J'adorais Eme', je l'aimais même ce jeune homme alors l'entendre parler de lui de manière négatif je détestais ça, il était à mes yeux le meilleur homme que je connaissais et je ne pensais rien de lui de tout ce qu'il disait, j'étais même à ne lui trouver aucun défaut enfin juste de parler mal de lui avec sa bouche et c'est une chose que je détestais et je lui faisais du chantage, je lui disais que s'il continuait je le ferais aussi parce que je savais qu'il détestait m'entendre parler mal de moi mais si cela pouvait l'éviter à le faire sur lui je le ferais. Je ris à sa remarque en reprenant sûre de moi. "Bien sûr que je le ferrais." Je le regarde en souriant et je repris. "Je te considère comme un grand frère certes mais tu ne l'es pas et tu reste très séduisant comme mec alors ne me défie pas sinon je n'hésiterais pas à te bouffer la bouche." On riait, on ce provoquait et on ce moquait de l'un et l'autre et c'était assez amusant avant que la conversation s'assombrissent, qu'il finisse par pleurer et que je le console, je caressais sa joue, tenais sa main dans la mienne et je reprenais après sa réponse. "J'ai toujours raison." Je lui souriais pour détendre la tension qu'il y avait, je frissonnais à son baiser sur ma main que je lâchais pour qu'on ce mette à manger comme on venait de décider, je goûtais au choix de Em' et je dois avouer que je n'étais pas difficile surtout quand il s'agissait de sucré, j'étais une vraie enfant parfois, je le regardais avec un sourire sur les lèvres. "Je serais difficile si je n'aimais pas cette délicieuse viennoiserie." Je lui adressais un clin d'oeil puis on parlait d'harvard, de mes études et je dois dire que j'en avais marre de devoir tenir encore pour réussir à devenir chirurgienne. "Ouais médecine c'est bien ça, c'est dur oui mais beaucoup moins quand on aime ce qu'on fait." Je rigolais à ses mots en le regardant dans les yeux. "Mais à tes yeux je serais toujours parfaite en même temps même si j'étais le cancre du campus." Je le regardais en souriant avant de croquer dans ma viennoiserie et de faire ma petite moue. "Pas longtemps mais parlons d'autre chose je t'avoue que je stresse pas mal à cause des exams alors parlons je sais pas moi de ce que tu compte faire pour les vacances??"

Je ne pouvais pas supporter l'entendre ce dénigrer ainsi, il était à mes yeux important, gentil, attentionné, séduisant, tout ce qu'il disait ne pas être, je tenais à lui beaucoup trop alors je ne laisserais personne penser ou dire du mal de lui même sa propre personne. Je plaisantais avec lui ensuite mais une plaisanterie que je pensais au sérieux, il avait l'air de penser que je ne pensais pas ce que je disais mais c'était le cas. "Bien sûr que si, tu veut que je t'embrasse pour te le prouver peut être." Je le regardais en riant. "Alors tu me connais mal." Je riais tout de même à la suite de ses paroles. "Vaux mieux pas." Je ne savais pas qu'il avait autant souffert, il parlait très peu de ses blessures mais là il m'avait tout dit et j'avais essayé de le consoler, de le soutenir mais c'était difficile. Je le regardais dans les yeux en me pinçant la lèvre mais je savais qu'il oublierait pas sa souffrance comme ça. On allait pouvoir noyer tout ça dans la nourriture et je le rassurais sur le fait que je me régalais à cet instant. "Je ne suis pas difficile." Je le regardais en souriant, à ses yeux j'avais toujours l'impression d'être au sommet alors que je pensais le contraire de moi donc cela faisait du bien. "Ta championne carrément??" Je grignotais avant de lâcher un rire à sa question. "Oui tout à fait parce que c'est vrai tu me met sur un piédestal." Je n'avais assez confiance en moi pour lui donner raison, je passais outre les questions sur les exams et je préférais parler de lui, je savais qu'il bossait beaucoup trop, il devrait lâcher un peu et profiter. "Profite parce que sinon c'est moi qui viendra te chercher et qui t'amènera en vacance avec moi." Je grimaçais en secouant la tête. "Il est jamais trop tard pour apprendre autre chose alors lâche un peu le boulot." Je le regardais grimacé et regarder son téléphone et je souriais. "Tu dois m'abandonner c'est ça."