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I LOVE HARVARD
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    the damn season (bea & jem)
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    Lien du postJeu 7 Jan - 19:40
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    THE DAMN SEASON
    BEATRIZ & JEREMIAH

    7 janvier 2020 ✻✻✻ « Mon coeur, maman doit travailler et avec la neige c’est trop dangereux pour elle venir. » Je répète, pour ce qui me semble être la centième fois de la journée, séchant les larmes de Cameron sous ses petits yeux rougis. J’ai cru que l’appel vidéo l’aiderait à se calmer, mais ça n’a fait qu’empirer les choses et je regrette sincèrement qu’il aie eut lieu. Il n’aurait pas vraiment pu en être autrement, parce que je sais que Beatriz tenait à cet appel autant que la petite, mais peut-être aurais-je dû lui expliquer la situation, pour au moins la préparer. Je suis conscient que ça doit être difficile pour elle de voir sa fille la réclamer, pratiquement la supplier de venir la chercher, mais ça ne justifie certainement pas que l’un de nous aille se mettre en danger en affrontant ce froid et ce vent. Si Cameron est pour l’instant trop jeune pour le comprendre, elle nous en sera reconnaissante plus tard si elle peut toujours compter sur ses deux parents plutôt que d’en enterrer un rapidement. J’envoie un message à Beatriz pour lui assurer que Cami finira par se calmer et qu’elle, de son côté, ne doit prendre aucun risque, avant de me tourner à nouveau vers ma princesse. « Qu’est ce que tu as envie de manger ce soir ? » Je demande et ses petits yeux suppliants se lèvent vers moi, alors qu’elle balbutie un nouveau « Je veux maman. » entre deux reniflements. J’inspire profondément et me redresse, à deux doigts d’envoyer un S.O.S à Dimitri qui sait sans doute comment gérer ce genre de crise. Je n’ai jamais témoigné de Thaïs qui réclame sa mère, mais ça a sans doute dû arriver plus d’une fois. Au lieu de quoi, je continue comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes, dans l’espoir de réussir à lui occupé suffisamment l’esprit pour la calmer et lui faire oublier l’absence de Bea. « Tu préfères aller manger au restaurant ou on mange tous les deux dans la chambre? » Si je décide d’ignorer ses plénitudes, Cameron est au moins aussi bornée que moi et décide de m’ignorer complètement. Traitement par le silence. Bien. C’est toujours mieux que de l’entendre pleurer, ce qui en plus de me briser le coeur me dépasse complètement.  Peut-être que je me suis surestimé, que je me suis vu prêt pour tout ça un peut trop vite et ce soir est un rappel que je n’y connais pas grand chose aux enfants et n’ai aucun moyen de consoler ma propre fille.
    « Ah le repas est là, va te laver les mains Cameron. » Que je dis à la petite, qui a séché ses larmes pour les remplacer par une petite mine boudeuse, ce qui ne l’empêche pas d’obéir et se rendre à la salle de bain. J’ouvre la porte de la chambre et fronce les sourcils en découvrant Beatriz dans le couloir, à moitié recouverte de neige. « Bea, qu’est ce que tu fais là ? » La réponse est évidente, mais je n’en reste pas moins surpris - et un peu énervé qu’elle aie choisi de se mettre en danger pour un caprice. « T’es folle, tu as vu les alertes météo ?! » Je dis tout en prenant ses mains glacées dans les miennes, avant de m’écarter pour la laisser entrer. « Rentre te réchauffer. » Et consoler le monstre, par pitié. « Cami, viens voir qui est là. » Que je crie dans la suite pour me faire entendre, récupérant le manteau de Beatriz trempé alors que notre fille coure dans ses bras. Je me dirige vers la salle de bain pour aller pendre le manteau dans la douche - elle doit être complètement gelée! -, et le sentiment d’avoir totalement échoué me submerge, me forçant à rester là plusieurs secondes avant de me décider à les rejoindre. « On allait manger, je vais appeler pour faire ajouter un couvert. Saumon ça te va ? » Je demande, sourire pincé, tout en récupérant mon téléphone.

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    Lien du postJeu 7 Jan - 20:51
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    La boule que j'ai dans la gorge fait précisément la taille de la terre entière. Et de toutes les planètes qui tournent en orbite autour. Je regarde Gabriel qui est toujours là, les larmes aux yeux et lui explique rapidement que je dois filer. Je ne sais pas s'il nous a entendu parler avec Cameron et Jeremiah mais je ne suis vraiment pas bien. C'est la première fois qu'elle réagit de la sorte et je me sens coupable face aux larmes de ma fille. J'aurais du insister qu'il la ramène chez mes parents, qu'elle reste avec des gens avec qui elle a l'habitude de rester sans moi. Mais non. Puisque hier s'est bien passé, je ne voulais pas mettre fin à leur petite lune de miel. Alors, rapidement, je monte dans ma voiture et je n'ouvre même pas le message de Jeremiah. Je peux le lire depuis la page d'accueil de mon smartphone et il est hors de question que je respecte ce qu'il me demande. J'ai été assez conciliante et ma fille a besoin de moi. Sans compter que je dois rentrer à la maison. Alors le Copley ou mon petit appartement où je vais tourner en rond toute la nuit, le choix est vite fait. Et je sais que ça ne plaira pas à Jeremiah mais je me fiche légèrement - pardon, largement. Dans ma voiture, je roule à du vingt à l'heure et il me faut une éternité pour arriver jusqu'à l'hôtel. Dans le hall, glacée, je prends quelques minutes pour me réchauffer et me rapproche de l'hôtesse pour demander s'il reste des chambres et à combien elles sont. Le prix m'arrache un coeur et je ne réserve rien pour le moment. Peut-être qu'elle va se calmer et que je vais rentrer. Je n'en sais rien. Je demande rapidement le numéro de la chambre de Jeremiah et monte dans les étages. Le poing qui cogne contre contre la porte, je regarde autour de moi et je comprends bien mieux le prix de la nuit. C'est... pas mon style, loin de là même. Et pas dans mes moyens. J'entends Jeremiah derrière la porte et la surprise sur son visage m'arrache un sourire. Il fallait que je quitte la clinique pour la maison. Alors, mon appartement ou ici... Que je souffle en haussant les épaules alors que ses mains tentent - vainement - de réchauffer les miennes. J'entre dans la chambre et retire rapidement ma veste qu'il prend. Mon amour ! Que je lance en voyant Cameron courir dans ma direction. J'en ai les larmes aux yeux et je me mets à genoux par terre pour l'attraper quand elle me saute dans les bras. J'embrasse son cou, ses joues et puis son nez et son front. Ça va mon coeur ? Alors pourquoi tu pleurais tout à l'heure ? Dis tout à maman. Que je dis alors que je bouge légèrement pour m'asseoir en tailleur. Et Cameron, mon pot de colle, elle met ses fesses dans le trou que font mes jambes, ses cuisses sur les miennes et ses petits pieds sont dans le vide, ballotant de chaque côté de mes hanches. C'est parfait oui. Que je souffle à Jeremiah avec un sourire avant de me reconcentrer sur la petite. Bah parce que c'est la première fois que je reste avec Jememiah aussi longtemps. Je la regarde et souffle Et papa, il a fait quelque chose de pas gentil pour que tu pleures comme ça ? Elle me regarde et, son doigt dans la bouche, elle secoue le visage de droite à gauche. C'est bien ce que je me disais oui... C'est à mon tour de secouer le visage de droite à gauche, prenant ma mine de 'pas contente' parce que je ne le suis pas. Mais je suis quand même un chouilla rassurée d'être là. Tu as dis pardon à papa ? Et est-ce que tu t'es lavée les mains comme il t'a demandé ? Et là, c'est la négative à nouveau. Alors je glisse mes mains sous ses aisselles et lui fais signe de filer. Elle s'avance près de Jeremiah pour s'excuser et file à la salle de bain, nous laissant tous les deux. Je me lève et tends la main pour toucher son épaule. Ça va ? Je suis désolée qu'elle ait pleuré de la sorte... Elle ne pleurait comme ça que depuis une heure ? Que je demande rapidement, pour voir si elle lui fait vivre un enfer depuis le début d'après-midi ou pas. Cette chipie alors... Ou petit monstre, au choix.
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    Lien du postSam 9 Jan - 0:21
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    Je ne sais pas à quoi je m'attendais avec cet appel, si ce n'est d'attrister la mère autant que la fille. Je ne devrais même pas être surpris de voir Beatriz sur le pas de ma porte, malgré la tempête qui s'abat sur Boston actuellement, parce que j'aurais peut-être fait pareil si les rôles avaient été inversés. Le truc c'est qu'ils ne le sont pas, et ne le seront peut-être jamais. On a beau doucement crée un lien avec la petite, je n'ai pas le sentiment de faire partie des personnes dont elle ne peut se passer, comme sa maman, et je ne suis pas certain d'un jour l'être. Ce n'est certainement pas le moment de broyer du noir et me remettre en question, mais les longues heures à essayer vainement de la calmer m'ont lessivé. « Je pensais que tu restais à la clinique pour ne prendre aucun risque. » Ou je lui aurais peut-être proposé de nous rejoindre, après avoir entendu pour la centième fois " je veux maman ". Je n'aime pas admettre échouer, moins encore crier au secours après Beatriz - le tout en la mettant en danger - mais si elle devait reprendre la route quoi qu'il en soit...
    Je les regarde s'embrasser sans savoir si ça me rend heureux ou à l'inverse profondément triste. Leur lien est unique, si fort, et je ne pourrai jamais rivaliser. Je ne veux pas rivaliser, j'aimerais seulement avoir une chance d'égaler sa mère où au moins arriver pas loin dans le coeur de ma fille, mais je suis bien bien loin derrière. Un peu comme ma première saison de GP2.... ça ira peut-être mieux la deuxième saison, qui sait. Si je n'ai fait qu'essayer de la consoler et l'occuper, mon estomac se noue à l'idée que Cameron puisse raconter un mensonge dans l'optique de rentrer avec sa maman plutôt que de rester ici - non pas que je compte en laisser une ou l'autre franchir la porte de l'hôtel tant que la météo ne s'est pas apaisée. Avec les enfants, on ne sait jamais, mais Bea n'a heureusement pas élevé une petite menteuse. Il n'empêche que je ne peux m'empêcher de me demander si elle espérait une réponse qui me mettrait à défaut avec la petite, mais j'interdis cette pensée d'aller plus loin. Il faut que j'arrête de me monter la tête, car si elle n'était pas très ouverte à l'idée de la "partager" au début, je sais qu'elle fait énormément d'effort pour que ça se passe bien à présent. Une petite moue prend place sur mes lèvres lorsque Cameron vient s'excuser et je passe une main dans ses cheveux avant de me mettre à sa hauteur pour déposer un baiser sur son front. « C'est pas grave mon coeur. C'est normal que maman te manque, la mienne me manque beaucoup aussi, tu sais. » Je lui adresse un sourire avant de me redresser. « Allez va te laver les mains s'il-te-plait. » Je souffle et me passe les mains sur le visage en soupirant lorsqu'elle disparait à la salle de bain. « Tu veux la vérité ou la version où on arrête de culpabiliser ? » Elle pour me l'avoir laissé aussi longtemps en son absence, moi pour ne pas avoir été capable de gérer la situation. Je presse rapidement sa main sur mon épaule et m'éloigne pour appeler rapidement le room service et leur demander d'ajouter un plat et faire parvenir les trois au même moment et le plus vite possible. « Ça devrait être prêt d'ici minutes, tu as un bon timing. » Je lui dis en déposant le téléphone sur la table, prenant place sur une des chaises. « Je suis désolé de ne pas avoir appelé plus tôt. Je ne voulais pas t'inquiéter ou que tu prennes des risques, je me suis dit que ça lui passerait. » Comme tout caprice, sauf que c'était un peu plus que ça.
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    Lien du postLun 11 Jan - 2:29
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    Rester à la clinique aurait pu être une option, bien entendu, mais je n'avais absolument aucune envie d'être loin de ma fille après l'avoir vu dans tous ses états à travers un téléphone. Je ne peux pas vraiment dire que c'est la première fois que ça arrive mais ce n'est pas pour autant que ça ne fait pas mal, loin de là même, pour être honnête. Je sais qu'un jour, elle finira même par me réclamer de rester chez son père - comme elle le fait avec mes parents - mais ce n'est pas pour tout de suite. Bientôt, surement. Je n'en ai aucun doute. J'aurais pu oui... Y rester pour éviter tout problème. Ça ne m'est même pas passé par la tête pour être honnête. Ça me semblait logique de rentrer à la maison, avec prudence. Seulement, lorsque j'ai vu la peine dans le regard de ma fille et que mon coeur s'est resserré, j'ai foncé vers le Copley. En y repensant, c'était complètement idiot. Mais ce n'est pas la première fois que je fais quelque chose de complètement idiot et surement pas la dernière. Au moins, je n'ai mis que moi en danger et je tente de me rassurer de la sorte. Putain mais c'était complètement inconscient de faire ça... Que je souffle en me souvenant des heures que j'ai pu passer au bloc, loupant des moments importants avec ma fille parce que des abrutis avaient pris le volant ivre, dans des conditions climatiques boiteuses ou pire encore, tout allait bien et le chauffard qui a heurté les patients était dans un sale état. Je ne suis pas toujours comme ça. Que je dis rapidement, ne souhaitant pas que Jeremiah pense que je suis une inconsciente et que je vais mettre la vie de notre fille en danger à la moindre occasion. Je ne le fais clairement pas et ne le ferais jamais.

    Cameron rapidement dans mes bras, je m'entretiens rapidement avec elle, pour savoir ce qu'il s'est passé, ce qu'elle ressent et je l'écoute. Je sens mon coeur se serrer quand je l'entends dire que c'est la première fois qu'elle est si longtemps avec lui. En y repensant, c'est bien la première fois qu'elle dort chez lui - enfin dans cette chambre d'hôtel - et je me rends compte que ce n'était peut-être pas la meilleure idée qui soit. Surtout que ça aurait pu durer quelques jours de plus si je n'avais pas décidé de débarquer à l'improviste. En tout cas, je suis contente que ce n'est que ça. Je n'ai jamais réellement passé de longs moments avec le père et la fille pour voir comment il s'en sort avec elle. Je lui ai juste fais confiance, à lui comme à elle, et puisqu'elle est toujours rentrée à la maison avec un large sourire sur le visage et sans bleu sur le corps. De gros bisous sur ses joues rouges, je l'envoie s'excuser et se laver les mains, profitant de ce moment pour discuter rapidement avec Jeremiah. La vérité Jeremiah. Que je souffle alors qu'il s'éclipse rapidement pour commander une assiette de plus. Je le regarde et me pose sur la chaise à côté de lui, mon buste dans sa direction. Jeremiah... Petites ou grosses larmes, je voudrais que tu m'en parles. Que je dis rapidement. Pas que je ne te crois pas capable de gérer mais il y a des bombes à désamorcer avant qu'elles explosent... Que je continue en lui souriant légèrement. Peut-être que si j'avais su avant, si j'avais pu la consoler avec son aide, je serais à la maison à ce moment précis. J'en sais rien et on en saura jamais rien. Et je veux toujours la vérité. Quelle qu'elle soit. Je ne t'en voudrais jamais d'essayer et de voir que ça ne marche pas, que ce n'est pas la bonne solution. Il n'y a pas de bonne solution et élever un enfant, c'est marcher sur du sable mouvant. Mon dieu, s'il m'avait vu au début... Je pose ma main sur la sienne, en constante recherche d'un lien physique avec les gens avec qui je parle, je souffle On en parle plus tard, quand elle dormira ? Parce que la tornade est bientôt de retour et elle se glisse sous mon bras pour venir se percher sur mes genoux. Alors, qu'est-ce que tu as fais avec papa hier et aujourd'hui ? À part pleurer bien évidemment ? Et, sans me rendre compte, la vulnérabilité de Jeremiah me fait l'appeler par ce qu'il est pour Cameron : son papa. Un petit pas pour l'homme. Mais un grand pour notre fille qui pose ses petites pieds sur la cuisse de son père, se tordant le cou pour me voir avant de commencer son récit.
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    Lien du postDim 17 Jan - 20:37
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    Ma remarque n'a absolument pas pour but de lui faire remarquer qu'elle a été inconsciente et c'est pourtant la manière dont Beatriz la traduit, réalisant qu'elle aurait pu éviter ces risques inutiles. D'un autre côté, on parle de sa fille dont les petits yeux rougis et la moue donne envie de traverser vents et marées pour s'assurer que tout va bien. Ce n'est qu'un caprice et j'ose espérer qu'elle savait que Cami n'était pas en danger avec moi, mais je ne peux pas vraiment lui en vouloir d'être venue à son secours, même si cela me pèse qu'on en soit arrivé là. « Je ne juge pas Bea. T'es arrivée à bon port en un seul morceau, concentrons-nous là dessus. » Discours totalement opposé à celui que j'ai servi à Ella, mais toute la différence est dans le fait que Beatriz n'a pas mis la vie de notre fille en danger.
    La mâchoire contractée, je m'installe à la table et m'ordonne d'inspirer et expirer calmement. Le discours de Beatriz a peut-être pour but de me rassurer, mais c'est tout l'inverse. Je suis tendu, sur les nerfs, et me sens comme un peu plus comme un incapable à chacun de ses mots, raison pour laquelle je garde le silence plutôt que de réagir. Un simple hochement de tête lui confirme que nous pouvons en parler plus tard - merci Cameron de voler à mon secours - et je pose la main sur les pieds de la petite lorsqu'elle s'installe sur les jambes de sa mère. Elle lui parle de la voiture qu'on a conduit dans les couloirs de l'hôtel, de la piscine ce matin, des dessins qu'on a fait et mon coeur s'apaise légèrement. Je n'ai pas complètement échoué, nous avons passé des bons moments, ceux-ci ont juste été ponctué par des crises de larmes sur le manque de sa mère. Je me lève lorsque les repas arrivent, on mange, Beatriz se charge de faire prendre un bain à la petite et j'en profite moi pour me rendre à la salle de sport une petite demi-heure afin de décompresser. Lorsque je retourne à la chambre, Cameron est dans son lit et ses petits yeux fatigués ne luttent pas bien longtemps avant de se fermer. « Ça ne s'est pas passé si mal. On a passé une bonne journée hier, elle t'a un peu réclamé ce matin mais la piscine lui a changé les idées. Mais après le lunch, je lui ai expliqué que tu devais travailler et ne pourrais peut-être pas venir la chercher à cause de la tempête, et elle n'a pas arrêté de te réclamer. Je n'ai pas appelé parce que je pensais que ça lui passerait et je ne voulais pas te déranger. » Ce n'est pas comme si Beatriz avait un job de bureau dans lequel il était facile de faire une pause pour passer un appel. J'essaye de mettre de côté la journée un peu chaotique et me concentre sur le plan pour les jours à venir, puisque l'infirmière est à présent bloquée avec nous. « Est-ce que tu veux que je descende à la réception te réserver une chambre ? Ou tu peux rester ici, au moins pour cette nuit. Ça ne me dérange pas si ça te va aussi. Elle sera rassurée de te voir si elle se réveille pendant la nuit. » Partager un lit avec la mère de la petite n'était pas au programme, la proposition peut sembler étrange mais je n'y vois aucun inconvénient - vu la taille du lit, on pourrait encore y dormir à trois sans que ce soit gênant.
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    Lien du postVen 29 Jan - 19:17
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    S'il y a bien une chose à laquelle je ne peux pas résister, c'est bien aux larmes de ma fille. De l'avoir vu comme ça, ça m'a retourné l'estomac, le coeur et tout organe qui se trouve entre les deux. Je ne peux pas dire que je ne l'ai jamais vu comme ça parce que ça serait mentir mais l'effet est immédiat, je démarre au quart de tour et ne pense pas aux risques pour venir la retrouver et à ce que ça pourrait dire de moi. L'inconscience, le manque de jugeote et tout ce qui va avec. Et je sais que je devrais plutôt jouer pattes blanches avec Jeremiah, montrer que je suis une mère parfaite - pardon, ça n'existe pas - mais je crois aussi que cet acte démesuré n'est que la triste traduction de cette douce équation. Concentrons nous là dessus. Que je souffle doucement, acquiesçant timidement, ne souhaitant pas m'en vouloir continuellement pour cela. Je n'ai pas réfléchis c'est aussi simple que ça. Elle me manquait et la voir si triste, je n'ai pas supporté. Et maintenant que nous sommes tous les trois ensemble, que je la vois sourire et être heureuse, je me rends bien compte que mon petit coeur était en sécurité et que je peux faire confiance à l'anglais. Le récit de ces dernières vingt quatre heures me fascinent et j'exclame des oh et des ah à intermédiaire régulier pour montrer mon intérêt à la petite tête qui met du temps à décamper de mes jambes pour aller s'installer et manger son saumon à vitesse folle. Je caresse doucement le bras de Jeremiah, lui offrant un clin d'oeil avant de filer au bain avec le monstre et de m'occuper de l'histoire. Et puis, quand elle sombre, nous nous retrouvons enfin ensemble, entre adultes. Assise sur une chaise, les jambes croisées, j'écoute Jeremiah et souris doucement. Je suis contente que vous ailliez passé un bon moment hier et aujourd'hui aussi, je l'espère. Forcément, si elle a pleuré une partie de leur moment père-fille, c'est moins joyeux qu'hier. Tu ne me déranges jamais Jeremiah. Je veux qu'il soit bien au courant de ça, qu'il se le rentre en tête et qu'il ne doute plus jamais de lui et même de m'appeler. Cette histoire, c'est toi et moi, d'accord ? On aurait peut-être pu désamorcer la bombe si j'avais su plus tôt. Ou ça aurait été encore plus difficile. Tu as bien fais de tout lui expliquer en tout cas. Et je suis bien incapable de la ramener à la maison ce soir. Mes yeux se glissent sur les baies vitrées et il neige toujours à gros flocons. La voix de Jeremiah me revient à l'oreille et je lui souris. Je préfèrerais rester là ce soir. Demain, on pourrait voir pour une seconde chambre si tu préfères mais là, j'ai peur qu'elle fasse une crise si elle ne me voit pas. Et j'aime vraiment tout expliquer à ma fille. Alors, si elle était encore éveillée, je lui aurais expliqué que je vais aller dormir pas très loin et qu'on se reverra demain mais là... C'est différent. Tu aurais un short et un tshirt pour moi par contre ? Je n'ai absolument rien avec moi. Que je souffle en riant légèrement, voyant bien sa mine un peu triste. C'est la colère de Cameron qui te met dans cet état ? Que je tente avec un sourire qui se veut compatissant. C'est impressionnant la première fois mais il va s'y faire. Et puis, pas besoin de lui répéter qu'elle m'a aussi fait une crise - et une scène - quand il était à Bahreïn (ou je ne sais où) et qu'elle n'a pas pu l'avoir en Visio. Quelle épreuve ! Mais c'est qu'elle l'aime son papa, plus qu'il ne doit s'en douter.
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    Lien du postMar 9 Fév - 0:51
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    J'approuve en hochant la tête sans appuyer sur les risques pris pour venir nous retrouver. Comme elle me le disait un peu plus tôt, Beatriz devait quoi qu'il en soit reprendre la voiture alors dans un sens ou l'autre, ça ne change pas grand chose. Je suis juste rassuré qu'elle soit arrivée à bon port sans le moindre accroc, parce que je ne me le serais pas pardonné si la petite crise de Cameron, que j'ai été incapable de gérer, avait provoqué un accident à sa maman. Pendant le repas, je n'émets que de rares commentaires, leur adresse un parfois un sourire mais observe surtout leur complicité qui me rappelle un peu celle que j'avais (et ai toujours) avec ma mère. Je n'irais pas jusqu'à dire que l'omission de Beatriz sur ma paternité, pendant près de trois ans, est oubliée et entièrement pardonnée, mais il est difficile de lui en vouloir lorsque je la vois avec la petite. C'est aux bons moments, à tout ce qui est positif dans cette situation que je m'accroche plutôt qu'à ma rancoeur et ça paie, car je suis de plus en plus à l'aise avec l'une et l'autre - si on oublie cette journée catastrophique.
    Beatriz se charge de border la petite qui s'endort rapidement, avant de me rejoindre à la table de ce qui me sert autant de salle à manger que de bureau pour l'instant. D'un signe de tête, je lui confirme que nous avons passer un bon moment et lui sourit. « Je sais et je n'hésiterais pas à le faire s'il y avait urgences mais là je me suis dit que c'était un petit caprice qui finirait par lui passer. Je me doute que ce n'est pas toujours facile pour toi de prendre le téléphone en consultation, je ne voulais pas t'inquiéter inutilement. » Je lui confie et tend la main pour presser doucement son genou pour la remercier, appréciant sincèrement son soutien. Petit, j'ai été habitué à ce que ma mère soit en déplacement, parfois plusieurs jours, et je me suis dit que son chagrin lui passerait vite et que Cami comprendrait que sa maman ne pouvait pas nous rejoindre. Enfin soit, c'est maintenant derrière nous, ou presque, et je me concentre sur le résultat de ces larmes et la présence de Beatriz dans ma suite. « Pas de soucis, on verra demain. » Je ne sais pas ce qui est le mieux, aussi, pour ne pas perturber Cameron, car je ne souhaite pas qu'elle s'imagine quoi que ce soit à trouver maman dans le lit de papa au petit matin. Elle est petite mais elle n'est certainement pas bête. Je me redresse de ma chaise pour me diriger vers la garde-robe, attrape un t-shirt ainsi qu'un short, Williams, et reviens vers elle pour lui tendre. « Pour les sous vêtements ça risque d'être plus compliqué mais tu peux te servir. Mes pulls sont à droite si t'as froid. » La température de la chambre était plutôt agréable mais sait-on jamais. Je ne visualisais pas Bea dans mes caleçons mais on allait peut-être pas avoir le choix et ce serait mentir de dire que ça ne m'amusait pas un minimum. Elle sans doute un peu moins. J'aurais, aussi, pu envoyer un message à Ella mais il était hors de question que je le fasse pour lui demander l'autorisation d'aller fouiller dans ses sous-vêtements afin d'en prêter à la mère de ma fille. Ce n'était pas vraiment le genre de chose que j'aurais voulu prêter de mon côté, on ferait avec les moyens du bord. « En partie, oui. Je me suis senti tellement nul à ne pas pouvoir la calmer. Et d'autres petits problèmes qui n'aident pas mais ne t'en fais pas. » Aujourd'hui ne serait pas le jour où je confie à la mère de ma fille à quel point c'est le bordel dans ma tête et dans mon coeur.
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    Lien du postMar 16 Fév - 12:06
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    C'est fou comme on peut être irresponsable quand le stress et la détresse de son enfant se fait entendre à travers un combiné. Je sais que j'aurais du me rationaliser toute seule. J'aurais du me dire qu'elle est entre de très bonnes mains, qu'il n'y a rien qui peut lui arriver. J'aurais du me rappeler que Jeremiah est un bon père et qu'il n'a pas besoin d'être sauvé mais bien que je lui prouve que je lui fais confiance. Seulement, face aux larmes - de crocodile - de ma princesse, je suis incapable de réfléchir correctement. C'est plus fort que moi, je n'y peux rien et je crois que c'est normal. Je gèrerai tout cela demain. Je gèrerai ce soir avec Jeremiah pour voir ce que nous pourrons faire pour éviter une telle situation prochainement. Cameron est un amour, une boule de joie et d'amour, mais elle sait aussi à quel point je suis faible devant tout cela. Et je ne peux pas lui en vouloir. Qu'elle ait besoin de moi me fait du bien, beaucoup de bien. C'est comme si elle savait que j'avais peur qu'elle m'oublie et qu'elle venait gentiment de me montrer qu'elle aura toujours besoin de moi. C'est ainsi. Et une fois la petite couchée, c'est le temps de retrouver papa et de discuter un peu de tout cela. Je sais bien que c'est tout sauf facile d'être face à elle, à ses larmes, à ses petites crises. J'ai plus de pratiques et je n'ai pas résisté ce soir. Ce n'est jamais inutilement quand ça concerne Cameron. Que je souffle avec un petit sourire. Il a voulu gérer et je ne peux pas lui en vouloir pour cela, loin de là même. Je trouve ça courageux de sa part et je ne sais pas comment j'aurais réagi à sa place. Et oui, j'aurais du mal à prendre l'appel en pleine consultation mais je travaille dans une clinique mère-enfant Jeremiah... L'enfant est au centre de mon travail. Pas un reproche mais je ne suis plus à l'hôpital. C'est sur qu'à l'époque, je n'aurais pas pu lui répondre parce que mon portable était dans mon casier du moment où j'arrivais au moment où je quittais le general hospital. Il n'y avait qu'à mes pauses ou entre deux courses aux casiers que j'avais accès à mon cellulaire. Et la notre, au centre de ma vie. Alors n'hésites plus. Que je dis avec un sourire des plus tendre. Je veux que l'on soit d'accord sur tout cela. C'est comme pour lui je pense. Si Cami le réclame et me fait une crise, j'essayerai de la joindre et si l'appel fini sur messagerie, elle le verra d'elle même aussi. On aura essayé. Et cette erreur, je l'ai déjà faite au final. Il était à l'autre bout du globe pour le travail et j'avais dis à Cameron qu'on l'appellerait. Forcément, 20h chez nous, n'est pas vingt heures partout... Un oubli de ma part, pas habituée à tout cela. Mais c'est une adaptation nécessaire. Je souris et hausse les épaules. Je te dirais bien que je peux les retourner et ça fera l'affaire pour un jour mais c'est crade. Que je lance en laissant un léger sourire s'échapper de mes lèvres. Je laverais le tout à la main demain et sècherai ma petite culotte au sèche cheveux. Ça fera l'affaire et j'ai déjà vécu avec moins de confort, pour des vacances certes mais bon. Ne pas m'en faire ? Ça cache beaucoup de choses ça. Que je souffle en lui adressant un petit coup d'oeil. Je ne vais pas te forcer à parler mais si tu en as besoin, un jour ou l'autre, n'hésites pas. On est une équipe maintenant Jeremiah. Toujours pas habituée à l'appeler par son surnom et encore moins par son rôle dans la vie de notre fille. Je sais que ça viendra, que tout sera un peu plus fluide avec le temps. Je vais me changer et j'arrive, d'accord ? Je me lève rapidement avec le merch Williams et souris doucement. Ce n'est pas tout le monde qui peut se permettre ce genre de choses. Visage lavée, short et t-shirt enfilé, les chaussettes encore aux pieds, je sors de la salle de bain et m'appuie contre le chambranle de la porte. Si vous ne me prenez pas comme égérie pour 2021, je ne sais pas ce qu'il se passe hein ! Je suis quand même super sexy comme ça, non ? Je cours pour le rejoindre et m'assois en tailleur sur la chaise. Je prendrais 50% des recettes par contre. Et un t-shirt à mon nom ! Clin d'oeil complice avant de retrouver un semblant de calme et de sérieux face à un Jeremiah le visage fermé.
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    Lien du postSam 27 Fév - 19:35
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    Je pourrais me montrer plus sévère avec Beatriz sur sa prise de risque, mais je n’ai sincèrement pas la foi de me prendre la tête avec une énième personne aujourd’hui en jouant au grand sage moralisateur. L’essentiel est qu’elle soit arrivée à bon port, en sécurité et que Cameron soit rassurée d’avoir sa maman avec nous. Si les rôles avaient été inversés, je ne peux pas jurer que je n’aurais pas moi aussi choisi de prendre la route pour aller consoler notre princesse. Je force un sourire lorsqu’elle me dit que ce n’est jamais inutile lorsqu’il s’agit de Cameron, évitant à nouveau le conflit en gardant pour moi le fond de ma pensée. Elle a beau être ma priorité, je ne suis pas certain que j’apprécierais d’être dérangé en pleine réunion pour un caprice. Un souci, bien sûr, mais un petit chagrin… J’ai assez confiance en sa mère pour la consoler sans avoir besoin de mon aide - il ne manquerait plus que ça, elle s’en est plutôt bien sortie sans moi jusque-là. J’écoute Beatriz m’expliquer son travail, avec l’impression d’être un gamin de six ans qui se faire réprimander. Ce n’est pas son intention, du moins j’ose l’espérer, mais je crois que je suis bien trop sur les nerfs et prends tout de travers aujourd’hui. La dispute avec Ella, celle avec Spencer, le tout par-dessus les larmes de la petite… je suis lessivé. « C’est noté. Je n’hésiterai plus. » Je confirme, force un sourire et espère qu’on va s’arrêter là sur l’appel que j’aurais pu ou dû passer. Beatriz cherche surtout à me rassurer pour l’avenir mais ça ne fait qu’appuyer le sentiment d’avoir complètement échoué avec le petit monstre aujourd’hui. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre dans ce nouveau rôle de père et essaye de m’améliorer au quotidien mais je n’avais jusqu’ici pas eu à faire à ses larmes.
    Je grimace lorsqu’elle me parle de retourner ses sous-vêtements, tout en réfléchissant à une autre option. Malheureusement, celles-ci sont limitées enfermés à l’hôtel. Il y a des peignoirs et des pantoufles au SPA mais je ne crois pas qu’ils vendent des maillots donc il va falloir faire avec les moyens du bord et sa petite culotte unique pour je-ne-sais combien de jour. « Un peu, oui. » J’avoue dans un sourire. Et dans mes sous-vêtements, elle risque de s’y perdre. Je n’ai pas vérifié depuis quelques années mais à priori, et à moins de me cacher des choses, Beatriz est moins équipée que moi ! Ça peut néanmoins toujours la dépanner alors que l’inverse serait totalement improbable. Je lui offre un sourire reconnaissant lorsqu’elle me dit pouvoir me confier, en insistant une nouvelle fois sur le fait qu’on forme une équipe à présent. C’est bon à entendre et en même temps… On est peut-être pas encore au stade où je souhaite lui confier mes problèmes personnels, si ceux-ci n’ont aucun lien avec la petite et elle. Cette équipe, elle n’en voulait pas jusqu’il y a peu. « Ça marche! » Dis-je lorsque Beatriz me dit qu’elle va se changer. J’en profite pour ranger mon ordinateur, m’interdis de vérifier mes messages au risque de m’énerver à nouveau et lève les yeux vers la mère de ma fille lorsqu’elle apparaît dans l’encadrement de la porte de la salle-de-bain vêtue de la collection Williams. « Et encore, c’est la collection homme. Tu serais encore plus canon dans la collection femme. » Adaptée à sa morphologie, bien que celle-ci est déjà parfaitement représentée dans mes t-shirts. Peut-être que c’est sur elle, sur nous et cette équipe à laquelle elle a fait référence plus tôt, que je devrais consacrer mon énergie au lieu de l’épuiser là où il n’y a pas de résultat. « 50% ?! T’es un égérie de luxe, je crois que même Kendall n’en demande pas autant. » Pour ce que j’en sais ! Nos modèles, ce sont surtout nos pilotes et avec Russell dans nos rangs, autant dire qu’on a tout ce qu’il nous faut. « Je note pour le t-shirt nominatif, je te commande ça pour l’arrivée de la collection 2021. J’ai déjà tout commandé pour la petite. » Parce qu’autant dire qu’il n’y a rien qui me rend plus fier que Cami portant fièrement les couleurs de la famille. « Il faudra vraiment que je vous embarque sur une course, un jour. » Même si j’ai conscience que Bea ne peut pas poser des congés et s’envoler au bout du monde quand elle veut.  
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    Lien du postMar 2 Mar - 1:00
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    S’il y a bien quelque chose sur lequel je n’ai aucun doute, c’est que d’ici quelques semaines, Cameron demandera elle-même quand est-ce qu’elle peut aller dormir chez son père. Cela m’étonne déjà beaucoup qu’elle n’ait pas demandé pourquoi on ne vit pas tous ensemble et pourquoi est-ce qu’elle ne dort jamais chez lui. Cameron est une petite fille intelligente et si elle voit que certaines de ses copines de la crèche dorment aussi bien chez leur papa que chez leur maman, elle aurait fini par me poser la question. Cependant, on a été plus rapide qu’elle sur ce coup et j’en suis contente. On y va aussi à notre rythme, ce n’est pas elle qui a toutes les cartes en main. Papa et maman mènent la danse, à leur façon.
    Et puis, le repas se passe, l’enfant est au lit et c’est le moment où les adultes peuvent discuter, apprendre à se connaître un peu mieux aussi. Bien sûr, on a discuté à l’époque, on discute là mais il y a plein de choses qu’on ne connaît pas l’un de l’autre. J’aurais des centaines de questions à lui poser pour tout savoir de sa vie mais je crois que ça viendra petit à petit. Sans compter que je lui fais confiance et que je ne compte pas contrôler ses relations et avec qui il traîne et fait sa vie. Tant que Cameron est en sécurité, ça me va. Je n’ai aucunement mon mot à dire comme il n’en a aucun sur ma vie. Nous sommes juste deux parents qui élèvent un monstre ensemble. Je sais bien que je l’ai gardé loin de nos vies pendant un bon moment mais maintenant qu’il est dedans, il va falloir conjuguer avec moi jusqu’au jour où l’un de nous deux passera l’arme à gauche. Je l’ai gardé assez loin de tout cela et de nous pendant bien trop longtemps. J’ai souvent clamé - et me suis convaincue - que je ne regrettais pas d’avoir gardé Jeremiah loin de nos vies toutes ces années mais je dois avouer que lorsque je le vois avec elle et elle avec lui, je me dis que l’égoïsme dont j’ai fait preuve est à gerber. Il avait tous les droits de savoir et de prendre ses décisions lui-même. À refaire, je changerais cela et nous nous débrouillerions pour faire fonctionner notre petite famille. Le visage lavé, en tenue Williams, je sors de la salle de bain et tente de détendre l’atmosphère. Canon ? Carrément. Que je souffle en lui adressant un clin d’oeil. S’il y avait une épreuve ‘miss USA en merch’, je gagnerais haut la main ! Je préfère en rire et déconner là dessus que de pointer tout ce qui ne va pas, à commencer par le fait que je suis obligée de poser les mains sur les hanches pour que le short ne glisse pas sur ces dernières. Aucune envie de me retrouver en petite culotte devant le jeune homme. Et une fois assise, je roule l’élastique sur lui même pour faire remonter le tout. Oui mais Kendall passe ses journées à faire ça. Moi ça sera un one shot. Que je lance, lui souriant légèrement. Eh oui, mon cher. Si elle a le temps pour ça, la Jenner, ce n’est clairement pas mon cas. Il faudra, en effet, qu’on se programme ça un jour. Que je dis avec un sourire. Quand ? C’est une bonne question puisque je ne peux pas disparaître tous les quatre jours. Lui, c’est son job. Le mien c’est de soigner des vies. Mais avant de prévoir ça, je veux voir ce monstre sur un kart. Parce que je suis une proud mama et que je veux voir tout ce que ma fille fait et ce qui lui plaît. Elle m’en parle à chaque fois comme si c’était le sport de sa vie. Elle s’en sort bien ? Je suis sûre qu’elle n’a peur de rien et qu’elle fonce ! Cette enfant n’a peur de rien et j’aimerais être aussi téméraire qu’elle. Mais depuis que je l’ai, j’ai perdu ce côté. Et ça me manque un peu, je ne peux le nier. T’en as fais aussi, je suppose. Il doit être heureux et fier de partager quelque chose comme ça avec elle, aucun doute là dessus.
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