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Lien du postDim 10 Jan 2021 - 15:20
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Le coeur d’Ambroise ne cessait de tambouriner dans sa poitrine. Non pas car il avait reçu des livres d’Émily Dickinson issues d’une ancienne édition, et encore pour le regard d’une jolie fille, mais bien pour une grande opportunité. Anavrin, son émission, ce qu’il considérait comme sa propre progéniture s’agrandissait. Lorsque le directeur de la radio l’avait convoqué plutôt ce matin il avait eu un certain malaise. Les audiences étaient plus bonnes, les auditeurs ne cessaient de grandir. L’équipe était assez petite, Ambroise était l’animateur principal et se concentrait davantage à parler avec ses auditeurs. Pour ce qui était du choix de la musique ou des diverses actualités son équipe s’en chargeait. Il était à la fois entouré et seul, excepté lorsqu’il recevait des invités souvent des étudiants venus parler de leur problème, passion ou sur un sujet bien précis. Ambroise adorait le contact humain, mais il devait reconnaitre qu’il aimerait que la famille s’agrandisse. Anavrin n’était qu’une petite émission destinait à parler aux jeunes et jeunes adultes et non plaît. Elle avait mis du temps à se faire connaitre mais à présent elle était suivie et appréciait. Ambroise n’avait aucune raison de s’inquiéter pour son avenir mais ce rendez-vous matinal était inattendu. Le directeur avait les pleins pouvoirs et pouvait décider de fermer son émission si il le souhaitait. De plus, Ambroise ne travaillait qu’à partir de dix-huit heures du moins, il était en direct de dix-huit heures jusqu’à minuit la semaine et le week-end il travaillait en journée. Bien qu’il devait passer des heures en journée pour régler la paperasse et également vérifier et travailler les sujets dont il allait parler. C’est ainsi que le directeur profita de sa présence pour le convoquer dans son bureau. Cet entretient inattendu ne dura qu’une vingtaine de minutes, son patron souhaitait seulement lui faire part d’un recrutement et intégration à sa petite équipe. Ambroise était plus qu’enchanté de cette nouvelle, bien qu’il aurait aimé être informé avant de ce recrutement. Apparemment cette nouvelle recrue était un prodige, tout comme lui. Ambroise allait rencontrer son égal en matière de radio. Le jeune homme avait esquissé un petit sourire, partagé entre l’enthousiasme de rencontrer cette personne et l’envie de la torturer un peu.
L’animateur radio prit le temps de fumer une cigarette après ce rendez-vous avant de rejoindre le studio. Il salua son équipe et entra sur le plateau de la radio. À l'heure du déjeuner il fit le choix de rester pour peaufiner son texte, même si c’était du direct et que la majorité du temps il était spontané il souhaitait toujours soigner son entrée et sa sortie. Il entendit la porte se refermer mais ne releva pas les yeux. Cela devait être un membre de l’équipe venu récupérer un dossier. Les minutes s’étirèrent et la porte ne claqua pas. L’animateur leva alors les yeux et fut assez surpris de découvrir une jeune femme devant lui. « Euh… bonjour » dit-il avec un petit rire gêné. Il était concentré dans sa tâche qu’il s’était laissé surprendre. « Je peux vous aider ? » Demanda l’animateur radio en se relevant, délaissant son travail. Il prit soin de regarder la jeune femme, elle lui semblait familière et à la fois inconnue. Peut-être était elle une amie ou une compagne d’un membre de l’équipe. « Vous cherchez quelqu’un ? » Ajouta le jeune italien en lui offrant un petit sourire en coin.
Le coeur d’Ambroise ne cessait de tambouriner dans sa poitrine. Non pas car il avait reçu des livres d’Émily Dickinson issues d’une ancienne édition, et encore pour le regard d’une jolie fille, mais bien pour une grande opportunité. Anavrin, son émission, ce qu’il considérait comme sa propre progéniture s’agrandissait. Lorsque le directeur de la radio l’avait convoqué plutôt ce matin il avait eu un certain malaise. Les audiences étaient plus bonnes, les auditeurs ne cessaient de grandir. L’équipe était assez petite, Ambroise était l’animateur principal et se concentrait davantage à parler avec ses auditeurs. Pour ce qui était du choix de la musique ou des diverses actualités son équipe s’en chargeait. Il était à la fois entouré et seul, excepté lorsqu’il recevait des invités souvent des étudiants venus parler de leur problème, passion ou sur un sujet bien précis. Ambroise adorait le contact humain, mais il devait reconnaitre qu’il aimerait que la famille s’agrandisse. Anavrin n’était qu’une petite émission destinait à parler aux jeunes et jeunes adultes et non plaît. Elle avait mis du temps à se faire connaitre mais à présent elle était suivie et appréciait. Ambroise n’avait aucune raison de s’inquiéter pour son avenir mais ce rendez-vous matinal était inattendu. Le directeur avait les pleins pouvoirs et pouvait décider de fermer son émission si il le souhaitait. De plus, Ambroise ne travaillait qu’à partir de dix-huit heures du moins, il était en direct de dix-huit heures jusqu’à minuit la semaine et le week-end il travaillait en journée. Bien qu’il devait passer des heures en journée pour régler la paperasse et également vérifier et travailler les sujets dont il allait parler. C’est ainsi que le directeur profita de sa présence pour le convoquer dans son bureau. Cet entretient inattendu ne dura qu’une vingtaine de minutes, son patron souhaitait seulement lui faire part d’un recrutement et intégration à sa petite équipe. Ambroise était plus qu’enchanté de cette nouvelle, bien qu’il aurait aimé être informé avant de ce recrutement. Apparemment cette nouvelle recrue était un prodige, tout comme lui. Ambroise allait rencontrer son égal en matière de radio. Le jeune homme avait esquissé un petit sourire, partagé entre l’enthousiasme de rencontrer cette personne et l’envie de la torturer un peu.
L’animateur radio prit le temps de fumer une cigarette après ce rendez-vous avant de rejoindre le studio. Il salua son équipe et entra sur le plateau de la radio. À l'heure du déjeuner il fit le choix de rester pour peaufiner son texte, même si c’était du direct et que la majorité du temps il était spontané il souhaitait toujours soigner son entrée et sa sortie. Il entendit la porte se refermer mais ne releva pas les yeux. Cela devait être un membre de l’équipe venu récupérer un dossier. Les minutes s’étirèrent et la porte ne claqua pas. L’animateur leva alors les yeux et fut assez surpris de découvrir une jeune femme devant lui. « Euh… bonjour » dit-il avec un petit rire gêné. Il était concentré dans sa tâche qu’il s’était laissé surprendre. « Je peux vous aider ? » Demanda l’animateur radio en se relevant, délaissant son travail. Il prit soin de regarder la jeune femme, elle lui semblait familière et à la fois inconnue. Peut-être était elle une amie ou une compagne d’un membre de l’équipe. « Vous cherchez quelqu’un ? » Ajouta le jeune italien en lui offrant un petit sourire en coin.
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Lien du postDim 10 Jan 2021 - 21:09
Mia était ambitieuse. Peut-être pas de la même façon que les autres, mais elle était. Qui a dit que la flemmardise et l'ambition ne pouvait pas cohabiter ? L'art de la procrastination. Elle était la preuve vivante qu'on pouvait avoir l'air de ne rien faire, et pourtant accomplir beaucoup de choses. Elle essaie de vivre le plus légèrement possible, sans s'attacher à des choses matériels, juste les personnes qui l'entourent, ceux qui en valent la peine. Ce qui veut dire qu'elle se suffit de peu. De tous les déménagements qu'elle a fait, celui pour Boston était sans doute le plus impulsif. Elle était venue sans plan, sans travail fixe et elle est resté comme ça pendant presque deux ans. À y croire elle n'avait rien fait pendant ses deux années, mais au contraire. Elle avait trouvé, à sa manière, un moyen de rester connecter à son audience californienne. Après tout, c'est à ça que servent les réseaux sociaux, non ? À rester connecter. Elle a fait ce que tant de gens faisaient aujourd'hui, des podcasts. Ce avec quoi elle avait commencé. Elle avait retrouvé ses premiers pas dans le métier et avec succès, à sa (moyennement) grande surprise... Mais maintenant quoi ? Elle aimait ce qu'elle faisait, trop pour stagner dans cette position. Ce n'était pas une question d'argent ou d'ennui, mais de prendre une opportunité quand elle se présente devant vous. Et elle s'était présenté.
Anavrin. Elle se rappelle avoir été agréablement surprise quand on lui a proposé un emploi. C'était incroyablement flatteur d'être recruté basé uniquement sur son talent, son expérience, son following. Elle était heureuse, et très, très tenté... Après quelques discussions avec le directeur, c'était fait, elle était convaincue. En vérité, après la première écoute de l'émission elle avait été convaincu. Quelque chose dans cette voix, cette émission l'appelait et elle ne pouvait dire non. Plus elle y penser plus elle était nerveuse, mais elle ne saurait mettre le doigt sur le pourquoi. Elle savait juste que c'était quelque chose qu'il fallait qu'elle fasse.
Elle venait aujourd'hui à la radio à la demande du directeur, après tout, elle allait être un nouvel atout dans cette équipe, il fallait bien qu'elle se présente. Elle était venue préparé, sûre d'elle, un bloc note rempli d'idée sur la base de sa contribution, ce qu'elle fait, quel genre d'audience elle emmène avec elle bref, tout. Elle ne pouvait pas avoir l'air plus assurée et plus professionnelle, plus sérieuse... Puis, elle l'a vu. Lui. Assis devant lui, la tête baissée, totalement dans son monde, mais impossible à ne pas reconnaître. Rien quand entrant dans la pièce elle avait senti sa présence. Le temps semblait se ralentir, ses pas se faisaient de plus en plus court, de plus en plus lent... Sa confiance disparaissait à chaque centimètre qui les rapprochait. Euh… bonjour oh mon dieu. Hey.... Elle finit par prononcer, sans trop d'assurance. Elle est ébahie, surprise, heureuse, confuse, il n'y avait pas assez d'adjectif pour décrire ce qu'elle ressentait. Elle pourrait dire que son cœur n'a jamais battu comme maintenant, mais ça serait un mensonge, il battait à cette vitesse quand elle était dans sa présence, depuis toujours. Je peux vous aider ? Elle essaie de lire dans son regard, y chercher le lien qui les unit, cette tension qu'elle se serait attendu à retrouver en le revoyant... Et ne trouve rien. Juste leur passé commun qui lui revenait. Vous cherchez quelqu’un ? Il ne la reconnaissait pas... Offensé, insulté, blessé, elle l'aurait pu l'être, si ce n'était pour son sourire. Son simple petit sourire qui l'a rendit heureuse presque instantanément. Elle souriait elle aussi à présent. Tout ceci était incroyable, trop incroyable, comme si le destin les avait emmenées ici. Le directeur m'a proposé de passer aujourd'hui histoire de me présenter et discuter de mon nouveau rôle au sein de l'équipe... Son sourire ne quitte pas ses lèvres, accompagné d'un rire nerveux, et elle ne le quittait pas des yeux. Essaie d'observer chaque détail de son visage, d'étudier les changements que le temps a effectué, aimant chacun d'entre eux. Pincez-moi, je rêve. Une partie d'elle ne pouvait s'empêcher de penser au fait qu'il ne la reconnaisse pas... Je m'appelle Amélia, mais mes amis m'appellent... euh.. Me..llie. Mellie.
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Lien du postLun 11 Jan 2021 - 10:03
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Ambroise observait la jeune femme. Étrangement il éprouva un sentiment de nostalgie en la découvrant. Elle semblait être parfumée d’un gout d’enfance, d'aventures ou mésaventures il l’ignorait encore. Elle semblait lui appartenir, comme si il avait déjà embrassé chaque partie de son être. Bien que son visage lui semblait totalement inconnu, de même pour son allure elle semblait si confiante avant d’abandonner rapidement cette attitude. Peut-être ne s’attendait elle pas à trouver quelqu’un au sein du plateau. Ou peut-être justement cherchait elle quelqu’un. Ambroise espérait que ce n’était pas encore son collègue Doug qui s’amusait à fréquenter des stagiaires et les attirer sur le plateau pour des séances de pelotage. Un frisson parcourra sa colonne vertébrale quand elle ouvrit la bouche, sa voix. Son timbre avait des échos d’Italie, bien que son accent était parfait dissimulé derrière celui de l’américain. Seul un enfant de Capri aurait pu reconnaitre ce simple timbre. Sa question sur ses origines mourut sur ses lèvres. Après tout, ce n’était pas le moment et peut-être se trompait-il. Il songea qu’il était perturbé depuis quelque temps, il devait se ressaisir. Ambroise accueilli alors sa salutation avec un petit sourire amical et amusé. Le jeune homme était joueur, charmeur mais également très sociable. Rencontrer une nouvelle personnalité lui plaisait. Toujours en quête d’amour, d’affection tel un chiot craignant l’abandon de ses maîtres. Il aurait aimé posséder une carapace, pour ne pas se préoccuper des autres, mais il était trop faible. Son manque d’amour, ce vide qui le dévorait depuis ses premiers pas, il était à présent affamé. Il avait l’impression que jamais personne ne pourrait combler ce vide. Bien que lors d’une nuit, cette exception avait eu lieu. Cela avait été très vite, mais il l’avait ressenti. En s’unissant à une autre orpheline de Capri, un lien s’était créé. Le vide avait été comblé, et il était persuadé que sa compagne d’une nuit l’avait éprouvé elle aussi. Il chassa rapidement cette histoire de son esprit. Il avait trompé sa petite amie avec sa soeur, quel genre d’homme était il ? Et pourquoi l’avait il fait ? S’était il trompé d’amoureuse ?
La révélation sur sa présence tomba comme un bruit sourd en pleine nuit. Tel un éclair qui déchire le ciel Ambroise perdit rapidement son sourire. Elle était donc le prodige. La rivale en d’autres thermes. L’italien ferma les yeux doucement, essayant de dompter son mauvais caractère. La jalousie l’avait envahi quand le directeur avait vanté ses louanges. Lui, il s’était battu et avait travaillé des nuits entières pour construire sa place au sein de la radio. La jeune femme qui se tenait devant lui était, semble-t-il un génie. Et on lui avait servi le poste sur un plateau en argent. Il passa une main dans ses cheveux, signe de sa nervosité. « Oui. J’ai entendu parler de toi ce matin. J’ignorais qu’on avait une nouvelle recrue. » Choisissant ses mots avec choix, il ne voulait pas blesser, il souhaitait lui indiquait sa place. Elle serait étiquette comme la nouvelle et rien de plus. Sa jalousie parlait pour lui. Il refusait de la considérer comme sa collègue alors qu’elle était arrivé dans sa seconde maison sans avoir été conviée. « Installe-toi, je t’en prie » invita le jeune animateur radio en prenant place dans son siège, et lui désignant un autre. Ambroise souffla doucement, il devait se calmer. Après tout elle venait en paix, et elle souhaitait bien faire. Ambroise ne la quitta pas des yeux, elle aussi le détaillait. À quoi pouvait elle penser ? Le juger-elle ? Peut-être estimait elle la concurrence . S'il était un homme difficile à abattre ou non ? Combien de temps cela mettrait avant qu’elle ne soit animatrice principale et non co-animatrice. Rien que ce statut provoquait un malaise en lui. Elle était son égale, son équipière et il n’avait pas d’autres choix que de l’accepter. Ambroise n’était bien sûr pas contre avoir une partenaire, mais il aurait préféré la connaitre, juger son travail et donner son avis. Cela lui rappelait ce mariage qui n’avait pas eu lieu. Encore une fois on lui forçait la main à s’associer à une autre personne. Il remarqua son rire nerveux et son sourire. Étrangement il trouva cela jolie, bien sûr il se reprit bien vite. Ce n’était pas vraiment le moment de se laisser charmer. « Amélia », son prénom roula sur sa langue avec ce bel accent italien. Il l’observa encore avant d’ajouter « Enchanté Amélia, je suis Ambroise. » dit il en lui offrant un sourire amical. Il était hors de question qu’il l’appelle par son surnom. Ils n’étaient pas amis, et ils ne seraient sans doute jamais. Encore une fois, la jalousie parla pour lui. Il se pencha vers la jeune femme. « Le directeur m’a parlé de ton podcast Dear Patriarchy. Je n’ai pas encore eu l’occasion de l’écouter mais aux vues du nom je pense que ça pourrait être vraiment intéressant de l’inclure pour Anavrin. » affirma Ambroise avec une voix sincère. Les moeurs devaient évoluer selon lui, et quoi de mieux que de passer ce genre de message sur une émission visant une tranche d’âge jeune . « Je suis l’animateur principal… le chef d’orchestre si tu préfères. Je fais toujours l’ouverture et la fermeture par une citation ou passage d’un livre… parfois j’écris moi-même le texte. À présent que tu es ma partenaire, nous allons devoir cohabiter » continua Ambroise en lui présent leur relation. « Tu as déjà une idée de ce que tu voudrais faire au sein d’Anavrin ? Généralement on reçoit les appels on répond aux questions, on discute avec les auditeurs, et on rebondit sur les sujets d’actualité. Et bien entendu on passa de la musique, de préférence local. ». Ambroise l’observa avant d’oser lui demander « Enfin, j’imagine que tu sais déjà tout ça non ? Tu as déjà fait de la radio ? »
Ambroise observait la jeune femme. Étrangement il éprouva un sentiment de nostalgie en la découvrant. Elle semblait être parfumée d’un gout d’enfance, d'aventures ou mésaventures il l’ignorait encore. Elle semblait lui appartenir, comme si il avait déjà embrassé chaque partie de son être. Bien que son visage lui semblait totalement inconnu, de même pour son allure elle semblait si confiante avant d’abandonner rapidement cette attitude. Peut-être ne s’attendait elle pas à trouver quelqu’un au sein du plateau. Ou peut-être justement cherchait elle quelqu’un. Ambroise espérait que ce n’était pas encore son collègue Doug qui s’amusait à fréquenter des stagiaires et les attirer sur le plateau pour des séances de pelotage. Un frisson parcourra sa colonne vertébrale quand elle ouvrit la bouche, sa voix. Son timbre avait des échos d’Italie, bien que son accent était parfait dissimulé derrière celui de l’américain. Seul un enfant de Capri aurait pu reconnaitre ce simple timbre. Sa question sur ses origines mourut sur ses lèvres. Après tout, ce n’était pas le moment et peut-être se trompait-il. Il songea qu’il était perturbé depuis quelque temps, il devait se ressaisir. Ambroise accueilli alors sa salutation avec un petit sourire amical et amusé. Le jeune homme était joueur, charmeur mais également très sociable. Rencontrer une nouvelle personnalité lui plaisait. Toujours en quête d’amour, d’affection tel un chiot craignant l’abandon de ses maîtres. Il aurait aimé posséder une carapace, pour ne pas se préoccuper des autres, mais il était trop faible. Son manque d’amour, ce vide qui le dévorait depuis ses premiers pas, il était à présent affamé. Il avait l’impression que jamais personne ne pourrait combler ce vide. Bien que lors d’une nuit, cette exception avait eu lieu. Cela avait été très vite, mais il l’avait ressenti. En s’unissant à une autre orpheline de Capri, un lien s’était créé. Le vide avait été comblé, et il était persuadé que sa compagne d’une nuit l’avait éprouvé elle aussi. Il chassa rapidement cette histoire de son esprit. Il avait trompé sa petite amie avec sa soeur, quel genre d’homme était il ? Et pourquoi l’avait il fait ? S’était il trompé d’amoureuse ?
La révélation sur sa présence tomba comme un bruit sourd en pleine nuit. Tel un éclair qui déchire le ciel Ambroise perdit rapidement son sourire. Elle était donc le prodige. La rivale en d’autres thermes. L’italien ferma les yeux doucement, essayant de dompter son mauvais caractère. La jalousie l’avait envahi quand le directeur avait vanté ses louanges. Lui, il s’était battu et avait travaillé des nuits entières pour construire sa place au sein de la radio. La jeune femme qui se tenait devant lui était, semble-t-il un génie. Et on lui avait servi le poste sur un plateau en argent. Il passa une main dans ses cheveux, signe de sa nervosité. « Oui. J’ai entendu parler de toi ce matin. J’ignorais qu’on avait une nouvelle recrue. » Choisissant ses mots avec choix, il ne voulait pas blesser, il souhaitait lui indiquait sa place. Elle serait étiquette comme la nouvelle et rien de plus. Sa jalousie parlait pour lui. Il refusait de la considérer comme sa collègue alors qu’elle était arrivé dans sa seconde maison sans avoir été conviée. « Installe-toi, je t’en prie » invita le jeune animateur radio en prenant place dans son siège, et lui désignant un autre. Ambroise souffla doucement, il devait se calmer. Après tout elle venait en paix, et elle souhaitait bien faire. Ambroise ne la quitta pas des yeux, elle aussi le détaillait. À quoi pouvait elle penser ? Le juger-elle ? Peut-être estimait elle la concurrence . S'il était un homme difficile à abattre ou non ? Combien de temps cela mettrait avant qu’elle ne soit animatrice principale et non co-animatrice. Rien que ce statut provoquait un malaise en lui. Elle était son égale, son équipière et il n’avait pas d’autres choix que de l’accepter. Ambroise n’était bien sûr pas contre avoir une partenaire, mais il aurait préféré la connaitre, juger son travail et donner son avis. Cela lui rappelait ce mariage qui n’avait pas eu lieu. Encore une fois on lui forçait la main à s’associer à une autre personne. Il remarqua son rire nerveux et son sourire. Étrangement il trouva cela jolie, bien sûr il se reprit bien vite. Ce n’était pas vraiment le moment de se laisser charmer. « Amélia », son prénom roula sur sa langue avec ce bel accent italien. Il l’observa encore avant d’ajouter « Enchanté Amélia, je suis Ambroise. » dit il en lui offrant un sourire amical. Il était hors de question qu’il l’appelle par son surnom. Ils n’étaient pas amis, et ils ne seraient sans doute jamais. Encore une fois, la jalousie parla pour lui. Il se pencha vers la jeune femme. « Le directeur m’a parlé de ton podcast Dear Patriarchy. Je n’ai pas encore eu l’occasion de l’écouter mais aux vues du nom je pense que ça pourrait être vraiment intéressant de l’inclure pour Anavrin. » affirma Ambroise avec une voix sincère. Les moeurs devaient évoluer selon lui, et quoi de mieux que de passer ce genre de message sur une émission visant une tranche d’âge jeune . « Je suis l’animateur principal… le chef d’orchestre si tu préfères. Je fais toujours l’ouverture et la fermeture par une citation ou passage d’un livre… parfois j’écris moi-même le texte. À présent que tu es ma partenaire, nous allons devoir cohabiter » continua Ambroise en lui présent leur relation. « Tu as déjà une idée de ce que tu voudrais faire au sein d’Anavrin ? Généralement on reçoit les appels on répond aux questions, on discute avec les auditeurs, et on rebondit sur les sujets d’actualité. Et bien entendu on passa de la musique, de préférence local. ». Ambroise l’observa avant d’oser lui demander « Enfin, j’imagine que tu sais déjà tout ça non ? Tu as déjà fait de la radio ? »
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Lien du postMar 12 Jan 2021 - 0:45
Mia était dans sa présence depuis quelques minutes seulement, mais déjà elle avait l'impression d'être là depuis des heures. Le temps avait ralenti pour elle. Elle s'imprégnait de sa présence, de son aura. Elle réalisait à présent qu'il lui avait manqué, pendant tout ce temps. Comme ci elle avait été en suspens pendant toutes ses années et que la vie venait de reprendre son cours. Elle était soudainement déshydratée, affamée. Elle voulait s'asseoir. Elle regardait autour d'elle et réalisait l'environnement où il se trouvait tous les deux. oh mon Dieu. Allaient-ils travailler ensemble ? Elle se mordait la lèvre, croisait les bras. La petite fille nerveuse qui était enfouie en elle reprenait le dessus. Elle n'avait pas de mots. Encore. Cette femme à qui on avait pris l'habitude de demander de se taire, poliment, la voilà coupée court. Face à lui. Je sais... Elle s'empressait d'ajouter : J'ai eu l'occasion d'entendre des segments d'Anavrin. C'est très mignon ce que vous faites... Elle avait envie d'en dire plus, de lui dire pourquoi elle savait qui il était, et comment. La vérité était sur le bout de ses lèvres, mais plus elle y pensait moins elle le pouvait. Que dirait-elle ? Ne te souviens-tu pas de la femme avec qui tu as trompé ta fiancée ? Dina... Cette pensée fut disparaître son sourire. Peut-être était-ce une aubaine en fin de compte, une bénédiction. Ce n'était pas la chose dont elle était le plus fier, au contraire. Mia était une fervente partisane du pardon, mais il avait évidemment été dur de fuir sa culpabilité. Et la revoilà, qui se faisait discrète derrière la vague de sentiment qu'elle avait, mais toutefois bien présente, impossible à ignorer.
Ambroise la sortait de sa rêverie, elle avait hoché la tête de façon monotone pendant un moment bien qu'elle se soit perdue dans son regard, dans ses souvenirs, dans leur passé. Dear Patriarchy... Anavrin... Oui. Elle était là pour des raisons professionnelles... C'était une opportunité de rêve, une opportunité qu'on ne refuse pas, qu'elle avait accepté avec assurance, panache. Et la voilà en silence et sans rien à dire. Une partie d'elle avait honte, elle avait tellement évolué pendant ses années, elle avait tellement de choses à dire, pourquoi ne les disait-elle pas ? Ambroise... Semblait vouloir mettre au clair son rôle, et celui qu'elle tiendrait. Il dirigeait le show, il était le 'chef d'orchestre' après tout. Elle ne peut s'empêcher de sourire à cette remarque. Était-elle une menace pour lui ? Elle. Mia Varrucchi. Une menace pour Ambroise Castelli ? D'une certaine manière, elle en était fière... Mais elle se devait de le rassurer un peu, juste un peu. Je n'ai aucune intention de te voler la vedette si c'est ce qui t'inquiète. Elle ponctue sa phrase d'un clin d'œil pour détendre l'atmosphère. Puis le regretta aussitôt. Mais après tout, c'était vrai. Elle avait l'impression que ce qu'elle faisait et ce que lui faisait était différent, peut-être pas totalement, mais sur beaucoup de points. D'une certaine manière, elle venait d'un autre monde et avec une façon de fonctionner qui était unique à elle. Je fais de la radio et des podcasts depuis... Aussi, longtemps, que je m'en souvienne vraiment. Dear Patriarchy a commencé quand j'étais au lycée comme une sorte de journal intime public. J'ai l'habitude d'écrire un essai, un opinion qui concerne l'actualité ou juste le monde en général. Un petit discours suivi d'un peu de musique, suivi d'un dialogue. Avec le temps, je me suis tourné vers des sujets beaucoup plus accès sur la politique et l'activisme, et j'imagine que mes opinions ont résonné avec beaucoup de gens et ça a engendré un following conséquent... J'ouvre ma plateforme à des différentes causes pour essayer d'en apprendre le plus possible, pour moi et pour mon audience, qui a bien sûr l'opportunité d'être inclus dans les débats et comme vous de la musique. Beaucoup de musique. Généralement pour faire découvrir des nouveaux artistes internationaux comme local. Elle s'était perdue dans ses paroles, dans son émission. Sa voix tremblait encore un peu, elle-même tremblait presque, sa nervosité palpable et elle aurait souhaiter pouvoir la cacher. Enfin... Tout ça pour dire que si je devais vous rejoindre, je voudrais garder ce même but, d'utiliser ma plateforme pour parler de sujet important. Un segment qui serait très important pour moi et mon audience serait Gen Z politics Je sais que ça a l'air 'barbant' mais ça me tient particulièrement à cœur. Et bien sûr mes choix musicaux, qui je dois l'admettre sont loin d'être 'local'. Est-ce que tout ça est faisable pour toi ?
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Lien du postMar 12 Jan 2021 - 19:39
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Mignon ? Venait elle d’employer ce mot ? Ambroise lui offrit un petit sourire. Elle semblait adorable, mais le diable n’était-il pas un ange déchu ? Il devait posséder une incroyable beauté. Toujours se méfier des belles choses, elles sont les plus redoutable songea le jeune homme en l’observant. « Mignon, je ne m’attendais pas un tel adjectif ». En vérité la majorité du temps Ambroise recevait des compliments pour ses réponses et sa bonne humeur. Il retint un petit rire amusé par la réponse de la jeune femme. Ce n’était pas le moment de perdre la face à l’ennemie. En cet instant la jeune femme était sa rivale et non sa coéquipière, d’ailleurs le serait elle vraiment ? Peut-être partirait elle rapidement après quelques jours, quelques semaines… mois ? Il ignorait d’ailleurs d’où elle venait. Le directeur ne lui avait offert que des compliments et éloges à son sujet mais le jeune animateur radio ignorait tout d’elle. Excepté qu’elle était apparemment un petit génie. Rien que ça. Ambroise tenta d’être professionnel en lui présentant rapidement l’émission et le concept. Cela devait être sans doute ennuyant car il remarqua que la jeune femme semblait perdue. Au moins il lui avait présenté l’émission, le public visé et ce qu’il faisait habituellement. Il fut surpris quand elle lui affirma qu’elle n’allait pas lui voler sa place. Il resta quelques minutes figé en l’observant avant d’éclater d’un rire joyeux. Touché ! Elle était plus intelligente qu’elle semblait l’être. Ambroise la regarda en souriant sincèrement. « C’est exactement ce que dirait un méchant qui veut prendre la place du héros ! » Affirma Ambroise en lui souriant plus franchement. Peut-être l’avait-il mal jugé ? Ou au contraire peut-être était-ce un stratagème pour l’amadouer et mieux le virer. Le jeune homme passa une main dans ses cheveux avant d’ouvrir la bouche et la fermer. Il aurait pu lui avouer la vérité, qu’il avait travaillé dur pour avoir ce travail. Qu’il ressentait une certaine jalousie à l’égard de la jeune femme puisqu’elle avait été choisit et non lui. « Ce qui m’inquiète c’est de conserver d’aussi bonnes audience, ou d’en avoir des meilleures grâce à ton arrivée » ajouta Ambroise en lui offrant un petit clin d’oeil. Traduction : tu as intérêt à gérer ma belle car tu es sous ma responsabilité à présent.
Ambroise s’enfonça davantage dans son fauteuil quand la jeune femme commença à parler. Il sourit tendrement en voyant qu’elle avait beaucoup de choses à dire. Cela l’amusa, mais il prêta une grande attention à ses propos. Après tout ne faut-il pas connaitre ses ennemis pour mieux les vaincre ? Ambroise hocha la tête avec un air concentré. Elle avait commencé très jeune, lui appréciait d'écouter la radio à cause de sa mère devenue aveugle suite à un accident. Mais ce n’était qu’à Boston qu’il avait réellement pris gout à partager et animer une émission de radio. Lors d’un job étudiant qui l’avait conduit à une vocation. « Tu as commencé très jeune c’est… tout à fait honorable. » avoua Ambroise. Même si elle était l’ennemie il devait reconnaitre qu’elle possédait une solide expérience. Se lancer toute seule, partager son opinion au grand public sans filer, ni aide était quelque chose d’important selon lui. Le jeune homme remarqua sa voix trembler, ainsi que ses mains. Il se redressa doucement et se dirigea vers une table mise à disposition de l’équipe. Il y avait toujours des snacks et bouteilles d’eau. Il prit une bouteille d’eau qu’il déposa devant la jeune femme. « Détends-toi ma belle, tu as déjà séduit le directeur » tenta de rassurer le jeune homme en lui souriant. Peut-être avait-il été dur, ou du moins peu amical envers elle. Après tout la jeune femme semblait vraiment animé par cette passion. Ambroise écouta de nouveau attentivement ses idées. Il hocha la tête et écrit cela sur son bloc note. « Bien sûr. De toute façon on va devoir réadapter Anavrin. Tu seras ma partenaire, on sera deux à animer. Tu auras bien sûr ton temps pour Gen Z politics, comme j’aurais le mien pour les appels/conseils… mais ça serait bien que tu le fasses également. Qu’en penses-tu ? » Demanda Ambroise avant d’enchainer. « Je ne suis pas contre découvrir de nouveaux groupes et artistes… cela permettrait une plus grande ouverture et également inviter ces artistes à jouer en live. ». Il devait le reconnaitre la jeune femme allait apporter un second souffle à l’émission. Même si les audience étaient bonnes, il comprenait que le directeur souhaite intégrer une nouvelle personne pour rafraichir et créer une ouverture sur le monde. « Tout me convient personnellement… alors » il lui tendit sa main en souriant « Bienvenue dans l’équipe, j’espère qu’on pourra faire un formidable travail ensemble. »
Mignon ? Venait elle d’employer ce mot ? Ambroise lui offrit un petit sourire. Elle semblait adorable, mais le diable n’était-il pas un ange déchu ? Il devait posséder une incroyable beauté. Toujours se méfier des belles choses, elles sont les plus redoutable songea le jeune homme en l’observant. « Mignon, je ne m’attendais pas un tel adjectif ». En vérité la majorité du temps Ambroise recevait des compliments pour ses réponses et sa bonne humeur. Il retint un petit rire amusé par la réponse de la jeune femme. Ce n’était pas le moment de perdre la face à l’ennemie. En cet instant la jeune femme était sa rivale et non sa coéquipière, d’ailleurs le serait elle vraiment ? Peut-être partirait elle rapidement après quelques jours, quelques semaines… mois ? Il ignorait d’ailleurs d’où elle venait. Le directeur ne lui avait offert que des compliments et éloges à son sujet mais le jeune animateur radio ignorait tout d’elle. Excepté qu’elle était apparemment un petit génie. Rien que ça. Ambroise tenta d’être professionnel en lui présentant rapidement l’émission et le concept. Cela devait être sans doute ennuyant car il remarqua que la jeune femme semblait perdue. Au moins il lui avait présenté l’émission, le public visé et ce qu’il faisait habituellement. Il fut surpris quand elle lui affirma qu’elle n’allait pas lui voler sa place. Il resta quelques minutes figé en l’observant avant d’éclater d’un rire joyeux. Touché ! Elle était plus intelligente qu’elle semblait l’être. Ambroise la regarda en souriant sincèrement. « C’est exactement ce que dirait un méchant qui veut prendre la place du héros ! » Affirma Ambroise en lui souriant plus franchement. Peut-être l’avait-il mal jugé ? Ou au contraire peut-être était-ce un stratagème pour l’amadouer et mieux le virer. Le jeune homme passa une main dans ses cheveux avant d’ouvrir la bouche et la fermer. Il aurait pu lui avouer la vérité, qu’il avait travaillé dur pour avoir ce travail. Qu’il ressentait une certaine jalousie à l’égard de la jeune femme puisqu’elle avait été choisit et non lui. « Ce qui m’inquiète c’est de conserver d’aussi bonnes audience, ou d’en avoir des meilleures grâce à ton arrivée » ajouta Ambroise en lui offrant un petit clin d’oeil. Traduction : tu as intérêt à gérer ma belle car tu es sous ma responsabilité à présent.
Ambroise s’enfonça davantage dans son fauteuil quand la jeune femme commença à parler. Il sourit tendrement en voyant qu’elle avait beaucoup de choses à dire. Cela l’amusa, mais il prêta une grande attention à ses propos. Après tout ne faut-il pas connaitre ses ennemis pour mieux les vaincre ? Ambroise hocha la tête avec un air concentré. Elle avait commencé très jeune, lui appréciait d'écouter la radio à cause de sa mère devenue aveugle suite à un accident. Mais ce n’était qu’à Boston qu’il avait réellement pris gout à partager et animer une émission de radio. Lors d’un job étudiant qui l’avait conduit à une vocation. « Tu as commencé très jeune c’est… tout à fait honorable. » avoua Ambroise. Même si elle était l’ennemie il devait reconnaitre qu’elle possédait une solide expérience. Se lancer toute seule, partager son opinion au grand public sans filer, ni aide était quelque chose d’important selon lui. Le jeune homme remarqua sa voix trembler, ainsi que ses mains. Il se redressa doucement et se dirigea vers une table mise à disposition de l’équipe. Il y avait toujours des snacks et bouteilles d’eau. Il prit une bouteille d’eau qu’il déposa devant la jeune femme. « Détends-toi ma belle, tu as déjà séduit le directeur » tenta de rassurer le jeune homme en lui souriant. Peut-être avait-il été dur, ou du moins peu amical envers elle. Après tout la jeune femme semblait vraiment animé par cette passion. Ambroise écouta de nouveau attentivement ses idées. Il hocha la tête et écrit cela sur son bloc note. « Bien sûr. De toute façon on va devoir réadapter Anavrin. Tu seras ma partenaire, on sera deux à animer. Tu auras bien sûr ton temps pour Gen Z politics, comme j’aurais le mien pour les appels/conseils… mais ça serait bien que tu le fasses également. Qu’en penses-tu ? » Demanda Ambroise avant d’enchainer. « Je ne suis pas contre découvrir de nouveaux groupes et artistes… cela permettrait une plus grande ouverture et également inviter ces artistes à jouer en live. ». Il devait le reconnaitre la jeune femme allait apporter un second souffle à l’émission. Même si les audience étaient bonnes, il comprenait que le directeur souhaite intégrer une nouvelle personne pour rafraichir et créer une ouverture sur le monde. « Tout me convient personnellement… alors » il lui tendit sa main en souriant « Bienvenue dans l’équipe, j’espère qu’on pourra faire un formidable travail ensemble. »
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Lien du postJeu 14 Jan 2021 - 0:45
Mia avait gagné en assurance et en confiance en soi. Il n'y avait aucun de doute là-dessus. Elle venait de tellement loin et avait encore un petit bout de chemin à faire, après tout, personne n'est parfait, mais elle n'était certainement plus la même personne qu'Ambroise connaissait. Elle se disait que c'était sans doute la raison pour laquelle il ne la reconnaissait pas. Enfin, c'est une théorie qui tient à peine debout, après tout elle n'avait pas arrêté de trembler depuis qu'elle était entrée dans sa présence, mais elle s'y accrochait. Une partie d'elle était rassuré par le fait que son travail parlait pour lui-même, et que le directeur de la station avait déjà décidé pour lui qu'elle allait être sa coéquipière. Mignon est positif, rassure toi. Mia pouvait bien voir qu'il n'était pas particulièrement contente de sa venue, mais elle voyait qu'il n'était pas forcément contrarié non plus alors elle décida de se concentrer sur ça. Il n'était pas facilement menacé par une femme et ça, c'était rafraîchissant, mais il était peut-être un peu intimidé par un talent comme le sien, et ça, ça faisait plaisir. Car même si elle pouvait avoir l'air un peu mal à l'aise, gênante, stressé, tout ce que vous voulez, Mia n'avait aucune insécurité concernant son travail. Et ça faisait du bien de voir, de temps en temps, que sa réputation la précédait visiblement, de voir son talent reconnu dans les yeux des autres. Spécialement ceux d'Ambroise. Nous sommes tous le héros de notre histoire. Si ça se trouve, tu es le grand méchant de la mienne qui sait ? Un sourire se dessinait au coin de ses lèvres et elle ponctuait sa phrase d'un clin d'œil.. Cette réponse était naturelle, était elle tout simplement. C'était une petite victoire personnelle pour elle d'avoir réussi à lui dire ça sans balbutier, sans hésiter. Elle commençait à être à l'aise, peut-être, trouverait-il qu'elle l'était devenue trop rapidement, mais les habitudes semblaient revenir au galop. Elle baissa le regard en se demande si elle n'avait pas franchi une ligne. Le doute s'évapora rapidement, après tout ce qui est fait, est fait. Je pense que si on s'occupe de mon arrivée correctement et qu'on introduit les quelques changements petit à petit nous ne devrions pas perdre un grand nombre d'auditeurs. Mais je peux effectivement en garantir de nouveaux, j'espère que tu arriveras à vivre avec. La petite voix dans sa tête lui disait de reculer, de s'installer dans sa chaise, de ne pas en dire plus. Peut-être que son attitude passerait pour de l'arrogance et non la plaisanterie amicale qu'elle essayait de réinstaller.
Dear Patriarchy était comme un amour d'enfance. Elle n'a jamais pu totalement arrêter, elle a d'ailleurs plus d'amour pour son podcast maintenant que quand elle a commencé, il y a plusieurs années de cela. Ce podcast l'avait aidé à grandir, devenir qui elle était aujourd'hui, elle y a commis des erreurs, ai perfectionné son art... Elle avait apprécié chaque seconde de cette aventure. A bien des égards... Dear Patriarchy m'a sauvé la vie... Quand je n'avais rien, j'avais ça et c'est quelque chose qui a dû s'entendre et en grandissant ça c'est juste ... Intensifié. Mia faisait une note mentale de communiquer à Ambroise ses meilleures podcasts - à son goût-, il serait peut-être plus facile pour lui de voir ce qu'elle voulait dire, de comprendre pourquoi elle avait été engagé, s'il l'entendait. Séduire le directeur, c'est une chose, mais c'est avec toi que je vais travailler quotidiennement... Elle accepte la bouteille avec un sourire, l'ouvre et en prends une gorgée. Puis deux. Trois. Avait-elle même soif ? Elle referme la bouteille maintenant à moitié vide et la pose devant elle, comme si de rien n'était. Je suis totalement d'accord... Après tout ce travail, c'est aussi une opportunité pour moi de faire autre chose que ce que je fais avec Dear Patriarchy. Je suis excitée à l'idée de changer un peu mon format, enfin de l'ajouter au tien. On a sûrement beaucoup à apprendre l'un de l'autre. Mia était sincère. Même si la personne devant-elle n'avait pas été Ambroise, elle aurait ressenti la même chose. Elle était foncièrement heureuse d'être ici, d'avoir cette opportunité et de pouvoir évoluer.
Mia semblait avoir passé le test. Ambroise lui tendait à présent la main, tout semblait être dans la poche et Mia était... Heureuse. Une chaleur remplie son cœur graduellement et elle pouvait à peine contenir son excitation. Son sourire était si grand, elle en avait presque les larmes aux yeux. Elle avançait sa main avec hâte vers la sienne et l'électricité les prit tous les deux par surprise. Elle ricana, la surprise avait fait couler une discrète larme de joie sur sa joue qu'elle s'empressait de sécher avec son annuaire. Merci... Tu ne vas pas le regretter.
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Lien du postJeu 14 Jan 2021 - 12:27
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Ambroise ne parvenait pas à détacher son regard de la jeune femme. Elle l’intriguait, et peut-être même l’attirait un peu, beaucoup. En la regardant il ressentait un étrange sentiment de nostalgie, comme si elle avait fait partie de sa vie il y a longtemps, peut être en rêve. Oui, elle semblait appartenir à un rêve qu’il avait fait il y a très longtemps, et ne parvenait pas à la reconnaitre. Il esquissa un petit sourire suivit d’un rire quand elle lui confirma que mignon était un compliment positif. Ambroise se détendait un peu plus en sa compagnie, elle ne semblait pas être une mauvaise personne. D’ailleurs elle semblait être assez stressée, peut-être même angoissée; ses mains tremblées et elle parlait rapidement. Il s’en voulait de l’avoir peut-être mise mal à l’aise. Ambroise dompta sa jalousie envers le talent de la jeune femme. Il n’était pas du genre à se sentir menacer, chacun pouvait trouver sa place. Cependant la jeune femme entrait sur son terrain, si ce n’est son royaume. Le roi devait accueillir sa reine, une jeune et jolie reine qu’on lui imposait. Ambroise se mordit la lèvre devant ls propos de la jeune femme. Pourrait-il être le grand méchant de sa vie ? Il en doutait, après tout il n’était pas une mauvaise personne. Il ne put contenir son doux rire et passa sa main dans ses cheveux. « Arrête je ne suis pas le grand méchant loup… à moins que ce soit ce que tu veux » répliqua l’animateur radio sur un ton un peu plus charmeur. Sa phrase pouvait être comprise dans divers sens. Il pouvait se montrer charmeur comme lui faire une menace déguisée. Si elle montrait les dents, il n’hésiterait pas à les montrer à son tour. Bien qu’il devait reconnaitre que quelque chose se passait entre eux. Il ignorait comment définir cette étrange sensation mais il appréciait sa présence. Si au début il l’avait perçu comme une menace, il devait également reconnaitre qu’elle possédait une beauté sauvage. De plus, elle semblait assez à l’aise en sa compagnie ou elle s’était détendue en parlant avec l’animateur radio. « Qu’on s’occupe correctement de ton arrivée ? » Questionna Ambroise en lui souriant amusé. « Tu sais qu’à mon arrivée j’ai dû faire un bizutage ? » Ajouta le jeune homme avec une lueur de défi dans le regard. Il se souvenait que l’équipe avait fait venir un perceur et Ambroise s’était fait percer la langue en plein direct. « Je ne doute pas qu’on te réserve un très bel accueil… très chaleureux » affirma le jeune homme avec un petit clin d’oeil. Il ignorait encore quelle farce lui et l’équipe pourraient lui faire, rien de méchant mais quelque chose d’assez amusant pour qu’elle se sente acceptée Parmi eux. Un nouveau rire s’échappa de ses lèvres elle ne manquait pas de cran, et cela lui plaisait. Bien qu’il avait toujours affectionné les filles plus discrètes, Mellie lui inspirait bien des choses à présent. « Je pense que je peux vivre avec, j’espère que tu tiendras le rythme ». À présent il prenait un certain plaisir à parler avec un double sens, menace ou charme ? Peut-être les deux ? Son sourire était charmeur et il n’hésitait pas à jouer un peu sur les mots pour lui plaire ou pour la mettre en garde.
Ambroise sourit tendrement en l’écoutant parler de son premier podcast. Étrangement ses mots vibraient également pour lui. Le jeune homme s’était intéressé à la radio après l’accident de sa mère, ses études en littérature avaient été rapidement délaissées pour favoriser son stage, puis job étudiant au sein de la radio locale. « Ce que tu éprouves pour Dear patriarchy, c’est ce qu’éprouve pour Anavrin » expliqua Ambroise. Cette simple phrase pouvait également expliquer le comportement défensif qu’il avait eu plutôt. Anavrin était sa première émission, il avait commencé seul avec un stagiaire. Il avait seulement un mois pour réussir, et chaque jour il faisait le décompte des jours qui lui restaient. Cela était même devenu un jeu entre lui et ses auditeurs sont ce qu’Anavrin allait distraire ou non ? « C’est… une sensation égoïste tu sais… tu deviens la voix que les auditeurs aiment… qu’ils attendent pour se sentir mieux. Je pense que tu as dû influencer beaucoup de jeunes filles, femmes, et sans aucun doute informé de nombreux garçons et hommes ». Ambroise avait laissé sa voix du coeur parlait pour lui. Au fond ils n’étaient pas si différents tous deux avaient du talent et chacun devait trouver sa place. Puis Millie aborda leur travail quotidien. Cela lui faisait étrange de se dire qu’à présent ils étaient deux. Il sourit doucement et demandant avec un certain amusement « Tu comptes me séduire aussi ? », il laissa un petit rire s’échapper avant de retrouver son sérieux « Je travaille générale en début d’après-midi pour préparer l’émission pour le soir… si cela te convient aussi, on pourra se voir régulièrement pour échanger nos idées, mettre en commun ». Le jeune animateur devait se faire à l’idée qu’à présent il n’était plus seul à diriger la radio. Il devrait lui faire de place à la fois lors de l’émission mais également dans son quotidien. Un sourire sincère se dessina sur les lèvres du jeune homme, elle savait parler et toucher les autres. Il n’y avait pas de doute. Ambroise partageait également ce sentiment qu’il pourrait apprendre de l’autre, Millie avait sa vision, son travail et Ambroise le sien. Mélangé les deux pourrait être une bonne idée « J’en suis certain aussi. »
Décidant de partir sur de meilleures bases, Ambroise lui offrit sa main. Dès qu’ils se touchèrent un courant électrique les parcourra tous les deux. Le jeune homme prit de surprise recula un peu avec un petit rire amusé. « Décidément il y a pas mal d’électricité entre nous », cela pouvait être un grand avantage dans leur collaboration. Il remarqua la petite larme roulée sur sa joue qu’elle efface rapidement. Peut-être l’avait-il jugé durement, elle semblait être réellement heureuse de travailler avec lui, et en plus elle le remerciait. « Je sais que je ne le regretterais pas » confirma Ambroise en souriant. « Et je vais te commander un fauteuil aussi confortable que le mien pour ta première ! ». De cette manière il serait égal, et ne souffrirait pas de mal du dos.
Ambroise ne parvenait pas à détacher son regard de la jeune femme. Elle l’intriguait, et peut-être même l’attirait un peu, beaucoup. En la regardant il ressentait un étrange sentiment de nostalgie, comme si elle avait fait partie de sa vie il y a longtemps, peut être en rêve. Oui, elle semblait appartenir à un rêve qu’il avait fait il y a très longtemps, et ne parvenait pas à la reconnaitre. Il esquissa un petit sourire suivit d’un rire quand elle lui confirma que mignon était un compliment positif. Ambroise se détendait un peu plus en sa compagnie, elle ne semblait pas être une mauvaise personne. D’ailleurs elle semblait être assez stressée, peut-être même angoissée; ses mains tremblées et elle parlait rapidement. Il s’en voulait de l’avoir peut-être mise mal à l’aise. Ambroise dompta sa jalousie envers le talent de la jeune femme. Il n’était pas du genre à se sentir menacer, chacun pouvait trouver sa place. Cependant la jeune femme entrait sur son terrain, si ce n’est son royaume. Le roi devait accueillir sa reine, une jeune et jolie reine qu’on lui imposait. Ambroise se mordit la lèvre devant ls propos de la jeune femme. Pourrait-il être le grand méchant de sa vie ? Il en doutait, après tout il n’était pas une mauvaise personne. Il ne put contenir son doux rire et passa sa main dans ses cheveux. « Arrête je ne suis pas le grand méchant loup… à moins que ce soit ce que tu veux » répliqua l’animateur radio sur un ton un peu plus charmeur. Sa phrase pouvait être comprise dans divers sens. Il pouvait se montrer charmeur comme lui faire une menace déguisée. Si elle montrait les dents, il n’hésiterait pas à les montrer à son tour. Bien qu’il devait reconnaitre que quelque chose se passait entre eux. Il ignorait comment définir cette étrange sensation mais il appréciait sa présence. Si au début il l’avait perçu comme une menace, il devait également reconnaitre qu’elle possédait une beauté sauvage. De plus, elle semblait assez à l’aise en sa compagnie ou elle s’était détendue en parlant avec l’animateur radio. « Qu’on s’occupe correctement de ton arrivée ? » Questionna Ambroise en lui souriant amusé. « Tu sais qu’à mon arrivée j’ai dû faire un bizutage ? » Ajouta le jeune homme avec une lueur de défi dans le regard. Il se souvenait que l’équipe avait fait venir un perceur et Ambroise s’était fait percer la langue en plein direct. « Je ne doute pas qu’on te réserve un très bel accueil… très chaleureux » affirma le jeune homme avec un petit clin d’oeil. Il ignorait encore quelle farce lui et l’équipe pourraient lui faire, rien de méchant mais quelque chose d’assez amusant pour qu’elle se sente acceptée Parmi eux. Un nouveau rire s’échappa de ses lèvres elle ne manquait pas de cran, et cela lui plaisait. Bien qu’il avait toujours affectionné les filles plus discrètes, Mellie lui inspirait bien des choses à présent. « Je pense que je peux vivre avec, j’espère que tu tiendras le rythme ». À présent il prenait un certain plaisir à parler avec un double sens, menace ou charme ? Peut-être les deux ? Son sourire était charmeur et il n’hésitait pas à jouer un peu sur les mots pour lui plaire ou pour la mettre en garde.
Ambroise sourit tendrement en l’écoutant parler de son premier podcast. Étrangement ses mots vibraient également pour lui. Le jeune homme s’était intéressé à la radio après l’accident de sa mère, ses études en littérature avaient été rapidement délaissées pour favoriser son stage, puis job étudiant au sein de la radio locale. « Ce que tu éprouves pour Dear patriarchy, c’est ce qu’éprouve pour Anavrin » expliqua Ambroise. Cette simple phrase pouvait également expliquer le comportement défensif qu’il avait eu plutôt. Anavrin était sa première émission, il avait commencé seul avec un stagiaire. Il avait seulement un mois pour réussir, et chaque jour il faisait le décompte des jours qui lui restaient. Cela était même devenu un jeu entre lui et ses auditeurs sont ce qu’Anavrin allait distraire ou non ? « C’est… une sensation égoïste tu sais… tu deviens la voix que les auditeurs aiment… qu’ils attendent pour se sentir mieux. Je pense que tu as dû influencer beaucoup de jeunes filles, femmes, et sans aucun doute informé de nombreux garçons et hommes ». Ambroise avait laissé sa voix du coeur parlait pour lui. Au fond ils n’étaient pas si différents tous deux avaient du talent et chacun devait trouver sa place. Puis Millie aborda leur travail quotidien. Cela lui faisait étrange de se dire qu’à présent ils étaient deux. Il sourit doucement et demandant avec un certain amusement « Tu comptes me séduire aussi ? », il laissa un petit rire s’échapper avant de retrouver son sérieux « Je travaille générale en début d’après-midi pour préparer l’émission pour le soir… si cela te convient aussi, on pourra se voir régulièrement pour échanger nos idées, mettre en commun ». Le jeune animateur devait se faire à l’idée qu’à présent il n’était plus seul à diriger la radio. Il devrait lui faire de place à la fois lors de l’émission mais également dans son quotidien. Un sourire sincère se dessina sur les lèvres du jeune homme, elle savait parler et toucher les autres. Il n’y avait pas de doute. Ambroise partageait également ce sentiment qu’il pourrait apprendre de l’autre, Millie avait sa vision, son travail et Ambroise le sien. Mélangé les deux pourrait être une bonne idée « J’en suis certain aussi. »
Décidant de partir sur de meilleures bases, Ambroise lui offrit sa main. Dès qu’ils se touchèrent un courant électrique les parcourra tous les deux. Le jeune homme prit de surprise recula un peu avec un petit rire amusé. « Décidément il y a pas mal d’électricité entre nous », cela pouvait être un grand avantage dans leur collaboration. Il remarqua la petite larme roulée sur sa joue qu’elle efface rapidement. Peut-être l’avait-il jugé durement, elle semblait être réellement heureuse de travailler avec lui, et en plus elle le remerciait. « Je sais que je ne le regretterais pas » confirma Ambroise en souriant. « Et je vais te commander un fauteuil aussi confortable que le mien pour ta première ! ». De cette manière il serait égal, et ne souffrirait pas de mal du dos.
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Lien du postJeu 21 Jan 2021 - 18:42
Mia se demandait comment allait être leur relation à présent. C'était peut-être présomptueux, mais c'était bien ce qu'elle se demandait. Elle pouvait sentir un soupçon de jalousie, ce qui était flatteur, mais pouvait rendre son lieu de travail... compliqué. Il était assez classe, assez gentil pour passer au-dessus elle le savait, mais maintenant qu'elle le voyait, qu'elle était en sa présence, elle voulait partir sur les meilleures bases possibles. Le grand méchant loup... Elle le regardait passer sa main dans ses cheveux et ne pouvait s'empêcher de repenser à ce moment, il y a déjà plusieurs années, sept ans peut-être, où elle avait les mains sur lui, où son corps touchait le sien, où ils ne faisaient plus qu'un. Comme une bouffée de chaleur lui pris et elle s'empressait de regarder ailleurs, de respirer un grand coup, d'essayer de ne pas rougir. Tout ceci devait être une hallucination, l'univers devait lui faire une mauvaise blague, ou un cadeau, elle ne saurait pas dire. Elle avait toujours regretté la façon dont les choses s'étaient terminées entre eux. Elle aurait voulu lui dire tellement de choses qu'elle n'avait juste pas eu le courage d'admettre. Il y avait tellement d'obstacle. Leurs actions étaient si naturelles, si belles, mais dans un contexte si moche et déloyal. Elle avait été déloyale.
Oh un bizutage, vraiment ? Rien de bien méchant, j'espère. Elle sourit nerveusement. Son esprit était tantôt dans leur discussion, tantôt ailleurs. Elle pensait pendant une seconde à ce qu'elle devait avoir l'air d'être. Une animatrice de radio tremblante et incapable de regarder son interlocuteur dans les yeux plus de cinq minutes. Elle essayait de se forcer à avoir l'air... d'elle-même, mais leurs souvenirs communs, son anxiété, reprenait parfois le dessus. Elle était là pour une raison après tout, elle avait un travail à faire et c'était plus important que tout, même d'Ambroise. Ce n'est rien qui puisse m'intimider. Elle tiendrait le rythme. Subirait le bizutage. Elle n'avait aucun doute là-dessus. Elle était forte, elle avait survécu à pire.
Donc tu comprends ce que c'est.... Crois-moi, je sais que ça doit être compliqué pour toi d'introduire un élément inconnu dans ta maison. Je compte bien respecter cet honneur. La discussion c'était (heureusement) tourné sur leur passion commune, l'animosité semblait avoir laissé place à un respect mutuel, et Mia était enfin plus à l'aise, plus confortable dans la discussion et face à lui. Peut-être que cette expérience serait tout ce dont elle rêvait, peut-être même plus... C'était si simple avant et amusant, et ça l'est toujours, mais quand tu grandis et que plus de gens t'écoutes, tu réalises que... Et bien que des gens t'écoutent. C'est une responsabilité que je prends très au sérieux, peut-être trop parfois, et c'est surtout un honneur. Et c'est sûr que ça flatte aussi son ego de voir que ton avis et entendu et influence autant de gens, ça peut être dangereux... Elle pouvait voir qu'il était sincère, et en retour elle décidait de se montrer aussi authentique que possible. C'est ce qu'elle faisait avec dear patriarchy, et ce qu'elle ferait avec lui, avec anavrin, quotidiennement. Te séduire ? Elle rougit. Soudainement gênée, essayant d'esquisser un sourire à ce qui était si clairement une blague. Ridicule. Elle se comportait comme une écolière. Ressaisis-toi. Non, oui, bien sûr... On devrait échanger nos numéros histoire de pouvoir échanger des informations plus facilement. Elle sortait frénétiquement son téléphone, créé un nouveau contact histoire d'y taper ses informations.
C'était officiel, elle faisait partie de l'équipe. Elle répondait à sa remarque avec un clin d'œil. Elle avait décidé de reprendre une main après tout, plus de fille timide, gênée, elle essayerait d'avoir la tête haute, de rester elle-même, de lui montrer la femme qu'elle était devenue et non la fille qu'il connaissait. Peut-être aimerait-il cette Mia plus ? Qui sait ? Fais graver mes initiales sur le fauteuil en question et on a un deal. Elle restait accrochée à sa main pendant ce qui était forcément trop longtemps et quand elle le remarqua enfin, s'en détacha maladroitement. Ou pas. Ce n'est pas une condition, je travaillerais ici qu'importe le siège... Même là-bas dans le coin s'il le faut.
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Lien du postDim 24 Jan 2021 - 13:30
take me back to the moment we met | @Mia Varrucchi
L’ambiance commençait à se détendre, doucement. Peut-être qu’Ambroise avait mal jugé la jeune femme . Certes cela lui faisait étranger d’accueillir une nouvelle personne au sein de son équipe. Mais à présent que pouvait-il faire ? Cette jolie jeune femme allait rester dans son entourage professionnel pendant un long moment alors autant l’accepter. L’animateur radio rit quand elle le questionna sur le bizutage. « Non, ce n’est jamais méchant simplement un rite de passage pour dire que tu es des nôtres. Rien de méchant on ne maltraite personne » dit il en lui offrant un sourire chaleureux. Jamais il n’avait été trop loin et généralement il voyait bien comment était la personne. L’humiliation n’était pas dans leur habitude, davantage des petites farces rien de bien méchant. « Je veillerais à ce que ça ne soit pas méchant, promis ». Après tout il n’avait aucune envie d’humilier la jeune femme ou de la faire souffrir d’une manière ou d’une autre. Puis la conversation se fit plus sérieuse. Chacun parla de son expérience à la radio, le jeune homme écoutait attentivement sa nouvelle collègue, il hocha la tête prouvant son attention. Ils n’étaient pas si différents dans le fond. Ils devaient sans doute s’apprivoiser, se tester avant de vraiment développer une bonne et saine relation, mais le jeune homme ne doutait pas qu’ils parviennent à le faire. Du moins il l’espérait, après tout il aurait été dommage de rater une relation entre collègues.
Ambroise la taquina par sa plaisanterie mais la jeune femme sembla assez perdue voire gênée. Il se mordit la lèvre inférieure est ce qu’il avait été trop loin . Peut-être ? Pourtant il songea qu’il n’avait pas été méchant envers elle. Il devait s’habituer à sa présence et il se doutait qu’elle finirait par apprécier ses petites taquineries. Il émit un petit rire quand elle répondit plusieurs réponses à la suite, avant d’hocher la tête pour échanger leurs numéros. Ambroise saisit doucement son téléphone et entra son numéro. Il lui rendit avec un petit sourire « Tu peux m’appeler ou m’envoyer un message si tu as un souci ou une question ». À présent elle faisait partie de son équipe, elle entrait dans la famille et il se devait de la soutenir et protéger. Il espérait que tout se passerait bien pour eux et pour l’avenir de la radio. Il savait que la jeune femme était douée, et elle semblait posséder une belle énergie. En conclusion, elle serait un très bon élément pour lui et l’émission. Après une poignée de main et quelques paroles le jeune homme rit à nouveau. « Parfait, deal ! Je te promets que la prochaine fois tu auras ton fauteuil avec tes initiales ». Ambroise était un homme de défis il aimait qu’on lui lance des challenges et il n’allait certainement pas reculer devant ça. Il trouverait bien un couturier ou couturière à Boston pour broder les initiales de la jeune femme sur le fauteuil. « Qu’est-ce que je gagne si j’arrive à relever ce défi ? » Osa demander le jeune homme en lui souriant. En l’observant mieux il avait la sensation de la connaitre, mais il ignorait où et encore moins comment. Peut-être qu’elle ressemblait vaguement à une femme qu’il avait connue dans le passé.
Le contact entre leurs mains fut rompu, Ambroise ressentit un étrange vide. Comme si son corps ne pouvait se détacher d’elle ou de son corps. Cela était étrange, surtout lorsque à cette pensée un frisson le parcouru. Il avait sans doute attrapé froid en patientant pour un café. Après tout s'ils se connaissaient elle lui aurait dit. Il émit un nouveau rire pour dissimuler sa gêne. « Tu ne bosseras pas dans un coin ! » Répliqua le jeune homme en secouant doucement la tête en riant. « Tu auras ton siège juste à côté du mien… à ta place » dit il en lui souriant avec un air tendre. À présent ils formaient une équipe, un duo et il espérait secrètement qu’ils arriveraient à augmenter les audiences. « Dès demain tu seras présenté aux auditeurs, pense à un message de présentation ou comme tu veux… de toute façon je pense qu’ils vont t’adorer. » répondit Ambroise en lui offrant un petit sourire charmeur.
L’ambiance commençait à se détendre, doucement. Peut-être qu’Ambroise avait mal jugé la jeune femme . Certes cela lui faisait étranger d’accueillir une nouvelle personne au sein de son équipe. Mais à présent que pouvait-il faire ? Cette jolie jeune femme allait rester dans son entourage professionnel pendant un long moment alors autant l’accepter. L’animateur radio rit quand elle le questionna sur le bizutage. « Non, ce n’est jamais méchant simplement un rite de passage pour dire que tu es des nôtres. Rien de méchant on ne maltraite personne » dit il en lui offrant un sourire chaleureux. Jamais il n’avait été trop loin et généralement il voyait bien comment était la personne. L’humiliation n’était pas dans leur habitude, davantage des petites farces rien de bien méchant. « Je veillerais à ce que ça ne soit pas méchant, promis ». Après tout il n’avait aucune envie d’humilier la jeune femme ou de la faire souffrir d’une manière ou d’une autre. Puis la conversation se fit plus sérieuse. Chacun parla de son expérience à la radio, le jeune homme écoutait attentivement sa nouvelle collègue, il hocha la tête prouvant son attention. Ils n’étaient pas si différents dans le fond. Ils devaient sans doute s’apprivoiser, se tester avant de vraiment développer une bonne et saine relation, mais le jeune homme ne doutait pas qu’ils parviennent à le faire. Du moins il l’espérait, après tout il aurait été dommage de rater une relation entre collègues.
Ambroise la taquina par sa plaisanterie mais la jeune femme sembla assez perdue voire gênée. Il se mordit la lèvre inférieure est ce qu’il avait été trop loin . Peut-être ? Pourtant il songea qu’il n’avait pas été méchant envers elle. Il devait s’habituer à sa présence et il se doutait qu’elle finirait par apprécier ses petites taquineries. Il émit un petit rire quand elle répondit plusieurs réponses à la suite, avant d’hocher la tête pour échanger leurs numéros. Ambroise saisit doucement son téléphone et entra son numéro. Il lui rendit avec un petit sourire « Tu peux m’appeler ou m’envoyer un message si tu as un souci ou une question ». À présent elle faisait partie de son équipe, elle entrait dans la famille et il se devait de la soutenir et protéger. Il espérait que tout se passerait bien pour eux et pour l’avenir de la radio. Il savait que la jeune femme était douée, et elle semblait posséder une belle énergie. En conclusion, elle serait un très bon élément pour lui et l’émission. Après une poignée de main et quelques paroles le jeune homme rit à nouveau. « Parfait, deal ! Je te promets que la prochaine fois tu auras ton fauteuil avec tes initiales ». Ambroise était un homme de défis il aimait qu’on lui lance des challenges et il n’allait certainement pas reculer devant ça. Il trouverait bien un couturier ou couturière à Boston pour broder les initiales de la jeune femme sur le fauteuil. « Qu’est-ce que je gagne si j’arrive à relever ce défi ? » Osa demander le jeune homme en lui souriant. En l’observant mieux il avait la sensation de la connaitre, mais il ignorait où et encore moins comment. Peut-être qu’elle ressemblait vaguement à une femme qu’il avait connue dans le passé.
Le contact entre leurs mains fut rompu, Ambroise ressentit un étrange vide. Comme si son corps ne pouvait se détacher d’elle ou de son corps. Cela était étrange, surtout lorsque à cette pensée un frisson le parcouru. Il avait sans doute attrapé froid en patientant pour un café. Après tout s'ils se connaissaient elle lui aurait dit. Il émit un nouveau rire pour dissimuler sa gêne. « Tu ne bosseras pas dans un coin ! » Répliqua le jeune homme en secouant doucement la tête en riant. « Tu auras ton siège juste à côté du mien… à ta place » dit il en lui souriant avec un air tendre. À présent ils formaient une équipe, un duo et il espérait secrètement qu’ils arriveraient à augmenter les audiences. « Dès demain tu seras présenté aux auditeurs, pense à un message de présentation ou comme tu veux… de toute façon je pense qu’ils vont t’adorer. » répondit Ambroise en lui offrant un petit sourire charmeur.
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