through fire and storm ★ ─
w/ @Ophelia Taylor

Parfois, il y a beau y avoir une tempête qui ravage l'état, il y a des choses qui ne peuvent pas attendre. Et après le message qu'il a reçu d'Ophelia, ça ne pouvait clairement pas attendre, ni se contenter d'une réponse par message. Il a passé ce dernier mois sans elle et il a compris une bonne fois pour toutes qu'il ne voulait pas passer une minute de plus sans elle. Alors il était monté dans sa caisse après avoir failli s'envoler et il s'est mis à rouler, prudemment, évitant les débris sur la route, jusqu'à chez elle. Il sort de la voiture et vu les débris qui volent dans tous les sens, il pourrait probablement avoir peur pour sa vie mais ce n'est pas le cas. Il n'a peur que d'une chose et c'est de la perdre. Alors qu'il se prend une branche dans le visage, il ne fait même pas attention au fait qu'elle lui a démonté l'arcade et qu'il saigne. Ca ou la pluie, quelle différence, la douleur n'est pas là. La douleur est à son coeur et il a perdu trop de personnes dans sa vie pour que celle-ci lui échappe aussi. Surtout pour les mauvaises raisons. Si elle avait dit qu'elle ne l'aimait plus, il se serait fait à cette idée, horriblement, mais il s'y serait fait. Par contre, la laisser lui échapper parce qu'elle pense qu'elle n'est pas bonne pour lui, ça il ne laissera pas passer. Parce qu'elle l'a rendu plus heureux qu'il ne l'avait été depuis des siècles et que même si elle ne le voyait pas, et même si il avait peut-être tout gâché en demandant une pause, il n'allait pas la laisser partir sans se battre.

Alors il sonne frénétiquement et lorsque l'interphone résonne, il gueule pour passer par-dessus le vent : « Hey! C'est moi! » Ouvre Ophelia, qu'il puisse expliquer à quel point cette pause lui a fait comprendre qu'il ne veut plus jamais être sans elle. Même avec ses peurs, et ses angoisses, et ses stress de fertilité, et tout le reste.

through fire and storm ★ ─
w/ @Mark Underhill

L'amour ça fait mal, et je le sais. J'en ai fais l'expérience, plus d'une fois, et j'étais persuadée qu'on allait être différents, mais on l'est pas. On est pas différents. J'arrive toujours pas à tomber enceinte, j'arrive toujours pas à voir le bout du tunnel. Je suis bloquée dans ce constant état qu'est le mien. Je sais pas où je vais, je sais pas ce que je fais, et je suis à la limite de prendre un verre tous les soirs en rentrant. Ce qui me retiens c'est que je suis trop claquée, après le boulot. Je m'y noie, parce que c'est plus simple comme ça. C'est ce qui avait déjà pêché à ma relation, la première fois. L'interphone sonne, alors que mon repas pré-préparé est entrain de chauffer. C'est ma vie. C'est pas dingue, mais c'est comme ça. J'ai une bouteille, au cas où, parce que ce soir, après t'avoir envoyé ce message, j'ai hésité, longtemps hésité. « Hey! C'est moi! » fronce les sourcils mais ouvre. Perdue, parce qu'elle pensait que c'était terminé, Ophelia. Tu voulais plus d'elle, tu lui a dis dans un audio, alors elle s'est reculé, t'as laissé l'espace qu'il te fallait. "Mark ? Qu'est-ce que tu fais là ?" t'as oublié des affaires dans un coin ?

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w/ @Ophelia Taylor

Il débarque le Mark, comme un boulet de canon, trempé, le visage à moitié mouillé, à moitié en sang. Il apparaît dans sa porte, les yeux ébahis. Et elle est belle, putain. Elle est belle et lui, il est dégueu, comme souvent. Un peu plus que d'habitude peut-être. Il tremble en la regardant. « J'crois que... que t'as pas compris... » qu'il dit d'une voix émue. « Je... Je voulais pas t'éloigner de moi pour me protéger moi... mais pour te protéger toi... » dit-il avec un rire désemparé. Et ils allaient finir par se perdre à force d'essayer de se protéger l'un l'autre. Il voit du rouge devant son oeil droit et se rend compte qu'il saigne. « Ah merde.. euh... t'as un sopalin ? » demande-t-il avec un air gêné. Il inspire profondément. On s'en fout du sang Mark, t'es pas là pour parler de ça. « Je t'aime Ophé... Et pendant ces semaines... Je... J'avais qu'une envie c'était de te voir et t'appeler et t'avoir contre moi... Et si tu veux encore de moi... On l'aura cette famille, d'une manière ou d'une autre.. Mais je veux me battre.. pour nous... Ce qu'on a c'est trop précieux pour que je te laisse partir sans m'être battu encore une fois... » dit-il alors que ses larmes se cachent dans la flotte qui coule de ses cheveux. « J't'aime... »  

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w/ @Mark Underhill

« J'crois que... que t'as pas compris... » Il tremble, il saigne, il a pas l'air bien. Il a pas l'air bien du tout, mais est-ce que c'est un raison ? Ca marche pas, je peux pas lui offrir ce dont il rêve. Tout ce que je peux faire c'est lui donner l'ombre de moi-même. « Je... Je voulais pas t'éloigner de moi pour me protéger moi... mais pour te protéger toi... » Il n'y a rien à protéger, vraiment. Rien du tout. C'est juste une femme qui ne peut avoir d'enfants, et des femmes Mark, t'en trouve pleins les rues. « Ah merde.. euh... t'as un sopalin ? » J'hoche la tête, entre et le laisse faire de même, allant chercher un mouchoir pour lui donner. Enfin, j'étais sur le chemin avant qu'il continue, et que je me concentre sur lui. « Je t'aime Ophé... Et pendant ces semaines... Je... J'avais qu'une envie c'était de te voir et t'appeler et t'avoir contre moi... Et si tu veux encore de moi... On l'aura cette famille, d'une manière ou d'une autre.. Mais je veux me battre.. pour nous... Ce qu'on a c'est trop précieux pour que je te laisse partir sans m'être battu encore une fois... J't'aime... » elle baisse la tête, Ophelia. "Parfois Mark, c'est pas assez.." et je sais de quoi je parle. "On aura pas de famille, et en restant avec moi, c'est pas moi que t'aura mais l'ombre de moi, parce que je me noie dans le boulot. Je suis pas présente, je suis pas là pour toi, et tu mérites tellement mieux que.. l'ombre de quelqu'un." tu peux pas aimer une ombre, Mark. Tu peux pas aimer une coquille vide.  

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w/ @Ophelia Taylor

Mark sent son coeur qui saigne plus que son arcade et reste simplement pantois avec son mouchoir entre les mains. Il secoue la tête et serre les dents. « J'ai... J'ai voulu aller trop vite Ophelia. Y a des couples qui mettent des années à concevoir et c'est normal... Cette année a été terrifiante d'évènements pour moi et j'ai tellement peur de perdre les gens que j'aime que je veux que tout aille vite...» dit-il en baissant les yeux, mettant finalement le mouchoir contre son arcade qui saigne. « Je sais qu'on est pas dans The Notebook et qu'arriver en chialant devant ta porte sous la pluie est probablement pas suffisant pour récupérer la confiance que j'ai perdue en demandant cette pause... » dit-il, la gorge nouée et le coeur serré à lui en faire mal. « Je peux partir... Si c'est ce que tu veux vraiment... » dit-il en serrant le mouchoir rouge dans ses doigts. « Mais si tu me laisses la porte ouverte, je veux me battre... pour nous. Je veux qu'on trouve du temps pour nous... Je veux qu'on ait un repas ensemble une fois par jour, même si c'est moi qui débarque avec un pic-nic à ton taffe... Qu'on reparte en weekend comme au début... Qu'on regarde ensemble vers l'avenir, pas juste vers le mois prochain... » dit-il en prenant doucement sa main dans la sienne.  « Je sais qu'un couple c'est pas éternellement des plaids dans les bois et des chamallows et faire l'amour dans la forêt... Mais je suis assez curieux de voir ce que peut être l'après... » 

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w/ @Mark Underhill

Et il est beau, Mark, quand il utilise tout ses mots. Il est beau, quand il parle, quand il dit qu'on peut se battre. Notre avenir est peut-être plus beau, ensemble, main dans la main, sauf que je me connais, que je suis une bombe ambulante, que je marche jusqu'à exploser, et regarde déjà comment j'implose. Comment je me noie dans le travail, que je me couvre sous des choses à faire, sous des papiers, de la paperasse, des conneries, des fausses organisations. Je prends plus de responsabilité pour m'éloigner de l'alcool, mais sincèrement tout ce que j'ai envie, c'est d'en prendre un verre. "Je sais que je suis celle qui t'ai abandonné Mark, et une relation c'est deux personnes, t'es pas.." mon dieu que cet homme est parfait. J'approche ma main, la glisse sur son visage tendrement. "T'es pas censé en faire autant pour moi, l'après c'est la même chose, c'est moi qui croûle sous le travail, qui donne pas de signe de vie, qui ne vit que pour le boulot. C'est comme ça que je gère les échecs, et que tu le veuille ou non, ce bébé est un échec, nous, on est un échec, le mien." Les larmes montent, et je secoue la tête ; "Je vais te détruire Mark si on reste ensemble, et tu mérites tellement tellement tellement mieux que ça. Mieux que moi qui ne suis jamais là, qui rêve d'un verre à chaque fois, qui réponds pas à tes appels." je ne suis que le brouillon d'un brouillon, et je te promet que tu es bien trop beau pour une personne telle que moi.  

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w/ @Ophelia Taylor

Mark a le sentiment de parler dans le vide. Que les mots sortent de sa bouche mais qu'ils n'arrivent pas jusqu'à elle. Il serre les dents, la gorge nouée et détourne le regard. Il ferme pourtant les yeux quand sa main se pose sur sa joue et inspire profondément. Il secoue la tête douloureusement à ses mots pourtant, les larmes roulant sur ses joues. « Je.. Je peux pas entendre que tu n'es pas bien pour moi... Je ne peux pas... » dit-il de sa voix rauque et brisée. « Je sais que j'ai pris peur et que j'avais besoin d'un peu d'air... Mais c'est aussi parce que... » Il soupire. Il pourra lui dire "je t'aime" sur tous les tons, ce n'est pas assez. Ca ne suffit pas. Il a l'air l'impression qu'un gouffre s'ouvre sous ses pieds et il ne peut empêcher les larmes de rouler en cascades sur ses joues. Son souffle lui échappe et ça y est, il sanglote comme un enfant. Il est perdu le Mark. Fébrilement, il caresse les bras de la jeune femme, comme pour s'accrocher à quelque chose de tangible avant de s'effondrer. « Je crois... au plus profond de moi... qu'on peut construire quelque chose de beau... » souffle-t-il à travers les hoquets dans sa voix. « Je sais que tu es au plus bas... et que tu ne vois aucune lumière pour le moment... mais... essaie de te rappeler, les moments du début... le voyage... » dit-il en prenant son visage dans ses grandes mains, caressant doucement ses joues avec ses pouces. « Des moments comme ça, ça s'obtient pas d'un claquement de doigts... ça demande des efforts et du travail... mais je trouve qu'ils en valent tellement la peine... » soupire-t-il. « Et même si tu veux plus de moi comme mec, je serai à tes côtés de toute façon... pour ta sobriété, pour tes angoisses de taffe,... t'auras toujours un allié en moi. C'est comme ça. » 

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w/ @Mark Underhill

Je suis une bombe à retardement, Mark. Je suis une personne qui va explosé, et si c'est pas demain, ce sera après demain. Si c'était pas hier, ce sera aujourd'hui. Je m'écroule, chaque jour un peu plus, et j'ai pas envie de t'emmener avec moi. T'es trop beau, trop bien pour ce monde. T'es un homme comme il en existe peu et je suis une femme comme il en existe tant.  « Je.. Je peux pas entendre que tu n'es pas bien pour moi... Je ne peux pas... » Pourtant c'est le cas. Je te tire vers le bas, tout le temps, constamment. Une épreuve et je rêve de me noyer dans l'alcool, un faux pas et je retourne, quelques pas en arrière, vers mes démons d'autrefois. « Je sais que j'ai pris peur et que j'avais besoin d'un peu d'air... Mais c'est aussi parce que... » Parce que je t'ai abandonné, lâchement, et à pleine force. Tu peux le dire, t'en as le droit. Je t'ai laissé là quand t'avais besoin de moi, parce que j'oublie parfois que ce rêve de famille, ce n'est pas que le mien. J'oublie parfois que je ne suis pas seule et que mes craintes peuvent être aussi les tiennes. « Je crois... au plus profond de moi... qu'on peut construire quelque chose de beau... Je sais que tu es au plus bas... et que tu ne vois aucune lumière pour le moment... mais... essaie de te rappeler, les moments du début... le voyage... » Il encadre mon visage avec ses mains, et je le regarde, je l'écoute, et bon sang que je le trouve beau, cet homme. J'essaie de me souvenir de nos moments, du début, de la course de voiture sur le toit, boissons à la main. Le problème c'est que là, je vois juste une femme qui combat comme elle peut le mal qui la ronge, et je sais pas, j'ai pas l'impression de t'offrir quelque chose de bon. « Des moments comme ça, ça s'obtient pas d'un claquement de doigts... ça demande des efforts et du travail... mais je trouve qu'ils en valent tellement la peine... » Ils en valent tant la peine quand ils sont partagés avec toi. « Et même si tu veux plus de moi comme mec, je serai à tes côtés de toute façon... pour ta sobriété, pour tes angoisses de taffe,... t'auras toujours un allié en moi. C'est comme ça. » L'homme parfait. A côté Mark, je suis un déchet. Pourtant, mes mains passent sur les siennes et mon visage s'approche pour lui offrir un baiser. L'embrasser, pleinement, passionnément. Mes mains entourent son visage, mon corps se rapproche au sien, le tout pris dans une fougue. Puis je me recule, le regarde et secoue la tête ; "Je t'aime mais.. je veux.. je veux pas te ralentir Mark, je veux seulement que tu sois heureux, et j'ai peur de ne pas être celle qui puisse t'offrir tout ce dont tu rêves.." j'ai pas envie d'être un frein à ta route vers le bonheur.
 

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w/ @Ophelia Taylor

Mark se tait un moment. Il en a marre de parler. Marre du vide. Du précipice au bord duquel il est depuis plus d'un an. Les larmes roulent sur ses joues alors qu'il voit celle qu'il aime potentiellement lui échapper et il ne sait pas si il est capable de se relever de ça, de continuer sans ele. Il n'en a pas l'impression en tout cas. Si il laisse Ophelia là aujourd'hui, il ne sait plus de quoi demain pourra être fais pour lui donner goût à cette vie. Elle 'était si amère, si cruelle et si décidée à lui arracher tout ce qu'il a de cher.

Et puis elle l'embrasse, ses lèvres rencontrent les siennes et un rayon de soleil semble percer entre les nuages. Ses grands bras entourent la jeune femme et il la soulève doucement dans ses bras, le coeur battant à tout rompre, la gorge nouée. Il pleure doucement contre ses lèvres, la gardant au plus près de son torse le plus longtemps possible jusqu'à ce qu'elle se recule à nouveau. Il la regarde secouer la tête. Et il a peur. Peur des mots qui suivent.  « Et j'ai la même peur en ce qui te concerne... J'ai peur de pas te rendre heureuse... La question est : est-ce qu'on est prêt à affronter ces peurs ou est-ce qu'on s'avoue vaincus ? » demande-t-il d'une voix tremblante alors qu'il prend sa main. Sa décision est prise, c'est clair, ça se voit dans ses yeux. Mais il sait qu'elle est terrorrisée. Et si elle décide se battre, il étouffera ses peurs pour elle, il en sera capable. Mais l'entendre dire qu'elle abandonne, voilà ce dont il a vraiment peur le Mark. Il sent son coeur frapper fort contre sa cage thoracique. « Je veux pas qu'on abandonne... » souffle-t-il doucement, les yeux pleins de larmes et le coeur rempli d'amour pour elle.