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Lien du postSam 21 Nov - 13:02
Les sombres journées de novembre se suivent et se ressemblent toutes, pas une éclaircie à l’horizon pour me changer les idées. Je déteste cette période de l’année ou chaque jour qui passent me rapproche un peu plus de ce foutu moment, de cet anniversaire, de cette perte toujours aussi pesant. Certains disent qu’avec le temps, les mœurs finissent par disparaitre mais c’est de la connerie, voilà déjà douze années qu’elle a quitté ce monde et pourtant ce manque est toujours présent tandis que ce trou béant dans mon cœur lui ne cesse de s’agrandir. Comme à mon habitude après un petit tour au cimetière, je pars bosser jusqu’au petit matin, passant plus de temps à remplir mon verre que celui des clients parce que c’est ainsi que je vis, cette dépendance à l’alcool est ancrée en moi et je ne peux servir quelqu’un sans en faire autant avec moi. J’ai beau avoir une certaine habitude de ces liqueurs, il n’en est pas moins qu’à la longue je ne vois plus très clair et je n’ai pas l’esprit très sain non plus. Mes pensées les plus sombres prennent le pas sur le reste et voilà que je suis submergé de haine et d’émotion, mes larmes que je ne retiens pas mais heureusement pour moi le service se finit et je file au vestiaire m’essuyer les larmes pour passer incognito même si mes yeux doivent être rouge sans le moindre doute. Il me reste encore une heure à poireauter dans la ville avant que mes grands parents partent faire leurs courses matinales. Je ne veux pas qu’ils me croisent dans cet état, c’est suffisamment difficile à gérer comme ça, autant qu’ils pensent que je fais des heures supplémentaires et que je m’applique dans mon boulot, bien qu’en réalité je m’applique surtout à gouter la qualité des boissons. Sur la route du retour je crois un tas de personnes qui me dévisagent, à vrai dire je ne suis pas bien sûr en ce qui concerne ma démarche, je doute marcher bien droit alors forcément. J’en profite pour passer par les toilettes publiques pour soulager ma vessie qui était au bord de l’implosion, me lavant scrupuleusement les mains avant de repartir quelques minutes plus tard alors que je m’apprête à prendre le bus, je vois une jeune femme en sortir et je reste sur le coup stoïque, un peu con, le cul toujours assis sur ce banc en métal. Je ne sais pas si j’ai envie de lui parler ou non en fait, d’un côté je suis en colère et de l’autre je veux soulager cette colère « Oh bah tient voilà le secours populaire » Dis je sur un ton sarcastique alors que je ne manque pas de la fixer du regard, elle l’ex à mon meilleur pote que je considérais comme une vraie amie … à tort il faut croire.
@Danae Rothschild
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Lien du postDim 22 Nov - 17:58
@Isaac Payne
Comme une matinée ordinaire, tu te lèves tôt, pars faire ta course du matin, t’enfonçant dans le matin encore obscur. Le chemin n’est qu’un rituel que ton gps de téléphone peut soigneusement retracer. Jamais tu ne sors du chemin. Toujours trente-cinq minutes. Pas une minute de plus, pas une de moins. Tu surveilles minutieusement ta cadence, ralentir ou accélérer si besoin. Et une fois retournée chez toi, tu montes prendre une douche. Deux heures avant de commencer les cours. C’est bien assez suffisant pour te préparer, et être à l’heure. Sanae dort encore, tu te fais discrète. Prenant sur toi pour ne pas chanter comme si tu étais seule au monde. Par sécurité, tu as pris l’habitude de mettre les infos en fond sonore. Au moins, tu te tiens infirmée de ce qui se passe. Toute pimpante, tu prends ton petit-déjeuner, et attends qu’il soit l’heure de descendre pour monter en voiture et te faire conduire par Georges. Tu prends la place du passager avant, récupérant au passage ce café que le voiturier a été prendre quelques instants plus tôt. Tu le remercies, et lui donnes ces gâteaux que les cuisiniers ont préparé ce matin. Encore une tradition entre vous. Georges n’est pas seulement un voiturier, tu le connais depuis ta tendre enfance. Majordome, tu l’as supplié de te suivre ici, à Boston. Il te considère comme cet enfant qu’il n’a jamais pu avoir. Les yeux rivés sur la route, vous parlez de nombreux sujets, jusqu’à ce qu’il arrive à votre point de rendez-vous. Sourire sincère, tu le remercies, prends ton café, sors de la voiture, traverse la rue, et passe juste devant ce bus qui attend avant de repartir. Mélangé à la foule, on pourrait croire que tu descends au même titre qu’eux. Mais jamais tu ne prendrais un transport en commun. Tu en as trop peur. Tu t’arrêtes quelques instants pour envoyer un message et entends quelqu’un parler très fort sur ta gauche. Machinalement, tu regardes la scène et vois Isaac assis sous l’abri de bus. La tête penchée sur le côté, tu te demandes ce qu’il peut bien faire là. Et réentends ce qu’il a dit. Il fait clairement allusion à votre dernière conversation. T’étais ivre, lui aussi, et tu n’as pas pu t’empêcher de lui dire ce que tu pensais alors qu’il se confiait. Erreur fatale. Tu attends que tous les passagers passent, et viens le rejoindre, te pointant devant lui. « Qu’est-ce que tu fais là, Isaac ? » Vu sa tête, tu dirais qu’il sort soit du taf, soit d’une soirée. Mais dans tous les cas, l’alcool a coulé à flots, faisant des ravages au passage. « Je suis désolée, Isaac, je ne voulais pas dire … enfin si, mais … pas comme ça. »
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Lien du postLun 23 Nov - 16:18
Je ne peux pas dire que mes journées sont des plus joyeuses mais dans toutes ces galères j’ai toujours quelques potes pour me maintenir à flot, essayer de me sortir la tête de l’eau en vain. D’un côté il y a Sofia qui se bat au quotidien pour me rendre meilleur et tenter de me tenir loin de la bouteille, mais encore aujourd’hui elle a échoué ou alors j’ai été plus intelligent qu’elle, c’est au choix en fonction du point de vue. Et puis il y a Ricky, mon meilleur ami avec qui j’ai ce lien fraternel, seulement on a le même caractère dans l’idée, toujours dans l’abus, moi dans l’alcool et lui … dans les femmes et l’amour qu’il leur porte à tort. On forme un bon duo de bras cassé moi gardant un cœur de pierre mais faible face à cette liqueur qui tourmente mes pensées déjà suffisamment sombre et de l’autre côté lui un peu trop faible face à ces courbes féminines mais pas dépendant pour un sous face à ce liquide fort en degré. Justement ce soir j’en ai encore bien trop abusé, ne portant pas d’attention aux avances que l’on a pu me faire, trop occupé à vider mon verre. Alors que ma journée est censée être finie, j’arpente les rues de Boston en attendant d’être sûr que papy et mamie sont en train de faire les courses, inutile de leur infliger tout ça, je ne suis pas le seul à avoir perdu mes parents, eux ils ont perdus leur fille donc ça leur feraient plus de peine qu’autre chose de voir leur petit fils dans un état pareil, se détruire un peu plus chaque jour. J’ai déçu bien assez de monde comme ça. Et dans cette brume, je me pose à l’arrêt de bus afin de rentrer chez moi, mais tout va beaucoup trop vite pour moi, au point que j’ai l’impression de voir Danae sortir de ce bus alors que pas du tout, est ce l’alcool ou le reste qui me fait dérailler ? J’en sais rien peut être les deux mais en tout cas je ne manque pas de mettre les pieds dans le plat devant tout le monde, passant outre ces regards de jugements que l’on me porte. Une fois la foule dissipée la jeune femme daigne s’approcher, ce qui me fait rire car bien entendu il ne faudrait pas que je foute la honte à sa réputation. « T’es de la police maintenant ? Non ça ne t’intéresse pas la vie des autres alors pourquoi tu fais semblant de t’y intéresser » Après tout ça se saurait si elle s’inquiétait un brin pour moi, elle m’aurait envoyé un message ou alors elle aurait cherché à se rattraper avant, ce qui n’a clairement pas été le cas mais à présent c’est trop simple de s’excuser. « Non tu ne l’es pas alors c’est bon, tu as dit ce que tu pensais réellement » Parait il que lorsque l’on est alcoolisé, on dit ce que l’on ose pas dire en temps normal, nos filtres s’estompent et on balance tout ce que l’on a sur le cœur et c’est ce qu’elle a fait alors que jusqu’à présent je ne l’ai jamais embêté avec ma vie, restant plutôt discret sur ce sujet. « Y’a les vrais amis et y’a toi » Je plisse les yeux pour essayer de la voir de manière un peu moins trouble comme pour ajuster ma vision. « Au moins j’sais à quoi m’en tenir maintenant. D’ailleurs perds pas plus de temps ici à me parler, tu vas être en retard à tes cours. » Le pire dans cette histoire c'est probablement qu'il m'arrive de raisonner Ricky sur sa relation avec la jeune femme pour qu'il arrange les choses avec elle mais en réfléchissant bien, je devrais peut être le pousser ailleurs, à se perdre entre d'autres jambes car son ex n'est pas ce que je pensais qu'elle était. Derrière ce sourire et ce visage angélique ne se cache pas forcément une bonne personne ou du moins clairement pas une personne avec du cœur.
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Lien du postVen 27 Nov - 11:50
@Isaac Payne
La dernière fois que vous vous êtes vus, lui et toi, disons que les choses se sont plus que mal passées. Vous avez beaucoup bu, et nous savons tous que les langues se délient sous l’emprise de cette drogue enivrante. Lui il parle beaucoup, parle du plus profond de son être. A l’inverse, toi, tu ne veux pas te prendre la tête, encore moins qu’à ton habitude. Tu dis veux t’amuser, être dans un bon mood. Et tout ce qui te passe par la tête devient une évidence. Tu deviens un livre ouvert. Alors tu lui as dit ce que tu pensais si fort : Je ne travaille pas dans l’humanitaire. Une phrase que tu aimais tant dire à ce qui venait se plaindre auprès de toi lorsque tu étais jeune, avant ton accident. Visiblement, même sous l’alcool, il n’a pas oublié ce que tu as pu lui dire. Ça reste un vague souvenir pour toi, mais tu sais ne pas avoir été très correcte à son égard. Il ne veut pas te parler, et tu souffles à sa réponses. Tu pourrais presque rouler des yeux. « Ok, j’ai compris. » Tu sais que tu as eu tort. Tu dois prendre sur toi. Ce n’est pas forcément évident. Tu n’apprécies pas que l’on de cette manière. Que l’on te prenne de haut. Surtout qu’Isaac est quelqu’un que tu apprécies véritablement. Tu ne fais jamais semblant, mais ce soir-là, tu voulais t’amuser et ne pas entendre une fois de plus cette histoire. Tu aurais pu le lui dire de manière plus correcte, il n’aurait pas apprécié, ça ne fait aucun doute, mais jamais ça n’aurait pris cette ampleur. « Je ne voulais pas le dire comme ça. Excuse-moi. Je ne le pensais pas vraiment. » Tu n’es pas fière de toi. C’est mieux de se faire tout petit. Qu’est-ce que tu aimerais t’enfuir pas un petit trou de souris. Ça serait si facile. C’est toujours mieux de ne pas affronter nos erreurs. Tu ne fais pas exception au genre humain. Le mal est déjà fait, et malheureusement tout ce que tu pourras dire ne réparera pas tes erreurs. T’es du genre à avoir une grande bouche et ça n’est pas en ta faveur, il semblerait. Ce qu’il te dit te blesse. Tu déglutines avec difficulté ce qu’il te dit. Au moins, tu es classée, il ne te voit plus comme une amie. Tu parles trop Danae, et t’en paie les pots cassés. Tu regardes ta montre et vois que tu as encore du temps devant toi. Tant pis pour tes révisions. Ça sera pour une prochaine fois. « J’ai encore du temps… Je suis sincèrement désolée Isaac, vraiment. Je voulais qu’on s’amuse, pas parler de tout ça et c’est sorti sans que je me rende compte de l’impact de mes mots. C’était vexant, dégueu et j’en suis vraiment désolée. » Tu reconnais toujours tes tords, ou presque. Surtout quand tu ne peux pas les nier.
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Lien du postVen 27 Nov - 15:57
En soit ça m’apprendra d’avoir la langue bien pendue, de ne pas me brider et de raconter mes malheurs aux personnes qui me sont chers. Dès que je suis en soirée avec une personne que j’estime réellement et dieu sait à quel point elles se comptent sur les doigts d’une seule main, je me lâche, je me laisse aller à mes émotions et je raconte mon histoire, c’est une phase quasiment systématique mais en soit je n’y peux rien, c’est juste l’effet que peut avoir l’alcool sur moi. Peut être que c’est blasant à force, que je les emmerde avec ça mais au moins ça a le mérite d’être sincère. Et si Sofia m’écoutes sans broncher, se montrant en tout temps adorable, ce n’est pas le cas de la jeune femme qui se retrouve face à moi ce matin, non elle, elle a été très clair sur ce qu’elle pensait de la situation et là aussi ça a le mérite d’être clair comme de l’eau de roche sauf que ça blesse. Quand il s’agit de personne que l’on estime c’est automatiquement blessant et c’est justement ce qu’il s’est passé. J’en ai gardé une rancœur terrible, au point de l’entendre encore me répéter cette phrase là maintenant alors qu’elle est face à moi plutôt muette, ne sachant pas quoi me dire. Dans un sens bien sûr que c’est réconfortant de la voir s’excuser, mais est ce que c’est sincère ? « Tu es désolée et tu attends seulement aujourd’hui que l’on se croise par hasard pour faire tes excuses ? » Elle n’a pas cherché à me voir pour que l’on ait cette discussion que l’on a actuellement, et le soir même, elle ne s’est même pas aperçue des dégâts qu’elle avait causées non plus. « L’alcool délie les langues, pourquoi cette fois ça serait différent ? » Je ne sais pas comment réagir car je la connais et je sais aussi qu’elle est fière, qu’elle ne s’excuse que très rarement sauf auprès des personnes qu’elle apprécie, mais là dans ce cas de figure ne serait ce pas simplement par pitié ou pour se donner bonne conscience car c’est totalement indélicat d’avoir eu son comportement à mon égard. Je cogite, ça tourne en boucle dans ma tête et je ne suis pas gentil avec elle non plus, j’emploie des mots durs pour qu’elle puisse se mettre juste un instant à ma place et ressentir ce que j’ai pu ressentir quand elle m’a dit cela. Je déglutis difficilement, ma mâchoire qui se sert alors qu’elle insiste pour s’excuser, me trouvant empli de colère à son égard mais en même temps de peine ainsi que de soulagement. « C’est vrai que du coup après ça on s’est vachement amusés. Tu me diras toi oui ça n'a rien changé à ta vie, t'as passé ta meilleure soirée sans scrupule. » Je reste dur avec elle parce que je suis comme ça, c’est ma façon de me défendre, me renfermant comme une huitre. « Tu sais t’as pas besoin de faire dans le social aujourd’hui vraiment » Je regarde mon portable pour laisser l’heure s’afficher « J’vais attendre patiemment qu’il soit l’heure de rentrer chez moi pour éviter d’autres jugements de personnes qui me sont proches » Je ne tiens pas à ce que mes grands parents ne voient qu’un homme partant en vrille total, ils ont assez souffert comme ça et moi de mon côté j’ai eu assez de regards et de paroles désapprobatrices ces derniers temps donc si je peux m’éviter les deux là ça serait avec grand plaisir.
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Lien du postVen 4 Déc - 17:45
@Isaac Payne
Bon, il n’a pas tort, pourquoi avoir attendu seulement aujourd’hui pour lui faire des excuses ? Peut-être parce que tu pensais devoir le faire. T’avais un peu oublié cet épisode avant qu’il ne t’en fasse part. Et surtout vu son alcoolisation, lors de cette soirée, tu pensais que lui également serait passé au-dessus. Mais visiblement, ça l’a assez blessé pour qu’il s’en souvienne. C’est loin d’être grandiose. Pas ton meilleur coup. Toi qui aimes tant dire que tu es amie au top, toujours présente pour ceux que tu aimes. Si on écoute Isaac, tu serais la pire des hypocrites. Une amie en carton. Ton ego en prend un sacré coup. C’est vexant. « Ouais … euh … je n’ai pas d’excuse une fois de plus.. » En inventer une, ce n’est pas ton genre. Un jour ou l’autre, il faut bien assumer ses conneries. Autant plonger dans la gueule du loup. Tu y es déjà de toute manière, alors autant y aller franco. L’alcool délie les langues, il ne pouvait pas mieux dire. Il désinhibe bien des choses, et surtout, il peut rendre très con. La preuve au vu de ce que tu as pu lui balance lors de cette soirée. « Euh … je ne sais pas quoi dire. Je suis sincèrement désolée, vraiment. » Qu’est-ce que tu pourrais dire ? Je suis hors norme, je ne fais pas comme les autres ? C’est bien sympa tout ça, mais raconter ce qu’il veut entendre, ou pas, seulement pour te sortir de cette galère, ce n’est pas ton gère. Si tu as été sincère lorsque tu lui as dit que tu ne faisais pas dans le social, tu peux l’être une fois de plus aujourd’hui. Tu comprends parfaitement sa colère et sa déception. L’alcool qui semble couler encore lui n’arrange pas la situation. Il est en colère, et tu ne sais pas véritablement où te mettre. Ce n’est pas tant le fait de recevoir un savon en plein public qui te gêne. Tu t’en remettras de cette image de pote en carton. Ce n’est pas ça qui t’arrêtera, ça ne t’a jamais dérangé, par ailleurs. Tu ne fais pas pour avoir une bonne image. Ça t’est complètement égal tout ça. Les faux-semblants. C’est surtout difficile à avaler. Très même. Tu prends les choses à cœur. Peut-être trop même, alors l’entendre dire ça, te noue la gorge. Le pire dans tout ça, c’est que tu as passé une super soirée. Inutile de le contredire. Il l’a très bien remarqué. Tu te terres dans un silence. Le laissant te descendre encore un peu plus. C’est profondément attristant. Il regarde l’heure et dit qu’il va attendre sagement. « Tu ne veux pas voire un café au lieu d’attendre dans le froid ? »
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Lien du postSam 5 Déc - 10:00
Je passe par tous les sentiments quand mon regard croise le sien, tristesse, colère, rancœur en l’occurrence et je lui en fais part, restant relativement froid avec la jeune femme, démontant chacune de ses excuses et dans tout ça elle ne sait plus ou se mettre, probablement car c’est le moment pour elle de se faire petite et de me laisser digérer la pilule. Son silence en dit long tout comme ses excuses sans pouvoir donner la moindre explication car la réalité dans tout cela c’est qu’elle m’a dit tout haut ce qu’elle pensait réellement et l’alcool y aura énormément contribué. Je ne sais pas ce qu’il y a de pire dans cette situation entre le fait de lui avoir fait confiance à tort, de l’avoir considéré comme une amie ou alors le fait qu’elle se balance totalement de mon ressenti. Je pouffe de rire à ses excuses « Ne gaspille pas ta salive dans des excuses, t’auras chaud aux dents au moins » Inutile de s’excuser d’avoir merdé. Après tout il me semble qu’elle se trouve dans la même situation actuellement avec Ricky, ne pouvant accepter ses excuses à propos de ses erreurs. La roue tourne, à présent c’est elle qui se retrouve dans sa situation et moi dans la sienne. La réalité de la situation c’est que j’ai besoin de temps pour moi, pour panser mes blessures et faire le point sur elle, sur la place qu’elle mérite ou non mais de toute évidence plus rien ne sera pareil à l’avenir. Regards désapprobateurs sur moi, ceux-ci dont je n’ai que faire, ces personnes qui m’importent peu n’auront définitivement aucun effet sur moi et ma façon d’agir quotidiennement. Je regarde ma montre d’ailleurs, fronçant les sourcils en essayant de lire le cadran de cette dernière, fermant un œil pour y voir moins trouble et il va bientôt être l’heure pour moi de quitter cet endroit pour rentrer chez mes grands parents telle une petite souris. « Depuis quand tu t’intéresses à moi et à ce qui peut être bon pour moi ? Je t’ai dit Danae, ne t’embêtes pas à jouer contre nature. » Je souffle dans mes mains, en réalité je ne serais pas contre quelque chose de bien chaud à boire mais par fierté je préfère refuser son invitation pour le moment. Noël approchant, les marchés commencent à se préparer et qui dit marché de Noël dit marrons rôtis ainsi que vin chaud. Mon regard se pose alors sur un petit stand de vin chaud non loin d’ici et je me lève, regardant la jeune femme « Tu m’excuseras mais en attendant j’ai trouvé de quoi me réchauffer. » Je lui montre de la tête le stand un peu plus loin « Tu veux que je t’en prenne un verre aussi ? Peut être qu’au moins j’apprendrais d’autres choses que tu penses à mon égard après quelques verres » Toujours aussi piquant même quand je semble m’apaiser un peu plus et lâcher prise.
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Lien du postSam 12 Déc - 14:29
@Isaac Payne
Il ne veut rien entendre. Et tu auras beau lui dire et lui montrer à quel point tu es désolée pour ce que tu as pu lui dire, et du mal que cela a engendré, rien n’y fera. Piqué à vif. En plein cœur, alors qu’il pensait pouvoir te faire confiance et se confier à toi librement. Finalement, il en a été autrement, et même si tu voudrais que les choses se passent différemment, tu dois accepter son refus. C’est une pilule amère, difficile à avaler, mais il te faut l’accepter. Que veux-tu lui dire de plus ? Il semble être dans un état second, état que tu as connu lors de cette fameuse soirée. Tu n’as plus qu’à te contenter de ces paroles. Et même si tu l’as fait avec retard, tu auras au moins présenté des excuses qui se veulent être sincères. T’accuse le coup. C’est difficile de lui répondre. Il y a un mélange de sentiments en lui, mais la colère et la déception sont ceux qui ressortent le plus. Tu serres les dents. Il se veut être blessant, très. Tu ne comprends pas ce retour de bâton. Certes mérité, mais aussi violemment ? Je croyais qu’entre amis, on dépassait ce stade, mais chacun gère sa déception à sa manière. La sienne n’est pas dans le silence, elle se veut être à son antipode, être bruyante. Tu ne dis rien, regardes le sol, pour éviter de connaître toi aussi un bordel monstre dans ta tête. Tu ne protestes pas, miracle. Pas une larme, étonnante. Aucune vacherie en retour, tu perds le contrôle. Et finalement, c’est peut-être mieux. Ne rien dire, éviter de faire quelque chose de travers. Toutefois, tu lui proposes d’aller boire un café. Il refuse, préférant aller à un stand de vin chaud. Encore de l’alcool. Il rajoute même que tu peux venir avoir lui, mais non pas dans l’idée d’apaiser les choses. S’en est trop pour toi. La nature reprend son dessus, et tu ne peux t’empêcher de dire ce que tu penses. Jusque-là, tu avais réussi à prendre sur toi, mais il venait de verser la goutte d’eau qui fait déborder le vase. « Bon écoute, j’ai merdé, mais ce n’est pas l’heure de mon jugement dernier. Je me suis excusée, et sincèrement. Tu n’en veux pas, et je le conçois. Tu as dit ce que tu avais sur le cœur, très bien, mais si c’est pour subir encore un acharnement, je passe mon tour. » Qui peut supporter autant de piques sans broncher ? Ce n’est pas humain. Le système de défense doit prendre automatiquement le dessus. Il veut peut-être mieux le laisser dans sa colère. Il ne veut pas de toi, de toute manière, alors pourquoi rester ? « Bonne journée. » dis-tu avec une voix plus douce que précédemment. D’un signe de tête, tu tournes les talons.
(hj ;; désolée, je ne la voyais pas rester mais j'ai fait en sorte de ne pas clôturer définitivement le rp si tu veux qu'on le continue. )
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