Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLa douce vie de la Z-One [Damiao]
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    La douce vie de la Z-One [Damiao]
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    Lien du postJeu 22 Avr - 0:44
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    Ce n'était pas la première fois qu'ils avaient cette discussion et ce n'était pas non plus la première fois qu'il s'opposait fermement à rendre publique des fiançailles qui n'existaient que dans l'esprit de son père. Et visiblement dans celui de Chéryl vu le peu de soutien qu'il obtenait de son côté. Et il se fichait que ce ne soit qu'un arrangement médiatique pour booster la carrière de celle-ci et que c'était somme toute une manœuvre courante dans l'industrie musicale où il fallait savoir donner de sa personne ! Et sachant que ce n'était pas lui qui cherchait à percer, il estimait qu'il en donnait déjà assez de sa personne ! D'autant qu'il savait déjà tout cela et il ne comptait plus le nombre de fois où le sujet avait été abordé. Mais pas comme maintenant  en pleine réunion avec tout le staff de la Z-One Entertainment, à parler de leur "relation" comme on vendrait des boites de sardines. Le ton était donc rapidement monté alors qu'un lourd silence assourdissant venait plomber la salle, seulement entrecoupés par ses protestations véhémentes et les propos froids et coupants de son père... Jusqu'à ce que Chéryl cherche à le "ramener à la raison"... Non mais il croyait rêver ! "Et tu es priée de garder ta salive pour ce que tu sais le mieux faire, Chéryl !" Un bon point pour elle, et il devait bien lui accorder cela, elle savait encaisser. Le silence autour de la vaste table se fit encore plus bruyant si c'était possible et il ne porta aucune attention aux regards qui s'échangeaient de part et d'autre de celle-ci. Visiblement, les discussions allaient aller de bon train autour de la machine à café... Mais bon sang, qu'est-ce qui avait pris à son père de mettre ça à l'ordre du jour de la réunion mensuelle ? Il avait bien senti qu'il se tramait quelque chose lorsqu'il avait vu Chéryl y débarquer tout sourire alors qu'elle n'avait rien à y faire ! Bien qu'il aurait pu en dire tout autant de ce Dias qui avait été lui aussi "invité"... En tout cas le sourire de "sa chère et tendre" était quelque peu oublié lorsqu'elle lui répliqua, acide. "Oui, chanter ! C'est mon métier je te rappelle..." Ca faisait déjà un bon moment qu'il s'était levé pour faire face à son père -toujours calmement assis, lui- et l'occasion était trop belle pour passer une partie de sa frustration ! Si Chéryl voulait jouer à ça, il comptait bien gagner. "Et tu y es tellement bonne que tu es obligée de te fiancer pour faire parler de ton talent ?!"

    "CA SUFFIT !"

    Et lorsque Bryant Ferguson haussait le ton, tout le monde faisait profil bas. A commencer par lui. "On reparlera de ces fiançailles plus tard. Pour le moment, tu es en binôme avec Dias pour le concours et je veux vous voir gagner, c'est clair ?" Ca ne demandait de toute façon pas confirmation et quand bien même qu'il aurait voulu le faire qu'il n'aurait pas pu tant il était sidéré ! Choqué au-delà des mots, il fixait Damiao sans pourvoir prononcer la moindre parole. Une grande première pour lui qui avait généralement la répartie facile ! Son père savait comme toujours appuyer là où ça faisait bien mal parce qu'il ne voulait PAS travailler avec ce type, et encore moins pour un concours de cette importance ! Ce n'était pas nouveau, du jour où il avait mis les pieds à la Z-One, il n'avait pu le supporter. Il était trop... Trop ! Et Dieu, il reconnaissait bien là-dedans la patte vengeresse de son père alors que celui-ci poursuivait. "La réunion est levée. Vous savez tous ce que vous avez à faire." Traduction : Je veux voir tout le monde au travail et rapidement. Ce fut donc comme une envolée de moineaux alors que Chéryl suivait son père à l'extérieur de la salle non sans lui avoir lancé un regard noir. Et qu'il se retrouva soudainement seul avec... Lui ! Comme s'il avait besoin de ça après l'attaque en règle de Chéryl et de son père pour ces fichus fiançailles... Ce fut lui qui pour le coup lui envoya un regard assassin avant de se détourner vers la baie vitrée tout en accusant le choc. Parce qu'on pouvait dire que son père l'avait bien eu.



    @DAMIÃO DÍAS

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    Lien du postJeu 22 Avr - 7:24
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    THE ONE FOR Z-ONE

    Les paupières faiblement ouvertes, je m'efforce d'écouter la réunion quelque peu barbante qui ne semble plus même trouver une quelconque raison d'exister. Des mots dégueulés et une vie privée bien trop exposée, un show auquel je n'ai jamais souhaité assister. Assis à côté du chef tant redouté, je fais mine d'être concentré, pourtant l'esprit en vacances qui n'a guère attendu plus de dix minutes pour divaguer. Matin compliqué, nuit agitée, l'ego encore apeuré à l'idée d'être vulgairement écrasé comme un mégot jeté. C'est la veille au crépuscule que tout s'est joué, lorsque le grand Ferguson lui-même m'a convoqué, armé de ses mots les plus tranchants sans la moindre intention de m'épargner. Écoute-moi bien Días, je n'ai pas le temps de m'occuper du concours, je vais donc assigner mon fils sur ce projet. Tu vas l'aider. Si il échoue, je te tiens pour responsable. Est-ce que c'est clair ? Est-ce que tu comprends ce que cela veut dire ? Discours maquillé d'un regard noir et d'un ton acéré, prêt à me sauter à la gorge jusqu'à me voir suffoquer. Ma place se joue ici-même, entre les mains de quelqu'un qui depuis toujours sans doute souhaite me voir me faire licencier.

    Je ne dis mots, laisse la tempête russe s'essouffler, spectateur de ce cirque public qui depuis quelques mois ne cesse de durer. Sans même être concerné, je discerne le faux de cette relation forcée, l'envie de Chéryl et la haine que Béhérit s'efforce à masquer. Sourire légèrement tiré, je laisse mes prunelles comme une balle rebondir de lèvres en lèvres songeant déjà au repas que dans quelques heures je vais pouvoir dévorer. Finalement, une voix vient me sortir de mon imaginaire dans lequel je suis terré. « La réunion est levée. Vous savez tous ce que vous avez à faire. »

    Regard d'acquiescement jeté, je me lève finalement, regroupant mes quelques affaires sans réellement savoir comment me lancer, aborder ce boute-en-train avec lequel je suis dès à présent associé. Poignardé par ses iris sombres et fermées, je me décide à l'approcher. Je ne suis pas Chéryl tu sais. Toi et moi, on est pas obligés de faire semblant de s'apprécier. Je compte juste sur toi pour qu'on gagne, pas pour qu'on devienne des collègues inséparables. » Si lui ne le sait pas, quand bien même il doit s'en douter, je ne peux oublier qu'en cas d'échec je suis celui qui sera sanctionné. « On va devoir sélectionner des talents de l'agence pour auditionner à ce concours. Je pense que Chéryl est un mauvais choix. Elle n'est pas si douée, l'agence possède des talents plus prometteurs. On devrait peut-être commencer par organiser un casting en interne pour choisir la voix la plus adaptée. Et puis, vis à vis de votre relation, ce serait mal perçu si l'agence participait avec Chéryl. » Pique lancée, future épouse piétinée. Un moyen certain de déterminer l'amour que porte ce tyran à cette écervelée. « Desculpe. » Je m'excuse finalement, réalisant soudainement l'ampleur de mes propos et leur hostilité.

    @Béhérit Ferguson
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    Lien du postJeu 22 Avr - 23:22
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    Les bras croisés à observer par la baie vitrée la ville qui s'étalait devant ses yeux, il n'avait aucune intention de porter attention à Damião, ou même de seulement de bouger d'ici. Que celui-ci fasse ce qu'il veuille, ce n'était en rien son problème. Même si ça risquait de le devenir s'il allait s'en plaindre à son père... Mais il trouverait bien une pirouette pour lui faire retomber la faute dessus. Il ne comptait donc pas lui faciliter la tâche alors que celui-ci venait l'aborder... "Il manquerait plus que ça !"  Bon point pour lui, une fois la -très- mauvaise surprise passée, il avait récupéré sa répartie ! Bon sang, on pouvait dire que son père ne l'avait pas épargné ce matin, entre Chéryl et Dias. Et s'il comprenait que son père s'accroche à Chéryl vu sa plastique à défaut de son réel talent, pour Dias c'était un peu le grand mystère. Parce qu'on ne pouvait pas dire qu'il servait à grand chose ! Enfin, sauf à se trouver toujours dans ses pattes à un moment ou à un autre de la journée, toujours là au moment où on s'y attendait le moins et laissant derrière lui cette fragrance vanillée qui faisait penser au sable chaud et au soleil... Ici, en plein Boston ! C'était du n'importe quoi. Et visiblement comme si le croiser à toutes heures du jour ne suffisait pas, voilà qu'il se retrouvait à devoir bosser avec lui ! Oh joie, oh bonheur... Il avait vraiment une vie pourrie ! "Effectivement, on ne sera jamais inséparable. Je ne sais pas pourquoi mon père mise sur toi comme ça, et en vérité je m'en fiche totalement, mais ça ne tiendrait qu'à moi tu ne serais déjà plus là." Au moins ça avait le mérite d'être franc ! Plantant son regard dans le sien, il poursuivit sur sa lancée. "Donc pour ce concours, fais comme tu le sens mais t'as intérêt à mettre les bouchées doubles parce que compte pas sur moi pour t'épauler en quoi que ce soit. C'est que vois-tu, j'ai apparemment des futures fiançailles à préparer..." C'est que la pression s'était soudainement accrue sur ses épaules puisque son père avait rendu cela publique, du moins au niveau du staff de la boite, première étape avant que les chose ne s'officialisent réellement... Et il n'était pas prêt pour ça. En fait, il ne serait jamais prêt pour ça.

    "Dieu nous en préserve... Je suis désolée Messieurs, mais je vais devoir préparer la salle pour la prochaine réunion, je vais donc vous demander de réintégrer votre bureau Monsieur Ferguson. Vous y serez bien mieux pour travailler, et vous avez reçu ce matin votre café Bahia tout droit arrivé du Brésil... Vous vouliez le découvrir, il me semble ?" Il ne s'était pas attendu à être interrompu ainsi mais aussitôt son expression s'adoucit alors qu'un sourire sincère fleurissait sur ses lèvres et que son regard venu se poser sur la cinquantenaire au chignon strict et aux lunettes demi-lune avec chaînette, se réchauffait en se parant d'une lueur de joie. "Mrs Bingles, vous êtes mon rayon de soleil ! En plus d'être la plus sainte des secrétaires pour avoir pu supporter mon père toutes ces années..." Face à son sourcil relevé et à son regard insistant, il leva les mains en signe de reddition. "D'accord, on vous laisse travailler. On a de toute façon un casting à organiser..." Ce même fameux casting dont il ne voulait pas entendre parler deux minutes plus tôt... Mais où, une fois la porte de la salle atteinte, il l'ouvrit pour passer devant Damião tout en lui signifiant d'un ton peu amène comme si c'était de sa faute à lui ! "On y va ! On a du travail." Et c'était Mrs Bingles qui l'avait dit ! Le tout en dédiant un charmant sourire à sa secrétaire préférée -qui le connaissait en fait depuis qu'il était enfant- alors qu'elle lui souriait tout en secouant la tête d'un air faussement réprobateur. Avant de finalement et sans adresser une parole de plus à Damião, se diriger vers l'ascenseur qui les mènerait à l'avant-dernier étage où se trouvaient les bureaux de la Direction, à savoir celui de son père et le sien. Et s'il y avait bien une chose qu'il détestait, c'était bien de se retrouver dans un ascenseur avec Dias ! Et plus encore, se retrouver seul dans un ascenseur avec lui. Il empestait le sable chaud ! A se demander même comment c'était possible...


    @Damião Días

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    Lien du postVen 23 Avr - 11:54
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    Lèvre encore pincée par mon excuse lâchée dans cette nature désagréable et divisée, je me contente d'écouter. Le futur maître de ces lieux vient pigmenter ses mots de multiples nuances d'animosité, laisse entendre qu'il ne compte guère se démener. Fuite engagée, le premier pas déjà dirigé vers la sortie, je me retrouve nez-à-nez avec Bingles qui ne perd pas une seconde pour nous dire d'évacuer. Brésil. Un mot pourtant si banal qui vient soudainement me maltraiter, me replonger dans mon pays natal où le mal lui-même m'a rongé. Plaie du passé cautérisée par un battement de cil soudain alors que j'adresse mon meilleur sourire à la cinquantenaire pressée. « Mrs Bingles, j'ai préparé ce que vous avez demandé la semaine dernière pour votre amie. Je vous l'apporte demain. » Paume posée sur son épaule frêle qu'elle vient finalement effleurer avant de s'extirper de mon emprise pour travailler. Si elle ne dit mot, c'est par peur de me voir soudainement me volatiliser. Un lien de proximité créé après de nombreux échanges aux détours des couloirs, auquel elle met des distances, consciente de la situation et de ma place dans l'entreprise qui est bien loin d'être assurée.

    Dépassé par le petit chef à l'air contrarié, je traîne avec l'ambition certaine de le voir s'agacer. Badge passé, l'ascenseur se déverrouille enfin et dans un pas rapide, je me loge dans le coin de la cabine avant qu'il ne puisse songer à m'abandonner. Une mauvaise habitude qu'il possède depuis que Z-One m'a recruté. Un premier jour quelque peu compliqué que je ne peux m'empêcher de me remémorer à chaque fois que je vois le bleu de ses yeux me scruter. « Ton père me fait confiance. » Quand bien même il reste brute et glacé comme un mauvais thé, je me sais être un bon élément dont il ne semble vouloir se passer. Ses menaces ne sont que des coups de pression pour me pousser à toujours faire mieux, à me surpasser. « Très bon choix de café. Accompagné d'un brigadeiro, c'est délicieux. Tu devrais essayer. » Ton légèrement moqueur porté, je viens finalement presser le bouton avant de me replacer. « Tu as tout pour toi ici. Un logement, un père aimant, une entreprise plus que bien lancée, une fiancée... Mais, es-tu heureux ? » Question posée alors que je m'applique à éviter son regard qui ne souhaite sans doute qu'une chose, me dévisager. Mi-chemin entre la curiosité et cette envie incessante de le pousser à ses limites comme pour lui dire que je n'ai pas peur de ce qu'il peut penser. Que je n'ai pas peur des vérités, ni de celle qui représente son avis à mon sujet, ni de la plus terrible que peut représenter sa vie privée. « Je me suis souvent demandé ce que ça faisait d'être quelqu'un comme toi. »

    @Béhérit Ferguson
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    Lien du postSam 24 Avr - 0:16
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    C'était une des choses -entre autre !- qu'il avait tout de suite détesté chez lui. Cette façon qu'il avait avec ses sourires étincelants et son attitude cool en toutes circonstances, de mettre les gens dans sa poche. A commencer par son père... Et visiblement, Mrs Bingles. Mais il s'était aussi promis que lui ne se ferait pas avoir, et qu'il faudrait bien plus à Damião que quelques sourires et des approches sympa pour parvenir à l'embobiner. Tout comme son obsession d'ailleurs, à vouloir à toutes fins prendre l'ascenseur avec lui ! Toujours à être là au moment où il devait le prendre... Et vu la célérité avec laquelle celui-ci entra dedans, il était clair qu'il craignait de devoir monter les étages à pied ! Parce qu'il était évident qu'il aurait bloqué l'ascenseur en haut juste pour l'embêter. Oui, il pouvait être très gamin lorsqu'il le voulait ! N'ayant donc d'autre choix que d'entrer à son tour, il le fusilla du regard rien que parce qu'il se trouvait là, avant de faire une moue dubitative à son affirmation qu'il savait pourtant par son père lui-même, très vraie. "C'est surtout qu'il te garde sous le coude parce qu'il pense qu'il pourra t'utiliser à un moment ou à un autre." Et tout de suite, ça sonnait nettement moins sympa ! Il fallait dire que son père était plutôt bon à ce petit jeu, puisque même lui y avait le droit avec Chéryl.

    Quant à sa remarque sur son café, il s'en serait bien passé. D'autant qu'il n'avait aucune idée de ce que pouvait être un brigadeiro. Mais il ne comptait pas non plus s'en vanter ! Il se limita donc à un "Si tu le dis..." blasé avant d'utiliser ça à son avantage. "Puisque tu sembles tellement t'y connaitre, tu n'auras qu'à faire le café. Au moins tu serviras à quelque chose..." Et dire qu'ils venaient à peine d'entrer dans l'ascenseur... Ca allait être long.

    Et comme si ça ne suffisait pas, il fallait que Damião bouge -ok, c'était pour appuyer sur le bouton mais quand même !- et surtout, qu'il parle... D'ailleurs c'était quoi cette question ?! Surtout qu'il pensait être le mieux placé pour savoir ce qu'il avait, merci ! Et s'il évita cependant soigneusement d'y répondre, il chercha cependant à capter son regard alors qu'il lui demandait à son tour. "Serais-tu jaloux ?" C'était facile, il était le premier à l'admettre. D'autant que la vérité était toute autre. "Il n'y a pas lieu de l'être pourtant..." Et ça avait été dit plus pour lui-même que pour Damião. Un bref éclat d'honnêteté et de sincérité alors que le dos appuyé à la paroi de l'ascenseur, le regard perdu dans le vide face à lui, il tentait de faire abstraction de la présence de Damião qui emplissait tout l'espace exigüe de l'ascenseur. Et sans même qu'il ne comprenne comment il parvenait à faire ça ! Et avec des conséquences pour le moins déroutantes... "...Damião Días, ça vient de quelle origine ?" Qu'est-ce qu'il lui prenait de s'intéresser à lui ?! Quand il disait que ce n'était pas bon pour lui que de se retrouver en lieu clos avec ce type...


    @Damião Días

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    Lien du postSam 24 Avr - 7:19
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    Rictus épinglé à ces fossettes trop effacées, je viens le détailler. « Serais-tu jaloux ? » Question salvatrice qui vient libérer de sa prison d'os un léger rire trop longtemps emmuré. Loin d'avoir une vie extraordinaire et une fortune à en faire baver, nul doute que je suis heureux là où je me laisse porter. L'argent ne fait pas mon bonheur, ni même l'idée d'être entouré d'un empire qui ne peut s'effondrer. Un peu à la marge, j'aspire à la liberté, à ce plaisir succinct aux fragrances de nouveauté.  « J'ai l'air de l'être ? » Canines blanches exposées, le menton vacillant sur le côté, je m'adosse finalement contre la paroisse glacée. « ...Damião Días, ça vient de quelle origine ? » Ma risette comme une mauvaise nouvelle se met soudainement à tomber alors qu'un silence de plomb vient s'installer. Sourcil arqué, l'œil en revolver prêt à tirer. Imprévisible mais apprécié, je viens finalement surélever ma lippe en coin avant de laisser ma tête basculer. « Du même pays que ton café. Lógica. Je pensais que c'était plutôt évident. » Un mot lâché dans ma langue natale comme pour accentuer cette origine que je suis pourtant bel et bien incapable de masquer de part mon accent et mon derme hâlé.  

    Les portes coulissent et je viens me libérer de cet air pesant si récemment installé. Regard braqué sur la porte du bureau, j'avance sans me retourner, prenant les devants et ne comptant pas lui laisser une seconde fois le plaisir de me doubler. Pièce pénétrée, je récupère en un bref instant de quoi réaliser la tâche ingrate qui m'est demandée. « Je reviens avec ton café dans un instant, histoire d'être utile. » Et je m'éclipse finalement, le laissant seul dans son bureau, profitant de la solitude pour souffler.

    Quelques minutes écoulées, j'arrive tasse en main et pulpe des lèvres étirée. « Voilà ton café. Demain je te ramène des brigadeiros. Je ne peux pas te laisser être aussi ignorant. » Mots soufflés alors que je m'installe finalement face à son bureau, adoptant sans doute une position trop relaxée, loin de la droiture et du sérieux pourtant d'usure demandé. Les phalanges qui pianotent à l'extrémité, agrippent les quelques babioles qu'il a lui-même laissé trainer pour s'occuper. « Attends, deux secondes. » D'un mouvement de bras rapide, je viens usurper la tasse, laissant mes lèvres en épouser l'extrémité pour soutirer la première gorgée. « Il est délicieux. Goûte. » Dos de la paume en serviette, je viens finalement retrouver le confort du fauteuil, observant mon collègue en attente d'une réaction pour profiter. 

    @Béhérit Ferguson
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    Lien du postSam 24 Avr - 23:15
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    Qui aurait pu croire qu'il puisse se passer tant de choses dans un ascenseur entre deux étages ? Ou du moins dans un ascenseur entre deux étages de la Z-One... Parce que si lui glissa sur la question de son bonheur en faveur d'une improbable jalousie, ce fut plus compliqué pour  Damião qui après avoir accusé le coup quant au rappel de ses origines -et d'ailleurs, quel était le problème avec ça ?- tentait de rendre ça insignifiant. "Non, il n'y a rien d'évident là-dedans. Va dire dans un pub dublinois qu'ils sont anglais, et je t'assure que tu passes une très mauvaise soirée." Et ça sentait le vécu ! Un américain qui découvrait qu'il existait dans le monde autre chose que l'Amérique... "Et je peux t'assurer qu'à Tallinn, ville de mon coeur, il vaut mieux t'appeler Ferguson que le nom russe de ton grand-père... Alors maintenant, je demande. Question basique de survie." Et ce fut d'ailleurs avec un petit sourire moqueur aux lèvres qu'il enfonça le clou. "Et entre nous, t'as plus la tête d'un péruvien que d'un brésilien. Les brésiliens sont pas censés être... sexy ?" Et c'était bel et bien ce que ça semblait être, de la provocation à l'état pur.

    Alors peut-être qu'il avait un peu mérité le fait que Damião le plante soudainement là à l'ouverture de l'ascenseur pour filer jusqu'à son bureau. Pour le voir rapidement en sortir avec le sachet de café en main... Et en vérité, il allait avoir bien besoin de son café. Parce que ce concours auquel il lui fallait soudainement participer allait totalement modifier son emploi du temps pour les semaines à venir et lui faire faire des journées à rallonge s'il voulait pouvoir assumer ce qui était initialement prévu. Il était donc à son ordinateur à voir ce qui pouvait être raisonnablement décalé -ou soyons fous, supprimé ! A commencer par la plupart de ses rendez-vous avec Chéryl- lorsque Damião refit son apparition avec une tasse dégageant un arôme juste merveilleux. Le temps de valider quelques changements, celui-ci ne trouva rien de mieux à faire pour s'occuper -en plus de toucher à tout- que de boire son café dans sa tasse qu'il s'apprêtait d'ailleurs à récupérer et qu'il lui vola sous son nez ! Sidéré, il le regarda faire les yeux écarquillés avant de se voir sommé de goûter à son tour... "Donne, on va voir ça !" Parce qu'il n'était pas le dernier à répondre à un défi ! Tout en fixant Damião, il porta à son tour la tasse à ses lèvres et laissant ses papilles savourer le breuvage, il dut bien admettre les choses. "Oui, il est pas mal..." Il était super bon, oui ! Et il soupçonnait que ce ne soit pas que le fait du café en lui-même, mais la façon dont il avait été préparé. C'est qu'il se rappelait encore de celui des italiens et de l'horreur qu'il avait bu chez les anglais... "Tu prépareras le café tous les jours du coup ! Et tu t'installeras à la table là-bas, autant que tu sois dans mon bureau que je n'ai pas besoin de courir après toi. Et tu fais attention à la plante parce que Mrs Bingles y tient. J'ai d'ailleurs toujours pas compris pourquoi elle me l'a collée dans mon bureau..." D'autant qu'elle était envahissante en plus, mais toujours d'après Mrs Bingles, il paraitrait qu'elle se plaisait bien là. Alors bon, il faisait avec. Damião n'aurait qu'à faire pareil ! "Il va falloir faire des horaires à rallonge et dès ce soir. Donc pour tes brigadeiros, tu peux laisser tomber... T'aimes bien ramener des trucs, non ?" Finalement, ce n'était pas étonnant qu'il s'entende si bien avec Mrs Bingles !  


    @Damião Días

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    Lien du postDim 25 Avr - 5:31
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    Regard aimanté au faciès de celui qui se sustente du café que j'ai préparé, je ne dis mot et me contente d'apprécier le moindre séisme sur son visage bien trop solide et fermé. Il n'exprime qu'une satisfaction fluette mais semble pourtant vouloir se l'amouracher, en témoigne sa demande subitement glissée. Un air de défi que je viens finalement avorter alors que je comprends soudainement la cage dans laquelle il vient de m'enfermer, celle de l'employé bon à rien si ce n'est que servir autrui sans broncher. L'indexe solidement appuyé sur le bureau alors que mon regard vient se planter dans sa chair comme des crocs acérés, je m'obstine à l'idée de lui faire comprendre que je suis son égal et non à son service comme il semble l'imaginer. Appui trouvé à bout de deux paumes à plat alors que j'approche mon visage du concerné. « Demain je m'installe ici. Et tu prépares mon café. » Peut-être est-ce une mauvaise idée que celle d'affronter quelqu'un de hiérarchiquement plus élevé, mais je n'en démords pas, il peut aboyer le premier au risque de se faire dévorer. Et il faut dire que je me plais à l'idée de le voir céder, trop lassé de ces vestiges qui dans ma tête ne cessent de se répéter, de tous ces ascenseurs que j'ai du quitter et de tous ces couloirs dont j'ai du dévier.

    Affaires emportées, je m'installe un peu plus loin, et laisse en bordel l'ensemble n'étant pas du genre organisé. « Peu importe les heures passées ici, je trouverai le temps de faire des brigadeiros pour demain. Mais tu dois les mériter. Je ne suis pas juste un employé qui ramène à manger pour se faire apprécier. » Point que je m'applique à souligner, détestant l'idée qu'il puisse s'imaginer que tout ça ne soit qu'un subterfuge pour être intégré. « Il n'a fallu qu'une journée avant que tu me proposes de m'installer dans ton bureau, tu ne peux déjà plus te passer de moi ? Apparemment être sexy n'était pas nécessaire. » Affront dur à gober, tant son avis n'était pas requis ni espéré. Affirmer que je ne suis guère sexy était agressif et nul doute, je vais me venger. « Donc tu trouves les brésiliens sexy ? » Rire étouffé alors que je me décide à me concentrer sur la paperasse qui sous mes yeux est étalée. « On a la soirée devant nous apparemment, alors autant en profiter pour apprendre à se connaître davantage puisqu'on va devoir se supporter. »

    @Béhérit Ferguson
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    Lien du postDim 25 Avr - 13:18
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    Si Damião voulait sauver quelques heures de tranquillité en ne s'installant ici que le lendemain, ça ne le gênait en rien. Il allait lui certainement passer toute sa soirée ici vu le boulot monstre qui l'attendait, merci papa ! Mais ce fut la mention du café qui lui fit relever un sourcil interloqué, au point même d'en décrocher son regard de son écran pour le poser sur Damião. Soudainement bien trop proche de lui. "Tu veux que JE te prépare TON café ?..." Les pronoms avaient été particulièrement bien appuyés tant ils semblaient inversés, non ? Avant qu'un sourire et surtout, une lueur de pure anticipation ne traverse son regard. Mais c'est que finalement, ça allait être plaisant de jouer travailler avec Damião ! "D'accord, je le ferai ! Mais... Tu auras intérêt à le boire jusqu'à la dernière goutte, tout comme je le fais avec le tien." Le Bon courage n'était pas dit mais il était là ne suspend dans l'air entre eux. Parce que comment les anglais faisait leur jus de chaussette ? C'est que de ses souvenirs, il l'avait juste recraché à peine mis en bouche... Alors que pour le moment, il portait une nouvelle fois à ses lèvres sa tasse pour boire un peu plus de ce divin nectar...

    Au moins à défaut de café potable à boire, ils auraient toujours des brigadeiros à manger. "Parce qu'il faut les mériter en plus ? Et on est censé faire quoi pour mériter tes brigadeiros ?" Le ton était quelque peu dubitatif puisqu'il n'avait toujours aucune idée de ce que pouvait être ces brigadeiros, et ne voyant pas pourquoi il lui faudrait fournir le moindre effort pour un truc dont il se passait très bien jusqu'à présent.

    Son ton s'était fait cependant bien plus sérieux alors qu'il expliquait les raisons de ce choix d'organisation qui n'emballait visiblement pas Damião. "Je te rassure, je ne suis pas plus emballé que toi par tout ça. Mais mon père nous a pas laissé d'autre choix que de gagner ce fichu concours alors que j'avais déjà tout un planning pour les prochaines semaines. Je vais donc te laisser gérer ça et t'avoir là me permettra de suivre où tu en es, histoire de ne pas arriver comme un cheveu sur la soupe lorsqu'il nous faudra travailler ensembles sur les étapes importantes... Ah, et pour Chéryl je suis d'accord avec toi, elle correspond pas du tout au projet. Il faudrait plutôt travailler sur un groupe qui ait leur identité propre et un son bien à eux. Quelque chose qui puisse détoner sur les autres concurrents, qui sorte du lot et qui interpelle... De la même façon qu'on choisit le tube de l'été..." Il était passé en mode boulot, ne se préoccupant plus vraiment de Damião, du moins en apparence puisque levant son regard vers lui, il rajouta un sourire en coin aux lèvres. "Avec des brésiliens sexy ? Qui sentiraient bon la plage et le sable chaud ?" Sans doute pas ce qu'il fallait non plus mais il aimait l'idée de le provoquer à nouveau. Alors que poussant le bouchon un peu plus loin, il lui proposait. "Si tu as des questions à mon sujet pour que tu puisses me connaitre davantage, n'hésite pas !" Il était curieux de savoir ce qu'il allait lui demander !


    @Damião Días

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