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Lien du postDim 10 Jan 2021 - 13:58
love me again I know I hurt you but could u love me again ? Without knowing, I’m in love with you again, So could u love me again •°*”˜ @jaehwa bahk & @adhara moon |
la tempête fait rage, et la neige s'abat, de plus en plus fort, par la fenêtre de son bureau où elle a installé un lit rapidement. son lit lui manque, affreusement. surtout quand il est dedans. hantée, par le souvenir d'un mois de décembre presque trop beau, trop beau pour être vrai, et la bulle qui éclate, peu avant noël. retour à la [ r é a l i t é ], celle qui fait mal, celle qui écorche le myocarde et ne laisse que les cendres d'un amour avorté avant même qu'elle aie eu le temps de le comprendre, et surtout de le déclarer. l'étoile est éteinte, mais elle fait front, elle fait la fière, elle se lève tôt, passe la journée à donner les directives pour que les clients - ou tout du moins les réfugiés pendant la tempête - ne manquent de rien. elle s'agite, vogue à gauche à droite, jusqu'à la fin de la journée, lorsqu'elle donne les dernières indications au personnel de chambre, et au service de restauration du soir. à la réception, elle elle là, penchée sur le comptoir, un bloc notes entre ses doigts fins, à revoir nonchalamment l'inventaire des produits à préparer pour le lendemain. et surtout, se fait violence pour ne pas lever les yeux vers jaehwa, à quelques mètres de là, qui vient de finir son service au salon de massage. le seul lieu de l'hôtel qu'elle évite avec soin. non pas par manque d'envie d'y aller, mais parce qu'elle a promis, adhara. promis de lui laisser l'espace dont il aurait besoin.
« est-ce que vous avez pensé à sortir le stock de serviettes pour le petit déjeuner de demain matin ? » silence qui trône dans la pièce, et l'étoile qui doucement, referme son carnet, se redresse. « gagner du temps, c'est aussi penser à ça. les tables doivent être dressées avant sept heures. si vous voulez dormir, autant que les cartons soient déjà prêts dans la salle. » elle passe une main sur son visage aux traits tirés. fatigués. « laissez, allez vous occuper du dîner. je vais aller les chercher et les poser dans la salle pendant que vous faites votre service. » les talons claquent, se retournent, traversent le long couloir de marbre en direction de la remise. et une voix qui l'interpelle, longueurs brunes qui dansent lorsqu'elle tourne la tête vers un des serveurs. « laissez moi vous aider, vous avez besoin de grands bras. » elle hausse un sourcil, toise du regard le grand brun qui, clairement, lui fait du rentre-dedans depuis le début du mois. elle y aurait été sensible, si... bref. elle hausse une épaule. « comme tu veux, viens.. » et elle reprend sa route, pousse la porte et traverse les étagères, à la recherche du fameux carton. ça fait une bonne distraction.
« est-ce que vous avez pensé à sortir le stock de serviettes pour le petit déjeuner de demain matin ? » silence qui trône dans la pièce, et l'étoile qui doucement, referme son carnet, se redresse. « gagner du temps, c'est aussi penser à ça. les tables doivent être dressées avant sept heures. si vous voulez dormir, autant que les cartons soient déjà prêts dans la salle. » elle passe une main sur son visage aux traits tirés. fatigués. « laissez, allez vous occuper du dîner. je vais aller les chercher et les poser dans la salle pendant que vous faites votre service. » les talons claquent, se retournent, traversent le long couloir de marbre en direction de la remise. et une voix qui l'interpelle, longueurs brunes qui dansent lorsqu'elle tourne la tête vers un des serveurs. « laissez moi vous aider, vous avez besoin de grands bras. » elle hausse un sourcil, toise du regard le grand brun qui, clairement, lui fait du rentre-dedans depuis le début du mois. elle y aurait été sensible, si... bref. elle hausse une épaule. « comme tu veux, viens.. » et elle reprend sa route, pousse la porte et traverse les étagères, à la recherche du fameux carton. ça fait une bonne distraction.
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Lien du postDim 10 Jan 2021 - 16:28
L O V E M E again
« always ? always ,, jaedee »
GOLDEN,, 'LOVE ME AGAIN'
1:43 ━━━━●━━━━━━━━━ 3:13
⇆ㅤㅤㅤㅤ◁ㅤ❚❚ㅤ▷ㅤㅤㅤㅤ↻
« always ? always ,, jaedee »
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c’est un frisson qui embrase froidement l’épiderme; désagréable sensation. le souffle est saccadé lorsqu’il s’échappe de ses lèvres abîmées, mordillées par ses dents lorsque la colère glisse en ses sillons. il a froid, jae. et il ne sait plus, ne fait plus la différence entre la froideur de cette tempête hivernale, où celle de ce coeur engourdi par la peine d’un amour avorté brutalement. le visage s’abaisse, incapable de regarder cette fille qu’il désire plus que n’importe qui. les maux encore gravés sur l’étoffe du palpitant. n’arrive pas à voir plus loin que ce passé semblant insurmontable. les doigts glissent dans les mèches brunes alors qu’il s’appuie contre le mur de la salle de réception. ne semble point intéressé par cette équipe qui s’affaire à rentre le séjour plus agréable pour les réfugiés, pas lorsque son coeur réclame l’âme-soeur, pas lorsque son âme quémande la sienne. les bras se croisent contre le torse, sent les poumons se gonflés quand il remarque la fatigue sur les traits de son visage. les traits ne mentent pas. lèvres pincées, prunelles dilatées lorsqu’il remarque un des serveurs s’approcher d’elle après avoir ricané avec ses collègues et c’est une soudaine rage qui s’immisce dans les couloirs de son palpitant, fait rager le tambour quand il devine l’intention — et quand bien même a-t-il demandé du temps, il est hors de question pour lui de voir d’autres personnes rôder autour de l’étoile, de son étoile. la tête qui se bascule sur le côté, fait craquer la nuque en un signe nerveux, il se détache pour suivre les deux silhouettes. rattrape bien vite le garçon pour lui faire signe qu’il est attendu ailleurs - point de réclamation, il n’a pas le choix que de laisser la place. le regard froid de l’enfant ne lâche pas l’insolent. et s’il avait l’habitude de cacher son visage, il n’en est pas moins incapable de faire p e u r ; enfin débarrassé de cette présence inutile, il suit silencieusement son étoile —
comme guidée par sa lumière, pourtant, ô pourtant semble-t-elle éteinte lorsqu’il remarque le port de tête baissé plus que d’habitude, lorsqu’il s’aperçoit que les épaules ne sont pas droites; elle ne se tient pas. pincement au coeur, rage fine au ventre de savoir que c’est de sa faute. un soupir s’échappe de ses lèvres. se surprend à fermer la porte de la réserve derrière lui. déambule nonchalamment, elle n’a pas encore remarqué que c’est lui et non l’autre. et jae, il l’admire de loin - comme d’habitude, comme avant ; dessine ses traits derrière les paupières, grave ses maigres sourires en ses pensées, s’imprègne de son parfum à chaque fois qu’elle passe près de lui sans le regarder. et il ne peut que s’en vouloir, jaehwa. même si la faute est la sienne, il la porte aussi. mains dans les poches de sa veste, il s’approche d’elle. « est-ce que tu as trouvé ? » qu’il murmure, posté derrière elle.
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Lien du postDim 10 Jan 2021 - 16:45
love me again I know I hurt you but could u love me again ? Without knowing, I’m in love with you again, So could u love me again •°*”˜ @jaehwa bahk & @adhara moon |
l'esprit est moins vif qu'à l'accoutumée, moins fiable, et adhara, elle ne voit pas, n'entend pas l'échange entre les deux hommes derrière elle, tout simplement parce que l'intérêt de l'autre ne la touche guère. elle déambule dans les rangées d'étagères, parcoure les cartons en silence, suit du bout des ongles les différentes indications feutrées sur leurs devantures. le bruit de la porte lui parvient sans la brusquer. il n'oserait pas chercher à aller trop loin avec sa patronne si elle devait refuser. et elle se prépare déjà à repousser les avances, dee, continue sa route jusqu'au bout de la réserve, lève le nez jusqu'à une étagère hors de portée. quand un parfum lui parvient. entêtant. l'impression soudaine d'être trompée par son subconscient, quand la voix masculine lui semble trop familière. elle secoue la tête. tend les doigts jusqu'au carton, hors de portée. évidemment. elle ne serait même pas étonnée qu'il aie fait exprès. « oui, mais de toute évidence, je suis trop pet... » et les calculs se font. les informations, liées entre elles par un fil invisible - ce même fil rouge de la destiné qui les a liés dès leurs premières discussions - finissent par faire leur route jusque l'esprit léthargique
et finalement la main redescend, oublie le carton, se tourne pour faire face à lui.
les opales obsidiennes s'agrandissent, le silence répond. phrase avortée en plein milieu, n'a plus de sens à son esprit, quand l'oeil est accaparé par lui. depuis combien de temps ne l'a-t-elle pas regardé en face ? trop longtemps, assurément. et si elle devrait détourner le regard, le coeur n'arrive pas à l'en convaincre. « j-aehwa... » la langue passe entre les lèvres sèches, le goût de son prénom perdu depuis de longues semaines. les mains se serrent l'une contre l'autre, avec nervosité. et elle regarde vers la porte, toujours fermée, avant de demander en baissant les yeux : « qu'est-ce que tu fais ? tu as fini ta journée. » agir avec professionnalisme. c'est tout ce qu'elle s'octroie le droit de faire avec lui.
et finalement la main redescend, oublie le carton, se tourne pour faire face à lui.
les opales obsidiennes s'agrandissent, le silence répond. phrase avortée en plein milieu, n'a plus de sens à son esprit, quand l'oeil est accaparé par lui. depuis combien de temps ne l'a-t-elle pas regardé en face ? trop longtemps, assurément. et si elle devrait détourner le regard, le coeur n'arrive pas à l'en convaincre. « j-aehwa... » la langue passe entre les lèvres sèches, le goût de son prénom perdu depuis de longues semaines. les mains se serrent l'une contre l'autre, avec nervosité. et elle regarde vers la porte, toujours fermée, avant de demander en baissant les yeux : « qu'est-ce que tu fais ? tu as fini ta journée. » agir avec professionnalisme. c'est tout ce qu'elle s'octroie le droit de faire avec lui.
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Lien du postDim 10 Jan 2021 - 17:12
la réponse ne lui est pas tout à fait adressée; toutefois, il savoure le timbre de voix, malgré les différences - les paupières se ferment quelque secondes avant de se poser sur la cambrure dorsale, à se donner de la convenance alors qu’elle se fige un instant. bras retombant le long de cette silhouette qu’il se languit d’étreindre. il déglutit, ne répond rien - c’est un silence qui s’installe et l’étoile se retourne, lui fait face. la surprise ne passe pas inaperçue quand elle fige les traits de l’enfant avant qu’elle ne baisse la tête. adhara n’est plus qu’une ombre, s’efface à la demande et il a envie de rugir, jaehwa. les lèvres se pincent, les poings se forment dans les poches de sa veste. [ coupable ] le prénom n’est qu’un choc lorsqu’il est prononcé et pour une fois, il maintient le regard lorsqu’elle ne peut pas le faire. « hm » qu’il laisse entendre en guise de réponse; il ne sert pas à grand chose jaehwa - le service est minime comparé aux autres, qu’il se confond parfois en réfugié. il inspire doucement et ce sont les effluves de son parfum qui se mêlent à celui de la poussière de l’endroit, elle est d’autant plus exquise. les pensées sont tempêtes, se mélangent, s’emmêlent - incapable de réfléchir correctement lorsqu’elle est proche de lui. le coeur s’emballe - (( amoureux )) les joues s’empourprent timidement quand il la regarde. elle est belle, elle l’a toujours été; et sûrement qu’elle l’est encore plus après l’absence forcée. les mots lui manquent, pourtant il a tellement de choses à lui dire, à lui murmurer dans l’intimité. mais, en a-t-il le droit ? est-il encore en droit de la vouloir ? après ce qu’il lui a infligé ? la tête bascule vers l’arrière et c’est un râle qui s’échappe avant de serrer la mâchoire. « est-ce que » qu’il commence, ce n’est qu’un murmure - à peine audible tant il est difficile pour lui de parler, de mettre des mots sur ses pensées. « fuck » qu’il grogne, les mains qui sortent des poches pour les glisser dans ses cheveux, reculer d’un pas. le coeur cogne contre les barreaux de sa cage; il panique. et il n’aime pas être le bourreau, tellement habitué à être la victime - n’aime pas le pouvoir que ça inflige, il n’a jamais voulu faire de mal jae. « est-ce que je te manque autant que tu me manques ? » c’est une voix tremblante qui s’entend, les mots qui s’échappent comme si quelque chose les avaient libérés - « est-ce que tu penses à moi ? est-ce que tu rêves de moi ? est-ce que t’as mal autant que j’ai mal ? dis-moi que je n’ai rien rêvé, dis-moi que je ne suis pas le seul à avoir l’impression de crever à chaque fois que je te vois »
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Lien du postDim 10 Jan 2021 - 17:49
love me again I know I hurt you but could u love me again ? Without knowing, I’m in love with you again, So could u love me again •°*”˜ @jaehwa bahk & @adhara moon |
les mots sont coupés, perdus, hésitants. et si elle fuit du bout des yeux, adhara, elle sent le regard qui brûle, celui qui pèse sur sa silhouette pâle. et comme une enfant prise en faute, elle attend. elle redoute. et l'attente semble être interminable, quand il formule une phrase - q u e s t i o n - la reprend, jure. ces mêmes jurons qu'il soufflait contre sa peau, distance désormais de trop. distance qu'il agrandit d'un pas en arrière, creuse un peu plus les sillons dans son myocarde, comme les tranchées d'une guerre qu'ils se livrent : celle du silence, de la douleur, de la trahison d'une étoile envers son plus bel astre. puis c'est à l'entendre demander d'une voix tremblante (( est-ce que je te manque ? )) que la brune relève ses yeux chocolat, comprend et ne comprend pas, bat des cils plusieurs fois. et la question laisse place à d'autres, elles font mal, se font lames de rasoir qui fusent toutes sous le chemisier de soie, prennent le cap direct vers son coeur. ça fait mal.
« bien sûr que tu.. » le pas en avant est si brusque, et comme si elle s'était imposé ce mur invisible, elle recule, se heurte à nouveau aux étagères, serre ses doigts plus fort encore, comme pour se convaincre de ne pas aller s'agripper à ses lèvres. et y a quelque chose qui vrille dans sa tête, une porte qu'il enfonce, et elle, à ouvrir toutes les fenêtres. « t'es partout jaehwa. » elle expire, c'est presque difficile, elle ferme les yeux comme si ça pouvait l'aider à voir plus clair - paradoxe complet - quand elle dit : « t'es dans mes rêves, t'es dans mes putain de journées chaque fois que je te vois, et même quand t'es pas là, t'es dans ce putain de lit chez moi, et même.. partout, putain. » partout où tu l'as prise dans tes bras, partout où t'as laissé ta trace. elle expire douloureusement, baisse la tête, plus bas. « t'es dans ce sweat que t'as oublié chez moi, et qui a presque perdu ton parfum... » à force de dormir avec, de le serrer contre elle. elle déglutit, rouvre les yeux, tout ça pour fixer ses talons. « j'peux pas oser prétendre avoir mal autant que toi, parce que c'est moi qui ai merdé. mais je peux te dire que j'ai jamais.. jamais autant eu mal que ces dernières semaines. » depuis ce silence qui pèse.
« bien sûr que tu.. » le pas en avant est si brusque, et comme si elle s'était imposé ce mur invisible, elle recule, se heurte à nouveau aux étagères, serre ses doigts plus fort encore, comme pour se convaincre de ne pas aller s'agripper à ses lèvres. et y a quelque chose qui vrille dans sa tête, une porte qu'il enfonce, et elle, à ouvrir toutes les fenêtres. « t'es partout jaehwa. » elle expire, c'est presque difficile, elle ferme les yeux comme si ça pouvait l'aider à voir plus clair - paradoxe complet - quand elle dit : « t'es dans mes rêves, t'es dans mes putain de journées chaque fois que je te vois, et même quand t'es pas là, t'es dans ce putain de lit chez moi, et même.. partout, putain. » partout où tu l'as prise dans tes bras, partout où t'as laissé ta trace. elle expire douloureusement, baisse la tête, plus bas. « t'es dans ce sweat que t'as oublié chez moi, et qui a presque perdu ton parfum... » à force de dormir avec, de le serrer contre elle. elle déglutit, rouvre les yeux, tout ça pour fixer ses talons. « j'peux pas oser prétendre avoir mal autant que toi, parce que c'est moi qui ai merdé. mais je peux te dire que j'ai jamais.. jamais autant eu mal que ces dernières semaines. » depuis ce silence qui pèse.
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Lien du postDim 10 Jan 2021 - 18:15
les mots brûlent les lèvres aussitôt qu’ils sont prononcés en des murmures brisés; perle salée roulant le long de sa nuque, lorsque le sentiment de panique coule en ses sillons à la simple idée qu’elle refuse - qu’elle le refuse, qu’elle se soit détachée de lui. les paupières se ferment, comme pour refuser la réalité, celle de se faire rejeter - pourtant, n’a-t-il pas chercher avec son comportement ? ne l’a-t-il pas repoussé pendant trop longtemps ? le visage se baisse légèrement, incapable de la regarder plus longtemps. ne remarque pas le pas en avant, trop occupé à entendre les mots qu’elle prononce. s’arrête et c’est un bruit feutré qui s’entend, comme une collision avec quelque chose de dur. il déglutit et le coeur s’embrase à chacune de ses paroles. les sentiments sont réciproques, partagés. le souffle lui manque quand il relève le visage - détourne les yeux. refuse de se montrer les perles aux bords des yeux. le manque d’elle gronde si fort en lui, comme un volcan en éruption; ça se déverse comme une lave ardente. il se tourne enfin vers elle; gamine à la tête baissée, les épaules affaissées - l’inspiration gonfle les poumons et il s’avance enfin. réduit la distance, arrête le temps - il ne peut plus attendre, il ne peut plus l’attendre. ce besoin de l’avoir près de lui, contre lui, dans ses bras, dans ses songes; de pouvoir toucher ses mains, son corps, embrasser ses lèvres, l’entendre chanter, conté ses journées, râler sur les employés. il a besoin d’elle plus que jamais. timidement, les mains tremblent quand il les lève à son visage de poupée. embrasse la forme de ses grandes mains pour la relever. « regarde-moi » qu’il souffle, les pouces caressant l’étoffe de sa peau. cherche les étoiles dans son regard. le silence enveloppe les corps - bulle personnelle. à approcher son front du sien - un instant, se perd dans ses pensées avant de murmurer « je te pardonne » dans un souffle; ne perd pas une seconde avant de la prendre dans ses bras. forcé de constaté qu’il ne peut plus vivre sans elle. les bras entourent la silhouette de l’étoile, le palpitant qui s’acharne à taper si fort. elle est faite pour lui, pour personne d’autre que lui. « ne me quitte pas » il implore son étoile, de ne briller que pour lui, de jamais le quitter - une de ses mains remonte la colonne pour se perdre à la base de ses cheveux « tu es bien plus qu’un cdd pour moi » c’est l’ombre d’un rire qui résonne à l’oreille quand il se détache timidement. les orbes qui cherchent les siennes avant de brûler d’amour pour elle. « tu me manques » et il demande, quémande la rencontre plus intime, demande la permission de l’embrasser dans un regard.
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Lien du postDim 10 Jan 2021 - 18:39
love me again I know I hurt you but could u love me again ? Without knowing, I’m in love with you again, So could u love me again •°*”˜ @jaehwa bahk & @adhara moon |
est-ce que tu la vois, jaehwa, parce qu'elle, elle ne voit plus rien depuis que t'es plus là. l'étoile est brisée, cachée dans le ciel noir, pollué par l'absence de l'être aimé. les vérités expirées comme on rejette toute la douleur, sauf qu'elle est toujours là ; elle pèse lourdement, si douloureusement sur son âme meurtrie. et quand il approche, le dos recule, pour finalement ne trouver que le vide, le mur, l'étagère qui bloque la silhouette, quand les paumes viennent... encadrer le visage. le redresser dans un ordre (( r e g a r d e - m o i )) et elle s'exécute. se perd sur son astre. et c'est quand elle relève les yeux vers lui qu'elle réalise, addie, qu'elle réalise qu'elle s'autorise une nouvelle faiblesse devant jaehwa, celle de sentir les larmes la couvrir, border les grands yeux noirs. quand il pose son front contre le sien et qu'il prononce les paroles tant espérées. l'absolution tant rêvée. et elle s'abandonne, dee, se laisse tomber au creux des bras du gamin qui a su faire l'impossible.
le visage est enfoui dans son cou, inspire son parfum, retrouve le contact de sa peau. et alors que ses ongles s'accrochent à son dos - besoin de s'assurer qu'il n'est pas une illusion - elle entend la requête absurde. qui n'a plus de sens. ne me quitte pas. quand c'est elle, elle qui l'a supplié de ne pas la laisser pour son erreur. elle secoue la tête, la gorge trop nouée pour prononcer le moindre mot. elle frissonne au contact de ses doigts le long de son échine, à la base de ses mèches sombres. et malgré l'ironie de la phrase, à reprendre ses propos quelques mois plus tôt, elle ne parvient pas à rire, addie. car à mesure qu'il recule, y a cette phrase qui prend toute la place, qui remplit l'air et l'espace. les derniers mots ne lui parviennent même pas, et alors qu'il s'approche, alors qu'il quémande, c'est elle qui, d'une caresse le long de sa joue, d'un pouce contre ses lèvres, l'interrompt. « je t'aime- » c'est dit avec brusquerie. avec maladresse; et cette fois c'est adhara qui panique, qui s'agite, aux orbes qui s'agrandissent. la bouche s'ouvre, se referme, quand le pouce libère ses lèvres - mais que les mains restent fermement accrochées à lui, plus par peur de s'effondrer que celle qu'il ne s'échappe sans prévenir. « j'suis désolée. je suis désolée pour tout mais je t'aime. » et elle ne demande pas, addie. elle ne demande plus, quitte à ce qu'il la jette, elle veut qu'il le fasse en lui ayant laissé le goût de ses lippes. poupée qui, d'une pression contre sa nuque, tire sa bouche contre la sienne.
le visage est enfoui dans son cou, inspire son parfum, retrouve le contact de sa peau. et alors que ses ongles s'accrochent à son dos - besoin de s'assurer qu'il n'est pas une illusion - elle entend la requête absurde. qui n'a plus de sens. ne me quitte pas. quand c'est elle, elle qui l'a supplié de ne pas la laisser pour son erreur. elle secoue la tête, la gorge trop nouée pour prononcer le moindre mot. elle frissonne au contact de ses doigts le long de son échine, à la base de ses mèches sombres. et malgré l'ironie de la phrase, à reprendre ses propos quelques mois plus tôt, elle ne parvient pas à rire, addie. car à mesure qu'il recule, y a cette phrase qui prend toute la place, qui remplit l'air et l'espace. les derniers mots ne lui parviennent même pas, et alors qu'il s'approche, alors qu'il quémande, c'est elle qui, d'une caresse le long de sa joue, d'un pouce contre ses lèvres, l'interrompt. « je t'aime- » c'est dit avec brusquerie. avec maladresse; et cette fois c'est adhara qui panique, qui s'agite, aux orbes qui s'agrandissent. la bouche s'ouvre, se referme, quand le pouce libère ses lèvres - mais que les mains restent fermement accrochées à lui, plus par peur de s'effondrer que celle qu'il ne s'échappe sans prévenir. « j'suis désolée. je suis désolée pour tout mais je t'aime. » et elle ne demande pas, addie. elle ne demande plus, quitte à ce qu'il la jette, elle veut qu'il le fasse en lui ayant laissé le goût de ses lippes. poupée qui, d'une pression contre sa nuque, tire sa bouche contre la sienne.
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