portes ma peine quand je porte la tienne. Tu allèges mon esprit pour allongé mon sourire. Ce que je fais, en mettant mes yeux dans les tiens pendant ce duo que nous formons. Je suis loin d'être le Bradley Cooper de la Lady Gaga que tu es, mais je tente de faire de mon mieux pour calmer le petit prince. Fin de la comptine, le téléphone en lecture automatique se charge de la suite. Toi, c'est une distribution de 'bisous bouquette' que tu offres. D'abord pour Eden, ensuite pour la boule de poils et.. Moi j'hérite du bisou pieuvre. Qu'est ce dont? "Un bisou pieuvre?" Que je questionne, accompagné de mon levé de sourcil légendaire. Et quand tu te lèches l'intérieur de la main, je suis bien effrayé de savoir où elle va terminer. Et forcément... Dans ma figure. Je grimace, en tentant de rentrer ma tête entre mes épaules telle une tortue "Eurgh..." Faussement dégoûté, ayant eu des actes plus 'sales' que celui ci, dans nos moments intimes. J'allais te faire la jérémiade - comme ces cocasse que ce mot se rapproche fortement d'un prénom - ; mais tu fais remarquer de ta question, que les cris semblent s'envoler . Mais tu n'oses pas tourner le visage, me laissant ainsi la tâche de le faire. Du mieux que je le peux, je tourne mes yeux, en sa direction. Et.. "Il est entrain de sourire, ou rire.. Je ne vois pas très bien." Avec ta main en plein milieu de ma tronche. Mais ce qui sur, c'est qu'il ne pleure plus. Le chenapan semble amusé de voir tata qui martyrise tonton. Si il ne fallait que ça pour le détendre, je me serais donné à coeur joie de me chamailler avec toi. D'ailleurs, pour ne pas être le seul à grimacer, je viens passer ma langue pour toucher ta paume de main. Quasi assuré de l'effet que ça va avoir sur toi.
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    Lien du postMar 26 Jan 2021 - 15:37
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    ❝ nightmares
    w/ @Wesley Patterson-R

    Il y a bien trop de choses qui se balancent dans ma tête et dans mon coeur pour que je prenne le temps de réfléchir à tout ce qu'il se passe ici et maintenant. Si les rires d'Eden sont une douce mélodie à mes oreilles, les cris qu'il pousse en ce moment ont tout de l'Enfer et l'Enfer, je ne veux pas y aller. Je ne veux pas y aller parce que ça voudrait dire qu'Eden serait toujours aussi mal et perturbé et ce n'est pas du tout ce que je souhaite. Si la peine et la douleur, je sais vivre avec, je ne veux pas qu'il ait à la connaître. Pourtant, sur ces derniers mois, il a connu un père avec une humeur qui change encore plus vite que je change de tenues et une mère qui l'a aimé le temps d'un baiser et d'un épisode de série télévisée. Ils l'ont tous les deux abandonnés et même si Eden ne parle pas - à notre grand damn - je n'ai aucun mal à imaginer ce qu'il ressent. J'aimerais le soulager, lui prouver qu'il y a des gens qui ne partiront pas, jamais, sauf s'ils sont poussés dehors - et encore - mais je crois que rien n'aidera réellement. Lui faire comprendre est une chose, lui prouver en est une autre complètement différente et c'est là dessus que je veux me focaliser, qu'il faut que l'on se focalise. Un bisou à Eden, je le pose sur moi, détestant le voir hurler loin de moi, et m'occupe d'Otis puis de toi. Je sais que ça va te surprendre, ce nouveau baiser que je te colle en plein visage mais le bisou bouquette est hors de propos et les bisous papillons ou esquimaux nécessitent un peu trop de proximité, ce que je ne peux m'infliger. " Le baiser de la pieuvre " Et on pourrait croire que je vais embrasser tes joues autant de fois qu'il y a de tentacules ou de ventouses mais non, c'est tout différent. C'est mon père qui faisait ça, toutes ces sortes de bisous étranges. Mais ça me faisait toujours mourir de rire, sauf celui de la pieuvre, bien entendu. Lui, il me faisait hurler et réveiller tout l'hôtel à Washington, ce qui faisait toujours rire mon père, un peu moins ma mère qui venait d'endormir Eliott et Camila. Et quand t'as cet air dégoûté, je ne peux m'empêcher de glousser, pinçant mes lèvres pour ne laisser aucun son s'échapper et faisant du mieux que je peux pour qu'aucun soubresaut ne fasse bouger mon corps. Et si normalement, on retire bien vite sa main du visage de l'autre, je laisse ma main sur le tien, me rendant compte que les cris se sont atténués dans notre idiotie. J'ai peur de bouger et de voir que je rêve. Je sens les petites mains d'Eden s'agripper à mon pantalon donc je sais qu'il est en vie mais calmé ? Comment ? Pourquoi ? " Bah regardes mieux ! " Que je souffle en te faisant les gros yeux. Et quand je m'attends à ce que tu bouges un peu, tu finis surtout par lécher l'intérieur de ma main et je grimace terriblement. Mon visage est déformé par le dégoût. " Ah ! Mais t'es dégueulasse ! " Moi, ça avait un but autre que celui de te coller ma salive dessus, je le promets. Sans compter que je ne suis pas un chien alors aucun intérêt de marquer mon territoire d'une façon ou d'une autre, ça je le laisse à d'autres. J'étale ma main sur ton épaule et, toujours la mine renfrognée, je regarde Eden et souffle " Toi aussi tu veux faire le baiser de la pieuvre à tonton ? " Le petit n'y comprend pas grand chose mais il ne dit pas non. Ses pieds sur Otis - qu'il caresse avec un doux mouvement d'orteils - je le redresse et prends sa main. Je regarde Wesley et souris " Prépare toi à recevoir des tas de baisers de la pieuvre parce que je lui apprendrais à venir dans ta chambre et te réveiller avec un tel baiser " Que je lance, léchant la petite main d'Eden et te la collant sur la joue. Mes doigts sur ta joue, mon regard dans le tien, je reste stoïque quelques secondes avant de me lever rapidement, Eden sous le bras et je crie " Vite enfuyons nous avant que tonton n'arrive ! " Je sors en trombe de la chambre, filant vers tes quartiers. L'exciter à l'heure là n'est peut-être pas l'idée du siècle mais je crois que c'est la première fois qu'il se calme si rapidement. Et il a fallu qu'on soit ensemble et qu'on se chamaille pour que ça fonctionne.
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    Lien du postMar 26 Jan 2021 - 17:13
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    Jamais entendu parlé de ce genre de baiser, et loin de me douter de la réalisation, je ne tarde pas à en connaitre la définition. Ta main humidifié par ta bave vient se poser sur ma face. Surpris, j'ai d'abord un petit élan de recul mais j'en viens rapidement à faire une mine dégoutée. Digne d'une vierge effarouchée. Une scène certainement mythique, mais qui a pour bienfait de calmer les vocalismes de notre petit amour. Trop occupé par les bruits dans ma têtes, je ne suis pas le premier interpelé par le silence autour de nous. Ta question fait que je tente d'observer mon neveu, mais chose bien difficile quand des doigts brouillent ma vue. J'ignore si tu vois ma ride du lion quand tu m'ordonnes de mieux regarder, mais j'ai une certitude, tu vas sentir ma façon à moi de te répondre. Ton exclamation, elle pourrait me faire éclater de rire mais je me contrôle en venant mordre ma lèvre inférieure. Les yeux rieurs, j'ai la bouche qui s'ouvre en grand quand tu viens t'essuyer sur mon épaule. "Ne te gêne surtout pas!" Haussement d'épaules, avant de poser mon attention sur Eden. "Je n'ai le droit à un bisou bouquette?" De lui. Je ne poserais pas cette question à ton égard. Ton ingéniosité n'est pas toujours avantageuse, surtout quand tu as pour idée d'apprendre ce genre de connerie à ce pauvre bambin qui ne comprend pas tout ce qu'il se passe. L'important, c'est que ça l'amuse. Qui de mieux que deux idiots pour ça? "Fais ça.. Je vais lui apprendre à te réveiller en fanfare." Et, il est l'heure de la première leçon. Ta langue parcourt sa paume pour ensuite la faire entrer en contact avec ma peau encore un peu mouillé du premier baiser. J'ai la malice qui débarque, quand nos regards s'accrochent quelques secondes. Tes doigts se promènent, avant de se stopper comme ci nous étions mit sur pause. Et bam, tu te redresses pour fuir. "Eh mais!" J'observe votre évasion avant de me lever rapidement, obtenant une petite glissade sur le marbre "Revenez là!" Sur vos traces, je me presse en vous voyant au loin. Je prononce un grognement, comme ci j'étais un loup garou sous effet de la pleine lune. "Si je vous attrape.. Je dévore Eden en premier!" J'ai un sourire béat sur la tronche, soulagé que la crise soit portée disparue. Vous êtes dans ma chambre, et moi j'entre à l'instant. Je ferme la porte en claquant mon dos dessus, comme ci j'étais sur le point de vous séquestrez ici - bien qu'il soit possible de s'échapper par la salle de bain - Mes pas se font lent, comme quand on désire attraper un chat et qu'on se fout sur ralenti pour ne pas l'effrayer. Mon regard hypnotisant, plongé dans le tien, je me rapproche, encore, et encore. Jusqu'a ce que ma main saisisse ton poignet. "Capturés!" Que j'annonce avant de venir simuler des morsures sur l'épaule de Eden, dans son cou, son oreille. Il rit enfin, et putain quel plaisir. "Au tour de tata..." Le visage qui se redresse, j'ai envie de me marrer moi aussi. allez Ella, échappe toi.
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